• Considérations post-partum

    Page créée le 19 novembre 2021, complétée en janvier 2022 avec
    Sevrage de bébé : arrêter les montées de lait

    Considérations post-partum

    Vous êtes maman ! Après 9 mois de grossesse à voir votre corps évoluer, vous voilà enfin… délivrée ! Mais "tout" n'est pas terminé...

    Bébé est là !

    Certes, vous avez fait le plus dur, mais il y a encore du travail. Et gare aux surprises post-partum ! Sans parler du côté psychologique (moral en "yoyo", réflexions plus ou moins fines et/ou fatigantes de l'entourage, problèmes d'ego, etc.), nous nous bornerons au côté physique, sauf à savoir qu'être mère n’est pas inné.

    Avec un premier enfant, au début, vous vous sentirez maladroite face à votre bébé, et vous aurez presque peur de le toucher tellement il est petit ! Vous craindrez de lui faire mal et/ou de le casser, osant à peine soulever ses jambes pour changer sa couche. Tous ces gestes ne sont pas innés, ils s’apprennent. N’ayez pas peur de vous sentir "une mauvaise mère", ceci n'est qu'une vue de l'esprit, et avec le temps vous acquerrez les bons réflexes.

    Quant à porter des couches pendant quelques mois jusqu’au retour des règles, malgré mes 5 enfants, je n'ai jamais eu à le faire, tout au plus une serviette épaisse, et encore pas tout le temps. Il faut donc relativiser dans les domaines évoqués ci-dessus, chaque femme étant différente, maladie éventuelle comme le diabète par exemple, morphologie, milieu, éducation (ainsi que le type d'accouchement, césarienne, à la maison...) etc.

    Ce qui reste immuable, en revanche, est que vous devrez faire travailler votre périnée. Après l’accouchement, tous vos organes ont souffert. Comme dans un véritable marathon ou une épreuve sportive. Vous ressentirez parfois des douleurs à l’utérus, parce que celui-ci se remet en place (il est conseillé d'allaiter le bébé le plus tôt possible, la tétée de bébé ayant une action directe sur la remise en place de l'utérus maternel)

    Voir Stimulation du périnée

    Après votre accouchement, vous ne pourrez courir, nager, refaire du sport immédiatement : vous êtes fatiguée à passer vos journées à vous occuper de bébé. Il faut prendre votre mal en patience et passer par la rééducation du périnée – pour éviter la chute des organes et ne pas devenir incontinente – afin de pouvoir de nouveau vous adonner à une activité physique et perdre vos kilos.

    Voir Retrouver la ligne après une grossesse (Ooreka) PDF

    Petit conseil pratique ;-) Votre ventre est encore mou et vous ne rentrerez pas de sitôt dans vos vêtements "d'avant". Prévoyez donc des vêtements amples, qui ne compriment pas. Soyez à l’aise dans vos activités, surtout pour vous occuper de bébé (et tant pis si le ménage n'est pas fait, c'est vous qu'il faut ménager !)

    D'après Fourchette & Bikini [archive]

    Dans une interview accordée au magazine Marie-Claire, Laetitia Casta a tenu des propos plutôt positifs sur le corps d’une mère, toujours beau après la grossesse.

    Laetitia Casta

    Laetitia Casta est maman de quatre enfants dont le dernier, Azel, est né en mars [2021]. Dans une interview accordée au magazine Marie Claire, l’actrice et mannequin de 43 ans a expliqué être en parfaite harmonie avec son corps, bien qu’il ait changé après sa dernière grossesse. "On a tendance à demander aux femmes si elles ont retrouvé leur corps après leur grossesse." a-t-elle évoqué avant d'ajouter : "Je ne l'ai jamais perdu. Il faut lui faire confiance, à ce corps, il est intéressant : dans la jeunesse, vous êtes quelque chose et, plus tard, autre chose, et il faut l'accepter."

    Laetitia Casta brise l’idée qu’une femme doit remodeler son corps post-partum pour s’assumer. Selon elle, le corps d’une femme ne perd pas sa grâce et sa beauté après avoir donné la vie. Et c’est en utilisant une métaphore qu'elle illustre ce propos : "En été, nos silhouettes, nos peaux sont plus agréables à vivre et à montrer, mais regardez : les arbres, en hiver, sont hostiles et moches, on est pareille ! Si on l'accepte, tout se passe bien." a-t-elle révélé. Un message positif qui fait du bien pour toutes les mamans !

