• ☯ Mālā

    Page révisée le 20 mai 2021

    Mālā

    Le mālā, qui signifie « guirlande de perles » ou « collier de fleurs » en sanskrit (aussi appelé twenga en Tibétain ou fó zhū en Chinois : « perles du Bouddha »), est un bracelet bouddhiste et hindouiste utilisé lors de la récitation de prières appelées Mantras. Ce chapelet est traditionnellement composé de 108 perles en bois ou en pierre, mais certains cultes et cultures utilisent moins de perles (Artisan d'Asie)

    mālā ou twenga bouddhiste tibétain (artisandasie.com)

     

     

    Bijà et Mantra

    Bijà et Mantra

    Note (1) Vidéo Om Mani Pémé Houng

    Voir aussi Om Mani Padme Hum

    Source "magiedubouddha.com"

    Un site intéressant : "Vous trouverez [...] une grande variété d'objets destinés à la pratique de la méditation et [...] de très nombreux objets insolites [... Ce] n'est pas une simple "boutique en ligne", ce site compte bientôt 700 pages dont une grande majorité de pages d'informations originales, les biographies de plus de 100 Maîtres et des milliers de photos rares et originales, le tout traduit et compilé par votre webmaster au cours de 20 années de voyages en Asie auprès des plus Grands Maîtres vivants [...]" extrait de la newsletter par le webmaster Kunzang Namdjial (09/01/2014)

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    Dans le bouddhisme et l’hindouisme, le chiffre 108 est doté de significations religieuses très spéciales, et représente de nombreux symboles et croyances selon les cultures et traditions.
    En voici quelques-uns :

    • Les 108 épreuves que Bouddha a dû subir pour s’élever et atteindre l’illumination
    • Les 108 noms de Bouddha
    • Les 108 souffrances spirituelles (kleshas) dans le bouddhisme
    • Dans l’hindouisme, le chiffre 1 signifie dieu, 0 signifie le vide et l’humilité trouvé dans la pratique spirituelle et le 8 représente l’infini
    • Les 108 lignes d’énergies convergentes formant le chakra du cœur qui est un centre d’équilibre du corps
    • Les 108 mudras, gestes spirituels dans le tantra
    • Les 108 vertus à cultiver et les 108 péchés à éviter dans le bouddhisme
    • Etc.

    Traditionnellement, les moines et fidèles ne se séparent presque jamais de leur mālā, et l’enroulent autour de leur main pendant la prière (mantras), et font glisser les perles sur l’index avec l’aide du pouce. Généralement, les bouddhistes l’enroulent autour de la main gauche, et égrènent les perles en les tirants vers soi de la main droite, symbolisant le fait de sortir les êtres en dehors de la souffrance et de charger son corps d’énergie positive. Cependant, les hindouistes l’enroulent autour de la main droite, la main gauche étant considérée comme impure en Inde. L’utilisation du mālā varie donc d’un pays ou d’un culte à l’autre (Artisan d'Asie)


     

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    De nos jours, le mālā est devenu un bijou et/ou un accessoire de mode assez commun en Asie, mais garde toujours un aspect et une connotation spirituels.

    Selon les croyances, il sert à purifier l’esprit et à repousser les obstacles tels que les maladies ainsi que les énergies et pensées négatives (d'après Artisan d'Asie [archive])

     

    Le chapelet bouddhique

    Extrait de l'article Le chapelet bouddhique publié le 04 avril 2016 par dharmadico.

    Le chapelet bouddhique est appelé mala ou japamala en Inde et juzu ou encore nenju au Japon (1)

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    Note

    1 – Mala signifie collier ou guirlande et c’est aussi le nom des guirlandes de fleurs en Inde. Les termes japonais nenju et juzu font référence au comptage des perles pendant la pratique (compte des prières, des mantras, dharanis, etc.), même si ces chapelets n’ont pas cette fonction dans le bouddhisme de Nichiren.

    [...]

    Composition du juzu

    Mālā

    A et B – Des cordelettes sont fixées à 2 grosses billes (C et D) par lesquelles passe une boucle de 112 perles (A), dont 4 sont plus petites (B) qui représentent les 4 dirigeants des Bodhisattvas-sortis-de-la-Terre apparus dans le chapitre XV du Sûtra du Lotus. Jogyo, Jyogyo, Muhengyo et Anryugyo qui symbolisent les 4 vertus du bouddha : vrai moi, éternité, pureté et bonheur.

    C – Tenue à la main droite, cette grosse perle appelée la mère, représente le bouddha Shakyamuni, le mystique ou le merveilleux (jap. myo), la sagesse subjective pour saisir la vérité (chi), la vie ;

    D – Pour la main gauche, c’est le père, le bouddha Maints-Trésors, la loi (jap. Ho ou skt Dharma), la vérité objective (jap.kyô), la mort ;

    E – Trois mille mondes représentés par 3 x 10 perles séparées en 3 groupes ;

    F – Ces 4 perles allongées représentent des jarres qui recueillent la bonne fortune, les rétributions favorables ;

    G – Différentes hypothèses : pureté, clarté, foi absolue ;

    H – La personne (du bouddha) et la Loi ;

    J – Le nœud, qui lie donc la personne et la Loi, représente l’unité de la personne et de la Loi ;

    K et L – À nouveau la personne et la Loi avec la communauté des croyants (skt sangha), soit les trois trésors du bouddha, de la Loi et de la sangha ;

    M – Pas de signification particulière pour ces 10 perles (cependant, les cordelettes côté mère sont plus fines que côté père et permettent aux perles de coulisser facilement, ce qui laisse penser à une fonction de comptage) [...]

     

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    Voir

    Chapelet

    Tchotki (chapelet orthodoxe)

    Voir aussi, pour les nombres

     

     

     

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