• 2-Iris (plante)

    Page créée le 13 mai 2023

    Iris

    Iris

    L’Iris est une plante vivace à rhizome ou à bulbe de la famille des Iridacées. Le genre Iris compte plus de 200 espèces, originaires des régions tempérées de l’hémisphère Nord.  Les iris sont connus pour leurs grandes fleurs, souvent avec une forme complexe et des couleurs vives. L’iris est dédié à la déesse grecque de l’arc-en-ciel.

    Iris illustration

    Le mot "iris" est un emprunt médiéval au latin iris, iridis, lui-même emprunté au grec Iris, Iridos désignant la messagère des dieux, personnification de l'arc-en-ciel. Le terme a d'ailleurs longtemps été employé pour désigner l'arc-en-ciel.

    Comme de nombreuses plantes à fleurs, les premiers iris sont apparus vers la fin du Crétacé (Campanien) il y a environ 80 millions d'années dans une zone devenue aujourd'hui l'Antarctique. On trouve aujourd'hui des Iris dans tout l'hémisphère nord, aussi bien en Europe qu'en Asie, en Afrique du Nord et en Amérique du Nord.

    Documentation : Nomenclature et systématique

    À noter, l’obtention par hybridation de très nombreux cultivars a conduit à l’élaboration d’une classification horticole très différente de la botanique pour les iris de jardin (hybride ou horticole), ne tenant plus compte de la région d’origine mais de la taille et de la période de floraison (voir plus bas)

    Voir aussi Classification du vivant

     

    Présentation des iris

    Les iris sont des plantes composées, dont les plus répandues sont les bulbeuses type iris de Hollande et les iris à rhizome type iris de jardin possédant une tige souterraine charnue horizontale qui fait aussi office d'organe de réserve nutritive (voir développement plus bas).

    Sur une tige très développée, les feuilles sont alternes, à base engainante, presque toujours ensiformes (en forme d'épée).

    Les fleurs, grandes, hermaphrodites, souvent parfumées, sont groupées en cymes hélicoïdes, entourées à plusieurs dans des bractées appelées spathes, puis s'ouvrant en 6 tépales pétaloïdes semblables disposés sur deux rangs :

    les 3 tépales extérieurs (≅ sépales) sont horizontaux ou réfléchis, à large limbe ;

    les 3 tépales intérieurs (≅ pétales), plus petits, sont dressés, souvent connivents.

    Les 3 étamines, constituées de deux éléments : le filament et l'anthère sur lequel se trouve le pollen, sont insérées à la base des tépales extérieurs. Les anthères sont extrorses, ce qui implique que le pollen est libéré vers l'extérieur de la fleur.

    À noter, les iris d’eau fleurissent peu de temps.

     

    Feuilles d'Iris

    Feuilles d'Iris

    Fruits d'un Iris

    Fruits d'un Iris

    Le fruit, soudé avec le tube du périanthe, est une capsule à 3 loges contenant plusieurs graines.

     

    Différentes variétés d’Iris 

    Le genre Iris contient 210 espèces et d'innombrables variétés horticoles, toutes plus ravissantes les unes que les autres. On trouve souvent dans les jardins des iris hybrides horticoles appelés à tort iris germaniques (Iris germanica) ou d'Allemagne.

    Les iris rhizomateux

    Le rhizome est la tige souterraine et parfois subaquatique remplie de réserve alimentaire (par exemple Iris pseudacorus) de certaines plantes vivaces. Comme les racines, le rhizome contribue au décolmatage naturel du sol, voire à la fixation et stabilisation durable des berges ou de certaines zones vaseuses (par les iris et roseaux par exemple) ou des dunes. Les organes transformés en tubercules peuvent être la tige souterraine (stolon ou rhizome) : pomme de terre, crosne du Japon, igname, topinambour, iris (tubercule caulinaire)...

    Les iris qui possèdent des rhizomes, c’est-à-dire des racines souterraines horizontales, aiment une situation ensoleillée, un sol bien drainé. Ils tolèrent tout type de sol même pauvre. Les différentes variétés d’iris proposent toutes les hauteurs : miniature (max. 20 cm), nain (de 20 à 40 cm), moyen (de 40 à 70 cm) ou grand (min. 70 cm). N’ayant pas tous les mêmes exigences de culture, les iris rhizomateux sont répartis dans différentes catégories.

