• Info Rugby à 7

    Page provisoire créée le 22 mars 2024

     

    Introduction

    Le football et le rugby ont la même origine, mais ils se sont développés de façon différente. Grâce à des règles plus simples et des zones de jeu moins contraignantes, le football devint très vite populaire alors que le rugby suivait une progression plus lente et plus localisée.

    Voir Football – Rugby

    Le rugby à XIII a été interdit par le régime de Vichy en 1941 parce que, contrairement au rugby à XV à l'époque, c'était un sport professionnel. Le Maréchal Pétain était un chantre du sport amateur pour éviter, selon lui, la compétition à outrance.

    Voir Le rugby à XIII dans l'ombre de son cousin à XV (radiofrance.fr) [archive]

    Voir aussi Professionnels vs non-professionnels (Rugby)

    Le rugby à XV est une épreuve olympique disputée à quatre reprises dans les sept premières éditions des Jeux olympiques modernes. Il fait son apparition aux Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris.

    Pierre de Coubertin. (Wikimedia Commons).jpg

    Pierre de Coubertin, père des JO modernes, inscrit la discipline dès les jeux de 1900 à Paris

    On le revoit par la suite à trois reprises en 1908, 1920 et 1924, date du retrait de ce sport du programme olympique par le CIO. Entre 1928 et 2016, le rugby n’a plus figuré au programme olympique. En cause, la finale France – États-Unis des JO de Paris en 1924.

    Jeux olympiques de 1924 (rugby à 15 France-USA).jpg

    Le match s’est terminé en bagarre générale, loin de l’idéal de fair-play, cher à Pierre de Coubertin, le père des Jeux olympiques modernes.

    Lu dans Ouest-France 22/07/2021 [PDF]

    Voir aussi Rugby (Disciplines disparues des JO)

    Après de nombreuses tentatives pour réintégrer ce sport aux Jeux olympiques (notamment en 1936), le rugby fait son retour lors des Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro dans sa version de rugby à sept.

    Lu dans Wikipédia

     

    En 2016, le rugby fait son retour aux JO de Rio dans sa variante à 7

     

    Le rugby à sept

    Le rugby à sept est la variante du rugby à XV qui se joue par équipes de sept joueurs sur le terrain. Au rugby à 7, un match se joue en deux mi-temps de 7 minutes avec 2 minutes de pause, contre 80 minutes pour le rugby à 15. La finale se joue quant à elle en deux mi-temps de 10 minutes. L'équipe de rugby à 7 se compose de trois avants qui forment les mêlées et quatre arrières, dont un libéro *. Cinq remplaçants sont disponibles en cas de besoin, ce qui n'est pas forcément le cas en rugby à XV

    * Le libéro, en sports comme le football, est le défenseur central dont le rôle est de couvrir l'ensemble de sa défense. Voir aussi Libéro dans le Lexique du Foot

    Rugby, un joueur.jpg

    Lors d’un tournoi local de rugby en Écosse en 1883 fut créé le rugby à 7 ou rugby sevens. Les organisateurs eurent l’idée de réduire le nombre de joueurs et la durée des matchs afin de rendre le jeu plus spectaculaire. Une belle idée qui fit son chemin, puisque le rugby à 7 connaît aujourd’hui une formidable popularité dans le monde entier. Les clés de ce succès : la vitesse et l’intensité des matchs, qui en font l’un des plus impressionnants spectacles sportifs actuels.

    Le rugby à 7 s’était surtout développé dans les pays anglo-saxons, jusqu’à s’imposer ensuite peu à peu dans le monde entier. "Dans les pays anglo-saxons le jeu à 7 fait aujourd’hui partie intégrante de la culture du rugby au même titre que le jeu à 15" explique le Dr Barizien *. C’est le cas dans le Pacifique (Nouvelle-Zélande, Australie, Samoa, Fidji), en Afrique du Sud et au Royaume-Uni. "Dans ces pays, le rugby à 7 est souvent un moyen de former les joueurs, il est utilisé dans la préparation physique des joueurs à 15".

