• DANSE folklorique tour du Brésil

    Page créée fin février 2020

    Tour du Brésil de la danse folklorique

    Elles sont une expression artistique basée sur les traditions et les coutumes d’un peuple. Au Brésil, la plupart des genres musicaux sont accompagnés d'une danse spécifique. Elles ont été élaborées par le métissage de leurs origines indigènes, africaines et européennes.

    Source principale (notamment les photos) OBA BRASIL [archive]

     

    Bumba meu boi

    Bumba meu boi

    (Nordeste) Tradition et folklore qui se mélangent au théâtre, à la musique et à la danse.

    Les personnages racontant l’incroyable histoire d’un "Bœuf" qui est mort et ressuscité, après avoir vu sa langue coupée pour satisfaire le désir d’une femme enceinte.

     

    Caboclinho

    Caboclinho

    Une des danses les plus anciennes du Brésil. Le premier registre date de 1584 au nordeste du pays.

    Actuellement ce sont des groupes habillés en Indiens qui dansent dans les rues, pendant le Carnaval, au son de petites flûtes (flûte traversière similaire à un fifre) et de bandas de pifanos (ensemble de flûte et percussions) dans des chorégraphies qui rappelle des scènes de chasse et de combats.

    Les danseurs sont parés de plumes et de magnifiques coiffes d’Indiens "cocardes". Ils sont généralement équipés d’arcs et de flèches. Ils exécutent des sauts dans un ballet puissant et rapide, exigeant une grande agilité.

     

    Carimbo 

    Carimbo

    (Belém do Parà) Créé par les indigènes Tupinambas à l'extrême nord du Brésil.

    Originalement, la cadence était lente, à la façon des danses indiennes. Par la suite, influencée par les esclaves africains, la danse se perfectionne et accélère avec les vibrations des tambours.

    Cette danse a conquis les colonisateurs portugais qui ont intégré des pas de danse lusitaine dans le carimbo, comme les doigts claquant vers le haut.

    Pour l'accompagner musicalement, il faut obligatoirement deux tambours deux "carimbos" de dimensions différents, Flûte, Banjo, et de petites percussions.

    Plus tard le carimbó se modernise en le gorgeant de rythmes des Caraïbes et en troquant le banjo pour la guitare électrique.

     

    Ciranda

    Ciranda

    Île d’itamaracà (Pernambuco) Danse populaire chantée, originaire du Portugal.

    Danse sans discrimination, on fait un cercle et tout le monde peut participer en se donnant la main. Quand le Cercle devient trop grand, d’autres cercles sont créés à l’intérieur du premier. Le rythme est lent et répétitif.

    Au son du zabumba, le danseur doit toujours placer le pied gauche devant pour marquer le tempo.

     

    Coco

    Coco

    Le Coco aussi appelé "de babelô" ou "Zamba" est une danse très pratiquée dans les régions des plages du nord et nordeste, surtout à Alagoas.

    Coco est une manière péjorative de designer une tête, d'où sortiraient des idées simples. C’est une danse festive aux rythmes et mélodies assez simples.

    D’influence africaine, cette danse est accompagnée de chants et pratiquée en paires, files ou cercles.

    La danse est accompagnée de 4 instruments : triangle, ganzà, surdo et pandeiro. Dans les chorégraphies, le rythme est marqué par la frappe de sandales en bois considéré comme le cinquième instrument.

    Elle se décline dans de nombreux styles dont les principaux sont le coco-de-amarração, coco-de-embolada, balamento et le pagode.

     

    Frevo

    Frevo

    C’est une des danses les plus joyeuses du folklore brésilien.

    Originaire de l’état de Pernambuco, c’est une danse individuelle, acrobatique d’improvisation où le danseur réalise des pas en défi avec l’équilibre, toujours accompagné d'un minuscule parapluie aux couleurs de la fête traditionnelle qui s'intègre aux chorégraphies.

    En décembre 2012, L'UNESCO a déclaré le Frevo comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

     

    Funk carioca

    Funk carioca

    Né dans les Ghettos de Rio, les "favelas" de Rio de Janeiro, il est le plus important phénomène de culture contemporaine de masse au Brésil.

    Influencé directement par Miami Bass - sorte d’électro funk datant du milieu des années 1980 aux sonorités alliant boîtes à rythmes et basses synthétiques & free-style - le funk se propage à travers les bals dans les favelas et par les DJ.

    /!\ Cette photo dessert l'image de ce style de "danse", à moins qu'elle ne trahisse son esprit, à savoir la vulgarité menant au vice, comme le twerk étasunien :-(

     

    Lambada 

    Lambada

    Danser en couple, corps contre corps en 1989 au Brésil ça ne c'était par vu depuis des années.