    • L'iris des marais (Iris pseudacorus, également appelé iris sauvage, iris faux-acore... iris à rhizome sans barbe du sous-genre Limniris), le sauvageon de nos contrées, herbacée vivace aux fleurs d'un jaune intense d’avril à juin. On le rencontre le long des chemins, les pieds dans les ruisseaux ou dans les mares, marais ou au bord de l'eau. Il a une résistance à toute épreuve. Il est indispensable dans tous les plans d’eau de belle surface, ou il a même tendance à être envahissant. Il existe des hybrides plus raisonnables, adaptés à des pièces d’eau de taille moyenne, voire petite. Il ne faut pas confondre l'iris des marais avec le Lys. Effectivement, l'iris étant abondant le long de la Lys (affluent de l'Escaut, Nord de la France et Belgique), il est parfois appelé fleur de Lys. En néerlandais, il s’appelle d’ailleurs Gele lis, c'est-à-dire "Lys jaune". Cet iris est le symbole de la région de Bruxelles-Capitale.

    Iris sauvages (I. pseudacorus) en Finlande

    Iris sauvages (Iris pseudacorus) en Finlande

    • L’iris à barbe (sous-genre Iris) avec une fleur par tige, a besoin d’une période de dormance au sec en été et au début de l’automne. Il faut donc le protéger des pluies d’été, si celles-ci sont trop fortes et fréquentes. On y retrouve Iris germanica, dont le rhizome est utilisé en parfumerie (voir aussi plus haut)

    Iris ''à barbe''

    Iris ''à barbe''

    • L’iris à crêtes apprécie l’humidité, un sol assez riche en matière organique, rustique à non rustique (min. 5°C) selon la variété. Ses sépales sont pourvus de crêtes.

    • L’iris Regelia : avec deux fleurs par tige, assez rustique, il aime les sols calcaires, et a besoin d’une période sèche après sa floraison. Ses sépales ont des barbes.

    Les iris Apogon, dépourvus de crêtes et de barbes, rassemblent plusieurs groupes, dont les principaux :

    • L’iris Pacific Coast : à cultiver au soleil ou sous une légère ombre, en sol acide ou neutre, avec des apports de compost.

    • L’iris Spuria tolère tous les sols, a besoin de fraîcheur et aime les conditions humides en bordure de plan d’eau.

    • L’iris de Sibérie (Iris sibirica) tolère tous les sols et aime la fraîcheur.

    Iris de Sibérie Iris Sibirica

    Iris de Sibérie (Iris sibirica). Plante rare et protégée en France, son nom russe est Ирис сибирский.

    Les Iris de Sibérie (Iris sibirica) et Iris laevigata (en principe d’une jolie couleur parme) n’aiment guère les sols trop compacts, très argileux, gorgés d’eau en hiver et durs comme du béton en été. Capables de supporter des sols marécageux, voire l’immersion jusqu’à 10 cm, ils s’adaptent aussi aux massifs traditionnels, à condition d’avoir un arrosage régulier chaque semaine, d’avril à octobre. Bien installés, ils peuvent même supporter une légère sécheresse. Ils sont à adopter sans retenue pour garnir les berges. Ils acceptent même les sols légèrement calcaires.

    • L’iris japonais (Iris ensata, autrefois appelé Iris kaempferi, iris à rhizome sans barbe du sous-genre Limniris) préfère les terres acides, aime en été avoir les pieds dans l’eau (voire immergé jusqu’à 20 cm d’eau pour un sol très frais) et ne supporte pas un manque d’eau, mais a besoin d’être au sec en hiver. Ainsi, on protège le pied de la plante les premiers hivers avec un épais paillage et on lui apporte un engrais complet au printemps. Lors de la plantation, on mêle à la terre de jardin : tourbe, terre de bruyère et compost bien décomposé. S’il est parfait pour les pièces d’eau, bassins et mares, cet iris est tout à fait adapté à la culture en pot (min. 20 cm de diamètre), baquet ou bassine. De plus, l’iris dans ce "conteneur" sera plus facile à déplacer pour répondre à ses exigences : humidité constante en été, sécheresse en hiver évitant ainsi la pourriture des racines. On lui réservera de préférence un emplacement très ensoleillé.

    Les iris bulbeux

    Les iris de Hollande et miniature font partie des bulbes à fleurs. Contrairement à leurs cousins, les iris vivaces, la tige des iris bulbeux est plus fin. Au bout de chacune des tiges trône une unique fleur majestueuse. Les iris nains (ou miniatures) et les iris de Hollande (Iris hollandica) sont deux variétés plébiscitées par les fleuristes. Ces iris constituent donc de magnifiques fleurs à couper au même titre que les tulipes ou les narcisses.

