• 1-Carnée vs Végétarienne

    Page mise à jour mi novembre 2018, puis en février 2022

    Alimentation carnée et gnagnagni et gnagnagna

    L'alimentation carnée et gnagna

    La viande : Un peu, beaucoup passionnément ou pas du tout ? [archive]

     

    Quelques définitions pour rafraîchir la mémoire

    Faisons le point de ce que l'on sait actuellement sur ce sujet qui en fâche plus d'un.

    Sur Vikidia, « l’encyclopédie junior », nous pouvons lire : « Au sens large, le mot "herbivore" désigne parfois les animaux qui mangent toutes sortes de végétaux : les végétariens » précisant toutefois qu'il ne faut « pas confondre avec Végétarisme »

    Dans l'article 5 dilemmes végétariens..., nous trouvons de très bonnes définitions :

    Végétarien : régime alimentaire excluant toute chair animale (viande, poisson), mais qui admet en général la consommation d'aliments d'origine animale comme les œufs, le lait et les produits laitiers (fromage, yaourts).

    Végétalien : le végétalisme, ou végétarisme strict, est une pratique alimentaire qui, comme tout régime végétarien, exclut toute chair animale (viande, poissons, crustacés, mollusques, etc.) ainsi que les produits dérivés des animaux (gélatine, etc.), et qui rejette, de surcroît, la consommation de ce qu'ils produisent (œufs, lait, miel, etc.)

    Végan : selon la Vegan Society le véganisme est le mode de vie qui cherche à exclure, autant qu'il est possible et réalisable, toute forme d'exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s'habiller, ou pour tout autre but.

    Flexitarien. Ateliernaturo89 nous explique que ce nouveau comportement alimentaire "responsable", plus sain, plus économique, plus écologique, privilégie le local, le végétal de qualité dans une approche culinaire aussi gourmande que la gastronomie française, et consomme viande et poisson en moins grande quantité mais, là aussi, de qualité.

     

    À lire

    Mais aussi

    Voir aussi La diète pégane ?

     

    L'alimentation carnée dangereuse pour la santé selon l'OMS

    Par Yves Jégo (JéGO)
    France

    26 octobre 2015 — [Communiqué]

    Le rapport de l'OMS qui classe la consommation de viande rouge comme « probablement cancérogène pour l’homme » et celle des produits carnés transformés comme « cancérogène pour l’homme » devrait inciter le gouvernement à réviser rapidement sa position sur notre proposition de menus végétariens alternatifs dans les cantines scolaires.

    Cette idée, déjà approuvée par plus de 145 000 personnes via change.org et soutenue par de nombreux parlementaires issus de la majorité et de l’opposition, serait un pas décisif pour éduquer nos enfants à la diversification de leur alimentation.

    Chacun s'accorde à reconnaître que les régimes hypercarnés, tels qu'ils ont été pratiqués jusqu'alors, ont trouvé leur limite tant du point de vue écologique que pour la santé publique.

    Ce nouveau rapport alarmiste de l'OMS sur la consommation de viande est un signe supplémentaire qui nous alerte sur la nécessité de diminuer la part de consommation des viandes et de laisser à chacun la liberté de choisir son régime alimentaire.

    Le gouvernement démontrerait sa prise de conscience d’une question majeure pour la santé de nos enfants s’il acceptait d'inscrire à l'ordre du jour du Parlement la proposition de loi visant à rendre obligatoire les menus alternatifs végétariens dans les cantines.

    Notes à lire
    - en anglais : http://www.iarc.fr/en/media-centre/pr/2015/pdfs/pr240_E.pdf
    - en espagnol : http://www.iarc.fr/en/media-centre/pr/2015/pdfs/pr240_S.pdf

    - La viande rouge est « probablement » cancérogène [archive plus ancienne]

    Carnée vs végétarienne

    Ces résultats confirment les recommandations de santé publique actuelles appelant à limiter la consommation de viande, selon le Dr Christopher Wild, le directeur du CIRC... (lemonde.fr)
     

    - Lire des commentaires [archive]

     