    Inspirée du carimbo, la lambada a conquis la planète. Elle est apparue dans le nord du Brésil, dans l’état du Parà, mais c’est à Porto Seguro, na Bahia qu’elle a connu son caractère spectaculaire avec l’audace de plus en plus grande des couples de danseurs, improvisateurs inspirés par les zouks (lambadas françaises) qui emballent leurs pas.

    Le merengue * et la salsa ont également servi à la création des nouveaux pas chorégraphiques pour cette danse de couple.
    Sensuels, acrobatiques et dynamiques, certains danseurs ont acquis un statut professionnel avec la Lambada.

    L’art de la danse de la Lambada a fait le tour du Monde et continue de se développer au Brésil et ailleurs avec son évolution : la lambada zouk.
    Cette danse est devenue mondialement célèbre grâce à la chanteuse Loalwa Braz et à son titre La Lambada.

    * Historique du merengue (Ultra Danse)

    Cours de merengue pour débutant (YouTube)

     

    Maculele

    Maculele

    (Bahia) Les esclaves africains du reconcavo Baiano, plus précisément de Santo Amaro da purificaçao, ont créé cet acte populaire dans les plantations de cannes à sucre.

    Danse et musique traditionnelles, la musique est inspirée du candomblé, une religion afro-Brésilienne.

    Les guerriers Macua pour se défendre utilisaient un "lele", bâton en bois en dialecte africain.

    Actuellement le maculele est dansé par les capoeiristes, chacun avec un bâton à la main, ou même un grand couteau. Avec une chorégraphie libre, l’essentiel est de taper sur le bâton de son partenaire au 4ème temps !

    Instruments utilisés : Caxixi, agogo et atabaques.

     

    Maracatu

    Maracatu

    Danse rituelle en costumes, pratiquée par la population locale.

    Les "Cablocos", les musiciens et les danseurs sont tous habillés comme des rois, reines et duchesses. Une occasion de nier leur misère sous leurs costumes royaux.

    On retrouve cette tradition dans l’état de Pernambuco sous deux genres de Maracatu : le rural et le Baque Virado. Le personnage principal du corso a une poupée à la main : la "Calunga".

     

    Maxixe

    Maxixe

    (Rio de Janeiro) La maxixe (prononcer [matchiche]) est une danse de couple d'origine afro-brésilienne dansé en rythme syncopé.

    Son accompagnement musical prend ses sources dans la polka, la habanera et du lundu.

    L’influence du tempérament "chaud" des Africains prête à cette danse son côté sensuel. La danse exige des danseurs beaucoup d’agilité dans son exécution avec le "gingar" les mouvements du torse.

    La Matchiche est une des danses que la lambada a influencées.

    Appelée "tango brésilien", elle avait été exclue des danses de salon, car trop sensuelle.

     

    Quadrilha

    Quadrilha

    (Rio de Janeiro) Danse folklorique très populaire au Brésil principalement pendant les fêtes du mois de juin.

    D’origine hollandaise avec des influences portugaises et anglaises, le nom quadrilha prend son origine dans la langue française du mot "quadrille" *.

    Généralement dansée en couple, elle était très populaire dans l'aristocratie du XIXe siècle et a rapidement été adoptée par le "peuple".

    Elle a gagné plusieurs variantes avec la quadrilha Junina, matuta, caipira.
    Au Brésil, pour la Saint-Jean, dans tout le pays il existe des groupes de danses de quadrilhas "arraiais" où un animateur annonce au microphone les pas à suivre par les couples.

    La partie musicale est caractérisée par l'accordéon avec aussi le pandeiro, le zabumba (tambour), la guitare, le triangle et le cavaquinho.

     

    Samba 

    Samba

    Le Samba, terme masculin au Brésil, est né à Bahia au XIXe siècle, mais se développe véritablement à Rio de Janeiro.

    C’est une danse brésilienne, mondialement connue, née à partir des rituels africains.
    Elle est pratiquée par les Passistas d’école de Samba et dans les pagodes. Interdits au XXe siècle, la danse et le chant étaient classés comme faisant partie de la culture noire encore mal vue à l’époque.

    C’est une danse populaire, considérée au Brésil comme la danse nationale du pays.
    Parmi les danses latino-américaines, la Samba est considérée comme la plus animée et rythmée.

    Les amateurs de Samba sont appelés les Sambistes.

     

    Samba de Gafieira

    Samba de Gafieira

    Danse de salon inspiré du Maxixe et de danses européennes.

    Le Samba de Gafieira a été propagé par la population noire qui a migré de Bahia vers Rio de Janeiro, dans la deuxième moitié du XXe siècle.

