• 2-Lexique "phyto-bota"

    Dernière mise à jour : février 2023

    Lexique "phyto-bota"

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    Liste abréviations d'auteur en taxinomie végétale

    Suffixes indiquant le rang taxinomique

    Abricot

    Étymologie. Attesté dès le XVIe siècle, le mot est passé de l'arabe au français via le catalan "albercoc", l’espagnol "albaricoque" ou le portugais "albricoque". Le terme arabe أَلْبَرْقُوق ʾ("āl-barkuk") est lui même issu du grec πραικόκιον, praikókion, qui vient du latin "praecoquum", c’est-à-dire "(le fruit) précoce"

    L'abricot est le fruit d'un arbre généralement de petite taille appelé abricotier, de la famille des Rosaceae. Le nom scientifique de l'abricotier est Prunus armeniaca (prune d'Arménie). Il appartient au sous-genre des Prunus, section Armeniaca avec les quatre autres abricotiers du monde.

    L’Abricotier (commun) est donc l'arbre fruitier cultivé pour ses abricots. Dans les Grandes Antilles, le terme "abricot" désigne le fruit d'un arbre appelé Abricotier des Antilles Mammea americana L. de la famille des Clusiacées *.

    * Voir Définition et recettes de "Abricot-pays" (supertoinette.com)

    Description de l'abricotier Prunus armeniaca, voir Wikipédia

    Voir aussi Gamm vert

    Superaliments 2

     

    Les bourgeons floraux sont situés à côté ou à la place des bourgeons végétatifs, ils ne contiennent en général qu'une seule fleur. L'induction florale est réalisée au cours de l'année qui précède la floraison. Elle débute en juin et se poursuit jusqu'à la fin de l'été.

    Les bourgeons floraux entrent en dormance progressivement au cours de l'été. Si les températures hivernales sont trop basses les pièces florales sont nécrosées et il y aura déficience de fructification.

    La majorité des variétés traditionnelles est autofertile, la déhiscence des anthères se produit avant même l'ouverture de la fleur ; ce qui ne rend pas la présence d'abeilles indispensable. Mais actuellement, de nombreuses variétés d'origine américaine autostériles sont introduites dans les vergers français et nécessitent la présence d'une variété pollinisatrice adéquate (compatibilité et époque de floraison).

    La maturation se l'abricot débute une semaine avant la récolte. Le fruit cesse d'accumuler des réserves et commence à les utiliser comme source d'énergie. Cette maturation correspond au début de la phase climactérique : la respiration des fruits et les échanges gazeux augmentent de façon importante. La durée de cette période varie en fonction des variétés et des conditions climatiques.

    L'abricot est un fruit charnu, une drupe, de forme arrondie, possédant un noyau dur contenant une seule grosse graine, ou amande.

    La chair est sucrée, peu juteuse, jaune orangé et ferme — la teneur en carotène ou provitamine A est élevée, c’est elle qui donne la couleur orangée et l’abricot est riche en pectines qui se gonflent facilement d’eau et qui lui confèrent son côté moelleux. L'abricot se sépare aisément en suivant le sillon médian.

    La peau veloutée, dont la couleur peut aller du jaune au rouge, est parfois piquetée de "taches de rousseur" et se mange. La couleur rouge n’est pas gage de maturité (le degré de maturité est apprécié par le parfum et la souplesse du fruit) et l'abricot mûrit après sa cueillette – il est "climactérique", rappelons-le.

    Wikipédia

    Composition de l'abricot

    La vitamine A, dont fait partie le β-carotène, antioxydante, se trouve dans les légumes à feuilles vert-foncé et légumes et fruits orange.

    - Le β-carotène donne  à l'abricot sa belle couleur orangée, et plus celle-ci est intense, plus la teneur est élevée. C'est un antioxydant qui joue un rôle essentiel dans la lutte contre les radicaux libres, agents principaux du vieillissement, et qui sont libérés en excès pendant l'activité physique intense. Le -carotène est aussi un précurseur de la vitamine A qui contribue à une bonne vue la nuit, à une bonne qualité de la peau, à augmenter les défenses anti-infectieuses et les capacités de cicatrisation.

    À savoir : plus il est mûr, plus l'abricot est riche en β-carotène mais plus il s'appauvrit en vit. C.

    - Le potassium : on le trouve en quantité assez importante alors que l'apport en sodium de l'abricot est faible. Ceci va donc permettre de diminuer la rétention d'eau et donc de réduire les risques d'hypertension artérielle.

    - Les fibres : on les trouve dans la peau et dans la pulpe ; celle-ci renferme des fibres solubles tendres, les pectines, plutôt bien tolérées par les intestins. Ces fibres favorisent un bon transit intestinal.

    - Séché, l'abricot est encore plus concentré en minéraux. Il fournit un apport énergétique important pour un faible poids et peut se transporter facilement pour un en-cas (2 à 3 abricots secs).

    Voir Diète 'sportive' (PDF p.17)

    Voir aussi Abricot (PDF Passeport Santé)

    L'abricot en cuisine

    Achetez les abricots mûrs à point, charnus, bien parfumés et souples au toucher. Ils sont à consommer rapidement après l'achat mais supportent très bien la congélation.

    Voir Wikipédia

    Autre lien externe Recettes aux abricots (Femme Actuelle)

    Voir aussi

    Abricot (Recettes végétariennes 2

    Cuisine : Recettes avec des fruits

    Les petites fraîcheurs de l'été

    Le noyau d'abricot

    Le noyau d'abricot a le même goût que lamande. On en tire une huile végétale.

    Carte d’Identité de l’huile végétale d’abricot : voir Superaliments

    Voir aussi Choisir son huile de massage

    "Un composé d'origine naturelle appelé amygdaline est présent dans les noyaux d'abricots et se transforme en acide cyanhydrique après avoir été consommé [...] L'empoisonnement au cyanure [d'hydrogène ou acide prussique] peut causer des nausées, de la fièvre, des maux de tête, de l'insomnie, de la soif, de la léthargie, de la nervosité, des douleurs articulaires et musculaires diverses et une chute de la pression artérielle [...] Dans les cas extrêmes, c'est fatal" (Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire 27/04/2016)

    Vu dans Info Vitamine B17

    Voir

    Info Pépins de pomme

    Lien externe 5 raisons de ne plus jeter les noyaux d'abricots PDF Comment-économiser

     

    Absinthe, en bref

    Artemisia absinthium, grande absinthe

    Famille des Astéracées

    Même famille, même genre

    Armoise Artemisia vulgaris dans Herbes de la Saint-Jean

    Aurone mâle Artemisia abrotanum. Arbuste érigé de 1 m, du sud de l'Europe, aux feuilles, de 5 cm de long, à lobes filiformes gris-vert, poils gris au revers et aromatiques. En août, des capitules gris jaunâtre en panicules denses, de Ø 10-30 cm. Vu dans Mélisse Melissa officinalis

    Estragon Artemisia dracunculus (Lexique "phyto-médical")

    La sauge sclarée (Salvia sclarea), famille des Lamiacées, fournit une huile essentielle qui contient beaucoup moins de thuyone que celle de la sauge officinale (Salvia officinalis) qui en renferme 2 fois plus que l'huile essentielle d'absinthe : cette cétone peut être épileptisante et toxique pour le système nerveux. [...] Pour ce qui est, par exemple, des absinthes (genre Artemisia), il y a risque de les utiliser pour fabriquer des liqueurs fortes... Et désormais on fabrique l’alcool d’absinthe avec de l’absinthe qui vient de Paris et non du Sud de la France où le taux de thuyone est trop élevé.

    Voir aussi Plantes toxiques et sortilèges

    Pour info

    Chassez ces petites bêtes 2

    Élixir du Suédois

    Lexique "essentiel" (chamazulène anti-inflammatoire et antioxydant)

    Vinaigre des 4 voleurs ou Remèdes anciens

    Liens externes

    grande Absinthe (Wikipédia)

    petite Absinthe Artemisia pontica (Wikipédia)

    L'absinthe (Artemisia absinthium) [Books of] Dante 2020 ([Books of] Dante 2012)

     

    Adret / Ubac

    L'adret est un terme géographique désignant les versants d'une montagne qui bénéficient de la plus longue exposition au soleil – versant sud.

    L’ubac désigne les versants d’une montagne, moins ensoleillés, qui subissent la plus courte exposition au soleil – versant nord ("Ubac à glace")

    Adret et Ubac : étagement de la végétation en montagne

    Adret vs Ubac - végétation

    Documentation

    Voir Position Ouest-Est par rapport au Nord (Je-retiens)

    Source Je-retiens [archive]

    étagement de la végétation en Montagne

    En savoir plus sur: https://jeretiens.net/adret-et-ubac-chaud-ou-froid-nord-ou-sud/
    étagement de la végétation en Montagne

    En savoir plus sur: https://jeretiens.net/adret-et-ubac-chaud-ou-froid-nord-ou-sud/
    L’ubac quant à lui désigne le versant d’une montagne qui subit la plus courte exposition au soleil.

    En savoir plus sur: https://jeretiens.net/adret-et-ubac-chaud-ou-froid-nord-ou-sud/
     

    Adventice

    Chiendent, liseron, érigéron, chardon... Avant d'entamer une lutte contre les "nuisibles" qui envahissent vos parcelles, il faut vous demander pourquoi elles s’y développent... C’est la notion de plantes dites "bio-indicatrices", défendue par un botaniste, Gérard Ducerf, expert botaniste :

    "Une plante ne pousse pas par hasard. Lorsque vous la rencontrez dans une de vos parcelles, elle a un rôle à jouer dans cet endroit là, à ce moment-là"

    explique-t-il. Les plantes et leur milieu sont en effet en fortes interactions : le développement d’un plante particulière ne sera possible que si un certain nombre de critères liés au sol sont réunis, comme par exemple l’érosion, l’hydromorphisme, le taux de matière organique, etc.

    Suite : Adventices (PDF)

    Voir Le riz ("riz sauvage" ou folle avoine Avena fatua) > Cuisine : Céréales

    Voir aussi Plantes messicoles (Bleuet Centaurea cyanus)

    Et plus bas Invasive

    Côté jardins

    Une adventice est une plante dont la croissance au jardin est considérée comme indésirable. D’une manière plus populaire, on parlerait de "mauvaises herbes". Il peut donc s’agir de plantes endémiques, locales ou bien introduites par l’homme et dont le contrôle n’est plus possible à l’échelle nationale.

    Suite Inspirations Desjardins [archive]

    La Moutarde des champs est une plante annuelle herbacée de la famille des Brassicacées (aussi nommée Crucifères), placée souvent dans les mauvaises herbes (adventices), envahissant champs et jardins.

    Vu et suite dans Moutarde et engrais verts (PDF)

    Voir aussi La Moutarde... (Sauce moutarde et miel)

    Rappel de liens internes

    Invasive

    Mauvaises herbes

    Rudérale (plante)

     

    Adventive

    (adjectif)

    En botanique, se dit d'une racine ou de radicelles qui apparaissent directement sur la tige.

    Vu dans Baies rouges noires 4.

    Un organe adventif correspond à un organe en botanique, apparaissant à un endroit "où l'on ne s'y attend pas". Il s'ajoute secondairement à d'autres organes du même type, mais a une autre origine et occupe une position différente.

