• 2-Fougères-Capillaires

    Page créée fin janvier 2019, complétée fin novembre 2022

    Les fougères

    Filicophytes

    Les Fougères ou Filicophytes ou encore Filicophyta comportent environ 13 000 espèces, le plus grand embranchement végétal après les Angiospermes. On rencontre environ les trois quarts des espèces dans les régions tropicales et une bonne proportion de ces fougères tropicales est épiphyte. Leurs modes de reproduction les confinent dans les milieux humides.

    2-Fougères-Capillaires

    Schéma d'une fougère type (Polypodiales)

    La capillaire de Montpellier ou Capillaire cheveux de Vénus (Adantium capillus-veneris L.) est une fougère pérenne de la famille des Pteridaceae.

    2-Fougères-Capillaires 2-Fougères-Capillaires
    Adianthum capillus-veneris dans son habitat
    Stolac / BiH - Alpes Dinariques juillet 2011
    Asplenium trichomanes subsp.
    inexpectans à Majorque
     

    La capillaire des murailles (Asplenietum trichomanes) est une plante à feuilles alternées qui ressemble à une petite fougère. Elle pousse en touffes dans les interstices des vieux murs de pierre. Le dessous des feuilles arrivées à maturité est recouvert d'un duvet brun.

     

    Fougères et médecines

    Vu dans Wikipédia

    Les peuples autochtones (indiens Potawomi, Makah, Meskwa) tiraient du rhizome de la fougère femelle (Athyrium filix-femina) un médicament servant à faciliter l'accouchement.

    Le rhizome de la fougère mâle (Dryopteris filix-mas) fut autrefois utilisé comme abortif et ténifuge (vermifuge) tandis que ses frondes pilées étaient employées pour garnir les matelas pour les enfants atteints de rachitisme et pour les rhumatisants.

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    Boumehdi Mimoudi "La médecine par les plantes" Société d'édition et diffusion al madariss 1988, p. 46)

    2-Fougères-Capillaires 2-Fougères-Capillaires
    Athyrium filix-femina, détail d'une fronde Détail des sores de Dryopteris filix-mas
     

    Deux plantes bonnes pour les bronches en hiver peuvent être utilisées, en tisane ou en sirop, par les chanteurs et comédiens pour éclaircir leur voix : la Bourrache et la Capillaire de Montpellier. La capillaire du Canada (Adiantum pedatum) a exactement les mêmes effets.

    2-Fougères-Capillaires

    Adiantum pedatum (voir plus bas Documentation)

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    Lu dans Décrasse-poumons – Voir plus bas Sirop de capillaire

    Le rhizome de la Fougère-Aigle (Pteridium aquilinum) mélangé à celui du gingembre était employé comme aphrodisiaque ("Légumes" Backhuys Publishers 2004, p. 494)

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    Nappes hautes et étendues des Fougères aigles

     

    Fougères et alimentation humaine

    Le rhizome de Fougère aigle a été consommé en Europe, au Japon, en Nouvelle-Zélande, et par les Indiens d'Amérique. Il constituait parfois une nourriture de base. Bien que toxique cru, une fois cuit, il devient comestible (François Couplan "Le régal végétal : plantes sauvages comestibles" Éditions Ellebore 1er janvier 2009 ISBN 9782869851849, lire en ligne)

    Les Korowai mangent des feuilles de fougère ("Papouasie - Nouvelle-Guinée - Korowai, les hommes libres - Papua Barat" 11 novembre 2015)

    Voir des recettes

    Boisson chaude à la "réglisse des bois" (rhizome de fougère polypode Polypodium vulgare)

    Fougère polypode Polypodium vulgare

    Fougère polypode Polypodium vulgare

    Par Nature & Autonomie

    Ce n’est pas une plante très rare, mais elle ne prend pas racine n’importe où. On ne la trouve qu’à l’ombre des sous-bois. De l’eau, de l’ombre et beaucoup d’humidité, c’est l’habitat idéal de la fougère polypode.

    Vous la trouverez dans les sous-bois ombragés, sur les vieux murs, dans les anfractuosités de la roche, les talus, à la base des troncs. Elle peut aussi pousser hors de terre, simplement accrochée à un tronc où à une paroi recouverte de mousse ! Le terme technique pour décrire ceci est "épiphyte", qui veut dire qu’elle se sert d’une autre plante comme support pour vivre. Dans des milieux plutôt humides, bien arrosés par des pluies fréquentes, au bord d’un cours d’eau, dans le fin fond d’une forêt bien ombragée. Plus rarement sur certains sols calcaires car elle préfère les milieux plutôt acides.