    Parmi ces iris bulbeux, nous retrouvons les Iris reticulata ou iris réticulés, mais également les Iris xiphium, ces iris en forme de glaive originaire d'Espagne et du Portugal à fleurs jaunes, bleues, violettes ou blanches. Il existe aussi les Iris juno, qui est un sous genre d'iris et qui représente les iris bulbeux à bulbe lisse.

    Chez l’iris à bulbe, les réserves sont contenues dans ses racines charnues. Il apprécie les sols bien drainé, on le plantera à 12 cm de profondeur (20 cm pour les plus grands). En sol lourd, on les déterrera pour leur faire passer l’été dans un local sec et frais, ailleurs ils pourront rester en terre plusieurs années sans effet sur la floraison. Là encore, plusieurs catégories :

    • L’iris Xiphion comprenant les iris d’Angleterre, d’Espagne et de Hollande : idéal en fleurs à couper et en fleurs de massif, il aime le soleil, un sol bien drainé, légèrement calcaire, riche et sablonneux. L'Iris des Pyrénées (Iris latifolia) dit "d'Angleterre" est à l'origine une belle espèce endémique des Pyrénées, rarement cultivée, dont la floraison a lieu en été (juillet-août). Apparaissent alors 2 ou 3 fleurs bleu-vif disposées en cyme unipare peu fournie.
    • L’iris Juno réclame aussi une période de repos. De culture délicate, il doit être manié avec précaution, faites attention aux racines charnues lors de la transplantation.
    • L’iris Reticulata : iris nain à floraison précoce, il pousse bien en situation dégagée, au soleil, dans un sol bien drainé et humifère.

    Iris reticulé Iris reticulata 'Katherine Hodgkin'

    Iris reticulé Iris reticulata 'Katherine Hodgkin'

     

    Utilisations de l'iris

    Outre leur attrait ornemental, certains iris ont des propriétés techniques, alimentaires ou chimiques intéressantes.

    Horticulture

    Les iris peuvent s’implanter pour de nombreuses années, dans des sols pas toujours faciles à cultiver, et arborer un feuillage toujours sain. Bien rustiques, la seule chose que craignent les iris d'eau c’est le manque... d’eau.

    En période de floraison des iris, les horticulteurs organisent des événements destinés aux collectionneurs ou simples amateurs. Par exemple, une exposition d'iris en Suisse dans les jardins du château de Vullierens, ou bien encore un Festival de l'Iris qui a lieu chaque année en France au château d'Auvers-sur-Oise.

    Documentation : Ennemis, insectes et autres pathogènes

    Génie végétal

    Les rhizomes des iris contribuent à stabiliser les berges et vasières des cours d'eau.

    Berges stabilisées par un peuplement d'iris

    Berges stabilisées par un peuplement d'iris

    Voir aussi Haie bocagère – Roseau des étangs Typha latifolia

    Feuilles

    Les Amérindiens du nord utilisaient les fibres des feuilles d'iris pour produire de fines et résistantes cordelettes1.

    Usages alimentaires

    Selon l'ethnobotaniste François Couplan (2009), les rhizomes (ou "cormes") de la plupart des espèces d'Iris sont immangeables car très âcres voire toxiques. Mais ceux de plusieurs espèces - en séchant - dégagent une odeur agréable, proche du parfum de la violette ; c'est le cas pour Iris germanica et I. pallida (iris de Dalmatie ou iris pâle) en Europe, plantes utilisées depuis l'Antiquité. Leurs rhizomes étaient mastiqués, ou réduits en poudre pour aromatiser certains plats ou desserts.

    Ils servent aussi à aromatiser certains alcools (Gin ou Chianti par exemple)1. Quand le vin prenait un goût de moisi en fermentant dans son tonneau, on y jetait un rhizome d'Iris pour cacher ce goût et améliorer le vin1.

    Au Japon et dans d'autres régions d'Asie Iris sibirica (naturellement aussi présent en Europe centrale et de l'Est), et I. tectorum (parfois présent aujourd'hui dans les jardins en Europe comme plante décorative) sont cultivés pour produire de la fécule de racine, bien que certains cultivars ou souches aient un goût très âcre1.

    Pour info, on parle de fécule, mot plus adapté, pour désigner la "farine" issue d'une racine (Vu dans Manioc).

    Le rhizome d’Iris filifolia (iris à feuilles filiformes) était mangé en Afrique du nord, et celui d’Iris germanica en Anatolie. Outre une essence aromatique, il contient des composants amylacés (de la nature de l'amidon) pour 50% de son poids environ, du tanin, un glucoside (irisine) et des fibres. Il était réputé expectorant (aide à libérer les voies respiratoires) et diurétique.