    Exemples : • Racine poussant sur d'autres organes que la racine principale (sur tige, feuille, etc.) et issue d'un bourgeon adventif • Bourgeons sur une racine ou sur une feuille... etc.

    Wikipédia

     

    Aiguille

    Les aiguilles sont les feuilles des Conifères. Elles produisent la chlorophylle, donc de l'oxygène (pour faire court). C'est actif.

    L’oxygène fourni par les Conifères provient de chaque aiguille non jaunie.

    Voir Prenez l'air mais le bon ! (PDF)

    À ne pas confondre avec l'aiguillon, qui fait partie de l'épiderme.

    Exemple, on parle d'aiguillons pour les églantiers (rosiers sauvages)

    À ne pas confondre non plus avec les épines, ces dispositifs défensifs de centaines de plantes (dont certains arbres). Pas de chlorophylle ou autre photosynthèse. C'est passif.

    Aiguillon – Épine, voir plus bas

    Voir aussi Aubépine Crataegus

     

    Aiguillon

    Voir Épine

     

    Akène

    (parfois écrit achaine ou achène)

    En botanique, un akène est un fruit sec, indéhiscent (qui ne s'ouvre pas), à graine unique, dont le péricarpe, plus ou moins sclérifié (durci), n'est pas soudé à la graine.

    L'akène résulte de la transformation d'un carpelle (enveloppe protectrice enfermant les ovules) unique ou multiple (diakènes, polyakènes)

    Source et suite Wikipédia

    Voir aussi Baie, arille, drupe ou capsule ?

    Lien externe Les différents types de fruits (snv.jussieu.fr)

    Voir plus bas

    Gousse ou cosse ?

    Loculicide (adjectif) - capsule

    Pseudo-fruit

     

    Amendement

    Un amendement est, en horticulture, l'opération visant à améliorer les propriétés physiques d'un sol.

    Désigne aussi la substance incorporée au sol à cet effet 

    Voir

    Compost

    Terreau

    Voir aussi

    Cendres

    Chaux (Lexique "phyto-médical")

    Gazon

    À ne pas confondre avec l'amendement, qui, selon la loi, est une modification proposée à un texte soumis à une assemblée délibérante. (Wikipédia)

     

    Angélique (Angelica archangelica)

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Angiosperme

    (nom féminin)

    Les #angiospermes regroupent toutes les plantes à fleurs (littéralement) dont les ovules sont enfermés dans une cavité délimitée par un ou des carpelles. Ex. Magnolia grandiflora.

    La fleur est l'appareil reproducteur des angiospermes.

    Parmi les angiospermes, les Monocotylédones comprennent des végétaux dont la plantule typique ne présente qu'un seul cotylédon (feuille primordiale constitutive de la graine) sur l'embryon, qui évolue en donnant une préfeuille (ou éophylle). Ex Les Palmiers.

    Voir Glossaire de Tela Botanica

    Voir aussi Wikipédia

     

    Annuelle – Bisannuelle (plante)

    (adjectifs au féminin)

    • Annuelle. Les plantes annuelles sont des plantes dont le cycle de vie, de la germination jusqu'à la production de graines, ne dure qu'une année, c'est-à-dire des plantes qui meurent chaque année.

    Voir Wikipédia

    Voir aussi plus bas Monocarpie

    • Bisannuelle. Une plante bisannuelle est une plante qui accomplit son cycle de vie en deux années.

    Wikipédia

     

    Apiacées

    Les Apiaceae, en français Apiacées, anciennement Umbelliferae, les Ombellifères, sont une famille de plantes dicotylédones présentant quatre caractéristiques :

    1. Leur inflorescence, typique, est une ombelle d'où l'appellation d’Ombellifères ou Umbelliferae, cependant quelques espèces de la famille ne forment pas d'ombelles ;

    2. Feuilles alternes, composées, pennées, au pétiole engainant au niveau des nœuds ;

    3. Tige creuse et dotée de canaux sécréteurs de résines et d'essences odorantes ;

    4. Fruits secs doubles (dénommés diakènes)

    Le Chemin de la Nature "La famille de la carotte, les confusions possibles" VIDÉO [archive]

    Plusieurs de ces espèces sont des légumes ou donnent des condiments appréciés, mais quatre sont mortellement toxiques comme la Grande ciguë, la Petite ciguë, l'Œnanthe safranée et le Cerfeuil des fous. – Voir Plantes toxiques et sortilèges

    Voir aussi Wikipédia

     

    Apomixie

    En botanique, l'apomixie est un mode de multiplication asexuée, sans fécondation et avec modification de la méiose (division cellulaire qui aboutit à la production de cellules sexuelles ou gamètes pour la reproduction).

    La pollinisation ne conduit pas à la formation d'une graine contenant un embryon hybride mais stimule le développement de l'une des cellules diploïdes (les chromosomes que contient la cellule sont présents par paires) de l'ovule qui reproduit ainsi le génotype strictement maternel.

    La méiose modifiée crée des graines génétiquement identiques à la plante mère. Bien que les avantages évolutifs liés à la reproduction soient perdus, l'apomixie transmet des mutations somatiques, permettant ainsi une forme d'évolution.

    Les plantes apomictiques sont génétiquement identiques d'une génération à l'autre, certaines lignées ont les caractères d'une espèce à part entière et maintiennent des différences phénotypiques avec leurs congénères apomictes, tout en ayant entre elles des différences plus minimes que celles existantes entre les espèces de la plupart des genres. Les apomictes sont donc souvent appelés micro-espèces. (Wikipédia)

    Vu dans Baies rouges noires 9. (PDF)

     

    Arbres d'alignement

    On appelle arbre d'alignement les espèces d'arbres couramment plantées de manière linéaire et régulière le long des routes1,2 et des rues pour les orner3 et les ombrager.

    Henri II* ordonna par lettres patentes*, en 1552 « à tous les seigneurs hauts justiciers et tous manants et habitants des villes, villages et paroisses, de planter et de faire planter le long des voiries et des grands chemins publics si bonne et si grande quantité desdits ormes que, avec le temps, notre royaume s’en puisse avoir bien et suffisamment peuplé ».

    Dans certaines régions, les alignements de bocage et de bord de route contribuaient ou contribuent encore à une part importante au paysage4, à la trame verte et au stock de bois sur pied (bois d’œuvre, bois de chauffage, arbres têtards producteurs de perches, fruitiers5…)6.

    Ils font partie du cadre de vie et peuvent contribuer au bien-être psychologique, et leur destruction ou un élagage trop "dur" sont de moins en moins appréciés7.

    Notes de Wikipédia

    1. Georges Reverdy L'histoire des routes de France : du Moyen Âge à la Révolution, Paris Presses de l'École nationale des ponts et chaussées 1997 présentation en ligne [archive] (ISBN 978-2-85978-280-1, BNF 40631934)

    2. ex. : Groupe de travail "Plantations". Les arbres de nos routes. Plan de rénovation des plantations d'alignement des routes du département de la Loire. Direction départementale de l’Équipement. Conseil Général du département de la Loire (1992)

    3. Alphonse Du Breuil Manuel d'arboriculture des ingénieurs : plantations d'alignement, forestières et d'ornement, boisement des dunes, des talus, haies vives des parcelles excédantes des chemins de fer, Paris Garnier frères, Victor Masson, 1860 lire en ligne sur Gallica (BNF 30361389)

    4. Corinne Bourgery et Dominique Castaner Les plantations d'alignement, le long des routes, chemins, canaux, allées, Paris, Institut pour le développement forestier coll. "Collection Mission du paysage" 1988 présentation en ligne [archive] (ISBN 978-2-904740-13-8, BNF 34989379)

    5. J-P Wagner L’arboriculture fruitière et les routes fruitières, La Vie aux Champs, Luxembourg 1920 .

    6. Thierry Bélouard et Frédéric Coulon "Le cas de la France" dans Ronald Bellefontaine et al. Les arbres hors forêt : vers une meilleure prise en compte, Montpellier et Rome CIRAD et FAO, 2001 présentation en ligne [archive] llire en ligne [archive] p. 149-156 (ISBN 92-5-204656-9)

    7. André Toussaint, Vincent Kervyn de Meerendre, Bernard Delcroix et Jean-Pierre Baudoin "Analyse de l’impact physiologique et économique de l’élagage des arbres d’alignement en port libre" Revue BASE vol. 6 no 2,‎ 2002 lire en ligne [archive] p. 99–107

    * Notes

    Henri II est roi de France de 1547 à sa mort le 10 juillet 155940 ans, des suites d'une blessure à l'œil lors du tournoi organisé le 30 juin 1559 en l'honneur du double mariage d'Élisabeth de France avec Philippe II d’Espagne et de Marguerite de France, sœur du roi, avec le duc de Savoie)

    Les lettres patentes (toujours au pluriel) étaient sous l'Ancien Régime une sorte d'acte législatif émis par le souverain, rendant public et opposable à tous un privilège, c'est-à-dire un droit, attaché à un statut, un bien matériel ou immatériel (ex. : monopole d'exploitation d'une invention, d'une technique d'exploitation) ou son exploitation.

    Dans l'Europe du Moyen Âge et de l'époque moderne, les privilèges sont les lois particulières dont bénéficient des communautés et corps constitués comme le clergé, la noblesse, des communautés de métiers, des ordres religieux, des communautés d'officiers (notaires), certaines catégories sociales comme les mineurs, les veuves, les pauvres, mais aussi les habitants de certaines provinces (coutumes), de certaines villes ou les étranges.

    Wikipédia

    Arbres d'alignement (liste)

    Parmi les espèces les plus souvent utilisées à cet effet en Europe, on rencontre notamment :

    le platane commun

    Le platane est particulièrement abondant de nos jours le long des routes du sud de la France, où beaucoup datent des guerres napoléoniennes, car Napoléon souhaitait protéger ses armées de la chaleur et du soleil lorsqu'elles se déplaçaient en campagnes. C'est aussi l'arbre emblématique des villes et des villages du Midi. Très rustique, il est cependant un des arbres les plus utilisés en Europe jusqu'à des latitudes plus nordiques (sud de la Scandinavie et nord de la Grande Bretagne). Il est pratiquement l'arbre le plus commun au cœur des grandes villes européennes (Londres, Paris, Bruxelles, Berlin, Madrid, Lisbonne...). C'est l'essence qui présente le plus d'adaptabilité et de résilience vis-à-vis des conditions urbaines peu favorables aux arbres (vitesse de croissance, plasticité écologique et adaptation à des sols divers). Il se prête parfaitement, grâce à son tronc de couleur claire qui peut atteindre de grandes dimensions, à l'effet "colonnade" si apprécié en ville et le long des routes, tandis que son houppier très développé permet d'obtenir facilement une ample "voûte végétale". Enfin il supporte bien divers modes de taille et de formations plus jardinées (élagage, palissage, etc).

     les tilleuls

    Surtout les espèces européennes (tilleul commun, à grandes feuilles, à petites feuilles et argenté), tilleul du Caucase (plutôt son hybride Tilia ×euchlora) plus secondairement tilleul d'Amérique, de Henry. Certains tilleuls peuvent accueillir des pucerons qui causent des désagréments par la production de miellat.

    les érables

    Notamment érable sycomore, érable plane et érable champêtre, mais aussi érable de Cappadoce, érable de Montpellier, érable argenté de la forme laciniatum, érable rouge, érable negundo, etc.

    les marronniers commun et à fleurs rouges.

     le charme commun, le noisetier de Byzance.

     les frênes : frêne commun, frêne à feuilles étroites et frêne à fleurs.

    les peupliers : peuplier hybride euraméricain, peuplier d'Italie, peuplier blanc.

    le micocoulier de Provence.

    trois de la famille des fabacées

    Arborescents, ils sont beaucoup utilisés et parfois confondus entre eux : le sophora du Japon, le févier d'Amérique et le robinier faux-acacia. Ces essences peuvent être assez cassantes et peuvent présenter des fourches à écorces incluses qui fragilisent certains houppiers. Elles sont aussi moins faciles à former que le platane ou les tilleuls.

    etc. Voir Wikipédia

    Documentation

    Esthétique paysagère

    Le principe paysager de la plantation d'alignement est principalement celui de la "colonnade". La répétition d'arbres d'une même essence, conduits de manière homogène (hauteur des premières branches, port, forme du houppier), induit une "vibration" spatiale de la composition, semblable à celle des colonnades antiques. Le fait que ce soient des arbres, "êtres vivants", qui bien que de la même espèce botanique sont tous différents dans le détail, introduit de subtiles variations dans la répétition du motif. C'est pour cette raison que les alignements sont si précieux en ville : ils sont réguliers à grande échelle, mais infiniment variés à petite échelle. Ce sont des monuments "vivants", ambassadeurs de la nature en ville. De plus, ils magnifient les perspectives, font passer le "désordre urbain" des façades au second plan. Ils introduisent une certaine régularité dans le chaos urbain, mais avec la souplesse d'une structure vivante.

