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    Cosmétiques interdits

    Vous pensez que ce lait pour le corps hydrate votre peau, que ce parfum aux notes gourmandes vous rend séduisant, que ce gel douche nourrit et répare votre peau ou que ce dentifrice vous assure blancheur des dents et haleine fraîche ?

    Et pourtant…

    Derrière leurs belles promesses, connaissez-vous vraiment vos produits de beauté et, notamment, les ingrédients qui les composent ? Pouvez-vous vraiment leur faire confiance ? Or, ne pas savoir de quoi sont constitués les produits que vous appliquez quotidiennement sur votre peau est bien regrettable. En effet, certains composants se révèlent dangereux, même en très petite quantité, notamment lors de phases de développement (fœtus in utero, enfance...)

    Les noms de certains de ces composants sont difficiles à retenir. « Paraben » est facile, c'est pourquoi on nous rebat les oreilles avec les sans paraben comme preuve que le produit est exempt de produits chimiques. Mais ils ne sont pas les seuls ni (relativement) les plus dangereux. S'il faut s'en méfier comme il se doit, il faut aussi connaître les autres composants chimiques et/ou synthétiques pour s'en prémunir. Ce sont pour la plupart des perturbateurs endocriniens qui peuvent dérégler l’équilibre hormonal et provoquer des maladies graves telles que des cancers (prostate, rein, sein) ou le diabète.

    Ces composants sont communs dans les produits cosmétiques conventionnels : faites un tour dans les rayons beauté et hygiène des supermarchés, vous les trouverez...

    Opter pour une attitude préventive est donc nécessaire.

    Lors de l’achat de vos cosmétiques, lisez bien les étiquettes et armez-vous de patience car même après ce nettoyage, votre salle de bains risque toujours le terrain miné... Je dirai même plus, le déminage ne fait que commencer !

    C’est le pourquoi, non exhaustive malheureusement, de cette liste des ingrédients à éviter absolument, ci-dessous. Notez le nom de ces ingrédients cosmétiques et ayez toujours sous la main la liste au moment de vos courses.

    Voir Ingrédients à éviter

    Liens externes Les ingrédients chimiques à éviter pour la santé et l'environnement [archive]

    Et Cosmétique : les 5 types de produits de beauté à éviter

    Si vous voyez un des composants ci-dessous dans la liste inscrite au dos du produit, passez votre chemin :

    • Alkylphénols : nonylphénols, octylphénols (colorations, shampoings...)
    • Alpha-hydroxy-acid AHA, dans des gommages pour la peau.
    • Ammonium-lauryl-sulfate ALS, sulfate de lauryle ammonium SLA (français), laurylsulfate d'ammonium, aux effets moussants (savons liquides, gels douche, shampoings, dentifrices, mousses à raser). Idem pour sodium-laureth-sulfate et sodium-lauryl-sulfate (voir)
    • Benzophénone et oxybenzone, filtres UV (produits solaires et anti-âge, industrie des parfums, synthèse de composés pharmaceutiques...)
    • BHA et BHT (butyl-hydroxyanisole et butyl-hydroxytoluène), des antioxydants.
    • Bisphénol A (gels antibactériens)
    • Bronopol (shampooings, crèmes de soins, produits de puériculture...)
    • Cyclopentasiloxane, siloxane D5, décaméthyl-, utilisé dans la fabrication de polymères de silicone (voir). Produits capillaires (émollient dans shampoings), soins de la peau, anti-sudorifique, désodorisant...
    • Diethanolamine DEA, cosmétiques, produits de toilette courants (bains moussants, shampooings, savons liquides, lotions corporelles…). Voir nitrosamine.  
    • Dihydroxyacétone DHA, autobronzant. 
    • Dioxyde de titane, colorant blanc (dans dentifrices blanchissants, écran anti-UV dans crèmes solaires) 

    Autorisé dans tous les cosmétiques sans restrictions. Pas d’obligation de mentionner la présence de nanoparticules.

    • EDTA, conservateur (gels douches, shampoings), évite les dépôts de calcaire.

    Les produits cosmétiques n’entrent pas dans la directive du système européen d’étiquetage des substances dangereuses et il n'y a pas d'obligation d’apposer le logo « substance irritante » sur l'emballage. 

    • Fluor, fluoride (principalement dans les dentifrices)

    Attention, si trouver un dentifrice sans fluor est chose aisée actuellement, il ne se cache pas seulement là...

    • Formaldéhyde : diazolidinyl urea et libérateurs : DMDM hydantoin, imidazolidinyl urea, quaternium-15 (voir) : shampoings, gels douches, produits d’hygiène buccale, teintures, vernis durcisseurs.

    Un fabricant dont le produit contient moins de 0,05% de formaldéhyde n’a pas à le signaler.

    • Goudrons (dentifrices, colorations...)
    • Nitrosamine, nitrodiethanolamine, que l'on retrouve dans tous cosmétiques contenant de la DEA (voir) : bains moussants, shampoings, savons liquides, lotions corporelles…
    • Padimate-O, octyl dimethyl PABA (cosmétiques, particulièrement protections solaires) 
    • Parabens (ou parabènes) : methyl-, propyl-, buthyl-, ethyl-, isopropyl- et benzylparaben, conservateurs synthétiques (crèmes hydratantes de jour et du corps, fards, anti-transpirant, shampoings, produits pour bébé....)

    Attention, les fabricants ont remplacé les parabens par des conservateurs très allergisants (méthylchloro-isothiazolinone...)

    • Phénoxyéthanol, éther de glycol, conservateur et cosolvant (parfums, teintures pour cheveux, lotions, vernis, parfums) 

    Le méthoxyéthanol était utilisé dans les vernis mais les fabricants l’ont retiré.

    • Phtalates DEHP, DOP, DINP, DBP, DIDP, BBP, DEP, agents fixateurs (vernis à ongles notamment, parfums)
    • Polyéthylène glycol PEG, PEP, principalement utilisé comme laxatif ou lavement intestinal (macrogol), se retrouve dans les gels hydro-alcooliques et lubrifiants intimes, dans de nombreux savons liquides, shampoings, crèmes hydratantes.
    • Propylène glycol PG, PPG, propane-1,2-diol, 1,2-dihydroxypropane, méthyl glycol (anglais : monopropylene glycol, propylene glycol), additif alimentaire E1520 (émulsifiant dans plats préparés, sauces, assaisonnements, solvant d'arômes liquides), cheveux (teintures, gel coiffant, après-shampoings), autres cosmétiques (vernis, lotions, crème de soin, déodorants, parfums)... entre dans la composition du liquide de remplissage des cigarettes électroniques.

    Abusivement présenté comme hydratant (ne freine qu'une éventuelle déshydratation par la peau)

    • Quanternium-15, essentiellement dans les déodorants. Voir formaldéhyde
    • Sels daluminium, chlorhydrate d’aluminium, aluminum chlorohydrate, utilisés dans les anti-transpirants (90 % des déodorants), les peelings, démaquillants...   
    • Silice cristalline Crystalline silica, présente dans quelques produits d’hygiène intime.  
    • Silicones : voir cyclopentasiloxane (crèmes, sérums, shampoings, démêlants, mousse coiffante, anti-âge, anti-cerne…)
    • Sodium-laureth-sulfate aux effets moussants (savons liquides, gels douche, shampoings, dentifrices, mousses à raser). Idem pour ammonium-lauryl-sulfate et sodium-lauryl-sulfate (voir) 
    • Sodium-lauryl-sulfate, laurylsulfate de sodium, aux effets moussants (savons liquides, gels douche, shampoings, dentifrices, mousses à raser). Idem pour ammonium-lauryl-sulfate et sodium-laureth-sulfate (voir).

