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1-Moelle - Gélatine
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Moelle - Gélatine
Os à moelle
Définition : Découvrez l'os à moelle [archive]
Voir aussi Pot-au-feu
Os à moelle : ne jetez plus ce super-aliment à la poubelle
Néo-nutrition – Éric Müller le 01 octobre 2016 [archive]
Le remède oublié qui nous embellit et préserve notre santé
Beauté au naturel – Audrey Delacourt le 07 janvier 2018 [archive]
Pensée pertinente, à laquelle j'adhère entièrement :
Je pense que l’intuition d’il y a 400 000 ans ne peut plus être d’actualité aujourd’hui étant donné l’élevage intensif des animaux, l’administration de nouvelles molécules via les médicaments, l’alimentation à base d’hormones, d’OGM, traitée aux pesticides aux engrais nocifs et bien d’autres encore. Il y a 400 000 ans, la nature était... naturelle ! Aujourd’hui il y a une prise de conscience qui altère la confiance. Même le BIO devient soi-disant ! (Gauron, janvier 2018)
Ceci étant, et considérant le produit avec ses propriétés intrinsèques et non avec les nombreuses et actuelles dégradations qui font les gorges chaudes des végétariens et autres végans (bien qu'ils aient raison de se plaindre sur ce point précis) voici quelques...
recettes
Déjà, Sainte Hildegarde (XIIe siècle) * conseillait de consommer du bouillon fait avec un pied de veau bouilli 6 heures dans l’eau ! (Kuncita, 02/10/2015)* Voyez aussi HILDEGARDE de Bingen
« Depuis toujours (?) il est de tradition de faire des
quenelles à la moelle avec le pot au feu
- Vider les os de leur moelle (on peut en demander un peu + au boucher), l’écraser à la fourchette,
- y ajouter 1 œuf, un peu de farine, muscade, poivre (éventuellement du sel), du persil haché.
- Consistance pâte se laissant travailler sans trop coller aux mains (un peu quand même).
- Faire de petites boules d’1,5 cm de diamètre et les rouler dans un peu de farine.
- Lorsque le pot-au-feu est cuit, juste avant de servir, y pocher les quenelles (elles remontent à le surface lorsqu’elles sont bonnes)
- Quelques quenelles par convive servi dans l’assiette à soupe avec le potage du pot au feu.
- Bon appétit ! (Dany, 02/10/2015) »
Voir Pot-au-feu
Voir aussi Osso buco
« La prochaine fois que mon boucher me donnera des os à moelle, je goûterai cru, je n’ai jamais tenté ;
d’habitude je fais cuire les os à moelle au four
c’est très facile et rapide :
- Je mets dessus un peu de « sel fou » (sel fin et aromates)
- Je les pose dans un plat que je mets au four encore froid, pas trop loin du grill supérieur.
- Là j’allume le four position gril + chaleur tournante, thermostat à 140° pendant 10 à 15 minutes selon la taille des os.
- Quand le dessus commence à dorer et qu’un peu de jus coule au fond du plat, c’est bon.
- On peut demander au boucher de les couper en rondelles de 5cm d’épaisseur environ, ou bien de les couper dans le sens de la longueur.
- Les rondelles permettent de garder le cœur moins cuit, les tranches dorent et prennent mieux le goût de l’assaisonnement.
- À vous de voir ! (LexFH, 08/12/2013) »
La carcasse d'une volaille
On peut utiliser la carcasse d'une volaille cuite.
Après avoir mangé la viande, mettre la carcasse dans le pot...
J’ai repris l’habitude du bouillon de poulet... c’est une des premières informations pertinentes que vous avez fait passer... J’avais oublié le bons sens et surtout ma culture paysanne... merci de l’avoir ravivée ! (chesnot pierreNi, janvier 2018)
Voir
Les os sont riches en collagène et en minéraux, en particulier le calcium, le magnésium et le phosphore. Ils sont indispensables pour le squelette, le cœur et la santé de nos muscles.
Le collagène est essentiel à la santé des articulations, c’est la matière première du cartilage. C’est pourquoi l’on recommande à ceux qui ont des douleurs articulaires de prendre du bouillon. Il aide aussi à renforcer les ongles cassants.
Voir
Douleurs, arthrose et remèdes naturels
Curiosité : MOELLE ou MOËLLE (La langue française et ses caprices)
La gélatine
Mélange de protéines obtenu par hydrolyse partielle du collagène extrait de la peau (comme celle de cochon), des os, des cartilages, etc. (Wikipédia)
Les dessous de la gélatine
Newsletter N° 53 de Michel DOGNA du 13 mars 2017
Comment donner une texture onctueuse à des glaces, des yaourts et des crèmes dessert ? Avec quoi fabrique-t-on les produits « light » ?
C’est à Villeword, à quelques kilomètres de Bruxelles, que nous avons trouvé les réponses. On y trouve une usine très discrète, filiale d’un des plus grands groupes chimiques européens. Et c’est là que l’on fabrique l’un des additifs les plus utilisé dans l’industrie, le E 441, plus couramment appelé « gélatine ».
Avec cette gélatine, toute une panoplie de produits super connus de l’industrie vont pouvoir être élaborés : D’abord évidemment tous les produits gélifiés, les bonbons, les gélules pharmaceutiques, les pellicules photos et même des shampoings. Le marché est gigantesque, et c’est pour cela que l’usine fonctionne à plein régime.