    Mais les rhizomes d'autres espèces comme Iris pseudacorus et Iris foetidissima, l'iris fétide (sud et l'ouest de l'Europe) ou Iris sibirica sont toxiques (irritants, vésicant émétiques et purgatifs)1.

    Graines : celles d’Iris pseudacorus, longuement torréfiées, ont servi de succédané au café, et en Alaska celles d’Iris setosa [en] étaient consommées torréfiées1.

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    1. Couplan, François Le régal végétal : plantes sauvages comestibles, Éditions Ellébore 2009 (p.86)

    Voir aussi Listes de liqueurs & alcools – Vigne & Raisin

     

    Parfum & Cosmétique

    Parfum

    Seules certaines espèces sont très recherchées en parfumerie pour leur rhizome, dont on extrait l'essence d'iris, obtenue après une distillation extrêmement délicate. L'essence d'iris est un fixateur de parfum réputé. Son odeur évoque celle de la violette, propriété due à la présence d'irone2, son principal composant.

    La principale espèce est Iris germanica (iris "à barbe" sous-genre Iris), originaire du pourtour nord de la Méditerranée, avec surtout sa forme blanche plus connue sous le nom d'"iris de Florence" (anciennement Iris florentina) qui correspondrait à l'iris de l'Antiquité grecque.

    Les Iris × germanica (planche de 3 fleurs et rhizomes)

    Dans une moindre mesure on utilise aussi Iris pallida, cultivé en Italie et au Maroc, mais qui a été cultivé aussi à Grasse et ses environs, de même que l'iris de Florence2.

    Après avoir été un moment considéré comme démodé, l'iris entre toujours aujourd'hui dans la composition de nombreux parfums, associé aux notes florales ou comme note de fond.

    La "concrète" est un produit solide ou semi-solide obtenu après extraction par solvants volatils des principes odorants de certaines matières végétales telles que iris, jasmin, rose, mousse de chêne

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    Voir Mots-clefs à connaître (Huiles essentielles : généralités)

    Un pot pourri. Un grand classique ! Après avoir placé tous les "ingrédients" et épices, et laissé sécher, au lieu de la poudre d'iris (chère, chère...) comme fixateur de parfum, mettez plutôt quelques pincées de gros sel, bien moins cher et tout aussi efficace3.

    Cosmétique

    La poudre de racine d'iris est obtenue à partir des rhizomes d’Iris germanica longuement fermentés, mis à sécher pendant au moins trois ans, pilés, puis tamisés, donnant une fine poudre blanche et parfumée, appelée communément "poudre de riz". Elle était utilisée notamment au XVIIe siècle pour traiter les cheveux, mais on lui prêtait aussi des vertus pour blanchir les dents et apaiser les gencives douloureuses2.

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    2. Floriculture et parfumerie : origines de l'acclimatation végétale sur la côte d'azur (PDF pp 8-9)
    [archive] Robert Castellana, Sophie Jama The phoenix project Recherches ethnobotaniques méditerranéennes

    3. Vu dans Des produits "déo..." pour ma maison

     

     

     

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    Documentation

    Sources

    Gamm Vert [archive sans vidéo]

    La Croix [archive]

    Wikipédia

    Willemse France [archive]

     

    La poudre de riz

    La poudre (de riz) est un produit cosmétique utilisé notamment pour dissimuler les "imperfections" du visage et en atténuer le brillant.

    La vraie poudre de riz, secret de beauté ancestral d'origine asiatique, est obtenue par mouture puis tamisage de grains de riz4. Elle était utilisée par les geishas pour blanchir leur teint. Un critère de beauté aussi populaire, quelques années plus tard, en France, puisqu'au XVIIe siècle, les femmes et les hommes de la Cour y avait recours pour blanchir leurs peaux et cheveux. La poudre de riz est utilisée également pour traiter les cheveux, mais on lui prêtait aussi des vertus pour blanchir les dents et apaiser les gencives douloureuses5.

    Au XIXe siècle, en Occident, la poudre appelée "poudre de riz" est plus communément faite à base de racine d'iris *, qui lui donne sa délicate odeur de violette. Elle est obtenue à partir des rhizomes d'Iris germanica, ou autrefois d'Iris pallida, longuement fermentés, mis à sécher pendant au moins trois ans, pilés, puis tamisés pour en extraire une fine poudre blanche et parfumée5,6.