    Le sodium-lauryl-sulfate est encore plus présent que les ammonium-lauryl-sulfate et sodium-laureth-sulfate, y compris dans notre cuisine !

    • Triclocarban et triclosan, conservateurs antibactériens (déodorants, bains de bouche, savons et surtout dans certains dentifrices)
    • Triéthanolamine TEA, émulsifiant (savons), compensateur de pH (crèmes hydratantes, lotions peau, gels yeux, shampoings, crèmes dépilatoires, mousses à raser...)

    Méfiance

    - Alcool
    Ce liquide incolore, inflammable et volatile, est produit à partir de la fermentation de levures et de carbohydrates (glucides). Il est fréquemment employé en solvant aussi dans les boissons, bains de bouche, médicaments.

    L'alcool est impliqué dans le cancer de la gorge, de la bouche et de la langue :  comme ingrédient de produits comestibles, il peut rendre les tissus humains plus vulnérables aux cancérigènes ; les bains de bouche, avec un taux d’alcool de 25% ou plus, ont été impliqués dans des cancers.

    Voir § Gel anti-bactérien : le risque du tout aseptisé (Bisphénol A)
    Voir § Une grande famille (Propylène glycol)

    Voir aussi Des produits ''éco...'' pour ma maison
    Et dans un registre un peu différent : Alcool... hic !

    - Collagène
    Cette protéine fibreuse peut faire suffoquer la peau : en effet, insoluble et trop grand pour pénétrer dans la peau, le collagène bouche les pores, ce qui donne une sensation (illusoire) de douceur.

    Le collagène est présent dans la plupart des produits de beauté tels que les crèmes de jour et les masques de beauté

    (strategicalblog.com)

    - Huile minérale, mineral oil
    Sous ce nom, qui peut paraître sans importance, se cache un dérivé du pétrole (pétrolatum). Cette huile forme un film gras sur la peau et neutralise l’hydratation tout en piégeant toxines, déchets et bouche les pores. Elle entrave la respiration naturelle de la peau en lui barrant l’oxygène

    (strategicalblog.com) 

    - Parfum
    Le mot « parfum » non suivi d’un astérisque dans un cosmétique non bio désigne à coup sûr un parfum synthétique, donc la présence de phtalates (voir)

    Fabriquez un parfum qui vous ressemble  

    Par Julien Kaibeck (15 novembre 2016)

    La majorité des cosmétiques du commerce sont polémiques pour la santé comme pour l’environnement. Il en va hélas de même pour les parfums ! De nos jours, la plupart des parfums (même de grande marque) sont synthétiques. Pire, certains contiennent des phtalates ou d’autres perturbateurs endocriniens.

    Cosmétiques interdits   Le parfum est un produit aimé qui nous fait rêver, ce n’est pas une raison pour nous empoisonner ! D’autant qu’il est aujourd’hui possible d’aller vers des parfums plus naturels et vraiment nobles, sans perdre cette notion de plaisir...

    - Pierre d'alun

    Voir § Et la pierre d'alun ? (Sels d'aluminium)

    Déodorants

    Deux recettes pour des déos efficaces et naturels

    Adieu l’alcool, l’aluminium ou les parfums synthétiques, faites vos déodorants vous-mêmes !

    Julien Kaibeck
    https://www.santenatureinnovation.com/mes-deux-recettes-pour-des-deos-efficaces-et-naturels/

    Déo : d’autres solutions naturelles

    Vidéo :
    https://www.santenatureinnovation.com/deo-dautres-solutions-naturelles/

    Autres conseils

    Astuces pour se débarrasser des odeurs intimes

    Vous transpirez beaucoup ?

    - Talc
    Bien que produit d’hygiène largement utilisé par les femmes et sur les bébés, sous forme de poudre, il apparaît comme un dangereux cancérigène.

    En effet, trois études publiées dans la presse scientifique prouvent que l’application quotidienne du talc augmente de 3 à 4 fois le risque de développement du cancer ovarien.

    Le talc est pratique...

    ... pour enlever une tache de graisse sur un vêtement en coton

    Trempez un coton à démaquiller dans du talc et frottez la tache avec. Cela devrait absorber la graisse et faire disparaître la tache.

    Si un passage ne suffit pas, recommencez 1-2 fois puis mettez votre vêtement en machine.

    ... pour démêler votre chaîne

    Il est peu agréable de découvrir emmêlée la chaîne que vous vouliez porter !

    Pour retirer les nœuds, saupoudrez-la de talc et utilisez une aiguille. La chaîne ne glissera pas entre vos mains et se démêlera plus facilement.

    (Fourchette & Bikini)

     

    Les crèmes anti-âge : la promesse chimique

    Nous aspirons tous à conserver jeunesse et vitalité ad vitam æternam… Ce phénomène a une conséquence directe sur le marché des crèmes anti-âge qui est en plein essor. Vous êtes-vous déjà demandé si, à travers ce vœu de longévité, vous ne vous faisiez pas plus de mal que de bien ? Quel prix à payer pour retarder le vieillissement de quelques années ?

    Les crèmes antirides sont pleines de composants, dont certains sont loin d’être totalement innocents : parabènes, conservateurs ou filtres UV allergisants, perturbateurs endocriniens *… comme souvent, l’étiquette de ces produits est pleine de noms barbares qui ne respirent guère le naturel. Sans compter les noms pseudo scientifiques que l'on ne peut même pas vérifier car ce sont des marques déposées ! Ces crèmes miracle tiennent-elles vraiment leur promesse ? Bof… Si elles peuvent atténuer une ride, elles ne vont pas l’effacer miraculeusement. Au prix que coûtent les produits anti-âge, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

    Si vous souhaitez retarder l’apparition de quelques rides, soyez plutôt attentifs à votre hygiène de vie, ne fumez pas et ne vous exposez pas trop longtemps au soleil. C’est le B.A.-BA.

    * Cosmétiques sans perturbateurs endocriniens

    Vous pouvez réaliser des gestes simples et naturels comme ceux-ci :
    http://www.lettre-beaute-au-naturel.com/3-gestes-anti-rides/

    Économisez votre argent en faisant confiance à des recettes naturelles bien plus efficaces que les produits du commerce. Jugez-en avec le sérum anti-âge de la « routine d’hiver » sur
    http://www.lettre-beaute-au-naturel.com/routine-beaute-rester-radieuse-meme-hiver/

    Soin réparateur slow aux accents provençaux

    Cette huile de soin peut être utilisée en massages 2 fois par jour sur une zone rougie et fragilisée, seins compris. La formule n’est ni photosensibilisante, ni perturbatrice endocrinienne. Elle ne peut cependant pas être utilisée moins de 5 heures avant une radiothérapie si vous êtes concerné.