Confiserie à base de gélatine (oursons)
Tout au bout de la chaîne, on peut voir la fameuse gélatine qui sort en rang verticaux serrés de longs spaghettis collants. Il a fallu 3 à 4 jours de transformations pour arriver à ce stade final. Des immenses cuves d’eau bouillante et d’acides font régner dans l’usine une moiteur tropicale. Et au milieu de toute cette moiteur étouffante, un détail qui frappe le visiteur et qui pénètre partout, c’est une odeur âcre d’acide et de graisse brûlée, qui flotte dans tous les recoins du site, jusqu’à l’extérieur de l’usine.
La raison de cette odeur, c’est la matière première avec laquelle on fabrique la gélatine : la peau de porcs. Elle arrive par palettes entières dans l’usine. Une matière première qui ne coûte presque rien, et venant de toute l’Europe. Tous les jours, près de 150 tonnes de couennes de porcs attendent dans un hangar d’être dévorées par un monstre d’acier, au nom évocateur de DYNOSAURUS.
Grâce à cette matière première très bon marché, la gélatine peut être vendue à moins de 5 € le kilo. Un prix défiant toute concurrence, qui lui ouvre sans cesse de nouveaux marchés ; et celui qui marche le mieux en ce moment, c’est justement le marché des produits « lights ».
Exemples : Beurre allégé à 40%, Fromage frais à 0% de matières grasses, Taillefine Danone, Mousse liégeoise, mousse de La Laitière, Produits Weight Watchers, etc. Sur les étiquettes il est bien spécifié « gélatine »… mais on oublie soigneusement d’en préciser l’origine !
Alors se pose le problème de tous ceux qui n’ont pas envie de consommer des résidus de peau de cochon, soit par éthique (végétariens) soit par religion (juifs et musulmans) soit tout simplement par dignité. La solution est simple : lire soigneusement les étiquettes avant tout achat – quitte à se munir d’une loupe pour faire ses courses.
En ce qui concerne les gélules (médicaments) il y en a de deux sortes, celles à la gélatine dont nous venons de parler, et celles d’origine végétale qui sont au départ plus séduisantes.
Capsules de médicament en gélatine
Hélas, on tombe de Carydbe en Scylla *, car ces dernières ayant subi des traitements chimiques très durs à la soude et aux acides sont très agressives au niveau de l’estomac. La meilleure solution est donc d’ouvrir les gélules dans un demi-verre d’eau quel qu’en soit leur type. Et tant pis si ce n’est pas très bon au goût.
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* « ... moi j’aime beaucoup "éviter peau de melon rencontrer noix de coco" ! Ca fait moins cultivé sous nos latitudes que Charybde et Scylla, mais c’est bien plus rigolo et plus pragmatique sans doute ! » (momolala, 19/01/2008)
Paru dans le journal Contr'Infos n° 62 de mai 2016
Page d’accueil du site www.micheldogna.fr
Journal Contr'Infos, Océane : micheldogna.contrinfos@gmail.comUne bonne nouvelle pour de bons bonbons...
Des bonbons aux huiles essentielles !
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Documentation
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- Blender, centrifugeuse...
- Ingrédients à éviter
- Légumes oubliés
- Mauvaises herbes
- Oméga-3
- Recettes aux fruits
- Recettes végétariennes
- Douleurs, arthrose et remèdes naturels
Liens externes
Ces goûts qui trompent la santé (Notre Temps)
Le gras est aussi une saveur !
Le gras, jusqu’alors jugé "sans goût" pourrait selon les scientifiques être finalement une saveur à part entière, la sixième (après salée, sucrée, amère, acide et "unami"), puisqu’il déclenche chez l’Homme des réactions physiologiques et comportementales. Reste à savoir comment maîtriser ce goût baptisé oléogustus...
"Tout est question de dosage et de bon sens. Il est important de se faire plaisir et de ne pas culpabiliser lorsqu'on se régale d'un bon gâteau ou autres desserts de temps en temps. Quant aux plats préparés ils rendent bien service ponctuellement. Ne nous prenons pas trop la tête !" (membre 101868963)
Le retour en grâce des graisses (Serengo) [archive]
Les graisses saturées peuvent sauver de la mort (Sputnik France)
"Laissez tomber tous les produits allégés et aussi les boissons où le sucre est remplacé par des édulcorants. Il n'y a pas mieux pour tomber malade." (Adrien B.)
Un échange
« Bonjour Jean-Baptiste, merci pour cette super idée.
Le problème, c’est de trouver des moules à bonbons qui soient sains ? En silicone ?
Merci pour vos suggestions, si vous en avez. Belle journée (Anne-Sophie)
La plupart des gens étant habituée au silicone j’indique qu’il est important d’en choisir sans BPA ni phtalates, cependant d’une part il est possible que les HE soient corrosives à long terme si elles touchent directement la surface, et d’autre part le silicone est généralement nano-particulaire.
De toute façon il faut à tout prix éviter le silicone au peroxyde, dont certaines particules nocives migrent vers les aliments à partir de 160°C.
Plus généralement et par mesure de précaution, et même si dans ma recette de bonbons il n’y a pas de cuisson dans le moule, je vous conseillerai plus volontiers d’utiliser des moules en métal. Bien à vous (Réponses Bio - Jean-Baptiste Loin)
– Oh, merci pour votre réponse si rapide [...] Reste à trouver ce type de moule… Pas simple. Au pire, on détournera un objet, je réfléchis [...] (Anne-Sophie) »