• ☯ Que la lumière soit et la lumière fut

    Transmis par Le Jardin d'Asana le 26 décembre 2016

    Que la lumière soit et la lumière fut

    Une méditation à s'offrir par les temps qui courent...

    Joyeuses Fêtes de lumière en yoga   Voici un très beau texte tiré du Zohar, qui nous parle de lumière, de corps, d'âme, d'esprit dans une très belle comparaison entre la flamme d'une bougie et l'homme.

    « Et Dieu dit : Que la lumière soit, et la lumière fut »

    C’est la lumière originelle que Dieu créa.

    De même, à partir de la lumière, furent façonnées les ténèbres des mondes inférieurs, où réside la lumière..

    Celui qui a à cœur de percer le mystère de l’unité de Dieu devrait contempler la flamme qui s’élève d’une chandelle :

    Dans la flamme même on peut voir deux lumières : l’une est blanche et brillante ; l’autre est noire ou bleue. Des deux, la lumière blanche est la plus haute et s’élève sans vaciller. En dessous, la lumière bleue ou noire sur laquelle repose l’autre comme sur un socle. Les deux sont liées et indissociables, la blanche reposant sur le trône de la noire. À son tour, la base bleue ou noire, est liée à quelque chose qui est au-dessous d’elle, qui l’alimente et la fait adhérer à la lumière blanche au-dessus d’elle.

    La lumière noire ou bleue sert de lien entre la lumière blanche au-dessus d’elle et la substance matérielle d’en bas, à laquelle elle est attachée et par laquelle elle reste allumée. Cette lumière inférieure consume tout ce qui l’approche. La lumière du dessus ne consume ni ne détruit : et jamais elle ne varie.

    Au-dessus de la lumière blanche, il y a encore une autre lumière, à peine perceptible, qui l’enveloppe. C’est le symbole de l’essence suprême. Cette flamme qui s’élève symbolise le mystère de la sagesse.

    De la même façon, l’âme (nephesh) est intimement liée au corps qu’elle sustente et entretient : elle est, en bas, le premier élan. Lorsqu’elle en est digne, elle devient le trône où siège « l’esprit » (roua’h)

    Et lorsque tous les deux, âme et esprit, se sont dûment préparés, ils sont dignes de recevoir l’âme supérieure (neshama) qui siège elle-même sur le trône de l’esprit.

    En scrutant ces degrés de l’âme, on parvient à pénétrer la sagesse suprême.

    C’est à l’âme, l’élan d’en bas, que le corps est rattaché, tout comme dans la flamme de la chandelle, la lumière obscure à sa base adhère étroitement à la mèche sans laquelle elle ne serait pas. Une fois allumée, elle devient un trône pour la lumière blanche au-dessus d’elle et, lorsque toutes deux se consument, la lumière blanche devient un trône pour la lumière à peine perceptible qui l’enveloppe. Ainsi, le tout devient une lumière parfaite.

    Il en va de même pour l’homme.

     

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    26 décembre 2016 - Le Jardin d'Asana [archive] 

     

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