    Wikipédia

    Voir aussi Aménités (Wikipédia)

    Voir, divers

    Art topiaire (Haie bocagère)

    Bois de chauffage

    Forêt-bois-taillis

    Plessage

    Quelques définitions (objets en bois) dans Micocouliers Celtis

     

    Arille

    (nom masculin)

    En botanique, un arille est une enveloppe charnue plus ou moins développée autour d'une graine.

    Vu dans Baie, Arille, Drupe ou Capsule ?

    Voir aussi If commun Taxus baccata

     

    Astéracées (Asteraceae)

    (anciennement les "Composées")

    Une famille incontournable, les Asteracées, la famille la plus riche en espèces au monde, de toutes les plantes à fleurs (plus de 22 000 espèces).

    [...] la pâquerette... En fait c’est plus d’une centaine de fleurs. Chez toutes les Asteraceae, ce que vous voyez c’est une inflorescence très compacte qui porte un nom, le capitule. Le capitule de la pâquerette et d’un certain nombre d’autres Asteraceae a pour particularité d’avoir deux types de fleurs. Vous avez des fleurs au centre qu’on appelle des fleurs tubulées et des fleurs tout autour qui sont ligulées (fleurs en languette).

    Vous connaissez déjà plein de capitules exactement de ce type, par exemple le tournesol ou la marguerite. Mais il existe aussi d’autre types de capitules, par exemple des capitules formés uniquement de fleurs ligulées, c’est le cas du pissenlit, ou encore des capitules formés uniquement de fleurs tubulées, c’est un petit peu moins courant mais ça existe quand même.

    On mange beaucoup d’Asteraceae : la laitue, lartichaut, par exemple, sont deux exemples d’Asteraceae.

    Précautions générales

    Les personnes allergiques aux plantes de la famille des Composées (Astéracées) comme camomille romaine, matricaire, grande camomille mais aussi marguerite, échinacée, pissenlit, etc., devraient éviter celles-ci.

    L'huile essentielle de camomille en diffusion est à utiliser de préférence mélangée à d'autres huiles essentielles ou diffusion faible.

    Vu dans

    Camomille matricaire (les camomilles)

    Des produits "déo..." pour ma maison

    Herbes de la Saint-Jean

    Pâquerette (macérât)

    Quelques Astéracées

    Biblio de [Books of] Dante

    Voir aussi Astéracées de Wikipédia

     

    Aubier

    "J'aime l'aubier de tilleul. L'aubier est le bois tendre situé entre l'écorce et le cœur de l'arbre. J'aime ces longues languettes de bois brun, qui sont agréables au toucher, qui sentent bon l'arbre et le vieux meuble."

    Christophe Bernard d'Althéa-Provence

    On appelle également aubier le saule ou la viorne obier.

    L'aubier est la partie physiologiquement active du xylème secondaire - le bois - (il n'y a pratiquement plus d'échanges hydriques dans le bois de cœur)1.

    La sève brute est transportée dans l’aubier par des "vaisseaux actifs", l'arbre associant les effets de la porosité (permise par les canaux de sève) et de la capillarité à ceux de l'évapotranspiration pour faire monter la sève vers la canopée, à plus de 100 m de hauteur parfois2.

    Coupe de bois d'if commun montrant l’aubier (plus clair) et le duramen (plus sombre)

     

    Menuisiers, charpentiers, agriculteurs ne sont intéressés que par le duramen * et évitent de mettre de l'aubier dans leurs meubles, charpentes ou aménagements utilitaires, car ce bois est trop tendre.

    Gorgé de sève et de substances nutritives, l'aubier est touché par la pourriture et la vermoulure lorsqu'il est façonné. Il est donc une chute (bois à brûler) et les essences riches en aubier sont impropres à l'emploi dans la construction3.

    En revanche, l'état de l'aubier indique à ces mêmes professionnels (ci-dessus) si l’arbre est coupé depuis longtemps (donc bien sec) car au bout de trois ou quatre ans, les larves des insectes xylophages s’y installent sans attaquer le duramen. 

    * Voir Aline Raynal-Roques, La botanique redécouverte, Belin 1994 (p.390)

    Notes de Wikipédia

    1. Christophe Drénou "Les racines : face cachée des arbres, Forêt privée française" 2006 [archive]

    2. Section du tronc d'un arbre, et différentes structures du bois (JPG) [archive]

    3. Andrée Corvol, Pierre Chaunu et Roland Mousnier "L'homme et l'arbre sous l'Ancíen Régíme" Économica 1984

    Wikipédia

    Voir aussi

    Bois flotté

    Canopée

    Liber

    Souche

    Tronc

     

    Autotrophe

    (adjectif)

    [Physiologie] Qualifie un organisme capable de subvenir à ses besoins en matière carbonnée (glucides, lipides, protides en particulier) et de se reproduire en synthétisant lui même ses sucres.

    Les plantes sont autotrophes grâce notamment au processus de photosynthèse.

    Glossaire Tela botanica

    B

    Baie

    En botanique, type de fruit charnu en général indéhiscent contenant une ou plusieurs graines, les pépins.

    Vu dans Baie, Arille, Drupe ou Capsule ?

     

    Baliveau

    Voir plus bas Forêt – Bois – Taillis

     

    Basophile

    (adjectif)

    Basophile ou basiphile est un adjectif principalement utilisé en histologie, cytologie et écologie qui qualifie ce qui a une affinité pour les supports et substances basiques.

    Voir Lexique "phyto-médical"

    Dans le champ de l'écologie1, le terme "basophile" désigne des organismes qui se développent exclusivement dans un environnement qui contient des substances qui lui confèrent une certaine alcalinité. Ces organismes sont des plantes2, champignons et d'autres êtres vivants comme les bactéries. On parle alors de "flore basophile". La roche-mère de leur sol est souvent le calcaire3 mais cela peut être également des roches volcaniques basiques à l'instar du gneiss4 et du basalte5 ainsi que des roches à forte teneur en magnésium (élément chimique de numéro atomique 12, de symbole Mg) comme la serpentinite6. Cependant, le terme "calcicole", bien que plus restreint dans sa stricte définition, est plus courant et la plupart du temps employé comme synonyme. "Alcalophile" est également utilisé pour qualifier cette affinité écologique chez les bactéries.

    -----

    1. Basophile, adjectif [archive] Dictionnaire de l'Académie française

    2. Plante basophile [archive] (Termium Plus)

    3. Voir aussi Chaux dans Lexique "phyto-médical"

    4. Le gneiss est une roche métamorphique de la croûte continentale contenant du quartz, du mica, des feldspaths plagioclases et parfois du feldspath alcalin, tous suffisamment gros pour être identifiés à l'œil nu.

    5. Le basalte est une roche magmatique volcanique issue d'un magma refroidi rapidement et caractérisée par sa composition minéralogique : plagioclases (50%), de pyroxènes, d'olivine, et de 2 ou 3 % de magnétite. Sur Terre, il a une origine volcanique et est un des constituants principaux de la croûte océanique. Sur la Lune, il constitue la surface des mers lunaires. Ce serait un constituant important des croûtes de Mars, Vénus et Mercure.

    6. Parent G.H. "La Flore calcicole et basophile du Massif vosgien" Ferrantia (Bulletin du Musée national d’histoire naturelle du Luxembourg, vol. 63,‎ 15 février 2011

    Wikipédia

     

    Baugue

    ([\boɡ\] du latin tardif balcha "roseau" dans un texte du XVe siècle)

    Variante orthographique : bauque

    En botanique, une baugue est un mélange de plantes marines que la Méditerranée rejette sur ses côtes.

    Quasi-synonyme : varech

    Voir aussi sur CNRTL

     

    Bio-accumulateur / indicateur

    Bio-accumulateur

    La bio-accumulation (ou accumulation biologique) désigne la capacité de certains matériaux vivants à absorber et concentrer certaines substances chimiques, éventuellement rares dans l'environnement, dans tout ou partie de leur organisme.

    La bioaccumulation est donc un processus selon lequel des composés divers (substances polluantes) présents dans un biotope pénètre et s'accumule dans tout ou partie d'un être vivant, jusqu'à une certaine quantité sans détruire l'hôte d'accueil, mais qui peuvent devenir nocifs ; par extension, le résultat de ce processus.

    Un bio-accumulateur est un organisme vivant résistant qui, soumis à des pollutions, concentre les contaminants, ce qui se traduit par l'accumulation des éléments toxiques. Les informations données par ces organismes sont, quant à elles, spécifiques et représentatives des concentrations de polluants présents dans le milieu.

    En effet, au bout d'un certain temps, il existe un équilibre dynamique du polluant (autant d'entrée que de départ) entre l'organisme et le milieu. Cet équilibre est caractérisé par le facteur d'accumulation : concentration du polluant dans l'organisme/concentration du polluant dans le milieu.

    Les lichens sont parmi les meilleurs bio-accumulateurs (métaux lourds, éléments-traces, phytosanitaires, dioxines). On utilise aussi le terme de "bio-cumulatif".

    Sources

    Dictionnaire-environnement

    Techniques de l'Ingénieur

    Wikipédia

    Indicateur de pollution

    Certains organismes connus pour accumuler des polluants sont utilisés ou pourraient l'être comme "bio-indicateurs" (voir ci-dessous) ou pour la "bio-évaluation environnementale" (biomonitoring1). Par exemple :

    les lichens accumulant les polluants permettent une analyse rétrospective de leur exposition aux métaux lourds ou aux radionucléides ;

    les champignons se prêtent aussi à la bio-surveillance (biomonitoring)1 pour les métaux notamment.