    Pour 50 ml environ. Dans un flacon anti-UV de 50 ml au moins, récupéré bien propre, versez successivement :

    Le mélange proposé se conserve à l’abri de la lumière et de la chaleur pendant 6 mois sans problème car il ne contient pas d’eau.

    Plantes : soins   Le macérât de calendula ou souci des jardins, peut également être appliqué seul : cette huile hydrate durablement tout en apaisant les inflammations.

    Les 2 huiles essentielles proposées jouent leur rôle d’actif cicatrisant et apaisant, mais sont aussi de bonnes antioxydantes.

    Plantes : soins   Immortelle ou hélichryse italienne

     

    Reprenons un à un les « prod »

    - Les alkylphénols (nonylphénols, octylphénols) sont présents dans les colorations, shampoings... Ce sont des perturbateurs endocriniens qui miment les œstrogènes.

    - L'alpha-hydroxy-acid AHA, contenu dans les produits d'hygiène gomme non seulement les cellules mortes mais aussi la barrière protectrice de l’épiderme. Des dommages de la peau peuvent en résulter à long terme.  

    Les gommages : des microbilles dans votre assiette

    Voir Exfoliants

    L’exfoliation est un soin précieux pour votre peau, et il n’est pas question d’y renoncer. En revanche, tirez un trait définitif sur les crèmes exfoliantes que vous trouvez dans le commerce et qui contiennent de minuscules billes. Certes, leur petite taille est idéale pour nettoyer en profondeur les pores de notre peau mais lors du rinçage, ces dernières suivent le cours de l’eau et passent entre les mailles des stations d’épuration qui ne sont pas équipées pour les traiter.

    Chaque jour, plus de 8 000 milliards (réécrit en chiffres, ce chiffre est fou : 8 000 000 000 000 !!!) de microparticules finissent ainsi leur course dans les eaux. Confondues avec le plancton, les billes appâtent les poissons qui n’en font qu’une seule bouchée. Et dans quelle assiette finira ce même poisson ? Devinez !

    Pour éviter un tel désastre écologique et sanitaire, rien de plus simple : remplacez ces billes par du sucre ou du sel qui sont de très bons exfoliants naturels !

    Vous pouvez vous inspirer du gommage maison proposé par Julien :
    http://www.lettre-beaute-au-naturel.com/gommage-sucre-sale-peau-eclatante/

    - L'ammonium-lauryl-sulfate ALS, sulfate * de lauryle ammonium SLA (français), laurylsulfate d'ammonium. Voir sodium-laureth-sulfate et sodium-lauryl-sulfate.

    * Voir ci-dessous Les sulfates

    Les sulfates

    Les sulfates sont utilisés dans les cosmétiques capillaires, afin de faire mousser le produit dans vos cheveux. Ce sont des agents moussants, et tensioactifs, autrement dit, qui dispersent les corps gras dans l'eau.

    Ces produits, sont aussi présents dans votre gel douche, sont ainsi que dans de nombreux produits ménagers, comme le liquide vaisselle ou les détergents.

    S'ils donnent une impression de douceur, les sulfates sont surtout réputés pour agresser le cuir chevelu, et favoriser un retour plus rapide du sébum à cause d'un assèchement du cheveu.

    Les sulfates peuvent également se révéler irritants et allergènes, et rendent les cheveux fourchus. S'ils donnent en premier lieu une image brillante, ce sont surtout des agents nocifs pour votre chevelure.

    Comment les reconnaît-on ? Si vous ne lisez pas l'appellation « sulfate » dans la liste des ingrédients de votre shampoing, il peut aussi être présenté sous le nom Sodium Laureth Sulfate (LSF) ou Ammonium Lauryl Sulfate (ALS) [voir ces entrées].

    Attention : ne confondez pas le Sodium Laureth Sulfate avec le Sodium Lauryl Sulfo-acétate, un composé doux et biodégradable.

    (Radins.com)

    Voir Huile de ricin sulfatée (Eau micellaire)

    Fabriquez votre propre shampoing

    Certaines recettes à base d'œufs, de citron ou de concombre, sont particulièrement efficaces et bien meilleures pour vos cheveux que les produits chimiques des grandes marques.

    Vous pouvez aussi ajouter une touche d'huiles essentielles pour que vos cheveux sentent bon.

    Certaines recettes utilisent également du bicarbonate de sodium comme solution lavante. À vous de jouer !

    No shampoo !

    La technique du no shampoo ("pas de shampoing"), lancée par l'Américaine Jacquelyn Byers sur Internet, qui se répand depuis et fait ses preuves, consiste à ne plus utiliser de shampoing, jugé trop agressif pour laver ses cheveux.

    Rappelons qu'une utilisation trop régulière de shampoing accentue la fabrication et la sécrétion de sébum tout en desséchant le cuir chevelu ; la sécrétion de sébum rend vos cheveux plus gras et vous incite à laver vos cheveux plus souvent.

    No shampoo consiste à remplacer les produits du commerce par une pâte faite maison à base de 2 c. à s. de bicarbonate de soude et un peu d'eau.

    • Dans un premier temps, mouillez vos cheveux puis appliquez le mélange ci-dessus sur ces derniers en massant comme vous le faites pour un shampoing industriel.
    • Rincez ensuite abondamment avec de l'eau (toujours comme pour rincer votre shampoing habituel).
    • Puis dans un deuxième temps, versez 2 c. à s. de jus de citron ou de vinaigre de cidre dans un bol.
    • Ajoutez de l'eau froide, mélangez puis appliquez à nouveau ce liquide sur vos cheveux, en insistant sur les pointes.
    • Rincez à nouveau avec de l'eau.
    • À renouveler une fois par mois.

     

    Ceux qui ne sont pas totalement convaincus peuvent utiliser des produits plus habituels, mais les plus naturels possible, qui n'agressent pas la chevelure (shampoings bio et/ou shampoings secs, sans sulfates, parabènes, polyéthylène glycol ou silicones... voir ces entrées) et à condition de ne pas en faire plus d'un par semaine.

    Vous pouvez vous tourner vers des marques comme Logona, Bioderma, Melvita, Timotei Bio ou Ojon, pour des produits de qualité.

    (Radins.com : "No Shampoo : abandonner le shampoing pour une belle chevelure")

    - Le benzophénone (C13H10O1). Les soins solaires dévoilent une palette d’ingrédients hautement polémiques. Parmi ceux-ci, ce composé (utilisé dans encres et vernis UV d'imprimerie, comme intermédiaire pour la synthèse de composés pharmaceutiques et agrochimiques, dans l'industrie des parfums) est un filtre synthétique réputé pour être un perturbateur endocrinien. 

    Les crèmes solaires : une protection à double tranchant

    Voir Produits solaires (recettes) 

    Rien de nouveau sous le soleil : pour vous protéger des rayons ultraviolets et éviter ainsi le redouté cancer de la peau, vous devez redoubler de vigilance. La crème solaire est la solution la plus mise en avant. Pourtant, cette première place sur le podium est loin d’être irréprochable…

    Primo, les crèmes solaires ne bloquent pas toujours tous les rayons ultraviolets du soleil. À moins de contenir un ingrédient spécifique anti-UVA, elles renvoient les bons, à savoir les UVB, et laissent passer les dangereux UVA, facteurs de cancer. Les soins solaires vous protègent du coup de soleil sans pour autant vous préserver du cancer. De plus, en stoppant les UVB, ils empêchent la peau de produire l’excellente vitamine D dont les effets anti-cancer dépassent les effets pro-cancer des UVA.