    Les poudres de maquillage des XXe et XXIe siècles, sont faites d'un mélange à base de talc, amidon de maïs, poudre de riz micronisée et argile blanche. Pour les compacter, on ajoute des huiles et des beurres végétaux. Enfin, pour améliorer le rendu visuel, on incorpore également des pigments et des nacres7.

    Ce cosmétique se présente sous forme de poudre libre, pressée ou compacte. La poudre est contenue dans une boîte spécifique, le poudrier. On l'applique sur le visage à l'aide d'un gros pinceau ou d'une houppette à poudre. Elle s'utilise seule sur les peaux à grain régulier et bien par-dessus le fond de teint pour le fixer. Choisie de préférence neutre ou transparente, elle peut s'adapter à la plupart des teints. Sous sa forme compacte, elle est destinée aux retouches.

    La poudre de riz

    Si on ne l'utilise plus pour éclaircir le teint, elle reste une alliée beauté qui

    - unifie le teint et permet de dissimuler les petites imperfections

    - adoucit la peau

    - aide à lutter contre les excès de sébum grâce à son pouvoir absorbant

    - permet de fixer le maquillage.

    Pour faire de la "poudre de riz" soi-même, verser du riz dans un mixeur et le broyer jusqu'à obtenir la consistance de la farine.

    La vraie poudre de riz corrige le teint des geishas et rend leur visage plus uniforme et lumineux, mais on l'utilise aussi en cuisine4.

     

    ''poudre de riz''

    * Un pot pourri. Un grand classique ! Après avoir placé tous les "ingrédients" et épices, et laissé sécher, au lieu de la poudre d'iris (chère, chère...) comme fixateur de parfum, mettez plutôt quelques pincées de gros sel, bien moins cher et tout aussi efficace. (Lu dans Des produits "déo..." pour ma maison)

    Notes de Wikipédia

    4. La poudre de riz, un basique ancestral pour un teint parfait [archive]
    Auriane Hamon dans Marie Claire le 25/02/2020

    5. Floriculture et parfumerie : les origines de l'acclimatation végétale sur la côte d'azur (Op. Cit. note 2.)

    6. Une petite vieille qui sent la violette [archive] | Regard sur les cosmétiques

    7. Comment faire ses poudres de maquillage maison [archive] | Aroma-Zone

    Voir

    5 "boutons" pas floraux

    Belle en couleurs

    Belle sans maquillage

    Riz : poudre - désodorisant - pour sécher (Riz gluant & Riz complet)

     

    Mythologies et histoires colorées

    Pour les Égyptiens, l’iris est associé à Horus, le dieu Faucon, l’une des plus anciennes divinités égyptiennes (L'iris, fleur arc-en-ciel, messagère des dieux, News Jardin). Horus symbolise le soleil du matin et celui du soir. Les couleurs vives et variées de la fleur en firent très vite le symbole d’un arc-en-ciel réunissant le ciel et la terre.

    Dans la mythologie grecque, Iris était fille de Thaumos, fils de la Terre. Elle devint la favorite de Héra, à laquelle elle n'apportait jamais que de bonnes nouvelles. En récompense de ses services, elle fut changée en arc-en-ciel, symbole du retour du beau temps.

     

    Emblèmes et destinations

    Le lis n'est pas la fleur emblématique de la royauté française. Cet honneur serait associé à l'iris sous le nom héraldique de "fleur de lys". La suite dans Wikipédia. V. aussi L'iris fleur des rois, L'Express.

    Depuis 1991, l'iris des marais (Iris pseudacorus), dont les fleurs sont d'une belle couleur jaune, est l'emblème de la Région de Bruxelles-Capitale (Belgique).

    L'iris versicolore (Iris versicolor, iris à rhizome sans barbe du sous-genre Limniris), à fleurs de couleur bleu vif à violet, est celui du Québec depuis 1999.

    Iris versicolore. Emblème floral du Québec depuis 1999

    Le "lys de Florence" (blason) est également un iris de jardin.

     

    Curiosités

    Le langage des fleurs

    Dans le langage des fleurs, l'iris symbolise l'inconstance, le cœur tendre ou l'amour confiant (Anne Dumas "Les plantes et leurs symboles" Éditions du Chêne, coll. "Les carnets du jardin" 2000 ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295)

    Iris était la messagère des dieux dans la Grèce antique. Tout naturellement, les iris offerts, avec leurs pétales en forme d'ailes, sont porteurs d'une nouvelle qui, quelle qu'en soit la nature, est heureuse. Au Japon, on prête à cette fleur des vertus purificatrices et protectrices : le 5 mai, il est de tradition de prendre des bains d'iris.

     

     

     

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