    Les abeilles sont utilisées depuis les années 2011 à grande échelle (Europe) par le réseau de vigilance de l'environnement et de la biodiversité Bee Secured ;

    la moule zébrée (moule d'eau douce) Dreissena polymorpha accumule des éléments métalliques dans les canaux ;

    bélugadauphin et cachalot concentrent les polluants du milieu marin ;

    les truites…

    1. Le concept de bio-surveillance (ou biomonitoring) renvoie à l'ensemble des méthodes utilisées pour détecter la présence de certaines substances dans le corps humain notamment par le prélèvement d'échantillon de sang, tissus, cheveux et d'urines.

    Wikipédia

    À consulter pour des recherches Dictionnaire-environnement

    Bio-indicateur

    Voir aussi Adventice

    Les bio-indicateurs (ou indicateurs biologiques) sont utilisés pour la surveillance de l'environnement qui fait l'objet de mesure permettant d'indiquer la présence ou les effets de la pollution, comme les lichens, la truite ou l'abeille.

    Un bio-indicateur est un organisme (végétal, fongique, animal ou espèce bactérienne) ou un groupe d'organismes dont la présence, l'absence ou l'état renseigne sur les caractéristiques (physico-chimiques, pédologiques, microclimatiques, biologiques ou fonctionnelle) d'un écosystème, ou permet d'en évaluer les altérations, l'incidence de modifications naturelles (par exemple, épisode de sècheresse) ou provoquées (par exemple, présence ou effets des polluants chimiques)1.

    1. Argillier C. et al. "Qu'entend-on par bio-indicateurs de la qualité des eaux continentales ?" (PDF) L'eau, une ressource durable ? Montpellier : CRDP,,‎ 2008, pp 170-175 (ISBN 978-2-86626-333-1) [archive]

    La suite dans Wikipédia

    Voir aussi Nitrophyte – Plante nitrophile

    Documentation

    Les stands de tir extérieurs sont source de dispersion de plomb dans l'environnement. Ce plomb peut ensuite contaminer l'eau, le sol et la chaîne alimentaire et secondairement les plantes, certaines espèces gibier (victimes de saturnisme animal), les consommateurs de champignons (bio-accumulateurs)

    Lu dans Lexique "sportif"

    Au jardin, nous n'avons que peu d'informations sur l'état de notre sol car nous ne pouvons analyser que ce qui est en surface, et visible à l'œil nu. Les plantes bio-indicatrices sont le reflet de ce qui se passe dans notre sol. Elles nous informent sur :

    la pollution du sol ;

    la vie microscopique et macroscopique sous la surface du sol ;

    la composition du sol, les carences et les excès ;

    son état de compactage.

    La suite dans Ooreka

    Voir aussi

    Dictionnaire-environnement Actu

    Interactions : parasitisme et symbioses

    Auxiliaires du jardin

    PDF Petite faune

    Vidéo Accueillir les auxiliaires du jardinier (Gamm vert France)

     

    Bipare

    (adjectif)

    (Botanique) Relatif à une inflorescence en cyme dont les tiges (rameaux floraux) se développent deux par deux en prenant naissance sur le rameau floral qui les précède, souvent par symétrie bilatérale.

    On dit cyme bipare par opposition à cyme unipare.

    Voir Aquaportail

    Autre lien externe CNRTL

    Voir aussi –pare (Lexique "phyto-médical")

     

    Bois (matériau)

    Le bois est un matériau naturel d'origine végétale. Il est constitué de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Ce tissu végétal complexe forme la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.

    Le bois assure, chez la plante, le rôle de conduction de la sève brute des racines jusqu’aux feuilles et le rôle de soutien mécanique de l'arbre ou de l'arbuste. Il sert aussi parfois de tissu de réserve...

    Suite dans Wikipédia

    Documentation

    Qu’est-ce que le bois ?

    Le bois sous toutes les couleurs, saveurs, douleurs… On en teint, on en mange, on s’en soigne, on y écrit, on y fume la pipe, on le date, on le colle, on le tourne, on le transforme en étoffe, on en bâtit des immeubles, et même, on le modifie génétiquement

    Source et suite Marches En forêt

    Voir aussi

    Bâtons et objets en bois (quelques définitions)

    Bois de chauffage

    Dans ce lexique

    Aubier

    Bois flotté

    Canopée

    Forêt – Bois – Taillis

    Liber

    Souche

     

    Bois flotté

    Le bois flotté est un végétal mort, du bois, qui a été drossé (entraîné, détourné) sur la côte (de l’océan, parfois d’un lac ou d’une rivière) par l'action du vent, des courants ou des marées. La plupart du temps, l’eau salée a pour effet de sabler le bois et de dissoudre ses pigments et couleurs. Avec le temps et le vent, le bois flotté s’arrondit et s’adoucit.

    Suite dans Bois flotté

    Voir aussi

    Aubier

    Souche

     

    Bonsaï

    Le bonsaï (盆栽, bonsai), culture miniaturisée de végétaux en pot, est un art traditionnel japonais dérivé de l'art originaire chinois du penjing.

    La forme bonzaï a été introduite dans la 9e édition du Dictionnaire de l'Académie française.

    La pratique du bonsaï se retrouve également dans les cultures d'autres pays asiatiques comme le Vietnam ou la Corée sous l'influence chinoise.

    La plante ou l'arbre qui en est l'objet est miniaturisé par application de différentes techniques (taille des branches et racines, gestion des apports nutritifs...) et modelage de la forme (par ligature). Le but en est une recherche esthétique et la ressemblance de l'arbre avec la nature.

    Suite dans Wikipédia

    Histoire

    Techniques

    Classification

    Certaines espèces de plantes succulentes, notamment les Euphorbiaceae et les Crassulaceae, peuvent être cultivées sous forme de bonsaï.

    Le Séquoia toujours vert (Sequoia sempervirens), arbre qui peut atteindre plus de 100 mètres de haut, est parfois cultivé en bonsaï !

    Documentation Entretenir son bonsaï (Femme Actuelle)

     

    Botanique

    du grec βοτανική / botanikê, féminin du mot βοτανικός / botanikós "qui concerne les herbes, les plantes") nommée auparavant phytologie (du grec φυτόν / phutón "plante" et λόγος / lógos "étude")

    La botanique est la science qui a pour objet l'étude des végétaux1.

    L’introduction du mot en français est attribué par Buffon à l’explorateur et naturaliste Philibert Commerson2, qui accompagna Bougainville lors de son tour du monde, collectant un grand nombre d’espèces animales et végétales, notamment en Amérique du Sud en 1767-1768.

    Notes

    1. Selon les classifications scientifiques classiques, un végétal est un organisme pluricellulaire, eucaryote et photosynthétique. Il appartient à l'une des diverses lignées qui végètent, c'est-à-dire qui respirent, se nourrissent, croissent comme les plantes, selon l'étymologie du terme. Contrairement à une idée largement répandue, le terme végétal ne désigne pas uniquement les plantes. Si l'on définit les plantes comme l'ensemble des organismes couramment reconnus comme les "végétaux verts", elles forment un groupe monophylétique comprenant les algues vertes et les plantes terrestres, constituant le taxon des Chlorobiontes. Les végétaux incluent donc les plantes et les algues. Toutefois, au sens de la phylogénétique, et dans les classifications modernes, le "règne végétal" avec son contenu traditionnel n'existe plus, dispersé dans plusieurs clades séparés, et le "végétal" serait désormais un terme trop vague qui tend à ne plus être employé en botanique... (Wikipédia)

    2. Georges-Louis Leclerc de Buffon "Histoire naturelle des oiseaux" Imprimerie royale 1779 (p.476)

    Voir aussi François Joseph Fournier (Wikiwand) [archive]

    Documentation : Articles détaillés de Wikipédia

    Histoire de la botanique

    Chronologie de la botanique

     

    Bouillon blanc Verbascum Thapsus – Molène

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Bouton

    (nom masculin)

    [Morphologie] Bourgeon particulier qui se développera en fleur.

     

    Bouturage

    Le bouturage est un mode de multiplication végétative de certaines plantes, consistant à donner naissance à un nouvel individu à partir d'un organe ou d'un fragment d'organe isolé (morceau de rameau, feuille, racine, tige, écaille de bulbe).

    Avec le bouturage, il y a d'abord séparation de l'organe végétatif, puis enracinement ; à la différence du marcottage où, cette fois, il y a enracinement puis séparation de l'organe végétatif.

    Le bouturage est une forme de clonage : la bouture est génétiquement identique à la plante mère, puisqu'il s'agit tout simplement d'un morceau de cette plante. La "prise" du bouturage se fait par dédifférenciation cellulaire au niveau du méristème (chez les plantes terrestres, zone de division cellulaire à l’origine d’organes et/ou de tissus végétaux).

    En tant que mode de reproduction le bouturage peut être naturel (fragmentation mécanique des thalles qui génère des propagules, structures de dissémination et de reproduction asexuée) ou artificiellement provoqué (par les jardiniers amateurs ou en pépinière).

    Dans ce dernier cas, on dit qu'on emploie la "technique" du bouturage pour produire de nouveaux plants, soit parce que c'est un mode opératoire simple et viable pour la plante qu'on cherche à reproduire, soit parce qu'on a spécifiquement pour objectif de réaliser un clonage (pour assurer la stabilité des caractères de la variété à reproduire).

    Wikipédia

    Types de bouture (Wikipédia)

    Quand bouturer ? (Wikipédia)

    Voir aussi Réussir le bouturage des plantes vertes (Rustica) [archive sans vidéo]

     

    Bouturage du Houx : la méthode

    Le bouturage est le seul moyen de reproduire cet arbre à l'identique ; il exige cependant un peu de patience car, du fait de leur croissance lente, les jeunes plants demandent plusieurs années pour atteindre une bonne taille.

    • En été, coupez des rameaux latéraux jeunes mais déjà bien rigides de 15 cm de longueur.

    • Supprimez quelques feuilles à la base et l'extrémité du rameau.

    • Trempez la base de la bouture dans de la poudre d'hormone.

    • Plantez dans un mélange composé à parts égales de sable et de tourbe, sous châssis, en recouvrant d'un plastique transparent.

    • Laissez tout l'hiver sous châssis (Température optimale : 5-7°C).

    • Plantez les boutures au jardin le printemps suivant.

    Pour avoir des jeunes Houx plus vigoureux, cultivez-les 2 ans en pot avant la plantation définitive au jardin.

    Vu dans Baies rouges noires 8.

     

    Bractée

    Une bractée est une pièce florale en forme de feuille qui se trouve en-dessous de l'inflorescence et entoure la base du pédoncule.

    C'est en fait une petite feuille intermédiaire entre la feuille, dont elle diffère généralement par la couleur et la forme, et le pétale, et qui pousse au voisinage de la fleur qu'elle recouvre en partie avant son éclosion.

    Exemple : Les bractées du tilleul, de l'ananas.

    D'aspect et de coloris très variés, une bractée peut ressembler à une feuille ou à une fleur, un pétale...

    Un ensemble de bractées compactes, adjacentes, forme un involucre. Une bractéole est une petite bractée.

    Voir aussi "Bractée" dans le Lexique botanique de Viagallica

    Documentation

    Une bractée est une feuille (non une fleur) plus ou moins modifiée ou spécialisée qui sous-tend une fleur portée par un pédicelle (petite ramification du pédoncule qui porte les fleurs de certaines inflorescences) au moins au stade du bouton floral car, assez souvent, les bractées deviennent rapidement caduques dès la floraison...