    Secundo, les soins solaires dévoilent une palette d’ingrédients hautement polémiques. Au nombre de ceux-ci : le benzophénone (C13H10O1. Composé utilisé dans les encres et vernis UV d'imprimerie, comme intermédiaire pour la synthèse de composés pharmaceutiques et agrochimiques et dans l'industrie des parfums), filtre synthétique réputé pour être un perturbateur endocrinien, et le dioxyde de titane, un filtre minéral soupçonné, sous forme nano, de perturber la santé de l’organisme. En effet, les nanoparticules * arrivent à s’infiltrer dans la peau et peuvent ainsi faire plus de mal que de bien. Le dioxyde de titane est donc à éviter sous cette forme.

    archive 03/12/2020 – archive 09/02/2023

    Pour couronner le tout, ces filtres solaires synthétiques sont responsables d’une grave pollution des milieux marins en contribuant notamment à la destruction des barrières de corail.

    Même si le soin solaire idéal n’existe pas, vous pouvez vous tourner vers des produits labellisés bio ou porteurs de la mention « Slow Cosmétique ».

    Si vous souhaitez d’autres conseils pour vous exposer au soleil en toute tranquillité, consultez l’excellente lettre de Julien Kaibeck sur le bronzage et les soins solaires

    - Les BHA et BHT (butyl-hydroxyanisole et butyl-hydroxytoluène) sont des antioxydants cancérigènes.

    Les antioxydants

    Les aliments transformés qui ont une longue durée de vie sont souvent pleins de BHA, peut-être l’antioxydant synthétique le plus utilisé dans l’industrie alimentaire. Le BHA est répertorié par l'OSPAR (Convention pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est) comme une "substance chimique préoccupante du fait de sa toxicité sur les organismes aquatiques et de son risque de bioaccumulation" (15 avril 2002)

    L’hydroxytoluène butylé ou BHT est un puissant antioxydant synthétique. Il est utilisé dans l'industrie agroalimentaire et cosmétique. Il résiste aux fortes températures qui peuvent être atteintes lors de la fabrication du produit, contrairement à certains antioxydants comme la vitamine E. Son utilisation est controversée et il semble que trop peu d'études aient été menées à son sujet. Il serait métabolisé en cas d'ingestion et soupçonné d'être allergène et cancérigène.

    Le BHA et le BHT

     

    Pourtant, notre corps a besoin d'antioxydants... Il n'existe pas d'autre moyen pour éliminer les radicaux libres, qui nous envahissent par la pollution, les produits chimiques, la cigarette jusque dans le stress à répétition.

    Mais soyons clairs, ici il s'agit bien sûr d'antioxydants non synthétiques, naturellement présents dans votre corps et dans les fruits et légumes frais (citron, persil...) très souvent colorés (poivrons...)

    Comment marchent les antioxydants et les radicaux libres ?

    Les antioxydants pour les nuls

    - Le bisphénol A, comme les phtalates (voir), est très utilisé comme plastifiant.

    Et comme eux, le bisphénol A est classé comme perturbateur endocrinien - ils peuvent interférer avec le fonctionnement du système hormonal.

    Selon une étude menée par l’université du Missouri, les gels antibactériens favoriseraient l’absorption de bisphénol A par la peau, ce qui serait dangereux pour la santé sur le long terme.

    Voir pollution : Le bisphénol A et les phtalates

    Le gel antibactérien : le risque du tout aseptisé

    Vous trimballez partout votre flacon antibactérien, persuadé qu’il vous protège des virus et champignons en tout genre et en toute circonstance ? Si vous faisiez fausse route ? Les gels hydroalcooliques pourraient être plus dangereux que les bactéries dont ils nous protègent...

    En cause, leur teneur en triclosan (voir). Ce dernier est suspecté d’être un perturbateur endocrinien, d’augmenter la résistance de certains microbes et même de favoriser la résistance aux antibiotiques.

    Voir Le gel hydroalcoolique, le triclosan et le triclocarban

    Autre composant tout aussi problématique : le bisphénol A, classé lui aussi perturbateur endocrinien. Selon une étude menée par l’université du Missouri, le gel antibactérien favoriserait l’absorption de bisphénol A par la peau et serait donc dangereux pour la santé sur le long terme.

    L’Association santé environnement France a appelé à la prudence avec l’utilisation de ces gels et a conseillé de les réserver à un usage exceptionnel.

    Si l’usage de ces gels en milieu hospitalier est crucial pour assurer des soins de qualité, c’est loin d’être toujours le cas dans votre sac à main, a fortiori dans votre salle de bains.

    Cosmétiques interdits  

    Le savon de Marseille pour vous laver les mains en sortant des toilettes ou avant d’aller à table, est largement suffisant.

    Voir Des produits ''éco...''

    Faites votre lessive !

    5 ingrédients pour une lessive maison efficace

    Ma lessive au savon de Marseille et à la lavande

    - Le bronopol (2-bromo-2-nitropropane-1,3-diol) « composé de synthèse antimicrobien, en raison de sa faible toxicité pour les mammifères et une forte activité contre les bactéries, est devenu populaire comme agent de conservation dans de nombreux produits de consommation (shampoings et produits cosmétiques [crèmes de soins - Chanel, Body Shop... -, produits de puériculture]), comme conservateur dans quelques médicaments et dans une grande variété d'applications industrielles. »

    (Wikipédia)

    Et pourtant...

    Le bronopol (voir diethanolamine) agit en émettant des nitrites qui se combinent avec les DEA (diethanolamine) pour faire des nitrosamines.

    Il est important de noter que tous les ingrédients dont l’orthographe se termine par « -amine » ou « -amide » sont considérés comme dangereux pour votre santé.

    En pH neutre ou alcalin, ce conservateur se décompose pour donner naissance à du formaldéhyde, un cancérigène suspect. 

    Le bronopol est par ailleurs susceptible de provoquer des allergies de contact.

    - Le cyclopentasiloxane, siloxane D5, décaméthyl-, est un produit chimique industriel. On le retrouve dans des mélanges et formulations de produits de consommation dans le monde entier.

    Le D5 est utilisé dans la fabrication de polymères de siliconedans la plupart des cas, leurs noms se finissent en « -cone » ou « -siloxane » : cyclopentasiloxane, dimethicone, cyclomethicone...

    On retrouve le D5 (et les silicones, voir) dans les produits de soins personnels : produits capillaires (émollient incontournable dans les shampoings), pour les soins de la peau, anti-sudorifiques, désodorisants... (Elsève, Loréal, Le Petit Marseillais, Dessange, Garnier, Dop, Ushuaia, etc.)

    Bien qu'il ne soit pas prioritaire dans l'évaluation des risques potentiels pour la santé humaine, il a été déterminé que le D5 pouvait présenter des risques pour l'environnement, quant à son accumulation possible dans la nature (où il est rejeté par différentes sources) et à son potentiel de toxicité pour l'environnement.