    Pour reconnaître la polypode à coup sûr, elle a des spores marron orangé sur le derrière de la feuille, disposées en deux lignes. Ses rhizomes sont recouverts de petites écailles rousses. La polypode pousse à l’horizontale, presque parallèle au sol. Et le goût de la racine est extrêmement distinctif ! Goûtez-en un petit morceau, il devrait être sucré, anisé, très doux.

    Les anciens botanistes l’appellent "la réglisse des bois", à cause de ce goût particulier de sa racine. Avant dans les campagnes les enfants la suçaient comme un bonbon. Elle servait aussi de médicament contre la toux grasse et les maux de gorge – grâce aux "mucilages" qu’elle contient. Certains utilisent la racine de cette fougère pour parfumer les boissons chaudes. Elle est parfaite infusée dans du lait, du "lait végétal" (soja, riz, amande). Elle donne une boisson bien réconfortante pour le soir.

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    Têtes de violon (crosses de fougère plume d'autruche Matteuccia struthiopteris)

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    Voir aussi Fougères mangez-les aussi (Le Manger) PDF

     

    Autre usage des fougères

    La cendre de la Fougère-Aigle, riche en potasse, était utilisée en Europe pour la fabrication du savon et du verre ("Légumes" Backhuys Publishers 2004, p. 494)

     

    Culture et entretien de la fougère de Boston

    La fougère est une des plantes les plus connues. La fougère de Boston, qui appartient à cette grande famille, est facile à entretenir et à conserver dans un appartement ou une maison. Cette plante verte d’origine tropicale s’adapte parfaitement en ville et apporte un petit coin de verdure dans un salon ou une véranda. Vivace, elle offre un feuillage persistant verdoyant, touffu et très décoratif, tout au long des saisons...  à condition de veiller au respect de certaines règles.

    Fougère en pot (C. Hochet - Rustica)

    Avant tout, la fougère de Boston, originaire de sous-bois, apprécie les atmosphères confinées, et particulièrement la lumière et une bonne humidité atmosphérique. Il est important de lui laisser une place de choix près d’une fenêtre lumineuse. Elle sera particulièrement à l'aise dans une salle de bains.

    Plantée en pot, en jardinière ou en bac, cette fougère apprécie la lumière mais pas le soleil direct. Veillez à préserver une température supérieure à 13 degrés qui assure son développement, l’idéal étant autour des 20 degrés. Plus il fait chaud, plus l’arrosage doit être généreux. Vous pouvez aussi humidifier les feuilles ou réaliser des bassinages (pulvérisations).

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    Voir Espèces et variétés (Rustica)

    Voir aussi Planter cultiver et entretenir les fougères (Rustica)

    Les vertus anti-pollution de la fougère

    La fougère dispose de vertus anti-pollution reconnues. Elle appartient au cercle restreint des plantes dépolluantes les plus efficaces contre les composés chimiques qui envahissent nos intérieurs.

    Belle, facile d’entretien et bonne pour la santé, cette plante dispose de tous les atouts !

    Fiche technique de culture de la fougère de Boston

    La fougère de Boston présente de nombreux avantages en appartement et résiste à des températures allant jusqu’à 10 degrés. Avec un peu d’attention et beaucoup d’humidité, la fougère de Boston s’épanouit rapidement. Plus l’air est sec, plus l’arrosage doit s’intensifier.

    Type : plante verte à feuillage (feuilles ressemblant souvent à de fines lanières), vivace d'appartement mais non rustique.

    Hauteur : de 0,15 à 2,50 m.

    Période de plantation : mars, avril, mai, printemps. Rempoter en fin d'hiver dans un mélange du commerce pour "plantes vertes", retenant bien l'eau, mais souple (drainant) et riche en humus. Ne pas enterrer le collet.

    Exposition : lumineuse (mais pas soleil direct), semi-ombragée, idéalement ombre légère, derrière une fenêtre exposée est ou nord.

    Type de sol : bien drainé, humifère, humide et frais.

    Arrosage : deux à trois fois par semaine en été, une à deux fois en hiver.

    Engrais et fertilisation. Ne pas les fertiliser à l'excès, mais apporter un engrais soluble spécial plantes vertes tous les trois à quatre arrosages.