    D'après Fourchette & Bikini [archive]

     

    Sevrage de bébé : arrêter les montées de lait

    L’allaitement : prolactine et montée de lait

    Lallaitement est un processus naturel, ne demandant aucune préparation. Au cours de la grossesse, le corps va, de lui-même, endurcir les mamelons et démarrer la production d’élixir nutritif. 

    La montée de lait est le processus physiologique permettant à la mère de nourrir son enfant. Ce phénomène se déclenche environ 3 jours après la naissance. L’expulsion du placenta entraine la chute des hormones œstrogènes et progestérones. La prolactine est alors libérée, démarrant la fabrication du lait maternel. 

    La succion fréquente du bébé va entretenir cette production, jusqu’au sevrage.

    Le sevrage désigne le processus durant lequel la mère cesse de donner le sein à son bébé. Progressivement, vous allez lui proposer d’autres aliments et espacer les allaitements… Jusqu’à arrêter complètement de le nourrir de lait maternel. 

    Dans le sevrage naturel, le nourrisson s’intéresse lui-même aux autres aliments. La transition se fait alors simplement, sans intervention supplémentaire. 

    Dans le sevrage planifié, c’est la mère qui décide d’arrêter peu à peu l’allaitement. 

    Lors du sevrage, les montées de lait peuvent se poursuivre. Puisque le bébé demande moins d’élixir maternel, les seins gonflent et deviennent souvent douloureux. Heureusement, il existe des solutions naturelles pour faciliter cette transition !

    5 conseils pour arrêter les montées de lait naturellement

    1. Expliquer le sevrage à son enfant

    Lallaitement est une relation. Le sevrage peut donc être vu comme une évolution de cette relation. Utilisez le lien maternel pour fluidifier le processus. 

    Si la mère souhaite arrêter l’allaitement et pas le bébé, ou l’inverse, la communication sera indispensable. Avant de tenter toute astuce naturelle : parlez-vous !

    À n’importe quel âge, l’enfant est capable de communiquer. Un bébé percevra votre tonus, votre intention plutôt que le sens littéral de vos propos… Mais il est bel et bien en mesure de comprendre. 

    Prenez donc un moment, ou plusieurs si nécessaire, pour expliquer à votre nourrisson. Pourquoi vous souhaitez arrêter, comment se déroulera le processus, l’amour que vous lui portez malgré tout, etc. Mettez-vous à l’écoute de ses ressentis également. Vous verrez : votre bout de chou saura se montrer compréhensif. 

    La période peut-être difficile et riche en émotion. Après tout, c’est une modification importante de la relation entre la mère et l’enfant. Veillez donc à conserver le lien entre vous et communiquer régulièrement. 

    2. Arrêter la tétée progressivement

    Ainsi, l’allaitement est une relation. La production de lait s’adapte à la demande, si on peut dire..

    Plus le bébé tète, plus la mère fabrique d’élixir maternel. 

    Au contraire, lorsque le bébé trouve d’autres sources nutritives et s’éloigne du sein, la production réduit progressivement. 

    En bref, la poitrine fabrique le liquide nutritif en fonction des besoins et de l’appétit de l’enfant. Il est important de réaliser cela lorsque l’on souhaite arrêter les montées de lait. 

    En donnant d’autres aliments à bébé, ce dernier demandera moins le sein, la production de lait diminuera logiquement. 

    Les montées de lait cessent naturellement lorsqu’on arrête de stimuler la poitrine et donner le sein. Quelques jours suffisent, parfois même 48 heures.

    Ainsi, pour stopper l’allaitement sans douleur, arrêtez progressivement de donner le sein. Proposez d’autres aliments à votre enfant, adaptés à son âge. Pas besoin de traitement ou de médicament "anti-lactation". 

    3. Prendre soin de soi et de son sommeil

    L'épuisement maternel. Même lorsque l’accouchement s’est bien déroulé, le corps (en particulier le bassin) peut garder certaines tensions. Ces dernières créeront de la fatigue au quotidien.

    Ainsi, la grossesse et la naissance ont un réel impact sur l’énergie de la mère. Son tonus et sa vitalité peuvent être fortement affectés ! Par ailleurs, on peut avoir du mal à accepter son ventre et les changements brusques de son corps.