    - La diethanolamine DEA interagit avec les nitrites pour former une nitrosamine cancérigène (voir nitrosamine). Le bronopol (voir), notamment, émet des nitrites qui se combinent avec la DEA.

    Les études menées par le Programme National de Toxicologie (NTP) démontrent que la DEA contribue à augmenter les risques des cancers du foie et du rein par simple application sur la peau.

    On retrouve la DEA dans les cosmétiques et les produits de toilette courants, plus particulièrement les bains moussants, shampooings, savons liquides, lotions corporelles…

    - La dihydroxyacétone DHA est une molécule employée pour colorer la peau (votre joli teint hâlé, vous le devez en fait à elle !), malheureusement suspectée d’effets nocifs sur la santé.

    Voir § Colorants (Para-phenylenediamine)

    Les autobronzants : du teint hâlé au vrai danger

    Les autobronzants sont de vraies petites bombes chimiques. Si vous les utilisez, votre joli teint hâlé, vous le devez en fait à la dihydroxyacétone (DHA).

    Cette molécule employée pour colorer la peau est malheureusement suspectée d’effets nocifs sur la santé. Un beau bronzage, pourquoi pas… mais un bronzage toxique, non merci.

    Les autobronzants contiennent en outre du formaldéhyde, un composant reconnu cancérigène par l’OMS.

    Quant à ceux sous forme de spray, ils comportent des risques d’inhalation et sont donc à proscrire.

    À choisir, entre le bronzage et la santé...

    - Le dioxyde de titane est utilisé comme colorant blanc (dentifrices blanchissants) et comme écran anti-UV (crèmes solaires).

    Le CIRC l’a classé cancérogène possible pour l’homme. « Les nanoparticules * de dioxyde de titane peuvent être absorbées par la peau et présenter un risque parce car elles se répartissent dans tout l’organisme », indique André Cicolella, chercheur à l’Ineris, porte-parole du RES.

    Colorant, il est autorisé dans tous les cosmétiques sans restrictions. Comme écran anti-UV, il est autorisé à une concentration de 25 % maximum.

    Pas d’obligation de mentionner la présence de nanoparticules *.

    Voir § Les crèmes solaires : une protection à double tranchant (Benzophénone)
    Voir § Colorants (Para-phenylenediamine)

    Voir aussi Lexique "phyto-médical"

    - L'EDTA est un stabilisateur anti fermentation (conservateur) des gels douches et shampoings, qui sert aussi à éviter les dépôts de calcaire.

    L’EDTA peut entraîner des irritations et est très peu biodégradable, donc polluant pour l’environnement : classé irritant pour la peau, les yeux et les organes respiratoires (système européen d’étiquetage des substances dangereuses),  même lors d’une exposition de courte durée (Programme International sur la Sécurité des Substances Chimiques)

    Mais les produits cosmétiques n’entrent pas dans la directive et les fabricants ne sont pas obligés d’indiquer de logo « substance irritante » sur leur emballage.

    - Le fluor, considéré jusqu'à présent comme le bienfaiteur de nos dents, est en passe de devenir l’ennemi public n° 1, susceptible de fragiliser la structure osseuse (d’après plusieurs études, influence le développement du cancer des os) et d’altérer nos performances intellectuelles. 

    Principalement présent dans les dentifrices, attention, si trouver un dentifrice sans fluor est chose relativement aisée désormais, il ne se cache pas seulement là...

    Les dentifrices au fluor : la contamination silencieuse

    Il fait désormais partie de la longue liste de produits chimiques posant un problème sanitaire. En gros, nous subissons depuis longtemps une intoxication silencieuse massive avec des impacts non négligeables sur notre santé. Le fluor serait entre autres susceptible de fragiliser la structure osseuse de notre corps et d’altérer nos performances intellectuelles.

    Aujourd’hui, trouver un dentifrice sans fluor est relativement aisé. Mais attention, le fluor ne se cache pas seulement dans le dentifrice. Vigilance !

    Voir Dents (problèmes)

    Le dentifrice calme les démangeaisons dues aux piqûres d’insectes

    La plupart des piqûres peuvent être traitées avec une compresse après avoir été nettoyées avec du savon et de l’eau pour minimiser les infections. Cependant, le produit censé garder votre sourire éclatant – le dentifrice – peut vous rendre service pour apaiser les piqûres d’insectes – bien que tous les dentifrices ne fonctionnent pas tous aussi bien.

    Appliquez une petite quantité de dentifrice sur la région affectée deux fois par jour au plus.

    Les dentifrices contenant de l’huile de menthe peuvent être pratiques pour ceux qui ne sont pas allergiques à cet ingrédient. Son effet rafraîchissant peut calmer les démangeaisons.

    Les dentifrices contenant du propylène glycol (voir) et du laurylsulfate de sodium (sodium-lauryl-sulfate, voir) peuvent toutefois entraîner des réactions allergiques et doivent être évités.

    (www.msn.com)

    Voir aussi Des produits ''éco...'' pour ma maison

     

    - Le formaldéhyde est le groupement chimique des ingrédients suivants :

    • diazolidinyl urea,
    • libérateurs : DMDM hydantoin, imidazolidinyl urea, quaternium-15 (voir)

    Ce sont des conservateurs potentiellement cancérigènes (cancer du rhinopharynx par inhalation) et neurotoxiques, présents dans les shampoings, gels douches, produits d’hygiène buccale, teintures et dans les vernis durcisseurs.

    Un fabricant dont le produit contient moins de 0,05% de formaldéhyde n’a pas à le signaler.

    Aldéhyde

    Le formaldéhyde, méthanal, aldéhyde formique ou formol (ce terme est généralement réservé à ses solutions aqueuses) est un composé organique de la famille des aldéhydes, de formule chimique CH2O ; il s'agit d'ailleurs du membre le plus simple de cette famille. À température ambiante, c'est un gaz inflammable.

    Voir pollution : Les COV (composés organiques volatils)
    Voir Les huiles essentielles à aldéhydes

    - Les goudrons sont des colorants synthétiques cancérigènes, souvent contaminés par de l’arsenic et/ou du plomb. Ils sont présents dans les dentifrices et autres produits comme les colorations.

    Voir § Colorants (Para-phenylenediamine)

    - La nitrosamine, nitrodiethanolamine, est une substance cancérigène qui résulte d’un mélange entre la DEA (diethanolamine, voir) et les nitrites. On la retrouve dans tous les cosmétiques contenant de la DEA.

    - Le padimate-O, octyl dimethyl PABA, agit en émettant des nitrites qui se combinent aux DEA (diethanolamine, voir) pour former les nitrosamines (voir).

    Il provoque des eczémas allergiques et des réactions sensibles à la lumière se traduisant par des irritations, des éruptions et/ou des enflures.

    Présent en cosmétiques, plus particulièrement dans les protections solaires.