    Le cas Soja-Tofu

    [...] la culture intensive du soja OGM pour nourrir le bétail est une catastrophe écologique et sanitaire. Mais, cela n’empêche pas certains détracteurs du soja de consommer de la viande issue d’animaux qui ont été nourris avec du tourteau de soja, exclusivement OGM puisque d’importation. Cherchez l’erreur

    [mais il n'y a pas que ça en ce qui concerne les inconvénients du soja, plus particulièrement la fabrication du tofu, voir note 1. Voir aussi Tofu : atouts et limites]

    Le soja a toute sa place dans le cadre d’une alimentation diversifiée et équilibrée. En France, il est aisé de trouver des produits à base de soja bio sans OGM, cultivé en France, d’excellente qualité et délicieux : tofu [1] ferme (qui existe en version lacto-fermentée), fumé ou non, tofu soyeux, pâtés végétaux lacto-fermentés, yaourts, "lait" de soja, etc.

    [1. Voir Recettes au tofu]

    [...] le soja présente bien plus d’avantages que d’inconvénients, qui peuvent survenir en cas de surconsommation. Rien d’établi scientifiquement ne permet de verser dans la paranoïa qu’Internet contribue hélas à diffuser voire à amplifier, gardez votre discernement ! (Soja : vérités et mensonges *)

    * [archive] [archive plus ancienne]

    ____________________

    1. La fabrication de tofu est [...] particulière pour un esprit européen puisqu’à partir d’une plante grimpante, un procédé proche de la fabrication du fromage permet de produire cette pâte semblable à de la feta ou à de la mozzarella. Obtenu grâce au caillage du lait de soja, le tofu utilise beaucoup d’eau pour sa fabrication.
    Suite >>> Manger du tofu est-il bon pour la planète ? [archive p.1] [archive p.2]

     

    Le « grain royal » du chanvre

    [Toutefois] le soja est malheureusement victime de son succès. Dans le pire des cas il sera souvent issu de productions O.G.M. dont la fréquence est extrêmement préoccupante, et dans le meilleur des cas, lorsqu’il est vraiment bio, il constituera un risque de surconsommation d’isoflavones ayant la fâcheuse tendance à se lier aux récepteurs des œstrogènes, modulant anormalement les réactions hormonales.

    Sans compter le fait que le lobby de la bio a bien involontairement incité certains industriels chinois à inonder le marché international de faux soja bio.

    De toutes les façons, si nous pensions il y a quelques années qu’il suffisait de remplacer les protéines animales par des protéines végétales de soja, nous n’envisagions pas encore qu’au-delà d’une dose quotidienne de 1mg par kilo (en fonction de votre poids), il pouvait être à l’origine :

    → d’allergies,

    → d’aggravations des troubles de la thyroïde,

    → de risques de malformations des organes génitaux chez les enfants en bas âge,

    → ou d’une diminution de la production des spermatozoïdes chez l’homme.

    Sachant que, pour des raisons encore peu connues, nous avons tous été dupés par la croyance qu’il était absolument sans danger dans la mesure où les Extrême-Orientaux l’assimilent infiniment plus facilement que les Occidentaux [qui n'ont pas ou peu l'enzyme qui permet de digérer le soja, aliment très gras].

    [...] une nouvelle préparation issue du chanvre alimentaire est en train de changer la donne : un tofu entièrement issu de la graine de chanvre décortiquée, à la fois éthique, bio et local, vient de voir le jour.

    L'alimentation carnée et gnagna

    Suite >>> Te’fou ? Oui, de chanvre !

     

    Ces aliments qui peuvent remplacer la viande

    D'après Top 10 des aliments pour remplacer la viande (Passeport-santé)

    Voir aussi

    10 aliments qui remplacent la viande (Cuisine AZ)

    Par quoi remplacer la viande ? (Comment-économiser)

    Carnée vs végétarienne

     

    Les amandes

    Graines oléagineuses riches en antioxydants 100 g d’amandes contiennent en moyenne 20-25 g de protéines de bonne qualité (apport quasiment similaire à celui de la viande). Parmi les fruits à coque, l’amande est d’ailleurs celle qui en contient le plus.