    En savoir plus avec Zoom Nature

     

    Bruyère – Éricacées

    Petit arbrisseau des landes poussant en buissons de 10-60 cm. Se cueille de juillet à septembre.

    Vu dans Baies rouges noires 7. (PDF)

    En fait, les bruyères regroupent plus de 800 espèces de plantes dicotylédones dans la famille des Éricacées.

    Voir plus bas Terre de Bruyère

    Voir aussi Brande (végétation)

    Désinfectante urinaire, cette plante agit également sur la goutte.

    Voir mémo Rhumatismes-Goutte

    La recette suivante est un peu longue à préparer mais est une bonne solution pour ceux qui veulent se débarrasser de 2-3 kilos ou les rhumatisants qui retrouveront une belle souplesse articulaire.

    • Écrasez l'équivalent de 4 verres ordinaires de fraises bien mûres.
    • Versez dessus 1 litre de vinaigre de cidre "bio".
    • Laissez reposer 2 jours. Filtrez.
    • Écrasez de nouveau 4 verres de fraises, versez le vinaigre dessus, laissez reposer 2 autres jours et filtrez.
    • Ajoutez alors au liquide ainsi obtenu 200 g de miel de bruyère. Faites-le bien dissoudre.
    • Mélangez 6 c. à s. de la préparation dans 1 litre ½ d'eau.
    • À boire dans la journée entre les repas.
    • Cette cure peut être suivie pendant 3 semaines sans risque.

    Vu dans Été Santé

    Bruyère à (huiles et) corps gras d’origine végétale (lien à venir)

     

    Bryophyte

    Qui a conservé le plus de caractères des premières plantes ayant colonisé la terre ferme.

    Les ancêtres de toutes les plantes terrestres, donc des Bryophytes, sont des algues vertes Charophycées.

    Vu dans Baies rouges noires 2. (p.17) Sphaigne, Mousses

    Voir Bryophyte (Wikipédia)

    Voir plus bas Cryptogame

    Voir aussi

    Chênes (Hôte et hôtes pp 3-4) PDF

    Des algues pour tout et plus

     

    Bulbe – Bulbille

    Un bulbe est une tige souterraine verticale résultant d'une tubérisation de feuilles (écailles) ou de gaines de feuilles, et utilisée comme organe de stockage de nourriture par une plante à dormance.

    Les bulbilles sont de petits tubercules issus de bourgeons axillaires qui ayant accumulé des réserves peuvent assurer la multiplication végétative en se détachant de la plante mère.

    Aline Raynal-Roques, La botanique redécouverte, Belin, coll. "INRA Édition" 1994

    Wikipédia (Formation d'organes spécialisés)

    Un caïeu, ou cayeu, est, en botanique, un jeune bulbe produit par un bulbe principal. La "gousse" d'ail est l'exemple le plus familier.

    De l'ail

    Le caïeu ne comprend généralement qu'une seule gaine foliaire renflée, dépourvue de limbe, avec à sa base un bourgeon.

    Wikipédia

    Voir Tubercule

     

    Caïeu ou cayeu

    Voir Bulbe - Bulbille

     

    Canisse

    Claie (clôture) de roseaux protégeant du vent.

    À l’origine, une canisse désignait un assemblage de cannes de roseau fendues dans le sens de la longueur.

    Elle fut ensuite utilisée comme claie afin de favoriser l’élevage des vers à soie en particulier.

    Voir Les panneaux de brande dans Brande (végétation)

     

    Canopée

    La canopée est la strate supérieure d'une forêt, composée des feuillages directement exposés au rayonnement solaire. Elle est parfois considérée comme un écosystème distinct, notamment en forêt tropicale où elle constitue un habitat riche de biodiversité et de productivité biologique.

    Des arbres dits "émergents" peuvent dominer de leur hauteur la canopée1, parfois lourdement chargés d'épiphytes. Occupant une place gagnante dans la course à la lumière favorisée par leur tronc rigide et leur architecture végétale qui permet de déployer une grande surface feuillue5, ils jouent un rôle particulier en termes d'évapotranspiration et de puits de carbone * mais sont particulièrement menacés par la fragmentation forestière. Certains arbres, parfois de la même espèce, peuvent avoir une croissance inhibée durant plusieurs siècles sous la canopée.

    Néanmoins, les forestiers et écologues ont souvent constaté que des arbres longtemps "dominés" dans leur jeunesse à l'ombre de leurs aînés, peuvent atteindre, par exemple à la faveur d'une trouée de lumière à la suite d'un chablis, leur pleine vitalité à des âges plus avancés. Par conséquent, ils peuvent parvenir à des statures plus importantes que des arbres ayant eu une croissance rapide dès la prime jeunesse (principe de la "montre biologique" ou de la "loi de Backman", ici affecté par le phénomène d'attente lors d'une situation de concurrence pour la lumière, in Schutz, 19909).

    * Voir

    Plantes CAM

    Les plus vieilles glaces de l'Antarctique

    "Carbone" (Liens pollueurs)

    Notes de Wikipédia.
    Par souci de gain de place, ne sont mentionnés que les docs en français. Pour plus de détails voir Wikipédia

    1. Richard C. Vogt (traduc. Valérie Garnaud-d'Ersu) La forêt vierge à la loupe ["Rain Forest"] Larousse 2014. Les étages de végétation (pp 8-9) / Les plus grands arbres (pp 10-11)

    5. Annette Millet "L'invention des arbres" La Recherche no 296 mars 1997 (p.57)

    9. Schutz J.-P. (1990), Sylviculture 1 : principes d’éducation des forêts – Collection Gérer l’Environnement, presses Polytechniques et Universitaires Romandes (voir page 119 sur 243 pages)

    Wikipédia

    Voir

    Classification du vivant

    Zones

    Autres infos

    Aquilaria est un genre d'arbres tropicaux, parfois buissonnants, vivant dans le sous-étage forestier de forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, toujours de manière dispersée et généralement à l'abri de la canopée.

    Voir aussi dans ce lexique

    Aubier

    Écorce

    Xérophytes

    Divers

    Même si les griffes facilitaient l’adhérence du temps où nos ancêtres mammifères escaladaient de larges troncs d'arbres, elles auraient été fort gênantes pour les primates de plus grande corpulence voulant saisir de petites branches en voyageant d'arbre en arbre, à la recherche de fruits dans la canopée. À la place, les primates ont développé de plus larges extrémités facilitant la prise.

    Vu dans Ongles bizarres

     

    Capsule

    En botanique une capsule est un fruit sec déhiscent s'ouvrant par n>2 axes de déhiscence. La capsule est issue d'un ovaire à plusieurs carpelles soudés, uni ou pluriloculaires. La déhiscence se fait par divers procédés : fentes, pores, clapets...

    Vu dans Baie, Arille, Drupe ou Capsule ?

     

    Carpelle

    (nom masculin)

    Enveloppe protectrice enfermant les ovules chez les Angiospermes. Le #carpelle peut être formé d'un ovaire, d'un style et d'un stigmate. Il se transforme en fruit après la fécondation.

    Tela botanica [archive]

    Wikipédia

    On a successivement donné à la feuille modifiée qui est le carpelle, les noms de Feuille carpellaire, Carpophylle, Carpidie, et l'on a différemment expliqué la formation d'un pistil par un ou plusieurs carpelles.

    Imago Mundi [archive]

    Documentation

    Structuration des organes reproducteurs (femelle en bleu / mâle en rouge) d'une fleur :

    Schémas de la structuration des organes mâle (étamine) et femelle (carpelle)

    schémas de la structuration des organes mâle (étamine) et femelle (carpelle) d'une fleur
    réalisés par Hervé Sauquet

     

    Cécidologie

    La science qui étudie les galles.

    « Nous considèrerons comme galles toutes les manifestations de croissance, qu’elles soient positives ou négatives, et de différenciation anormale, provoquées sur les plantes par des parasites animaux ou végétaux »

    Meyer 1987 in Dauphin & Aniotsbehere 1993

    À ne pas confondre avec la gale, qui est une maladie de la peau affectant les vertébrés, y compris l’Homme ; elle est due à un acarien, le Sarcopte de la gale.

    Vu dans Chênes (PDF)

    Voir aussi Ronces Mûriers (galle p.20)

     

    Cellulose

    (nom féminin)

    [Physiologie] Glucide (sucre) complexe constitué de sous-unités de glucose et formant des microfibres. Elle est le principal constituant des parois des cellules végétales.

    Voir une illustration (JPG)

     

    Cèpe

    (le mot "cèpe" vient du gascon)

    Nom usuel de certains bolets comestibles (cèpes de Bordeaux, de pin ou de pinée *), "cèpe" vient du gascon cep qui signifie "tronc", à cause de sa forme.

    Il a la même origine que le cep de vigne.

    * Note. Pinée (subst. fém.) graine de la pomme de pin, pigne (CNRTL) mais aussi "morue sèche de qualité supérieure". La morue noire, pinée ou charbonnée est celle qui a reçu peu de sel, qui a été séchée doucement, & qui a éprouvé, étant en pile, une petite fermentation ; cette couleur affecte particulièrement les morues grasses — Traité des pêches tome 10 de la Descriptions des arts et métiers Éd. Imprimerie de la société typographique, Neuchâtel 1779 (Wiktionnaire)

     

    Cerise

    La cerise est le fruit comestible du cerisier (Prunus).

    Il s'agit d'une drupe (fruit charnu à noyau), de forme sphérique, de couleur généralement rouge plus ou moins foncé jusque noire, plus rarement jaune.

    Ce petit fruit compte environ 50 calories pour 100 grammes.

    Cerisiers et fleurs Griottier

     

    Les fleurs généralement blanches et simples des merisiers et des cerisiers sont agréablement parfumées.

    La floraison a généralement lieu du début au milieu de printemps.

     

    Les cerises se récoltent de fin mai à mi-août.

    Il en existe plus de 600 variétés, dont les plus connues sont la Burlat (chair rouge vif, tendre, fondante et juteuse) et la Bigarreau (fruit doux, ferme et sucré).

    Lire la suite dans Wikipédia

    La merise est le fruit du merisier (Prunus avium)

    Le merisier pousse à l'état sauvage, dans les forêts et les bois.

    Plus petite qu'une cerise, la merise est un fruit charnu, rouge foncé ou noir, à la chair assez ferme et très savoureuse, douce mais peu sucrée.

    Les merises sont utilisées pour élaborer le kirsch ainsi qu'un apéritif appelé "guignolet".

    Voir Listes de liqueurs & alcools

    Comme coulis pour les gâteaux, la cerise-à-grappe ou merise offre une saveur très agréable et subtile. Vu qu'il est assez difficile de dénoyauter des fruits si petits, il est préférable de tout faire cuire puis de filtrer à l'aide d'un linge propre par torsion (essorage).

    Voir La recette du clafoutis aux cerises (Femme Actuelle)

    Le noyau de cerise

    L'amande du noyau d'abricot a le goût de l’amande amère. Toutes deux sont riches en amygdaline, qui se transforme en cyanure au contact de nos sucs digestifs. On trouve aussi de l’amygdaline dans le noyau des cerises, des prunes et des pêches, les pépins de pomme, dans la levure de bière et un peu dans le jaune d’œuf.