    - Le para-phenylenediamine oxydé devient cancérigène. Présent dans les teintures pour cheveux (surtout pour les couleurs noir et châtain foncé) 

    Colorants

    Deux autres colorants dans les cosmétiques :

    • Tartrazine

    E102 ou tartrazine [colorant jaune] « est dangereux pour les personnes atteintes du syndrome de Fernand Widal, interdit dans les aliments et les cosmétiques aux états-unis (où il est appelé Yellow #5 ou CI 19140) ; il est interdit dans l'industrie textile (traitement des cuirs et peaux) en France mais utilisé dans l'alimentation et dans les médicaments (alcool modifié, néo-codion, sirops contre la toux). Où est la logique ??? » (Un internaute)

    • Érythrosine

    E127 (USA : Red #3) colorant rouge, risque d'allergie (notamment asthme, urticaire, prurit)

    Ces 2 colorants sont reconnus depuis 1990 par la FDA (Food and Drug Administration) pour provoquer des cancers de la thyroïde (ils sont présents dans les shampoings l’Oréal).

    Si vos cosmétiques en contiennent : ne les utilisez pas !

    - Les parabens (ethyl-, methyl-, butyl-, propyl-, isopropyl- et benzylparaben) sont des conservateurs chimiques (préviennent les bactéries) qui augmentent considérablement le développement de cancer, principalement celui du sein (impliqués dans 80% des tumeurs)

    Les parabens sont présents dans les anti-transpirant, les crèmes de jour et du corps, les shampoings mais également les produits pour bébé.

    Remplaçants

    « Après le scandale [de 2004], les fabricants ont remplacé les parabens par des conservateurs très allergisants (méthylchloro-isothiazolinone...) » alerte Laurence Wittner.

    (Observatoire des cosmétiques)

    - Le phenoxyéthanol est un éther de glycol actuellement utilisé dans les vernis, teintures pour cheveux, lotions, parfums, remplaçant le méthoxyéthanol retiré par les fabricants après révélation de sa toxicité.
    (André Cicolella, chercheur Ineris
    )

    Éthers de glycol

    Le plus connu est le Phénoxyéthanol.

    La famille des éthers de glycol, des conservateurs ou des solvants, se compose de 80 substances chimiques, on y trouve les dérivés de l’éthylène glycol, les dérivés du propylène glycol (voir) mais également certains dérivés du diéthylène glycol.

    Selon une étude de l’Inserm de 2006, les éthers de glycol passent facilement à travers la peau. Ils ont été classés « toxiques pour la reproduction de catégorie 2 » selon la classification européenne.

    Ces molécules provoquent des atteintes neurologiques, maux de tête, vertiges pouvant aller jusqu’au coma, uniquement en cas d’exposition aiguë à forte dose.

    Cependant, chaque éther de glycol possède des caractéristiques toxicologiques propres et certains dérivés ont une toxicité sur la reproduction.

    (strategicalblog.com) (medisite.fr)

    - Les phtalates, sont un groupement d’éléments chimiques composé par les ingrédients suivants :

    • Di-ethylhexyl phtalate DEHP ; di-octyl phthalate DOP
    • Di-isononyl-phtalate DINP
    • Phtalate de Dibutyle DBP
    • Phtalate diisodécylique DIDP ; di-iso-décyl-phtalate
    • Butyl benzyl phtalate BBP ; benzyl butyl phtalate
    • Diethyl-phtalate DEP : autorisé, il serait inoffensif selon certaines autorités, mais tout aussi toxique selon Greenpeace. 

    Les phtalates sont des plastifiants, utilisés dans les matières plastiques, les peintures, les vernis, les encres, les adhésifs, les cosmétiques (comme fixateurs, augmentent le pouvoir de pénétration d’un produit sur la peau, empêchent le vernis de craqueler, dans les parfums...)

    On reproche aux phtalates d'être toxiques pour le foie, les reins, les poumons, l'appareil reproducteur et d'augmenter le risque de développer un diabète de type 2.

    L’UE a interdit l’utilisation du DEHP dont le potentiel toxique est le plus élevé et étudie la toxicité des autres. Le DEHP est un phtalate, une substance qui permet d’augmenter la flexibilité des plastiques. Dans les années 1990, il était utilisé comme plastifiant la plupart du temps, en étant ajouté à de nombreux matériaux de construction tels que les revêtements de sol en PVC...
    suite > Glossaire (GreenFacts)

    Voir pollution : Le bisphénol A [voir] et les phtalates

    - Le polyéthylène glycol PEG, PEP (médecine : macrogol) est principalement utilisé comme laxatif ou pour réaliser un lavement intestinal. Dans le domaine paramédical, le PEG se retrouve dans les gels hydro-alcooliques (voir) et les lubrifiants intimes.
    Pour la cosmétique, le PEG possède la propriété d'hydrater la peau et de retenir l'eau dans les tissus. C'est pour cela qu'on le retrouve dans de nombreux produits d’hygiène corporelle (savons liquides, shampoings, crèmes hydratantes)En inter-réaction avec un cancérigène très puissant, le dioxane (ne doit pas être confondu avec dioxine), le polyéthylène glycol est très facilement absorbé par la peau. De plus, le polyéthylène glycol est toxique et inflammable.
    - Le propylène glycol PG, PPG, propane-1,2-diol, 1,2-dihydroxypropane, méthyl glycol (littérature spécialisée : dl-propylène-glycol ; anglais : monopropylene glycol, propylène glycol) est un conservateur dérivé du pétrole (issu à faible coût de la carbochimie et de la pétrochimie). Utilisé dans de nombreux usages industriels (peintures...), cheveux (teintures, gel coiffant, après-shampoings), autres cosmétiques (vernis, lotions, crème de soin, déodorants, parfums) et autres applications domestiques, dans l'aéronautique... presque toujours en tant que solvant organique permettant de rendre miscibles dans l'eau des molécules organiques.Les propylènes glycols ont les mêmes propriétés que l’huile pour freins et les fluides antigels industriels.
    « Le propylène-glycol est réputé peu toxique. Les effets observés font suite à son emploi dans des médicaments, des aliments ou des produits cosmétiques. Les expositions professionnelles provoquent des irritations cutanées et muqueuses et rarement des allergies cutanées » selon l'INRS (Santé et sécurité au travail 2010). Il s’agit tout de même d’un fort irritant de la peau. D’après sa fiche technique (MSDS) il faut éviter tout contact avec la peau qui peut causer des dommages au foie et aux reins.