    Dans les mois suivant l’accouchement, soyez donc bienveillantes avec vous-mêmes, mesdames. Demandez de l’aide à votre entourage pour pouvoir vous reposer, vous détendre et prendre soin de vous. Cela vous sera indispensable pour chérir votre enfant et votre relation. 

    L’épuisement maternel, votre fatigue, impacte la relation avec votre bébé, par là les montées de lait et l'allaitement

    Voir

    Sommeil

    Sommeil : Les positions pour préserver le dos

    Écoutez vos besoins et ceux de votre nourrisson pour décider quand le sevrer. Faites-vous confiance. 

    Surtout, ne culpabilisez pas ! La décision d’allaiter revient à chaque couple. Même une courte période suffit à apporter des bénéfices. Si vous devez ou souhaitez arrêter, faites-le ! Vous contraindre à donner le sein peut donner lieu à d’importantes réactions du corps, destinées à forcer l’arrêt.

    Découvrez mon programme En forme après la grossesse si vous observez une fatigue excessive et pesante.

    4. Adopter une alimentation anti-inflammatoire

    L’accumulation de lait dans la poitrine, les premiers jours de sevrage, peut entrainer d’importantes douleurs. Dans ce cas, une alimentation anti-inflammatoire pourra vous soulager. 

    Consommez des fruits et légumes de toutes les couleurs.

    Évitez la viande rouge, préférez la volaille.

    Intégrez des aliments riches en oméga-3 à vos assiettes : lin, chanvre, graines de chia, colza, etc.

    Limitez le gluten.

    Par ailleurs, certains aliments permettraient de réduire la production de lait * : persil, menthe, oseille, chou, sauge, etc. – à consommer en infusion, 2 ou 3 fois par jour.

    * Stopper une montée de lait (Ooreka) PDF

    5. Éviter les fausses solutions de la médecine allopathique ou les conseils dangereux

    Comprimés anti-inflammatoires, médicaments pour stopper la montée de lait, gélules pour bloquer la lactation… L’industrie pharmaceutique redouble d’imagination pour « soutenir » les couples souhaitant arrêter d’allaiter.

    Des médicaments comme la bromocriptine (Parlodel®) et la dihydroergocryptine (Vasobral®), souvent prescrits, ont des effets indésirables confirmés.

    Les suppléments anti-inflammatoires, recommandés par de nombreux professionnels de santé, ne remplacent pas une alimentation variée et saine. 

    Certains sites recommandent de limiter la consommation d’eau. C’est évidemment un très mauvais conseil, pouvant même s’avérer dangereux ! Au contraire, pensez à bien vous hydrater.

    Voir

    Canicule et hydratation

    Sport et hydratation

    La période de sevrage est parfois difficile. Pour qu’elle se déroule au mieux, la base est de maintenir une relation précieuse avec votre bébé. Une hygiène de vie saine et une alimentation anti-inflammatoire pourront aider… Mais ne remplaceront jamais un échange de qualité avec le nourrisson. Les montées de lait s’arrêteront alors naturellement et sans douleur. Pensez également à prendre soin de vous, à vous reposer, à "accepter votre ventre" malgré ses changements récents. Cela vous rendra pleinement disponible pour chérir votre nourrisson !

    Source Se-soigner-autrement

     

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    Voir la série "préparez votre accouchement"

    avec « alternative »

    - acupuncture

    - fasciathérapie

    - massage du périnée

    avec la danse du ventre

    avec la sophrologie

    avec le chant prénatal

    avec le yoga

    avec l'haptonomie

    de façon classique

    en piscine

    - watsu

    en vous relaxant

    Voir aussi

    Bernadette de Gasquet (Abdos oui mais... pas n'importe comment)

    Douleur de l'accouchement (Aïe ma douleur !)

    Muscler le périnée (Yoga sur une chaise)

    Reprendre le sport (Ooreka)

    Respiration hypopressive pour un ventre plat

    Respirations particulières

    Sport après une césarienne (Ooreka) [archive sans vidéo]

    Série "ventre plat sur une chaise" (Exercices pour ventre plat)

    Stimulation du périnée

    Tocophobie (Phobies)

     

     

     

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