    * Le Dr Nicolas Barizien est médecin fédéral au Centre National de Rugby en charge du Pôle France Rugby et de l’équipe de France à 7. Voir La médecine du sport [archive]

    Par ailleurs, dans les pays qui n’avaient jusqu’à présent aucune culture du rugby à 15, le jeu à 7 commence très fort. Citons l’exemple du Kenya qui se place actuellement au 5e rang mondial. "Le rugby à 7 s’est imposé très rapidement au niveau international, d’une part pour son côté spectaculaire, mais aussi pour sa facilité de pratique puisqu’il nécessite peu de joueurs" (Dr Barizien).

    Rugby à 7, équipe féminine.jpg

    Le rugby à 7 est donc à l’heure actuelle une discipline universelle et de nombreux pays possèdent également leurs équipes féminines, deux critères nécessaires pour être éligible aux compétitions olympiques. "Cette éligibilité lui a d’ailleurs été attribuée en 2009 et le rugby à 7 fera son entrée aux prochains Jeux de Rio en 2016" confirme le Dr Barizien.

    Documentation Rugby à VII : Les grandes dates (PDF) extrait tiré de Portail.free.fr

     

    L’équipe à 7 et son fonctionnement

    Si le rugby à 7 repose sur la base du rugby à XV, les différences dans la composition de l’équipe, le temps de jeu et l’arbitrage rendent ce jeu unique et exigeant.

    Alors que les règles de base du rugby à 7 découlent de celles du rugby à XV, des différences significatives émergent en raison du nombre réduit de joueurs. Le terrain reste le même, mais le jeu est plus dynamique et les essais sont beaucoup plus fréquents.

    Dans le rugby à 7, l’équipe n’est composée que de sept joueurs sur le terrain contre quinze en rugby à XV. Cinq remplaçants sont disponibles en cas de besoin, ce qui n’est pas forcément le cas en rugby à XV. Quant à la structure de l’équipe, on retrouve les deux piliers et un talonneur en ligne avant ainsi que deux demis, un centre et un ailier-arrière en arrière.

    Le temps de jeu est également différent. Un match typique n’est joué qu’en deux mi-temps de 7 minutes avec une pause d’une minute pour changer de côté. En cas d’égalité, ce temps de jeu est suivi d’une ou plusieurs prolongations de 5 minutes jusqu’à ce qu’une équipe l’emporte par les premiers points marqués.

    L’arbitrage est plus strict dans le rugby à 7. En raison du temps de jeu restreint, les décisions doivent être prises plus rapidement, ce qui conduit à sanctionner plus facilement certaines fautes, notamment dans les rucks (= mêlées ouvertes ou spontanées).

    Lu dans Portail.free.fr [archive]

     

    Les spécificités du jeu à 7

    Le rugby à 7 se joue sur le même terrain que le rugby à 15, mais la durée des matchs, le nombre de joueurs et le format des compétitions diffèrent.

    Ces particularités en termes de durée, de nombre de joueurs et d’enchaînement des matchs expliquent les différences physiques et énergétiques entre les deux types de rugby : "À 7, les matchs sont plus courts, mais la vitesse et l’intensité du jeu sont décuplées" commence le Dr Barizien *. On sait qu’à 15 le temps de jeu effectif, c’est-à-dire le temps de jeu pendant lequel le ballon circule est de 40 à 50% (40 minutes de jeu effectif), celui-ci atteint 80 à 90% dans le jeu à 7. Même chose pour le temps de course : de 50 à 55 mètres par minute de jeu pour le rugby à 15, il passe à environ 100 à 110 mètres par minute pour le rugby à 7. On estime par ailleurs que 27% de la distance totale parcourue pendant le match se fait à haute intensité, c’est-à-dire à plus de 4 mètres par seconde.

    "À 7, on note globalement des temps de jeu effectif plus importants avec des intensités proportionnelles plus élevées qu’à 15" résume le Dr Barizien.

    Ces particularités sont à la base des programmes d’entraînement des joueurs du rugby à 7 qui s’attacheront à développer spécifiquement la vitesse et l’explosivité. On note enfin autant de plaquages dans les deux types de rugby, proportionnellement au temps de jeu.

