• ☯ La zone de confort

    Page finalisée début mai 2020

    Zone de confort

    La zone de confort

    Ateliernaturo89

    La zone de confort représente un ensemble d'habitudes et de comportements que l'on effectuent et qui rassurent, dans laquelle nous gardons un certain contrôle.
    L'être humain a besoin de se sentir en sécurité, il se crée donc une zone de confort. Que ce soit au travail, avec les amis, seul, en société, dans ses loisirs, bref partout et dans tous les domaines, il se crée sa zone de confort.
    Elle est propre à chacun, c'est pourquoi il est difficile en restant dans ce confort, d'apprendre, d'expérimenter, et donc de s'épanouir. Le quotidien est rassurant car rien ne vous surprend.
    Si vous ressentez une lassitude, si votre routine vous ennuie ou vous pèse, si vous avez envie de changement dans votre vie, quittez votre zone de confort. L'envie d'en sortir peut paraître dangereuse car elle représente l'ensemble de notre savoir-faire sur lequel on s'appuie.
    Cependant, lorsque l'on se sent emprisonné dans la zone de confort que l'on s'est créée, il est temps d'en sortir en changeant nos habitudes pour une vision plus large.
    La zone de confort est nécessaire pour passer des caps, des paliers. C'est donc un passage obligé, comme une étape à la croissance personnelle sur laquelle on s'appuie pour faire le pas suivant.
    Considérez cette zone comme acquise et vouloir y rester semble normal. C'est pourtant ce qui empêche notre évolution.

    Comment en sortir ?

    Être dans sa zone de confort, c'est se sentir en sécurité. Si on ne la quitte pas, les changements tant espérés ne risquent pas de se produire. En d'autres termes, si vous ne changez rien à votre vie, rien ne changera. Pourtant, il y a de nombreux bénéfices à en sortir. Retrouver une confiance en soi, acquérir de nouvelles compétences, sortir de l'illusion de la sécurité, savoir saisir les opportunités qui se présentent à vous sans que la peur ne prenne le dessus, découvrir de nouvelles choses, de nouvelles personnes...
    Les acquis ne sont pas perdus, vous ajoutez seulement de nouvelles données. Au-delà de la zone de confort se trouve la zone de performance optimale. Il est donc inutile d'en avoir peur. Vous pouvez sortir de votre zone de confort actuelle pour une autre encore plus confortable et ce jusqu'à l'épanouissement.
     Définissez votre zone de confort. C'est la zone où vous vous sentez en sécurité, celle où vous êtes bien. Même si cette sécurité est illusoire. Sortez vous toujours au même endroit ? Faites vous toujours le même sport ? Aimez-vous toujours autant votre travail ? Partez vous toujours en vacances au même endroit ?
     Prenez conscience de ce qui se trouve en dehors et sélectionnez des domaines dans lesquels vous souhaitez quitter cette zone.
     Effectuez les actions du quotidien d'une autre façon. Cela permet de se confronter à l'imprévu.
     Soyez clair sûr ce que vous voulez dépasser. Prenez des risques.
     Élargissez vos connaissances, vos compétences, vos divers intérêts afin de renforcer votre confiance.
     Apprenez à être à l'aise avec le malaise. Tentez de dépasser ce qui vous fait le plus peur.
     Faites de nouvelles expériences et n'ayez pas peur de l'échec, voyez-le comme un enseignement.
     Mettez en place des défis, fréquentez ceux qui osent prendre des risques.
     Ne vous cachez plus derrière de fausses excuses qui vous bloquent dans votre zone de confort.
    Visualisez-vous dans la joie, l'abondance et le succès lorsque vous aurez dépassé vos peurs et appréhensions. 
     Ne vous prenez pas trop au sérieux. Sortir de sa zone de confort peut être un vrai défi pour certains mais c'est avant tout un réel plaisir que de sortir de cette zone. 
     Faites-vous plaisir en apprenant à dépasser vos peurs et faites-en une force.
     Positivez : ne voyez pas ce que vous perdez mais ce que vous allez y gagner.
     Voyagez. Partir à l'aventure, c'est l'une des choses les plus enrichissantes qui soit.
     Faites les changements pas à pas. Si vous partez en vacances chaque année au même endroit, il est certain que vous n'allez pas devenir un grand aventurier avec son sac à dos tout de suite ! Commencez par changer de destination de vacance.
     Passez à l'action. Elle reste l'étape la plus importante dans n'importe quel changement souhaité, si petite soit-elle.