    Voir Ne jetez plus les noyaux de cerise ! (Comment-économiser)

    Les queues de cerise

    à venir, en attendant voir Cellulite : exercices physiques, massages, tisanes

    -----

    Voir aussi

    Acérola (Malpighia)

    Cerise douce, merise, guigne (Bigarreau) tous-les-fruits.com PDF

    Cerise griotte : dormez mieux ! (Prunus cerasus, chair molle et acide) Nutrilife PDF

    Griottier (Prunus cerasus) Wikipédia PDF

    Merise - Cerise Le livret des cueillettes PDF (p.9)

    Voir aussi plus bas Guigne (Prunus avium)

    Arbre fruitier mais aussi ornemental, le cerisier est de toute beauté au printemps quand les bouquets de fleurs roses recouvrent ses rameaux nus. Cet arbre est à adopter en sujet isolé, au verger comme au jardin et ce, dans toutes les régions de France...

    Gamm vert

     

    Châtaigne

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Chaume

    Le chaume est la tige caractéristique des plantes de la famille des Poaceae (Graminées),

    formée d'une succession de nœuds et d'entrenœuds, c'est une tige cylindrique, le plus souvent herbacée, légère et résistante, à port dressé, généralement creuse sauf au niveau des nœuds, à paroi mince, en règle générale non ramifiée.

    Les tiges lignifiées ou sclérifiées de certaines espèces de graminées sont appelées "cannes", notamment la canne à sucre et la canne de Provence (Arundo donax, une plante rudérale)

    Étymologie. Le terme "chaume" attesté en français depuis 1195, dérive du latin classique calamus, qui signifie "roseau", lui-même emprunté au grec κάλαμος.

    Wikipédia

    Continuer avec les Bambous

    Voir

    Paille

    Roseau

    Rotin

    Son

    Voir aussi

    Bambou Phyllostachys

    Calamus

    Canne à sucre Saccharum

    Céréales

    Osier Salix

    Vétiver

     

    Chlorophylle

    (khloros = vert clair, phylon = feuille)

    La chlorophylle est le pigment qui donne aux végétaux leur couleur verte.

    La chlorophylle est le principal agent de la capture de la lumière pour la photosynthèse, ce processus par lequel les plantes fabriquent de l'oxygène par le biais de l'eau et du soleil. Les éléments qui permettent la photosynthèse sont la lumière et la chlorophylle. L'oxygène est un produit de la photosynthèse et non un réactif.

    On surnomme la chlorophylle "le sang vert" car sa structure est proche de l'hémoglobine humaine. Elle est au monde végétal ce que l’hémoglobine est au monde animal.

    La chlorophylle, à l’état naturel, permet aux plantes de lutter contre les moisissures en tuant les bactéries et les champignons responsables notamment des mauvaises odeurs. Ainsi, contre la mauvaise haleine, elle entre dans la composition de nombreux dentifrices et peut être utilisée sous forme de chewing-gums ou sous forme liquide ou en spray à déposer directement sur la langue...

    Les légumes verts (et herbe de blé, "jus verts", thé matcha...), les algues (chlorelle, laitue de mer, spiruline...), renferment une quantité importante de chlorophylle, qui a la capacité de détoxifier l’organisme. D'autre part, la chlorophylle aide le sang à absorber le fer.

    En usage externe, la chlorophylle favorise la réparation et la cicatrisation des tissus, soulage démangeaisons et irritations... sous forme de poudre appliquée directement sur les plaies.

    Sources

    Doctissimo [archive sans vidéos]

    Passeport-santé

    Voir une vidéo : C'est quoi une plante ?

     

    Clade

    (du grec κλάδος / clados, qui signifie "branche")

    Un clade, aussi appelé "groupe monophylétique", est un très grand groupe d'animaux ou de plantes (organismes vivants ou ayant vécu) comprenant un organisme particulier et la totalité de ses descendants (ancêtres communs).

    Wikipédia

    Vu dans Baies rouges noires 9.

    Voir aussi Info Classification du monde vivant

     

    Cladode

    (nom masculin)

    Un cladode est un rameau vert aplati, simulant des feuilles, comme les "raquettes" présentes sur les espèces de Cactus Opuntia, le petit-Houx et les Asparagus.

    Vu dans Baies rouges noires 7.

    Ces rameaux spécialisés, ayant l'apparence d'une feuille, donc, assurent les mêmes fonctions (photosynthèse et respiration, réserves) qu'elle.

    Wikipédia

     

    Climactérique

    (adjectif)

    Ne doit pas être confondu avec "climatérique" (qui a plusieurs acceptions) ou "climacique".

    Un fruit est dit climactérique si sa maturation est dépendante de l'éthylène, et associée avec une augmentation de la respiration cellulaire de ses tissus. Les fruits et légumes climactériques produisent à un moment précis une grande quantité d’éthylène très rapidement ("pic d’éthylène"). Ils continuent de mûrir après récolte.

    Tous les fruits et légumes ne produisent pas la même quantité d’éthylène et y sont plus ou moins sensibles.

    Chez les fruits climactériques la maturation après récolte est possible. Elle commence par un ramollissement et une coloration. Plus tard elle se traduit par des dégradations physiologiques dues à la sénescence.

    Chez les fruits non climactériques, par opposition, la maturation est indépendante de l'éthylène, et non associée à une augmentation de la respiration de ses tissus. La maturation après récolte est nulle à faible mais l'éthylène peut provoquer des dégradations physiologiques prématurées telles que des décolorations et des pourritures.

    L'explication du phénomène "climactérique" a été précisée par la biologie prédictive et la modélisation : une "crise climactérique" conditionne le mûrissement et la qualité des fruits que nous consommons (INRA Bordeaux 2017)

    Wikipédia

    Classement des fruits climactériques (d'après Wikipédia)

    Non climactériques - émission d'éthylène de 1. très basse à 2. basse

    1. agrumes (citron, mandarine, orange, pamplemousse...), cerise, fraise, raisin
    2. ananas, aubergine, mûres - framboises, myrtilles, olive, pastèque, poivron, potiron

    -----

    Climactériques - émission d'éthylène 1. modérée, 2. haute, 3. très haute

    1. banane, figue, litchi, tomate, coing – mangue (modérée à haute)
    2. abricot, avocat, brugnon, goyave, kaki, kiwi, melon, nectarine, papaye, pêche, pomme, poire, prune
    3. fruit de la passion

    -----

    Notes de Wikipédia

    "La maturité des fruits" [archive] sur agro-agri.fr

    "Production d'éthylène des principaux fruits" [archive] sur ctifl.fr

     

    Compost

    Les clés pour fabriquer son compost maison

    Extraits de l'intéressant article de Rustica [archive sans vidéo]

    Le jardin produit quantité de résidus : feuilles mortes 1 déchets de tonte et de taille. Les allers-retours à la déchetterie pour s'en débarrasser ne contribuent guère au respect de l'environnement ! Transformez les déchets en compost 2. Et vous obtiendrez un engrais et un amendement de qualité.

    Voir aussi

    1. Feuilles mortes (Soins pour les plantes)

    2. Fabriquer du compost (Ooreka) [PDF]

    Le compost demande la maîtrise de quelques tours de main pour obtenir un produit efficace qui viendra nourrir le jardin toute l’année. Trop sec ou humide, mal décomposé, très malodorant… souvent, le compost est raté ! Quelques règles doivent être suivies pour le composer. Puis surveiller son évolution toute l’année.

    Que faut-il mettre dans son composteur ? On y déverse les épluchures de la cuisine et les déchets organiques du jardin après les avoir fragmentés en morceaux. À cette fin, mieux vaut s’équiper d’un bon broyeur électrique. Le compost est de meilleure qualité si l’on alterne les couches de déchets secs et mouillés, verts et bruns, et si l’on mélange chaque couche avec la précédente. Il est conseillé d’ajouter un peu de terre, d’arroser pour empêcher son dessèchement et d’apporter de temps en temps du purin d’ortie *.

    Comment bien préparer et utiliser le purin d'ortie ? Suivez les conseils dans ce "questions/réponses" des lecteurs de Rustica.

    * Voir aussi

    Ortie et purins de plantes (PDF)

    Purin d'orties (Ooreka) PDF

    Vidéo Rustica

    La différence entre un compost et un terreau. Le compost et le terreau sont tous les deux issus de la décomposition de matières organiques végétales ou animales.

    Mais le terreau est un type particulier de sol meuble, très riche en humus, dans lequel il est possible de cultiver directement un grand nombre de végétaux, notamment les semis et les jeunes plants. Le terreau que l’on achète dans le commerce est composé d’un fort pourcentage de tourbe. Il n’a pas grand chose de commun avec celui qui se forme sous le couvert des arbres en forêt ou que l’on peut obtenir par la décomposition d’une grande quantité de feuilles mortes ou de fumiers.

    Le compost résulte de la décomposition d’un mélange équilibré de déchets verts et bruns provenant du jardin et de la maison. Il n’est pas utilisé pur pour cultiver des végétaux, mais il est ajouté en surface pour améliorer et enrichir la terre dans le jardin ou les potées et jardinières. Ce n’est pas un support de culture, mais plutôt un amendement et un fertilisant.

    Voir

    Adventice

    Au jardin avec la farine périmée (Ne jetez pas la farine périmée)

    Cuisiner les « mauvaises herbes »

    Des "mauvaises herbes" ?

    Légumes oubliés

    Moutarde et engrais verts (PDF)

    Petite faune (PDF)

    Soins pour les plantes

    Documentation

    Plantes d'intérieur mortes à mettre au compost

    Malgré tous les bons soins apportés aux plantes d'intérieur, il arrive malheureusement que celles-ci finissent par mourir. Mais au lieu de jeter vos plantes mortes à la poubelle...

    Si vous disposez d'un composteur, vous pouvez y déposer votre plante morte. Afin qu'elle se décompose correctement et plus rapidement, il est conseillé de la couper en petits morceaux avant de la mettre dans le compost. Les plantes mortes constituent un apport intéressant de matière brune, ou sèche, dans le compost, indispensable à son bon équilibre. Votre plante d'intérieur morte pourra alors se révéler utile à la croissance et à la bonne santé d'autres plantes. Attention cependant à n'abonder votre compost qu'avec des plantes mortes n'ayant pas souffert de maladies ni infectées par des pucerons, au risque de les transmettre à des plantes en bonne santé.

    Rendez-vous à la déchetterie

    Si vous n'avez ni jardin ni composteur, les plantes d'intérieur mortes peuvent se révéler embarrassantes, notamment si leur taille est imposante. Au lieu de les jeter à la poubelle, ce qui constituerait des déchets perdus et inutiles, rendez-vous à la déchetterie de votre commune qui récupère les déchets verts afin de les composter notamment. Certaines communes disposent également de composteurs en libre service ou d'espaces dédiés à la récupération des déchets verts. N'hésitez pas à contacter votre mairie qui vous dirigera vers une solution adaptée pour que vos plantes mortes trouvent une utilité.

    M6 Déco.fr [archive]

    Voir Feuilles mortes (Soins pour les plantes)

    Voir aussi Mulch ou paillis

    Documentation diverse

    Des plantes mortes en décoration (Herbiers)

    Plante morte... (Soins pour les plantes)

     

    Conifères

    Les Résineux ou Conifères sont les arbres de la famille des pins, des sapins, pour les forestiers * les gymnospermes arborescentes, par opposition aux essences d'angiospermes dites "feuillues" (à feuilles caduques, voir Décidu).