    Les amandes sont aussi riches en fibres et contiennent du potassium, magnésium, manganèse, cuivre, vitamines B2, E ; dans une moindre mesure, phosphore, fer, zinc, calcium, potassium, vitamines B1, B3, B9.

    Même si les amandes présentent un apport élevé en matières grasses, il faut savoir qu'elles contiennent des lipides qui permettent notamment à l'organisme de stocker de l'énergie.

    Elles sont donc  idéales en cas de petit creux mais avec modération !

     
     
     

    L'avoine

    La protéine d'avoine, céréale très populaire depuis quelques années, est considérée comme étant de bonne qualité puisqu’elle renferme plusieurs acides aminés essentiels bien qu’il faille la compléter avec d’autres sources protéiques.

    Le son et le gruau d’avoine sont d’excellentes sources de phosphore, manganèse ; une bonne source de magnésium, fer, sélénium, vitamines B1 et dans une moindre mesure, de zinc, cuivre et vitamines B5.

     
     
     
     
     
     

    Carnée vs végétarienne

    Lentilles vertes

     

    Les lentilles

    Les lentilles sont aussi riches en fibres.

    Voir aussi Cuisiner les lentilles (caminteresse.fr)

     

    Les œufs

    Les œufs sont une excellente source de protéines (si vous n’êtes pas végan !). Deux gros œufs contiennent en moyenne 13 g de protéines de haute valeur biologique.

    Les protéines contenues dans l’œuf sont dites complètes, car elles renferment les 9 acides aminés essentiels à l’organisme (voir protéines), et ce, dans des proportions optimales.

    De plus, l’œuf est une excellente source de sélénium, une bonne source de vitamines B2, B12, puis de phosphore, zinc, vitamines A, B5, B9, D et E (voir aussi Diète sportive de Yantra)

    Bon à savoir : près de 60 % des protéines de l’œuf se trouvent dans le blanc.

    Voir encore 10 aliments pour la bronzette

     
     

    Carnée vs végétarienne

     

    Les pois chiches

    Légumineuse couramment consommée dans les régions méditerranéennes, le pois chiche * fournit près de 19 g de protéines/100 g.

    * Voir Cuisiner les pois chiches

    Faible en matière grasse, c’est une très bonne source de fibres, manganèse, cuivre, calcium, vitamine B9, puis phosphore, fer, zinc. Il est aussi source de magnésium, potassium, sélénium et vitamines B1, B2 et B6.

    Le pois chiche est l’un des principaux ingrédients du houmous et des falafels, deux mets traditionnels du Moyen-Orient.

     

    Le poisson

    Le poisson contient le même pourcentage de protéines que les viandes, mais moins de matières grasses. De plus, il s’agit d’acides gras dits insaturés (oméga-3), qui entraînent moins de problèmes de cholestérol (voir aussi les sources d'oméga-3)

    Les cabillaud (18 g/100 g), colin (23 g/100 g), sardines (25 g), merlan (21 g), saumon (20 g), thon (25 g), hareng fumé (25 g) et truite (27 g), contiennent le plus de protéines.

    Parmi les fruits de mer, crevettes (21 g), palourdes (26 g) et crabe (19 g) sont les plus riches en protéines.

    Le poisson est aussi une source de vitamine D naturelle, de minéraux tels que le sélénium et l’iode.

    Des études ont montré un effet protecteur de la consommation de poisson contre les maladies cardiovasculaires et la dégénérescence maculaire sénile.

     

    Carnée vs végétarienne

     

    Les produits laitiers

    Fromages et yaourts sont une très bonne source de protéines. Le fromage cottage (11 g), le parmesan (38 g), le fromage de chèvre (22 g), le gruyère (30 g), l’emmental (28 g) et le comté (28 g) sont parmi les plus riches en protéines. Un yaourt apporte environ 10 g de protéines (préférez le yaourt grec), très complètes en acides aminés, car d’origine animale. Il apporte également du calcium et des probiotiques.

    De plus, ils sont une très bonne source de calcium, phosphore, zinc et vitamines A, B2 et B12.