    Source La médecine du sport [archive]

     

    La préparation des joueurs "à 7"

    La vitesse est l’une des qualités primordiales du rugby à 7.

    Les joueurs de rugby à 7 reçoivent donc un entraînement visant à développer spécifiquement la vitesse et les capacités à reproduire de nombreux sprints courts, mais à vitesse élevée. Par ailleurs, lors des tournois imposant la répétition de trois à quatre matchs dans une même journée, un travail des capacités de récupération musculaire et physiologique est nécessaire.

    "Les séances de préparation physique des joueurs à 7 sont basées sur le travail des filières anaérobies lactiques et alactiques *, confie le Dr Barizien. Différentes séquences d’entraînement sont possibles, précise-t-il. Il peut s’agir de séquences de courses dans lesquelles les joueurs répètent les sprints (où l’on travaille donc la vitesse pure). Il peut aussi s’agir de séquences combinées incluant des circuits d’abdos, de pompes et des sprints, ces séquences se rapprochant du jeu à 7. On propose enfin aux joueurs des séquences de jeu à haute intensité contrôlées par cardiofréquencemètre et GPS. Le but de cet entraînement est de les faire travailler à haute intensité, c’est-à-dire à plus de 4 mètres par seconde pendant au moins 30 % de l’entraînement en contrôlant leur temps de récupération".

    * L'anaérobie alactique est la première filière énergétique “disponible tout de suite” quand vous bougez. Celle-ci utilise les molécules d'ATP (adénosine triphosphate) présentes dans nos muscles. Elles libèrent l'énergie dont ces derniers ont besoin et sont donc sollicitées dès le début de notre effort. Voir Décathlon [archive]

    Au programme également de la préparation des joueurs à 7 : beaucoup de musculation afin d’augmenter la puissance et l’explosivité (c’est-à-dire la capacité à développer une puissance élevée sur une très courte durée).

    L’entraînement comprend enfin beaucoup de phases de combats (boxe au sac, plaquages, rucks…), ainsi qu’un travail de la vitesse gestuelle. "On cherche non pas à obtenir de la puissance brute, mais à mettre en œuvre cette puissance rapidement et de manière répétée".

    En dehors de la préparation physique spécifique, il est fondamental pour le joueur de rugby à 7 de savoir bien gérer la récupération entre les matchs. Cette récupération optimale passe par l’apprentissage du retour au calme musculaire et cardiovasculaire, par la récupération alimentaire et hydrique, et enfin par le traitement rapide des petites blessures (entorses bénignes, contusions musculaires…).

    Source La médecine du sport [archive] avec le Dr Barizien, médecin fédéral au Centre National de Rugby.

     

    Les pathologies spécifiques du jeu à 7

    Sur le plan médical, on distingue les pathologies de compétition et les pathologies d’entraînement. "Les pathologies de compétition sont les mêmes à 7 et à 15" (Dr Barizien). Elles comprennent bien sûr toute la pathologie traumatique, les fractures et entorses de toutes sortes et les traumatismes crâniens. Les pathologies dues au combat comprennent, quant à elles, surtout les entorses de cheville, de genou, les entorses acromio-claviculaires, les luxations d’épaule, ainsi que de nombreuses contusions musculaires.

    "Les pathologies plus spécifiques du rugby à 7 sont liées à l’entraînement" (Dr Barizien). Cet entraînement étant principalement basé sur la vitesse, il génère davantage de pathologies musculaires intrinsèques que le rugby à 15. On constate généralement beaucoup d’étirements, d’élongations et de déchirures musculaires, en particulier des ischio-jambiers et du triceps sural. Sur le plan articulaire, sont relevés des problèmes de micro-traumatologie du pied et de la cheville liés à la course, comme des tendinopathies d’Achille et d’autres tendons de la cheville et du pied.

    Les exercices de musculation génèrent quant à eux beaucoup de tendinopathies du membre supérieur et des épaules. "La fréquence de ces pathologies est due au volume de musculation que nécessite le jeu à 7 mais aussi à l’explosivité requise, ce qui implique une vitesse d’exécution rapide. La maîtrise de cette gestuelle est nécessaire pour éviter les blessures".