    Entretien et autres soins. Effectuer une à deux fois par semaine un bassinage d'eau tiède afin d'entretenir une bonne hygrométrie. Placer un humidificateur à côté. Aucune taille n'est à prévoir, il suffit d’enlever régulièrement le feuillage jauni pour éviter les maladies ou le pourrissement.

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    Voir Soins pour les plantes

    Maladies et ravageurs. Rares apparitions de cochenilles caparaçonnées (ou "à carapace") qui apprécient particulièrement la fougère. Tamponner avec du coton imbibé d'une préparation à base d'huile de colza et de pyrèthre du commerce ou bien de savon noir et d'alcool à brûler dilué à 5%.

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    Voir Tranquillité au jardin (Chassez ces petites bêtes)

    Semis et multiplication. Le semis est pratiqué uniquement par les professionnels. En effet, les fougères produisent des spores (sortes de graines) au revers de feuilles (frondes) spécifiques ou des frondes ordinaires. Ces spores donnent naissance, en milieu humide, à un prothalle (masse verte indifférenciée) qui produit par la suite des jeunes plantules à individualiser par repiquage. Diviser les souches au printemps.

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    Sources Marie Claire [archive] – Rustica [archive]

     

     

     

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    Documentation

    Adiantum pedatum

    Adiantum pedatum, Adiante du Canada, Fougère du Canada, Capillaire du Canada ou Adiante pédalée, est une espèce de fougère de la famille des Pteridaceae. Elle serait considérée comme "la plus belle fougère du Canada", c'est ainsi que dans son Manuel de Floriculture, Phillippe de Vilmorin * évoque "sa parfaite rusticité et sa grande élégance". Elle est originaire des zones tempérées de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique du Nord. Selon Pehr Kalm, botaniste suédois qui voyage en Amérique du Nord à l'été 1749, on se servait du feuillage comme expectorant, en infusion, contre la toux. (Wikipédia)

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    * Joseph Marie Philippe Levêque de Vilmorin (1872-1917) botaniste français plus communément appelé Philippe de Vilmorin

    "Voyages de Pierre [Pehr] Kalm dans l'Amérique septentrionale" analysé et traduit par L. W. Marchand, Montréal, T. Berthiaume, l880, xvi-169 p. + 257 p. (Mémoires de la Société historique de Montréal, 7e et 8e livraison) [TÉMOIGNAGE DE 1749] > lire en ligne [archive] - Extrait p.90 (93 du PDF) :

    « La plante qui par tout le Canada porte le nom de Herba Capillaris (1) y est pareillement l'objet d'un grand trafic. Les anglais des plantations l'appellent Maiden Hair ; elle croît dans toutes les colonies de l'Amérique du Nord que j'ai visitées ainsi que dans les régions méridionales du Canada ; mais je ne l'ai pas trouvée près de Québec. Elle pousse dans les bois à l'ombre et dans un bon sol (1). Je me suis laissé dire par plusieurs personnes à Albany et au Canada, que l'on y fait grand usage de ses feuilles au lieu de thé dans les cas de consomption, de rhume et dans toutes les maladies de la poitrine. Ce remède vient des Indiens qui s'en servent de temps immémorial. Le capillaire d'Amérique est regardé par les hommes de l'art comme bien préférable à celui d'Europe (2) et aussi en envoie-t-on des quantités considérables en France chaque année. »

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    Notes du texte

    (1) C'est l'Adiantum pedatum de Linné, sp. pl. p. 1557. Cornutus, dans sa Canadens. plant. historia p. 7. l'appelle Adiantum Americanum et en donne un dessin avec la description p. 6. Adiante, de la famille des Fougères (de Adianthos, non mouillé ; allusion à la propriété de la plante de rester toujours sèche, même quand on la plonge dans l'eau) Flore Canadienne, Abbé Provancher p. 714. A. pédaté (capillaire du Canada) sans contredit la plus délicate dans ses formes, et la plus belle de toutes nos fougères. Ses touffes font un très.bel effet dans les jardins — un peu rare dans les environs de Québec. On en extrait un sirop très apprécié pour ses propriétés stomachiques et dont on fait surtout usage dans les rhumes, Flore Canadienne, id. (M.) 