    La carence en vitamine B12 est assez fréquente chez les végétariens. Cette vitamine sert notamment à fabriquer les globules rouges, et nous devons absolument l'apporter à notre corps via notre alimentation, car il ne sait pas la créer lui-même.

    Bon à savoir : si les abats représentent une source très intéressante de vitamine B12 (puisqu'elle est stockée dans le foie des animaux) il faut savoir qu'en raison de son processus de fabrication (fermentation) le camembert permet de faire le plein de vitamine B12. Pour les personnes qui ne mangent pas de produits laitiers, on trouve également de la vitamine B12 dans la chlorelle (voir), le miso ou l'herbe de blé.

    Grâce aux ferments qu’ils renferment, yaourts et fromages blancs régulent la flore intestinale et facilitent le transit.

    Présure et gélatine, attention !!! (voir Végétarien ?)

     

    Les protéines

    Les protéines sont la pierre d'achoppement de tout régime végétarien. Cette vingtaine d'acides aminés en comprend 8 dits "essentiels" (isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine) – 9 chez l'enfant (+ histidine) – qui doivent impérativement être apportés par l’alimentation. Les protéines animales sont plus riches en acides aminés essentiels que les protéines végétales.

    En cas d’aversion pour la viande, il est conseillé de diversifier les apports en protéines végétales dans une même assiette. Ce procédé appelé « complémentation protéique » permet de garantir une diversité des apports en acides aminés. Dans ce cas, l’association de produits laitiers, de dérivés de céréales (blé, riz, pâtes, semoules, boulgour, etc.), et de légumes secs (fèves, lentilles, haricots, pois chiches, etc.) est conseillée (Passeport-santé - voir aussi les associations céréales/légumineuses).

    En plus des végétaux riches en protéines déjà aperçus : soja, lentilles, pois chiches, amandes, graines, avoine (voir ces aliments), haricots et riz (voir les associations), maïs ou avocat (voir les sources d'oméga-3), nous pouvons ajouter à la liste : cacahuètes (et beurre de cacahuète), noix de cajou, pommes de terre, épinards, brocoli, choux de Bruxelles...

    Voir Éviter les carences en protéines chez les végétariens (SuperNourriture) [archive]

    Il y a une différence entre arrêter de consommer de la viande ET devenir végétarien. L’arrêt soudain d’un certain type de nourriture auquel notre organisme est habitué va créer un déficit nutritionnel. Bien choisir ses aliments est essentiel pour devenir végétarien, et permettra d’arrêter de consommer de la viande tout en évitant de développer des carences en protéines et d’autres complications pour la santé. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de bien choisir son régime végétarien, avec des aliments substitutifs comblant le manque nutritionnel causé par l’arrêt de consommation de la viande.

    Document de Notre Temps : les 3 aliments les plus riches en protéines végétales [archive]

    1. Spiruline, la championne
    2. Soja, attention à la surdose
    3. Chanvre, une "super" qualité
     

    Carnée vs végétarienne

     

    Le seitan

    Quand nous pensons à des aliments alternatifs à la viande, le premier qui nous vient à l'esprit est souvent le tofu. En réalité, il existe un autre produit qui permet de faire le plein de protéines sans passer par la case "viande". Il s'agit du seitan, pâte fabriquée à base de farine de blé et que l'on connaît aussi sous le nom de « viande des végétariens», largement mérité : en plus d'être riche en protéines (environ 25 g/100 g de seitan), le seitan ressemble également, de par sa texture, sa couleur et son goût, à de la viande cuite.

    Riche en calcium et pauvre en matières grasses, le seitan permet de remplacer la viande sans apporter trop de gras.

    Pour fabriquer le seitan, on mélange la farine, l’eau et le sel, comme pour une pâte à pain. On laisse la pâte tremper et on la rince. Il ne va rester que le gluten, plein de protéines. Il faut ensuite épicer la pâte, ajouter du concentré de tomates, de la sauce soja, du tamari ou encore du bouillon de légumes et cuire le seitan.