    Source La médecine du sport [archive] avec le Dr Barizien, médecin fédéral au Centre National de Rugby.

     

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    Sources principales

    La médecine du sport [archive]

    Portail.free.fr [archive]

    Rugby à 7 (Wikipédia)

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    Doc sur le rugby à 7

    L'actualité du rugby à sept

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    À voir

    Esprit rugby

    Rugby

    Rugby (Disciplines disparues des JO)

     

    Il était une fois... le drop

    Le drop, abrégé de l'anglais drop kick (coup de pied tombé), est un geste technique commun au rugby à XIII et au rugby à XV. L'action consiste à lâcher le ballon des mains et frapper du pied juste après son rebond au sol.

    Ce type de coup de pied sert pour certaines remises en jeu – renvoi aux 22 mètres par exemple – mais aussi à marquer des points si le ballon passe entre les poteaux adverses (sur pénalité1, transformation, mais aussi en cours de jeu) et l'action s'appelle alors un drop-goal, mais l'abréviation drop est très répandue.

    Le drop est mentionné dès la première rédaction des règles du rugby par les élèves de Rugby School2 en 1845. En 1871, la définition du drop est la première des 59 règles adoptées par la toute récente Rugby Football Union (RFU)3. Jusqu'à la fin des années 1880, un drop goal vaut autant qu'un essai transformé ou un coup de pied placé : on ne compte à l'époque que le nombre de goals (buts). Lorsque l'International Rugby Football Board4 décide d'attribuer des points pour chaque action, vers 1890, le drop est le coup qui rapporte le plus avec 7 points (contre 5 point pour un essai, 2 points pour une transformation et 3 points pour une pénalité). De 1891 à 1948, la valeur du drop est de 4 points, puis de 3 points depuis cette dernière date5.

    Notes

    1. La pénalité est un geste technique au rugby à XV... (Wikipédia)

    2. "Rugby School" est l’un des plus anciens et des plus prestigieux établissements d’enseignement libre d’Angleterre. Il est installé depuis sa fondation en 1567 dans la ville de Rugby (Warwickshire). (Wikipédia)

    3. "Rugby Football Union" (RFU), ou fédération anglaise de rugby à XV, est l'instance régissant le rugby à XV et le rugby à sept en Angleterre. Ses activités principales sont l'organisation de matchs internationaux, l'éducation et l'entraînement des joueurs et arbitres, des conférences. (Wikipédia)

    4. "World Rugby", fondé sous le nom "International Rugby Board" (IRB) le 1er janvier 1886, a son siège à Dublin. Cet organisme international gère le rugby à XV et le rugby à VII. Il définit notamment les règles du jeu et organise les principaux tournois depuis 1987 et en catégorie féminine depuis 1998 (World Rugby annonce le 21/08/2019 la parité dans l'appellation des Coupes du monde masculine et féminine, et les 2 compétitions sont désignées en tant que Coupe du monde de rugby, sans évoquer la catégorie dans leur intitulé). (Wikipédia)

    5. Pourquoi modifier la marque du rugby ? (lemonde.fr 03/04/1948)

    Suite de l'histoire dans Wikipédia

    Quelques articles & liens connexes

    Décompte des points au rugby à XV (Wikipédia)

    Glossaire du rugby à XV (Wikipédia)

    Pierre Albaladejo l’homme aux pieds d’or (lequotidiendusport.fr 18/09/2023) [archive]

    Portail du rugby à XV (Wikipédia)

    Wilkinson, un drop magique pour entrer dans la légende (rugbyrama.fr 11/09/2015)
    [archive] sans vidéo]

    Le drop tendait à disparaître

    Arme fatale des matches serrés et cadenassés, le drop a tendance à disparaître des terrains de rugby. Sur les deux derniers week-ends de Coupe d'Europe, on a recensé, en vingt rencontres, 3 petits drops : 0 lors de la 3e journée et 3 lors de la 4e, tous ratés, par Beauxis (Bordeaux-Bègles), Urdapilleta (Castres) et Bernard (Toulon). En creusant plus loin dans la compétition, les chiffres dans cet exercice périlleux ne sont guère plus réjouissants, cette saison [2016] en Champions Cup : 39 matches, 10 drops, 20% de réussite. Mis à part lors d'Ulster-Exeter le 22 octobre dernier [2016] (19-18), le drop n'a eu aucune influence sur le résultat d'un match. [...]