    Les trois zones

     La zone de confort : c'est là où la plupart vivent, c'est facile et sans risques. Aucun challenge, ni progression, ni motivation.
     La zone de panique : ici, l'apprentissage est impossible à cause des peurs, de la panique, de l'anxiété car tout vous immobilise à cause des émotions trop fortes.
     La zone de challenge (défi) : la plus intéressante car chaque situation est une occasion d'apprendre. Que le résultat soit bon ou pas, vous pouvez en tirer une leçon. C'est la zone du "Je ne sais pas si je vais y arriver". Elle correspond à la zone d'apprentissage. Il s'agit de la zone entre le monde connu et le monde inconnu, entre les connaissances déjà acquises et celles qui restent à assimiler. C'est dans cette zone que l'on apprendra de la façon la plus optimale possible.
    La première étape est de savoir reconnaître ses acquis et se rendre compte de ce qui a déjà été accompli et du chemin parcouru.
    La deuxième consiste à lister les activités liées au défi qui vous mettraient dans la zone panique et enfin à déterminer les activités qui sont entre ces deux zones qui vous obligeraient à sortir de votre zone de confort pour faire quelque chose de nouveau mais qui, en persévérant donneraient des résultats.
    C'est un exercice simple qui s'applique à tout les thèmes : professionnels, relationnels, personnels... Ce qui peut être dans la zone panique pour une personne peut se trouver dans la zone confort pour une autre.
    Lorsque l'on souhaite progresser, développer ses dons, son potentiel et sa créativité, il est nécessaire de quitter sa zone de confort. Surtout que c'est stimulant et finalement plaisant. C'est une bonne manière d'accueillir les changements de vie. Il faut pour cela croire en ses capacités, travailler sur soi, aller vers sa créativité, savoir gérer ses peurs, accepter ses défaites s'il y a lieu (c'est de ses erreurs que l'on apprend vraiment), ne pas perdre de vue ses objectifs, garder confiance, persévérer, bref : soyez heureux de vivre.
    Si votre zone de confort est devenue routinière et inconfortable, c'est peut-être le moment de changer quelque chose (*). Si vous n'y arrivez pas, demandez vous quels sont les bénéfices secondaires à rester dans une situation si peu satisfaisante.

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    Voir

    (*) Changer la trajectoire de votre vie

    Bénéfices secondaires

    Les bénéfices secondaires de la maladie

    Bénéfices tirés des maladies

    Créativité

    La créativité

    Visualisation créative

    Ennui

    Les vertus spirituelles de l’ennui (Croire)

    Peur

    La peur (Atelier-naturo-89 22/06/2019)

    Les peurs (Atelier-naturo-89 03/02/2020)

    Une technique pour chasser les peurs

     

    Un des meilleurs critères dans une posture est la notion de patience :

    Pouvez-vous attendre sans impatience la fin des respirations ?
    Vous sentez-vous bien ?

    Vu dans Conseils du Shiatsu

     

    Votre zone de confort vous empêche-t-elle d’atteindre vos rêves ?

    Blog de Question de Vie [archive sans la vidéo]

    Avec cette vidéo ludique et pédagogique, vous comprendrez mieux le principe de "Zone de Confort", vous verrez comment pouvoir en sortir et quels sont les autres "Zones" qui existent autour de celle-ci.

    Vous comprendrez pourquoi il est souvent difficile d'en sortir et quels sont les choses extraordinaires qui peuvent arriver lorsque nous quittons cette "Zone"...

    Zone de confort : Osez en sortir (VF)

    [https://youtu.be/wZqegnIq-Ao] YouTube 21 août 2015

     

    En yoga, le « temps du confort » est la durée que l’on peut confortablement tenir dans une posture. Il change d’un individu à l’autre selon sa forme physique, l'âge et la volonté.

    Voir Micro-mouvements et positions antalgiques

    Voir aussi Confort - La limite (Lexique "sportif")

     

    Syndrome de l’imposteur : voici comment s’en débarrasser

    Harvard Business Review France HBR (30/04/2020) [PDF] [www.hbrfrance.fr]

    La clé : ne pas se focaliser sur ses limites et ses erreurs mais sur ce que l’on peut retirer de ces périodes où l’on sort de sa zone de confort.