    Cœliaques, attention ! Il s’agit d’un aliment à base de protéines de blé à 75 % (gluten)

     

    Le soja

    Tempeh (à base de soja fermenté), Edamame * (fève de soja encore verte)... Égoutté, son lait donne du tofu. Il est très utilisé par les végétariens, car il se cuisine facilement malgré son goût un peu fade.

    Très riche en acides gras essentiels polyinsaturés, le soja (voir le cas Soja-Tofu) contient aussi en moyenne 36 g de protéines/100 g. Le soja est également une bonne source de fer, de zinc et de calcium.

    Bon à savoir : * Les edamame (枝豆, prononcer "édamamé") sont une préparation de fèves immatures de soja (encore vertes), d'origine extrême-orientale, consommées notamment au Japon, en Chine et en Corée. Le mot japonais "edamame" signifie "haricot branche", car ces fèves sont récoltées en gousses. En Chine, on les appelle "máodòu". En Corée, on les appelle d'après le nom japonais, ainsi qu'à Hawaï. La consommation d'edamame doit être évitée par les personnes allergiques au soja. (Wikipédia)

     

    La spiruline

    La spiruline est une micro-algue (comme la Chlorelle, voir) vieille de 3 milliards d’années, qui se consomme fraîche, en gélules ou en paillettes et contient 50-70% de protéines d’excellente qualité.

    Le fer est un oligo-élément dont le rôle principal est d'assurer le transport de l'oxygène dans le sang. En cas de carence en fer, on est pâle, fatigué, et on a la sensation que notre jauge d'énergie est constamment à zéro. Petit bémol pour les végétariens et les véganes : sur le podium des aliments les plus riches en fer, nous trouvons les abats, la viande rouge et les fruits de mer. Si nous ne mangeons pas de viande ni de poisson, il est donc compliqué d'apporter régulièrement du fer à notre organisme... C'est sans compter sur la spiruline qui contient pas moins de 29 mg de fer/100 g, contre 23 pour le boudin noir, réputé être le champion de l'apport en fer !

    Bon à savoir : le thym et les légumes secs (voir Lentilles, Pois chiches) contiennent également du fer.

    La spiruline est aussi une excellence source de bêta-carotène et d’acide gamma linolénique (oméga-6). Faible en calories, elle est riche en phycocyanine, pigment bleu naturel auquel on attribue une activité antioxydante importante.

    Voilà pourquoi on parle souvent de cette algue comme d’un « superaliment »

    Voir Algues d'eau douce

     

    Végétariens ?

    Nombre de fruits, légumes et produits dits "végétariens" contiennent en fait des traces de substances animales. Colorants, additifs, conservateurs et autres produits souvent peu naturels, sont mis en œuvre, et si l'élevage et la pêche industriels vous posent autant problème que la mort animale, mieux vaut les éviter. De quels aliments s'agit-il ? La brève liste ci-dessous reprend des aliments qui pourraient ne pas être aussi "végétariens" que ça...

    Banane. Qui l'eût cru ? Sa peau est aspergée d'un spray ralentissant sa maturation, pour éviter aux bananes de "tourner" en deux jours, c'est bien, mais pas pour les végétariens : ce spray contient du chitosane, composé de chitine, elle-même issue de l'exosquelette des crustacés ou de l'endosquelette des calmars. Et le produit peut passer de la peau dans la chair du fruit...

    Produits enrichis en oméga-3 (voir). La plupart temps celui-ci est préparé à partir de poisson.

    Bière et vin. L'ichtyocolle peut être utilisée pour clarifier, préparée à partir de vessies de poissons (ichtyo = poisson en grec ancien)

     
    Carnée vs végétarienne  

    Fromage et yaourt (voir produits laitiers).

    Pour que le fromage tienne, l'ingrédient essentiel (la présure, qui permet la coagulation du lait) est presque toujours d'origine animale ; c'est le premier lait récolté dans le ventre des jeunes ruminants : pour avoir de la présure, il faut donc que ceux-ci soit tués.

    La texture "gluante" des yaourts est créée par de la gélatine issue des peaux ou os d'animaux bouillis.