    (2) Adianlum Capillus Veneris. Le vrai Capillaire. [remonter

    Boisson chaude à la "réglisse des bois"

    Rhizome de fougère polypode Polypodium vulgare

    Quand vous tomberez sur une colonie de polypodes, rappelez-vous que leurs racines sont délicates. Elles peuvent se casser comme du verre si vous tirez : il ne suffit pas de tirer sur les fanes comme une carotte ou un radis. En général, les racines des polypodes poussent plutôt à l’horizontale et restent en surface du sol. Le but est de dégager avec précaution les racines avant d’aller chercher leur extrémité avec les doigts, sous la terre. Si les rhizomes se cassent à un moment, c’est normal. Le tout est d’en récolter une quantité suffisante pour vos préparations, soit une dizaine ou une quinzaine.

    • La première chose à faire est d’éplucher chaque petit morceau de racine en le grattant au couteau. Comme ils sont très tendres, ça fonctionne très bien ! Pendant l’épluchage contemplez ces rhizomes à la belle couleur vert tendre, un peu comme du wasabi.
    • Découpez ensuite les racines nettoyées en petits tronçons. À ce stade, vous êtes autorisé à en goûter un petit morceau. C’est doux, sucré, anisé, assez puissant. Mais avec parcimonie, en grande quantité cela devient vite trop sucré. La raison est la saponine qu’elle contient (l’osladine), 500 fois plus sucrante que le sucre !
    • Mettez à chauffer environ 2 à 3 tasses de lait (végétal ou non) dans une casserole. Ajoutez une pincée de cannelle.
    • Dès que le lait bout, sortez la casserole du feu et plongez-y les petits tronçons de racines.
    • Mixez le tout sans attendre avec un petit blender. Vous pouvez aussi filtrer le mélange pour enlever les morceaux de racine, mais le goût de réglisse sera moins puissant.
    • Votre *magnifique* boisson chaude bien onctueuse est prête ! Elle n'est pas verte comme la racine. Elle a un bon goût chaud, boisé, réglissé.
    • À noter : vous pouvez ajouter un peu de rhizome de polypode cru, coupé très finement sur du poisson. Il paraît que c’est délicieux…

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    Nature & Autonomie [remonter]

    Cochenilles caparaçonnées

    « Le problème des cochenilles à carapace, aussi appelées cochenilles à coque, cochenilles à bouclier ou kermès, est qu'elles sont si bien camouflées. L'insecte mature est couvert d'une carapace en forme de bouclier qui peut être bombée ou presque plate, brune, grise, verte ou transparente, en forme d'ovale, de virgule ou d'écailles d'huître. Elles ont souvent l'air de faire partie de l'écorce de la plante ou on les prend pour de petites bosses ou des gouttes de sève asséchées. On confond même celles qui investissent les fougères avec des sporanges (organes producteurs de spores).

    L'espèce la plus commune sur les plantes d'intérieur est la cochenille des Hespérides (Coccus hesperidium), à la carapace bombée ovale brune ou brun roux de 2,5 à 4 mm. Cette cochenille est généraliste et s'attaque à presque toutes les plantes d'intérieur. D'autres cochenilles sont spécifiques à un seul groupe de plantes. Certaines ne touchent, par exemple, que les orchidées, ou les broméliacées ou les fougères. »

    Le Soleil - Québec [archive]

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    Cochenille, voir Gamm vert [archive] – Gerbeaud [archive] – Wikipédia (Dactylopius coccus)

    Voir aussi Ingrédients à éviter – Interactions : parasitisme et symbioses [remonter]

    Sirop de capillaire

    Vous trouverez le capillaire de Montpellier (Adantium capillus-veneris) dans la nature, niché au creux de vieux murs laissant suinter quelque humidité. Outre son attrait esthétique, il a des vertus médicinales. Son action s’exerce sur tout le système bronchique. Le capillaire du Canada (Adiantum pedatum) a les mêmes effets, pectoralbéchique : en cas de rhume, toux, bronchite, catarrhe aigu ou chronique des voies respiratoires…

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    Vu dans La bonne fame n'aime pas les gros maux

    Recette d’un sirop fort utile en période hivernale

    • Achetez en herboristerie ou en pharmacie 50 g de capillaire.
    • Portez à ébullition 750 g d’eau de source. Jetez-y le capillaire et remuer.
    • Hors du feu, laissez infuser 6 heures.
    • Filtrez à travers un tamis fin doublé d’une gaze.
    • Laissez égoutter.
    • Puis pressez le résidu de plante entre les mains pour en extraire tout le suc.
    • Pesez le liquide obtenu et ajoutez le sucre blanc (proportion : 180 g de sucre pour 100 g d’infusion.
    • Portez à ébullition 8 minutes à gros bouillons.
    • Écumez, transvasez dans des flacons et bouchez-les.
    • Prenez ce sirop de capillaire dès lors que vous avez une affection de poitrine, chronique ou récente, à raison de plusieurs c. à c. par jour. 