    Vu dans Le bois d'allumage ou "fatwood"

    * Voir Forêt de Résineux (ou Conifères) à Forêt – Bois – Taillis

    Voir aussi Aiguille

    Notons que les Conifères sont parmi les arbres et arbustes particulièrement sensibles à la rouille.

    Conifères caducs

    Les peuplements des Conifères sont généralement sempervirents ("toujours verts", à feuilles persistantes) mais il en existe des caducs. Ces arbres étonnants peuvent, à l'automne, rivaliser de couleurs chatoyantes avec les feuillus, pour mieux reverdir au printemps.

    Cyprès chauve (Taxodium distichum), Mélèze (Larix decidua), Séquoia de Chine (Metasequoia glyptostroboides)... Impossible de ne pas citer le Ginkgo biloba : cet arbre étonnant est en effet caduc... et est classé parmi les Conifères !

    Le rôle des feuilles de cet "arbre des centenaires" des Chinois, est d’aider et renforcer la micro-circulation au niveau des capillaires sanguins (du cerveau en particulier). Peut se rendre utile en cas de DMLA, cataracte. Chez des personnes souffrant de trouble anxieux généralisé, le ginkgo biloba s’est révélé tout aussi et même plus efficace que les benzodiazépines.

    Certaines plantes peuvent aider à traiter les acouphènes d’origine vasculaire et limiter l’anxiété liée à ce trouble, dont le ginkgo biloba. Une gélule d’extraits secs matin et soir ou 50 gouttes de teinture-mère de ginkgo biloba matin, midi et soir pendant 2 mois.

    Attention, le ginkgo doit être évité chez les hémophiles et les personnes devant subir une opération. Cette plante est à éviter de manière générale chez les femmes enceintes et enfants de moins de 6 ans. Respectez bien les doses indiquées et prenez conseil auprès de votre médecin.

    Voir Mr Plantes [archive]

    Cas de l'If

    L’if commun ou if à baies (Taxus baccata) est un arbre/arbuste non résineux de la famille des Taxacées, à feuillage touffu et persistant, à croissance lente. C'est le seul "Conifère" sans résine et... sans cônes.

    L'arille de l'if est est le trait caractéristique qui différencie l’if des autres Conifères.

    Vu dans If commun Taxus baccata

    Cas de Séquoias

    Contre toute attente, le séquoia géant Sequoiadendron giganteum s’est adapté aux feux de forêt naturels en les utilisant à son avantage pour sa reproduction. L’écorce, très épaisse et de couleur rougeâtre ou orangée, résiste aux incendies de faible intensité car elle est dépourvue de résine et peut se régénérer même si le feu pénètre le tronc. Ses cônes, qui peuvent dans certains cas perdurer jusqu’à vingt ans sur les branches d’un spécimen, s’ouvrent grâce à la chaleur dégagée par le feu, puis déversent de minuscules graines sur le sol brûlé laissé à nu, une condition essentielle à la germination des jeunes spécimens. De son côté, le séquoia toujours vert Sequoia sempervirens est dépourvu de canaux résinifères - ce qui lui permet aussi de bien résister aux incendies.

    Vus dans Séquoias

    Voir aussi

    Cyprès Cupressus

    Épicéa Picea (Le bois d'allumage ou "fatwood")

    Lâcher-prise et l'HE de pruche Tsuga canadensis

    Les 'cèdres' Cedrus-Juniperus-Thuja

    Mangez le sapin de Noël ! (Sapin de Nordmann Abies nordmanniana, Épicéa Picea)

    Pin Douglas Pseudotsuga menziesi allume-feu (Le bois d'allumage ou "fatwood")

    Pins et Sapins (+ Pistachier) PDF

    Séquoias

    Gerbeaud

    Choix d'articles

    Conifères caducs [archive]

    Sapin de Noël en pot : le replanter au jardin [archive]

    Tsuga canadensis (Pruche) [archive]

    Divers

    Conifères - nomenclature (PDF de Aromarc)

     

    Corolle

    (nom féminin)

    [Morphologie] Enveloppe extérieure de la fleur, formée de pétales libres (séparés l'un de l'autre) ou soudés entre eux, généralement colorés.

    Définition du Glossaire Tela-botanica

     

    Cosse

    Voir Gousse

     

    Cotylédon

    (nom masculin)

    [Morphologie] Nom donné à la première ou aux deux premières feuilles de la plantule. Il a pour fonction de stocker ou d'assimiler les réserves de la graine.

    du Glossaire de Tela-botanica

    Voir plus bas Dicotylédones

     

    Couleur des fleurs

    Ou comment collaborer avec les abeilles

    Les jeunes fleurs de la pulmonaire (Pulmonaria), même famille botanique que la consoude (Symphytum), les Boraginacées, sont rose/rouge, invisibles pour les abeilles qui ne les voient pas, puis deviennent bleues à maturité et attirent alors les pollinisateurs.

    Ce changement de couleur n’est pas un hasard. En effet, les abeilles ne perçoivent pas le rose. Cela permet d’éviter qu’elles ne viennent butiner les fleurs trop tôt, ce qui serait nuisible pour la plante. En devenant bleues, les fleurs peuvent attirer les abeilles au bon moment, lorsque leur intervention permet la pollinisation. Tous les insectes sont concernés.

    Lu et suite dans Les consoudes Symphytum

     

    Couvre-sol

    Une plante couvre-sol est une plante à port bas ou étalé qui tapisse le sol grâce à son feuillage. À noter, un "couvre-sol" désigne aussi une pièce textile qui recouvre le sol.

    Tapissantes ou rampantes, ces plantes sont très utiles pour garnir un talus ou un endroit nu, habiller une bordure ou une rocaille, et elles sont également efficaces pour limiter la pousse des adventices que leur feuillage prive de lumière. Elles peuvent aussi se prêter à orner le dessous des arbres. Compactes et s’étalant par des rhizomes ou des stolons, elles peuvent aider à stabiliser le sol.

    On trouve des tapissantes très basses, comme le thym, des plantes de taille un peu plus haute, comme les géraniums vivaces, mais aussi des rosiers qui s’étalent ou bien des conifères, par exemple certains cotoneasters, les lierres...

    Parmi les plus basses, de nombreuses espèces s’utilisent comme alternative au gazon : bambou nain, lippia nodiflora, serpolet, helxine...

    Les vivaces ont souvent un feuillage persistant, ornant ainsi tout au long de l’année l’endroit où elles sont installées : phlox (phlox mousse), stachys bizantina, acéna, achillée tomentosa (herbe à dinde), bugle rampant, aubriète, épimediums, ...

    Mais les caduques ont aussi beaucoup de qualités : asters nains, muguet...

    Faciles d’entretien, elles s’étendent peu à peu, rapidement pour certaines : aspérules odorantes, camomille romaine, pourpiers...

    Gamm vert [archive sans vidéo]

    Documentation

    Tout jardinier contemporain cherche à obtenir le maximum de son jardin sans y consacrer trop de temps et d'énergie. Pour cela, deux pratiques incontournables sont à retenir et à mettre en pratique : l'emploi de paillages et l'utilisation de plantes couvre-sol. Examinons ici les avantages de ces dernières...

    Source et suite dans Gamm vert [archive] :

    De nombreux avantages

    De belles intrépides

    Le top dix des plantes couvre-sol

    Choisir les plantes couvre-sol

    L'utilisation des plantes couvre-sol au jardin permet de limiter l'entretien des zones les plus difficiles d'accès comme les talus ou le dessous des arbres et arbustes. Avant de planter, prenez le temps de bien les choisir en fonction du type de sol, de l'exposition et de l'effet attendu...

    À suivre dans Gerbeaud [archive]

    Divers, voir

    Haie bocagère

    Jardin de curé

     

    Cryptogame

    Se dit d'une plante pluricellulaire, sans fleurs, ni fruits, ni graines - par opposition aux phanérogames - formant 3 embranchements : Thallophytes (algues et champignons), Bryophytes (mousses) et Ptéridophytes ou Cryptogames vasculaires - possédant des vaisseaux (fougères et prêles)

    Voir aussi Lichen

     

    Cucurbitacées

    citrouilles, courges, concombres, etc.

    Voir La grande famille des Cucurbitacées (Calebasse Lagenaria siceraria)

     

    Cultivar

    Un cultivar est une "variété horticole" (cultivée), arbres compris, obtenue en culture par l’homme, généralement par sélection, pour ses caractéristiques réputées uniques.

    Il peut s'agir de qualités esthétiques, techniques, de vitesse de croissance (pour les arbres par exemple), d'adaptation à un biotope ou de résistance à certaines maladies.

    Le terme cultivar désigne également improprement les variétés naturelles mais cultivées dans les jardins et multipliées en pépinière ainsi que les variétés nées spontanément dans les cultures.

    Pour accroître la confusion, les termes variété et cultivar sont utilisés d'une manière interchangeable dans le milieu horticole.

    Lu dans Ronces Mûriers (cultivar p.20)

     

    Cuticule

    (nom féminin)

    [Morphologie] La cuticule (latin cuticula "petite peau") est la couche externe protectrice qui recouvre les organes aériens des plantes vasculaires (Wikipédia).

    Cette couche des cellules épidermiques, formée de cire chez les végétaux et de tissus cellulaires chez certains champignons et animaux, rend brillante, par exemple, la feuille de Houx (Ilex aquifolium)...

     

    Cyme

    Les cymes sont des inflorescences divisées dont l'axe principal se termine par une fleur.

    Sur cet axe principal se développent des ramifications se terminant elles aussi par une fleur.

    Quelques plantes à cymes

    Aspérule Galium odoratum (cymes ombelliformes)

    Benoîte urbaine Geum urbanum

    Douce-amère ou morelle douce-amère Solanum dulcamara (cymes bipares)

    Les Asclépiades Asclepias (cymes ombelliformes)

    Saponaire officinale Saponaria officinalis (cymes bipares)

    D

    Décidu

    (= caducifolié)

    Désigne les espèces ligneuses qui perdent toutes leurs feuilles en même temps, avant d’entrer en dormance hivernale.

    Parmi les conifères, le mélèze (Larix decidua) ou pin de Briançon, et le cyprès chauve (Taxodium distichum)1 ou cipre, perdent leurs aiguilles à l’automne. Ils comptent ainsi parmi les "Conifères décidus".

    Vu dans Bouleaux (PDF)

    Documentation

    1. Parce que son feuillage ressemble à celui de l'if, on a donné au cyprès chauve le nom de Taxodium, du grec taxos ("if") et eidos ("forme, aspect"). Distichum est le mot latin désignant quelque chose à deux rangs, faisant ici référence à la disposition des feuilles. "Chauve" vient du fait qu'il perd ses feuilles, fait rare chez un conifère. Sa résine a des propriétés médicinales.

    Muséum national d'Histoire

     

    Défrichement

    Le défrichement (ou défrichage) est la destruction naturelle - glaciations quaternaires1, tempêtes, gel, incendies - défrichement naturel2 - ou humaine - défrichement anthropique - d'espaces boisés, de forêts ou (étymologiquement) de "friche", quand il s'agit de mettre fin à l'état boisé, généralement pour convertir la parcelle forestière en un autre usage (cultures, prairies, vignes, habitat…). La friche désigne ici — au sens ancien du terme — une forêt en début de régénération naturelle, un taillis ou une lande, etc. Il se fait par coupe rase3 suivi de dessouchage4, ou par le feu5. Sa définition juridique est en France (Code forestier art. L. 341-3) "toute opération volontaire ayant pour effet de détruire l'état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière".