    L’une des principales raisons qui nous empêche de sortir de notre zone de confort est la crainte d’être pris pour un "frimeur", de ne pas être à la hauteur, de ne pas être assez qualifié pour s’attaquer au sujet que l’on s’est choisi, quel qu’il soit. Cette peur que nombre d’entre nous connaissent bien porte un nom : le syndrome de l’imposteur.

    Résumé de l'article... qui aide à combattre le syndrome de l’imposteur.

    Premier conseil : Résoudre des problèmes apparemment insolubles. Prenez conscience qu’être néophyte dans un domaine donné présente des avantages. Quand l’on n’a pas encore été formaté par les idées reçues propres à une profession, on peut poser des questions ou aborder un problème de manière inédite. Par exemple (parmi d'autres) certaines des meilleures idées de recherche l’ont été par des étudiants de premier cycle qui avaient peu d’expérience et qui, en portant un regard neuf sur les choses, ouvraient de nouvelles perspectives... La prochaine fois que vous ne vous sentirez pas à votre place, rappelez-vous qu’en tant qu’outsider, vous êtes susceptible d’avoir un meilleur regard critique sur une situation donnée.

    Un deuxième conseil : Miser sur l'apprentissage, se concentrer davantage sur ce que l’on apprend que sur l’exécution en tant que telle. D’après la psychologue Carol Dweck, nous serions en réalité capables de contrôler les sentiments que suscite en nous ce syndrome. Quand l’on se focalise avant tout sur l’exécution, ce que font souvent ceux qui souffrent du syndrome de l’imposteur, on a tendance à considérer son sentiment d’insuffisance ou les erreurs que l’on commet comme autant de preuves de ses limites sous-jacentes. Cet état d’esprit ne fait qu’alimenter les inquiétudes que l’on peut avoir de ne pas être à la hauteur du poste que l’on occupe. A contrario, si l’on se concentre sur l’apprentissage, l’on perçoit alors ses limites de manière très différente. Les erreurs commises sont vues comme faisant inévitablement partie d’un processus didactique plutôt que comme la preuve de défauts rédhibitoires.

    Troisième et dernier conseil : Comprendre le pouvoir de la perspective *. Ceux qui éprouvent le syndrome de l’imposteur se croient souvent seuls dans ce cas, alors que c’est faux. Tout le monde partage cette crainte "d’être le seul à m’inquiéter d’avoir à faire la conversation sur tout et sur rien avec des étrangers". Selon une enquête récente menée par Vantage Hill Partners, dans tous les pays, la peur numéro un des dirigeants est d’être considéré comme incompétents. Si vous avez l’impression d’être un imposteur, il y a de grandes chances pour que d’autres placés dans une situation similaire ressentent la même chose que vous. Ou comme l’a résumé un jour l’actrice, scénariste, productrice et humoriste américaine Tina Fey : "Comme j’ai conscience que quasiment tout le monde est un imposteur, j’essaie de ne pas trop en souffrir moi-même".

    * Voir Perspective avant argument

    Ce sera peut-être difficile, mais il est possible de venir à bout de ce syndrome – vous n’êtes ni impuissant ni seul face à lui. La prochaine fois que vous vous retrouverez dans une situation qui vous sort de votre zone de confort, ne vous focalisez pas que sur vos ratages. Dites-vous plutôt que c’est l’occasion d’apprendre de vos erreurs et de poser un regard neuf, que les autres n’auront peut-être pas.

    En contre-partie, voir Notre peur la plus profonde

    Documentation

    Test psychologique pour détecter le syndrome de l’imposteur (DGS)

    Syndrome de l’imposteur, perte de temps, burnout et perte de productivité

    L’Asana, plate-forme pour la gestion du travail d'équipe, révèle que "un quart (26%) des échéances sont manquées chaque semaine en raison d’attentes irréalistes et de processus flous" et que "les équipes passent 30% de temps de plus que l’an passé sur des tâches ayant déjà été accomplies par d’autres". De plus, 62% des travailleurs ont souffert du syndrome de l’imposteur qui est d’ailleurs plus fréquent "chez les parents avec des enfants à la maison ou les aidants (67%) que chez les personnes sans enfant (57%)"

    Radins (15/01/2021)

     

     

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    Voir

    (liste non exhaustive !)

     

     

     

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