    Alors, le drop est-il en train de disparaitre ? "Ce serait exagéré de le dire, mais c'est vrai qu'on l'utilise moins qu'à une autre époque, reconnait Camille Lopez le demi d'ouverture de Clermont. Dans les matches du 'quotidien', c'est une arme qu'on n'utilise pas beaucoup, on la voit plus dans les phases finales ou dans les gros matches internationaux."...

    Le drop est-il passé de mode ? Incompatibilité avec le jeu de mouvement, exercice pas assez maîtrisé, buteurs inefficaces... Les raisons sont multiples (L'Équipe 21/12/2016) extraits

    Le retour du drop en phase finale

    [La disparition du drop] "est difficile à expliquer car je trouve que c’est une arme offensive intéressante pour marquer des points, reconnaît Yann Delaigue, triple champion de France (1992, 1999 et 2001) avec le Racing Club Toulonnais et le Stade Toulousain. Face à des défenses disciplinées, c’est une bonne occasion de scorer 3 points. Je suis vraiment surpris par ce peu d’utilisation du drop".

    Pour Remi Talès, double champion de France (2013 avec Castres, 2016 avec le Racing 92) et aujourd’hui entraîneur des arrières à Mont-de-Marsan (ProD2), les statistiques sur les drops s’expliquent car la saison vient seulement de commencer. "Ce n’est pas forcément un geste que l’on travaille en début de saison. Les équipes sont plus patientes dans la construction des attaques et elles préfèrent aller chercher les points des essais".

    Justement depuis l’instauration du bonus offensif en 2007 *, les joueurs privilégient la recherche de ce point supplémentaire le plus rapidement possible, mais Yann Delaigue y apporte un bémol. "Peut-être que l’instauration du 'bonus offensif à changer la donne', mais il y a quand même beaucoup de matchs serrés entre équipes au coude à coude au classement et le drop pourrait vraiment faire la différence. Parfois devant ma télévision, je trépigne car je me dis que le drop pouvait se tenter".

    * Bonus offensif : marquer 3 essais de plus que son adversaire.

    Cette "disparition" peut également s’expliquer par la difficulté de ce geste technique. "C’est clair qu’il est plus compliqué de passer un drop plutôt qu’une pénalité, renchérit l’ancien Castrais auteur de deux drops lors de la finale 2013. Après je pense surtout que les joueurs n’y pensent pas forcément en cours de match. Par exemple, avec le Stade Montois, on ne le travaille que dans le cas d’un renvoi de but adverse car la défense se trouve loin du réceptionneur du ballon et on peut se retrouver en position favorable face aux perches".

    Pour Yann Delaigue, une autre explication pourrait aider à comprendre cette sous-utilisation du drop. "On a très longtemps pris en exemple le rugby de l’hémisphère sud. Mais là-bas, ils n’en tapent quasiment pas car il y a moins la pression de perdre puisque la ligue est fermée".

    Malgré tout, les deux anciens internationaux du XV de France se rejoignent sur le fait que le drop "sera de plus en plus tapé dès la fin de saison à l’approche des matchs couperets et des phases finales", ajoute Yann Delaigue. "Le drop restera toujours une arme redoutable, confirme Remi Talès. Le drop n’est pas mort et ne disparaîtra pas".

    Rugby. Pourquoi le drop a-t-il disparu ? (Ouest-France 29/10/2022) [archive]

    Documentation

    Sans forcer Benjamin Urdapilleta rentre un drop téléguidé de 45 mètres face à Bayonne

    [https://twitter.com/top14rugby/status/1582008540398600192] 17/10/2022 – TOP 14 Rugby

    []ps://x.com/top14rugby/status/1582008540398600192?

     

     

     

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