    Le Danseur guide toujours sa partenaire, dans un mélange chorégraphique de protection et de séduction élégante. La danseuse séduit son partenaire par ses pas de danse tandis que monsieur lui réserve un espace pour qu'elle puisse s'exprimer et montrer ses talents pour lui et le reste du salon.
    Protecteur, le danseur protège toujours sa partenaire et empêche d’autres hommes de s’en approcher.

    La société carioca n'appréciait pas alors le Samba de Gafieira, car celui-ci ne correspondait pas aux valeurs morales de l’époque.
    Après des années de transformation, aujourd'hui considéré comme une danse technique et élégante, il a toutefois gardé sont côté fripon, désinvolte et rayonnant de sensualité.

     

    Xaxado

    Xaxado

    Danse traditionnelle de l’état de Pernambouco.

    Initialement dansée des hommes "Cangaceiros" pour fêter leurs victoires, d’où origine du nom "Xaxado", représentant les bruits des chaussures sur les terres arides du Nordeste brésilien.

    Actuellement cette danse populaire occupe un espace remarquable dans le folklore brésilien.

     

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    Notes

    * Par analogie avec les paires de cavaliers de la quadrille, le quadrille (masculin), héritier de l'ancienne contredanse 2 française du XVIIIᵉ siècle, est une danse de bal et de salon en vogue entre le début du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale, où les couples de danseurs changent de partenaires. Dans les bals publics, le quadrille français allait connaître une transformation radicale. Les figures, simplifiées, n’en vinrent bientôt plus qu’à aligner des suites d’avant-deux et de traversés durant lesquels danseurs et danseuses improvisaient des pas débridés. On désigna bientôt cet avatar du quadrille sous les noms de chahut 3 ou cancan 4. Né dans les bals étudiants du quartier latin à la fin de la Restauration, le cancan se répandit bientôt dans tous les bals publics parisiens... À noter, un quadrille (ballet) désigne aussi le cinquième échelon dans la hiérarchie des emplois de danseur. (Wikipédia)

    Petite histoire du quadrille

    À partir du Second Empire on vit apparaître de nouveaux quadrilles qui alternaient, au cours des bals, avec le quadrille français. Le seul qui s’imposa longuement est le quadrille des lanciers, apparu en France en 1856 (mais créé quarante ans plus tôt, à Dublin, par un maître à danser français). Il est formé de cinq figures (tiroirs, lignes, saluts, moulinets, lanciers) et fut dansé régulièrement jusqu’à la dernière guerre mondiale. Il l’est encore sporadiquement et notamment, en démonstration, chaque année au bal de l'X (soirée de prestige organisée par les anciens et actuels élèves de l'école Polytechnique).

    Le quadrille du prince impérial, le quadrille des variétés parisiennes, le quadrille des dames, le quadrille russe sont d’autres quadrilles apparus sous le Second Empire (1852-1870). Ils requièrent tous des musiques spéciales. Durant les années 1870 furent créés plusieurs quadrilles qui pouvaient se danser sur la musique de n’importe quel quadrille français, comme le polo, le quadrille américain (1879) et même le triangle, quadrille pour trois couples. Dans les bals, les danseurs pouvaient donc danser, sur la même musique, l’un ou l’autre de ces quadrilles, et même mélanger les figures des uns et des autres. Le quadrille américain semble avoir souvent remplacé le vieux quadrille français dans les bals privés à la fin du siècle.

    En France, le quadrille était encore dansé durant la première partie du XXe siècle dans les bals des cercles militaires ainsi que dans les pensionnats de jeunes filles. Il est toujours dansé dans des bals en Corse (Le quadrille corse "U quadrigliu corsu" est la seule danse folklorique pratiquée de façon populaire de nos jours en Corse) et on le retrouve aussi en Guyane, Martinique, Guadeloupe et à la Réunion. En 1988, Alain Riou et Yvonne Vart ont relancé ces quadrilles en les reconstituant avec les danseuses et danseurs de leur groupe de recherche Révérences, puis en les diffusant par la suite à d'autres associations de danses anciennes lors de stages et par des vidéos. Depuis 1991, le quadrille des lanciers est repris au bal de l'X.