    Une grande famille

    Appartenant à la grande famille des alcools (voir § Alcool à Méfiance), le propylène glycol est un élément chimique très utilisé en
    • industrie agroalimentaire grâce à ses propriétés émulsifiantes reconnues (à faibles doses comme additif alimentaire E1520 dans les plats préparés, sauces et assaisonnements, et/ou comme solvant de certains arômes dans des arômes liquides)
    • également dans l'industrie pharmaceutique (ou application médicale, par exemple pour 40 % de la composition d'un médicament à base de phénytoïne, Dilantin) ou agropharmaceutique comme solvant de pesticides,
    • élevage (donné oralement aux vaches laitières en tant que précurseur du glucose pour éviter l'acétonémie en début de lactation...),
    • l'Industrie cosmétique en fait un humectant anti-moisissure dans certaines préparations (tout comme l'industrie du tabac). Il est souvent remplacé par la glycérine comme excipient mais parfois abusivement présenté comme hydratant (comme la glycérine, qui ne peut que freiner une éventuelle déshydratation par la peau),
    • industrie textile (intervient dans la composition de nombreux polymères tels que le polyester)
    • Non toxique lorsqu'il est inhalé, le propylène glycol entre dans la composition du liquide de remplissage des cigarettes électroniques (liquide à vapoter) afin de produire un effet aérosol comparable à celui de la fumée.
    Voir Propylène glycol - Le liquide à vapoterVoir § Éthers de glycol (Phenoxyéthanol)
    - Le quanternium-15, en se décomposant libère des formaldéhydes (voir). Ces derniers ont des effets cancérigènes importants et peuvent être rattachés à la maladie d’Alzheimer. Présent essentiellement dans les déodorants. 
    - Les sels daluminium, chlorhydrate d’aluminium, aluminum chlorohydrate, sont utilisés dans les anti-transpirants (présents dans 90 % des déodorants), les sels d’aluminium se retrouvent aussi dans les peelings, démaquillants... parce qu'ils resserrent les pores. Mais ils sont aussi dangereux que le paraben, augmentant considérablement le développement des cancers du sein.
    Boucher les pores peut éviter de transpirer mais cela bloque aussi l’élimination des toxines. Ainsi, les sels d’aluminium bouchent les canaux de sécrétion naturelle des glandes sudoripares et provoque des inflammations. Les déodorants sont fortement impliqués dans le cancer du sein : « Une étude britannique de 2005 a démontré que les sels d’aluminium de certains déodorants peuvent interférer avec les récepteurs à œstrogènes des cellules » remarque André Cicolella, chercheur à l’Ineris. Les estrogènes étant liés au développement des cancers du sein, les sels d’aluminium pourraient accroître les risques.Dans une étude réalisée par l’université de Genève, des chercheurs ont constaté que l’évolution anatomique des cancers du sein se développait de plus en plus à proximité des aisselles. Les déodorants contenant des sels d’aluminium seraient en grande partie responsables. Même s’il est encore tôt pour affirmer que les sels en question provoquent le développement du cancer du sein, une chose est sûre : ils ont des effets nocifs sur les cellules mammaires...

    Et la pierre d’alun ? 

    Voir Pierre d'alunL'alun ordinaire, alun de potassium, disulfate d'aluminium et de potassium, sulfate double d'aluminium et de potassium, est astringent, émétique (provoque un vomissement) et hémostatique. Maintes et maintes fois promue pour remplacer les déodorants conventionnels composés d’aluminium, la pierre d'alun Potassium alum est en train de perdre la cote. D’alternative numéro 1 pour conserver des aisselles en bonne santé, elle est passée sur le banc des accusés.  
    Cosmétiques interdits   En cosmétique, la pierre d’alun régule la sudation et combattrait les bactéries responsables des mauvaises odeurs (bactéricide). Elle peut être utilisée comme après-rasage pour stopper les saignements des microcoupures (hémostatique). S’utilise humidifiée à l’eau froide en la passant lentement sur la peau.Alors que reproche-t-on exactement à la pierre d'alun ?
    Sa teneur en potassium et aluminium pourrait présenter les mêmes risques que les sels d’aluminium des déodorants vendus dans le commerce... ... Le sujet suscitant encore la controverse, dans le doute, mieux vaut vous tourner vers des cosmétiques 100 % garantis sans aluminium ou réaliser votre déodorant vous-même.Inspirez-vous de cette recette sur
    http://www.lettre-beaute-au-naturel.com/deux-recettes-deodorants/
    Voir aussi plus haut § Déodorants (Pierre d'alun)
    - La silice cristalline, Crystalline silica, cancérigène, a été incriminée dans le cancer du poumon lors d’études animales et humaines. La silice cristalline est présente dans quelques produits d’hygiène intime.(strategicalblog.com) 

    Les nettoyants intimes : une flore vaginale déboussolée

    Notre vagin est incroyablement bien constitué puisqu’il a une fonction auto-nettoyante grâce à ses sécrétions. Les douches vaginales sont donc à éviter, de même que les nettoyants intimes qui bouleversent l’équilibre bactérien et le PH naturel de notre flore, augmentant les risques de développer des mycoses et des vaginoses. Même doux, les nettoyants intimes sont trop abrasifs pour une zone aussi sensible. L’usage de ces produits n’a donc aucun intérêt, sans compter qu’ils ne sont pas exempts de substances chimiques (tensioactifs). Laissons à la nature le soin de notre flore vaginale…
    - Les silicones sont un dérivé du silicium renfermant des atomes d'oxygène et des groupements organiques (CH4 en particulier) et se présentant sous forme d'huiles, de résines ou d'élastomères, aux applications nombreuses et variées.(CNRTL)
    [Les] silicones, polymères de complexité variable (...) possèdent des propriétés particulièrement surprenantes. Ces substances s'emploient industriellement dans la fabrication des huiles, des vernis et des plastiques.(Hist. gén. sc., t.3 , vol.2, 1964, p.429)Et on retrouve ces substance partout en cosmétique  (pommades, crèmes, sérums, shampoings, démêlants, mousse coiffante, anti-âge, anti-cerne…). Les silicones, substances de confort, n’apportent rien à votre peau en terme de bénéfice, se sont des molécules inertes. Elles apportent douceur, brillance et fluidité aux cosmétiques ; c’est le type d’ingrédients pratiquement mis par défaut par les formulateurs tant les bénéfices pour le produit (et les fabricants) sont nombreux.
    En fait, il est pratiquement impossible de trouver un shampoing sans silicones (présentes dans des produits de marque : Elsève, Loréal, Le Petit Marseillais, Dessange, Garnier, Dop, Ushuaia, etc.)
    (Gaiia) Voir cyclopentasiloxane.
    Note : les erreurs de traduction de l'anglais au français sont fréquentes (faux-amis)
    • silicon (anglais) ⇒ silicium (français) ;
    • silicone (anglais) ⇒ silicone (français) ;
    • silica (anglais) ⇒ silice (français)
    (Wikipédia)
    - Le sodium-laureth-sulfate SLES, est un agent nettoyant et moussant, mais peut créer des irritations voire des allergies en détruisant le film lipidique protecteur de la peau.De même pour l'ammonium-lauryl-sulfate ou sulfate * de lauryle ammonium  (français) ou laurylsulfate d'ammonium.On trouve ces détergents dans les savons liquides, gels douche (par exemple dans la gamme Le Petit Marseillais), shampoings, dentifrices, mousses à raser.
    En inter-réaction avec un cancérigène très puissant, le dioxane (voir Polyéthylène glycol), le sodium-laureth-sulfate est très facilement absorbé par la peau. Le sodium-laureth-sulfate peut potentiellement causer des formations cancérigènes en se combinant dans les shampoings et démaquillants par réaction avec d’autres ingrédients (dioxines, nitrates : de grandes quantités de ces derniers peuvent pénétrer dans le système sanguin à partir d’un simple shampoing !) contenus dans ces produits.
    * Voir § Les sulfates (Ammonium-lauryl-sulfate)
    - Le sodium-lauryl-sulfate, laurylsulfate de sodium, est un agent nettoyant et moussant, mais peut créer des irritations voire des allergies en détruisant le film lipidique protecteur de la peau.
    De même pour l'ammonium-lauryl-sulfate ou sulfate * de lauryle ammonium  (français) ou laurylsulfate d'ammonium.On trouve ces détergents dans les savons liquides, gels douche (par exemple dans la gamme Le Petit Marseillais), shampoings, dentifrices, mousses à raser, mais le sodium-lauryl-sulfate est présent partout ! Y compris dans nos cuisines.
    Le sodium-lauryl-sulfate est une substance nocive rapidement absorbée et retenue dans les yeux, le cerveau, le cœur, le foie, ce qui peut avoir des effets agressifs à long terme. Celle-ci peut retarder les guérisons, causer des cataractes chez les adultes et empêcher les yeux des enfants de se développer normalement.
    * Voir § Les sulfates (Ammonium-lauryl-sulfate)
    - La triéthanolamine TEA, tout comme la DEA (diethanolamine, voir), est très présente comme matière première pour la préparation de savons, tensioactifs *  ou émulsifiants (lubrifiants, produits d'entretien, colles, produits photographiques), comme compensateur de pH dans des préparations cosmétiques (lotions pour la peau, gels pour les yeux, crèmes hydratantes, shampoings, crèmes dépilatoire, mousses à raser... entre autres utilisations.
    * Voir § Les nettoyants intimes : une flore vaginale déboussolée (Silice cristalline)
    La TEA interagit avec les nitrites pour former une nitrosamine (voir) cancérigène. C'est aussi un allergène reconnu, à pouvoir allergisant modéré. Il n’y a pas d’étude gouvernementale sur l’innocuité de la triéthanolamine sur la peau à long terme. Les seules études qui existent ont été produites par les compagnies pharmaceutiques elles-mêmes (ce qui en dit long sur la prétendue neutralité des résultats…)
    À noter : la TEA est énumérée sous le programme 3, partie B de la convention chimique sur les armes car elle peut être employée dans la fabrication du gaz moutarde.
     