    Sucre blanc. Certaines marques utilisent le "noir animal" ou "charbon d'os" lors du raffinage. Mais pour ce genre de produit, nous savons déjà qu'il n'est pas, en soi, bon pour la santé... Disons que cela ajoute au fait de ne pas l'utiliser...

    Gâteaux. Ceux achetés en grande surface – voire dans des magasins dits "bio" – contiennent du sucre blanc et souvent de la graisse de porc... Mieux vaut fabriquer chez nous ce genre de gâterie...

     

     

    Autres documents à voir

    Divers

    Carnivore (PDF)

    Être ou ne pas être végétarien

     

    Recettes

    Cuisine : recettes végétariennes

     

    Réduire ou remplacer la viande

    Sept nutriments que vous ne trouvez pas dans les végétaux (Santé Nature Innovation)

    Vivre mieux et plus longtemps en réduisant sa consommation de viande [archive]

     

    Réserves et discussions

    Mode végan : épargnons nos enfants ! (Le Figaro) [archive]

    À la suite de quoi 2 internautes proposent, "si vous voulez voir l'avis d'un vrai médecin" :

    Enfants Végan - Mensonges et Biais Démontés (Le Figaro-YouTube)

    Tandis que je m'interroge :

    Une chose m'a toujours intriguée et m'affole toujours un peu : si tout le monde devient "végan", quels paysages, quelles faunes sauvages voire animaux domestiques pourront résister à ce changement de régime ? Dans la nature, les prédateurs sont là pour "nettoyer" et équilibrer les populations des herbivores qui, sans cela, prolifèreraient dangereusement (désertification, épidémies, etc.). Pour produire des "végétaux", il faut des champs cultivés (et en grand nombre si l'on compte nourrir ainsi tout le monde...) au détriment des prairies où paissaient vaches et chevaux, et très souvent d'autres animaux sauvages, procédant ainsi à la réalisation d'un milieu naturel riche et varié tant en "animaux" qu'en "végétaux". Quelqu'un aurait-il une réponse pertinente à ma question, je n'en ai jusque là pas trouvé... (18/11/18)

    YugenTV m'a obligeamment répondu, voici un extrait :

    ... aujourd'hui 70% des terres agricoles seraient employées (directement ou indirectement) à l'élevage. Je te laisse imaginer la marge qu'on aurait pour augmenter la production végétale sans avoir à s'attaquer à de nouvelles parcelles de terre. Tu trouveras pas mal d'infos chiffrées et sourcées (très important ! ^^) ici : Élevage et sous-alimentation [archive ancienne]

    Mick Ker, quant à lui :

    Sachant que produire des végétaux demande trois fois moins de place à apport énergétique équivalent, ça fera de la place pour rendre (j'insiste bien sur ce mot) le territoire à la faune sauvage. La suite, comme vous dites, se régule toute seule. Pas besoin de chasseur. Mais pour cela, il faut que les humains acceptent les prédateurs naturels (loup, lynx, ours, vautour, aigles, blaireaux, renards...). De nombreux pays vivent très bien avec. Ce ne sera donc pas au détriment des prairies (qui sont artificielles et créées par l'homme, rappelons-le). La nature n'a pas besoin de l'homme pour être "riche et variée tant en "animaux" qu'en "végétaux". Si nous disparaissons du jour au lendemain, la faune et la flore ne disparaîtra pas. Donc pourquoi elle disparaîtrait si on arrêtait l'élevage ?

    De son côté, Robinhood conseille : "à tous les amateurs de lait" le livre passionnant de Thierry Souccar "Lait, mensonges et propagande" (2007) pour parfaire leurs connaissances sur cet aliment. Mais pour dgm95 "ce Monsieur Souccar ne semble pas très recommandable" : Thierry Souccar (Psiram)

     

    Grande réforme 2019 : Taxer la viande ! (Minurne) [archive]

    Pourquoi rechercher ce goût s'ils n'aiment pas la viande ?

    Accès au service vidéos indisponible :-&

     

    Etc. On n'en a donc pas fini avec ça !!!

     

     

     

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