    Hors de France, le quadrille est dansé dans certains bals en Autriche et en Bavière (Münchner Française). La tradition viennoise a maintenu un quadrille à six figures (pantalon, été, poule, trénis, pastourelle et finale) ; il est le plus souvent dansé sur la musique de "La Chauve-souris" de Johann Strauss II (fils). On retrouve également certaines figures avec un nom français dans les danses des plus grands carnavals brésiliens de l'état de Pernambuco. (Wikipédia)

    Quadrille : description sommaire du quadrille français selon Brunet, professeur de danse ("Théorie pratique du danseur de société" Paris 1839) - Wikipédia [archive]

    2 Contredanse : les principales figures (Wikipédia) [archive]

    3 Chahut-cancan : le chahut-cancan, inspiré par la cachucha, une danse andalouse, sortait des standards de la danse classique pratiquée à l'Opéra. La danseuse portait un corsage échancré, une robe courte et jouait des castagnettes. Elle utilisait tout son corps pour s'exprimer, avec de grands gestes. Considérée comme dépravée, la danse ne fut pas reprise dans les bals de société mais dans les bals d'étudiants et les bals populaires. C'était une danse où les danseurs s'exprimaient par des figures nouvelles et des sauts allant jusqu'au grand écart. Pour exécuter les figures, les danseuses relevaient leurs jupes à mi-mollet, ce qui faisait scandale à l'époque. Un garde municipal avec bicorne et grand manteau veillait à ce que ces figures restent dans une certaine décence, à ce que les femmes n'exhibent pas de dessous trop intimes allant jusqu'à arrêter les contrevenantes pour "outrage public à la pudeur", et fut rebaptisé "père la pudeur"dans les années 1880–1890, où les femmes s'enhardirent jusqu'à faire le coup de pied à la Lune (ou grand écart debout).

    ;-) Remarque amusante : le "coup de pied à la lune" est parfois le surnom d'une posture de yoga (Posture d'une jambe Ekapada-hastâsana ou Fente debout Urdhva-prasarita-eka-padâsana, mais contrairement à la figure de danse, il se pratique jambe vers l'arrière.

    À la fin du XIXe siècle, la danse prit une nouvelle forme, le french cancan, qui était une danse de spectacle – et non plus de bal – pratiquée par des danseuses professionnelles, avec des figures encore plus provocantes et des dessous encore plus affriolants (et notamment des culottes fendues ou pas de culotte du tout) - Wikipédia

    Le French cancan ("cancan français") est une célèbre forme de spectacle musical et chorégraphique français apparue à Londres en 1868. « Le cancan fut rebaptisé "French cancan" par l'entrepreneur de spectacles londonien Charles Morton dans les années 1860. Cette nouvelle forme de cancan, qui fit scandale à Londres où l'on joua en 1868 à l'Alhambra un ballet intitulé "Mabille in London" dans lequel dansait Finette, tendait de plus en plus (fin XIXe - début XXe siècle) à être associé à Offenbach. » (Jean-Claude Yon - né le 22 février1966, historien français spécialiste de l'opéra au XIXe siècle - "Jacques Offenbach" Gallimard, coll. "NRF Biographies", 2000). Le French cancan est repris et arrangé du célèbre "Galop infernal d'Orphée aux Enfers", de l'opéra bouffe (traitant d'un sujet comique ou léger) "Orphée aux Enfers", de Jacques Offenbach de 1858 (plus célèbre œuvre d'Offenbach, et plus célèbre des cancan-chahut-cancan du monde, musique emblématique entre autres des célèbres spectacles de cabarets parisiens Moulin-Rouge, Lido, Paradis latin ou Folies Bergère...) - Wikipédia 

    4 Cancan : comme nombre de danses populaires ses origines sont obscures. Plusieurs sont donc possibles... (Wikipédia) Mais à ses débuts, n'importe qui, dans les bals populaires, pouvait danser le "coincoin" débridé et "contestataire" qui se moquait des règles établies... et qui codifié donna le "cancan" puis le "French cancan", danse de cabaret très physique...

    Les règles du cancan, par le fait qu'il est issu de la culture populaire, sont assez souples suivant les danseuses. Il n'y a d'ailleurs pas d'école qui l'enseigne hormis celles de Grille d'Égout et Nini Pattes en l'air : cela ne fait que participer à l'éparpillement des styles, des intentions. Cependant, les figures principales s'installent durablement. On peut ainsi citer celles dont le nom est issu du vocabulaire militaire : le port d'armes, la mitraillette, l'assaut, le pas de charge, ou des jeux enfantins : le saute-mouton, les petits chiens, etc. L'ensemble reste d'ailleurs uniforme : une danse exclusivement féminine, basée sur le célèbre pas, cuisse remontée et jambe vers le bas. Tout le monde peut pratiquer le cancan à condition d'avoir une certaine souplesse. (Wikipédia)

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    Danse classique : les positions

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    Danse "Y.M.C.A."

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    Madison premiers pas

    Menuet

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    Reggae : voir Le reggae, de Sœur Ignatius à Bob Marley

    Slow : voir ce lien externe Danser le slow : de Napoléon à George Michael (Causeur)

     

     

     

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