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    Rustica [archive] [archive plus récente]

    Une autre recette

    Sirop de capillaire (tf79.ch) [archive]

    Télécharger le Document de Yantra (ODT) ou PDF : Capillaire (sirop)

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    Voir Soins de la voix [remonter]

    Un livre

    Guide des fougères et plantes alliées (Tela botanica) [archive]

    « Un guide résolument moderne sur un groupe végétal très ancien ». 

    * Un guide des principales espèces de fougères et plantes alliées (prêles, isoètes, lycopodes, sélaginelles) de France et d’Europe
    * Des fiches descriptives détaillées pour éviter les confusions avec les espèces ressemblantes
    * Une identification facile à l’aide d’onglets matérialisant les caractères importants à observer
    * Plus de 300 photographies illustrant tous les détails importants
    * Des données écologiques et géographiques complètes pour chaque espèce.

    L’auteur

    Agrégé, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, Rémy Prelli a fait toute sa carrière dans l’enseignement secondaire. Spécialisé en écologie et biogéographie végétales, il a écrit (ou collaboré à) plusieurs ouvrages de floristique et de phytogéographie. Entre autres, il est l’auteur de Les Fougères et plantes alliées (éditions Belin), livre qui a obtenu le prix Saint Fiacre et le prix Redouté.

     

    Curiosités

    Symbole

    Cyathea dealbata est considérée comme un symbole de la Nouvelle-Zélande. Appelée silver fern (« fougère d'argent » en raison de l'aspect argenté de la face inférieure de le fronde), les Maoris l'utilisaient en forêt lors des nuits de pleine lune, en posant ses frondes à l'envers sur le sol pour retrouver leur chemin.

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    [en] David Hackett Fischer "Fairness and Freedom. A History of Two Open Societies: New Zealand and the United States" Oxford University Press 2012, p. 17

    Le "Kapa o Pango" (traduction française) : "Laissez-nous nous unir avec notre terre C'est notre terre qui gronde Nous sommes les All Blacks Il est temps ! C'est mon moment ! Notre règne Notre suprématie triomphera Et nous atteindrons le sommet ! La fougère argentée ! All Blacks ! La fougère argentée ! All Blacks !"

    Lu dans Le Haka

     

    La ptéridomanie !

    En Grande-Bretagne, à l'époque victorienne, les fougères ont fait l'objet d'un phénomène de mode qui commence dans les années 1830 et culmine dans les années 1860-18701. Il s'explique par le fait que les fougères avaient été peu étudiées jusque-là et provoquent un soudain regain d'intérêt1. Les gens de milieux sociaux divers, en majorité des femmes, parcouraient les campagnes et les bois afin d'observer les fougères, dans l'espoir d'en découvrir de nouvelles espèces ; beaucoup rapportaient chez eux, dans des paniers, des plants de fougères qu'ils replantaient dans les jardins ou dans des terrariums (David Elliston Allen * 1969). Les nouvelles découvertes étaient publiées dans des périodiques comme The Phytologist lancé en 18411. À la même époque, les fougères ont été fréquemment utilisées comme motifs décoratifs dans l'architecture (comme motif de façades ou sur des pierres tombales) et dans les arts décoratifs comme la céramique, la vaisselle ou l'ébénisterie1,2. Ce phénomène a été baptisé « ptéridomanie » (« folie des fougères ») par l'écrivain Charles Kingsley dans son livre Glaucus en 1855.

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    Vu dans Wikipédia

    Note de Yantra

    * David Elliston Allen, naturaliste et chercheur britannique né le 17 janvier 1932, Southport, Lancashire, Angleterre. V. [en] David Elliston Allen (Prabook) [fr] 'The Naturalist in Britain: A social history' (Persée)

    Notes de Wikipédia

    1 [en] P. D. A. Boyd (1993a) lire en ligne [archive]

    2 [en] Catégorie d'objets inspirés par la ptéridomanie [archive]

    Calendrier

    Dans le calendrier républicain la Fougère était le nom attribué au 3e jour du mois "floréal".

    Lire de Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine :

    Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française (p. 26)

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    Vu dans Wikipédia

    Voir les PDF de Gigeoju

     

     

     

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