    - Les triclocarban et triclosan (conservateurs aux propriétés antibactériennes) sont présents dans les déodorants, bains de bouche, savons et surtout dans certains dentifrices. Ils sont suspectés, comme le souligne l’UFC Que Choisir (test du 30/08/05) de rendre les bactéries plus résistantes aux antibiotiques. Également suspectés d'être des perturbateurs endocriniens. Leur action, dans les pâtes dentifrices, perturberait la flore buccale.

    Dans les années 1960 et 1970, une "arme biologique" a été conçue pour nous protéger des bactéries. Cinquante ans plus tard il est avéré qu’elle pouvait déclencher des maladies. Comment une telle énormité a-t-elle pu se produire ? Bienvenue dans le roman noir du TRICLOSAN, cette substance chimique qui se retrouve PARTOUT...

    (Rodolphe Bacquet 05/12/2019)

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    Pense-bête en rappel

    http://ekladata.com/HnBFAzUiry_-4pqSYyObQdoxYRM/Cosmetiques-11-ingredients-a-eviter.png

    Précision

    Reconnaître la date de péremption des cosmétiques

    Lors de l'achat de vos produits de beauté, vous pourrez remarquer qu'un petit symbole représentant un pot ouvert est inscrit sur l'une des parois, accompagné d'une inscription chiffrée. Il indique le nombre de mois limite d'utilisation une fois le pot entamé : 6M pour six mois, 8M pour huit mois... Sachez que tant qu'il n'a pas été ouvert, un produit cosmétique peut se conserver très longtemps sans le moindre risque. Si vous avez un doute quant à la fraîcheur de votre mascara, crème ou vernis à ongles : observez-les. Si la texture a changé (plus grumeleuse, plus sèche ou plus difficile à appliquer), c'est déjà que le produit a bien vécu. Si la couleur de votre soin s'est altérée ou si vous sentez que son parfum s'est modifié, qu'il semble avoir "tourné" : ne prenez pas de risque et jetez-le. Mieux vaut prévenir que guérir.

    Cosmétiques périmés = attention danger

    Crèmes, rouges à lèvres, mascaras... appliquer des produits de beauté dont la durée limite a été dépassée sur votre visage peut comporter de gros risques d'infection. En effet, ces produits ont été en contact avec votre peau ou vos muqueuses et peuvent devenir de vrais nids à bactéries. Vous risquez une éruption de petits boutons, des rougeurs, ou pire une infection cutanée ou oculaireC'est aussi pour cela que l'on déconseille fortement d'essayer des produits de beauté en magasin, ces derniers étant déjà probablement infectés par les multiples manipulations au quotidien. Restez donc vigilant(e)s !

    Ne prendre aucun risque

    Vous l'aurez compris, il est donc très important de faire attention aux dates de péremption de ses cosmétiques.Tous les produits de beauté se rapportant aux yeux (mascaras, fards, lotion démaquillante...) ne se gardent pas plus de six mois. Les fonds de teints tiennent très bien pendant un an environ. Les parfums se gardent environ deux ans sans que la fragrance soit altérée. (Femme Actuelle)

    Sources

    N.B. : Page créée d'après l'article de Yantra : L'avantage le la page, c'est que son contenu est régulièrement mis à jour.L'avantage de l'article, c'est que vous pouvez laisser un commentaire, partager et aimer si le cœur vous en dit

    Fabriquez vous-même

    Voir aussi

    • 10 aliments pour la bronzette [http://yantra.eklablog.com/10-aliments-pour-la-bronzette-p1037210]
    • Belle sans maquillage [http://yantra.eklablog.com/belle-sans-maquillage-p1086402]
    • Bronzez idiot en deux leçons [http://yantra.eklablog.com/bronzez-idiot-en-deux-lecons-p1064434]
    • Des produits "éco..." pour ma maison (2014) [http://yantra.eklablog.com/des-produits-eco-pour-ma-maison-1-a108423662]
    • Été Santé (2016) [http://yantra.eklablog.com/ete-sante-a126348022]
    • Greenwashing [http://yantra.eklablog.com/greenwashing-p1098662]
    • Ingrédients à éviter [http://yantra.eklablog.com/2-ingredients-a-eviter-p1292976]
    • Palmiers (2016) [http://yantra.eklablog.com/palmiers-a126428170]
    • Recettes maison au quotidien [http://yantra.eklablog.com/1-recettes-maison-au-quotidien-p1323922]
    • Recyclages cosmétiques [http://yantra.eklablog.com/recyclages-cosmetiques-p1672702]
    • Risque industriel (Seveso - Gigeoju)
    • Va savoir [http://yantra.eklablog.com/va-savoir-p858214]

    Lien externe

    Une technique marketing sans intérêt informatif. Certaines mentions sont même absurdes et pas toujours justifiées. Par exemple, on peut trouver sur le packaging d’un parfum "sans conservateur ". Or, le parfum n’est pas un produit qui contient des conservateurs, étant donné sa teneur en alcool. Il s'agit donc d'une technique marketing qui doit inciter à l'achat  En revanche, certaines seront conservées car elles informent le consommateur. Par exemple, la mention "sans alcool" restera valable pour un bain de bouche destiné à toute la famille, précise "Top Santé". En résumé, la réglementation européenne va n’autoriser que les mentions qui présentent un réel bénéfice pour le consommateur.

     

     

     

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