    -----

    Notes

    1. Les glaciations quaternaires, ou glaciations plio-quaternaires, sont la succession d'au moins 17 périodes glaciaires survenant régulièrement depuis 2,58 millions d'années, et séparées par des périodes interglaciaires. Cette période s'inscrit dans un événement de refroidissement global du climat en cours depuis plus de 50 Ma et en constitue la période la plus froide. Les périodes glaciaires sont caractérisées par le développement d'inlandsis sur les continents, dont l'action a fortement contribué à façonner les paysages actuels par le biais de l'érosion glaciaire. Ces alternances se sont soldées par des cycles d'extinction suivis de recolonisation des milieux qui, associés à la dérive génétique, ont profondément structuré la diversité génétique de chaque zone au cours des épisodes glaciaires successifs. (Wikipédia)

    2. Claudy Jolivet, Laurent Augusto, Pierre Trichet, Dominique Arrouays (chapitre "De la sylviculture traditionnelle à la ligniculture") "les sols du massif forestier des Landes de Gascogne : formation, histoire, propriétés et variabilité spatiale" Revue forestière française, vol. LIX, no1,‎ 2007 (p. 15 lire en ligne [archive])

    3. Voir aussi Forêt – Bois – Taillis

    4. Voir aussi Souche

    5. Un défrichement se différencie d'une coupe forestière : dans le premier cas, l'opération interrompt la continuité forestière ; dans le second cas, elle ne change pas la vocation forestière du sol.

    Voir Faire tomber un arbre en toute sécurité (Bois d'allumage)

    Wikipédia

     

    Dessiccation

    (du latin tardif desiccatio, dérivé de desiccare, "(des)sécher")

    La dessiccation (ou dessication) est un procédé d'élimination de l'eau d'un corps à un stade poussé. Il s'agit d'une déshydratation visant à éliminer autant d'eau que possible. Ce phénomène peut être naturel ou forcé.

    Wikipédia

    Voir les définitions lexicographiques et étymologiques de Dessiccation dans le Trésor de la langue française informatisé sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales

    En Botanique, la dessiccation est l'action de dessécher une plante par la pression ou autrement, pour la placer ensuite dans l’herbier.

    Wiktionnaire

    Le séchage, généralement par exposition à un air sec, est un cas particulier de dessiccation.

    Des herbicides sont aussi appelés "dessiccants" - ancien mot : défoliant - utilisés en agriculture par exemple pour la culture de porte-graines pour faciliter ensuite la récolte (par exemple la betterave porte-graines ou la luzerne porte-graines). Cela remplace peu à peu l'andainage.

    Sources Wikipédia - Wiktionnaire

    Documentation

    Quelques minutes seulement d’exposition du système racinaire au soleil ou au vent peuvent entraîner la mort des plants ou diminuer leur vitalité (dessiccation des racines). — (Office national des forêts, Réussir les plantations de chênes sessile et pédonculé, 2018)

    Quand l'orge est bien germée, on la porte dans une étuve à courant d'air chaud, appelée touraille ; la chaleur arrête immédiatement la germination. En tamisant les grains, on en sépare les petites radicelles ou touraillons, que la dessiccation a rendues très-cassantes. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869)

    Wiktionnaire

    Voir

    Lexique "culinaire"

    Lexique "phyto-médical"

     

    Dicotylédones

    (adjectif féminin pluriel)

    Cotylédon

    Le cotylédon (scientifiquement nommé feuille cotylédonaire) est une feuille primordiale constitutive de la graine. Le terme vient du grec (κοτυληδών, κοτυληδόνος, de κοτύλη) qui désignait une mesure de capacité, c'est-à-dire une cavité, un creux, un contenant. Il est employé pour la première fois le 26 juin 1682 par le naturaliste anglais John Ray dans une notice de son ouvrage Methodus plantarum nova

    Monocotylédones

    Les graines des plantes monocotylédones comportent un seul cotylédon (blé, maïs) ; celles des dicotylédones en comportent deux (haricot, pois, marronnier, chanvre) ; ils sont parfois secondairement polycotylédonés chez les Gymnospermes qui en comptent de 2 (cyprès commun) à 24 (Pinus maximartinezii).

    Dicotylédones

    Chez les plantes dicotylédones on donne le nom de cotylédons ou de feuilles cotylédonaires aux deux premières feuilles qui apparaissent au moment de la génération. Épais et charnus, ils constituent la masse principale de l'embryon et renferment la provision de fécule, qui doit servir à l'alimentation de la jeune plante lorsque le périsperme – synonyme d'endosperme, plus souvent adopté – manque (ex. : le Haricot, la Noix); lorsqu'il y a un périsperme, les cotylédons peuvent se réduire à une feuille mince, membraneuse.

    Sources

    Cosmovisions.com [archive]

    Wikipédia

    Les Dicotylédones ou Magnoliopsides (Magnoliopsida), sont, écrit simplement, les plantes dont la plantule issue de la germination d'une graine, présente dès avant sa sortie en plein air, deux feuilles, appelées cotylédons (ou parfois préfeuilles ou éophylles). Le nom "dicotylédones" rappelle ainsi que l'embryon contenu dans leurs graines porte le plus généralement deux cotylédons (rarement un plus grand nombre).

    Sources

    Cosmovisions.com [archive]

    Wikipédia

     

    Diécie

    (nom féminin)

    ... ou diœcie – par opposition à monoécie – du latin botanique diœcia formé à partir du grec ancien di, "deux" et oikia, "maison, habitat".

    Arrangement des organes reproducteurs des plantes dioïques dont les individus sont strictement monosexués, ou monogames, c'est-à-dire que chaque pied ne porte que des fleurs mâles (staminées) ou femelles (pistillées).

    Vu dans Baies polaires

    La déicie et ses variantes sont dites de type polymorphique

    Dioïque stricte : fleurs uniquement femelles et uniquement mâles sur des pieds différents

    Les 3 variantes de diécie

    Gynodioïque : fleurs hermaphrodites et fleurs uniquement femelles sur des pieds différents - la gynodiécie où coexistent des pieds à fleurs femelles et des pieds à fleurs hermaphrodites,

    Androdioïque : fleurs hermaphrodites et fleurs uniquement mâles sur des pieds différents - l'androdiécie où coexistent des pieds à fleurs mâles et des pieds à fleurs hermaphrodites,

    Trioïque : un pied porte soit des fleurs hermaphrodites, soit des fleurs uniquement femelles, soit des fleurs uniquement mâles - la triécie où coexistent des pieds à fleurs femelles, des pieds à fleurs mâles et des pieds à fleurs hermaphrodites.

    Voir Wikipédia

     

    Dioïque

    (adjectif – antonyme : hermaphrodite)

    En botanique, "dioïque" se dit du mode de sexualité pour lequel les fleurs mâles, dites "staminées", et femelles, dites "pistillées", sont sur des pieds séparés (voir Diécie)

    Il y a [des arbres] (...) où les sexes [des fleurs] sont séparés, soit sur le même individu, soit sur des individus différents. La première classe s'appelle monoïque ; la seconde, dioïque (Baudrillart, Nouveau manuel forestier)

    Vu dans CNRTL

    Quelques plantes "dioïques"

    Chanvre Cannabis sativa

    Houblon, plante de la famille des Urtacées [aujourd'hui Cannabaceae] ; elle est grimpante et sa floraison est dioïque (Boullanger, Malt., brass., 1934) (vu dans CNRTL)

    Ortie dioïque

    Pied-de-chat (dioïque) ou Antennaire (dioïque)

     

    Doline

    Une doline est une forme caractéristique d'érosion des calcaires en contexte karstique *. La dissolution des calcaires de surface conduit à la formation de dépressions circulaires mesurant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres de diamètre. Leur fond est souvent occupé par des argiles de décalcification ou terra rossa (terre rouge), fertiles et plus ou moins imperméables. La rétention locale d'eau qu'elle permet les rend propices au développement d'un microclimat spécifique et d'une riche végétation, qui contraste avec le plateau calcaire environnant, leur conférant une fonction d'habitat et éventuellement de refuge naturel pour de nombreuses espèces (Turq, A. Les Refuges naturels, Paléo 2000)

    * Le karst est une structure géomorphologique résultant de l'érosion hydrochimique et hydraulique de toutes roches solubles, principalement de roches carbonatées dont essentiellement des calcaires. Des structures karstiques se rencontrent en outre dans des chlorures évaporitiques. Des processus de type karstique, dits "pseudokarstiques", peuvent aussi se développer dans certaines roches autres que les roches carbonatées ou les chlorures évaporitiques.

    Voir aussi Karstification (Aquaportail) – ORISK [archive]

    Voir aussi Partage des eaux

    Le mot "doline" est d'origine slave (dolina signifie vallée en polonais, croate, serbe, slovène, slovaque et en russe), comme le mot "karst", plateau calcaire situé à cheval entre Slovénie et Italie, autour de Trieste (ville italienne au pied des Alpes dinariques sur l'Adriatique au bord du golfe de Trieste et de la baie de Muggia). Il fait référence aux reliefs de la région qui s'étire des Alpes juliennes (Préalpes orientales méridionales) au Kvarner (baie de la haute Adriatique en Croatie). Selon l'essayiste italien Claudio Magris les dolines y ont une végétation luxuriante en comparaison des pentes venteuses et neigeuses du Monte Nevoso.

    Pour aller plus loin

    Termes locaux ou spécialisés

    Formation

    Classements des dolines

    Dolines en tant qu'habitats naturels et menaces sur ces habitats

    Documentation diverse

    Wikipégia

    Autre documentation

    Crise Messinienne de Salinité et ses conséquences sur le karst PDF (Encyclopédie-environnement)

    La crise de salinité messinienne en Méditerranée [archive] (Planet-Terre)

     

    Drupe

    En botanique, une drupe est un fruit charnu à noyau, comme la cerise, l'abricot ou l'olive.

    Vu dans Baie, Arille, Drupe ou Capsule ?

    E

    Échinacée Echinacea

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Écorce

    L'écorce est le revêtement extérieur du tronc, des branches et des racines des arbres, et plus généralement des plantes ligneuses. Elle est issue de la croissance secondaire de la plante et n'est par conséquent pas présente sur les jeunes arbres.

    Il est souvent possible de reconnaître un arbre par son écorce, dont l'aspect peut cependant fortement varier selon les régions (latitudes, altitudes), son âge, son exposition, et la présence éventuelle de lichens, mousses, algues ou d'autres épiphytes.

    Voir Canopée

    Les écorces fossilisées, dans les schistes miniers notamment, sont utilisées pour identifier les arbres et les paléo-paysages.

    L'écorçage est l'action d'enlever l'écorce d'un arbre, il se pratique pour différentes raisons...

    Suite Wikipédia

    Effluve

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Émonder

    "Émonder" et "monder" ont des sens différents, et donc des emplois [qui devraient être] différents.

    ma-bouillotte-et-mon-doudou

    Émonder consiste à débarrasser un arbre des branches qui dépassent (mortes ou inutiles), des plantes parasites... (Synonymes : élaguer, tailler). Mais "émonder" est parfois employé pour "débarrasser un fruit, une graine, de son enveloppe". Dans ce cas, son synonyme (plus approprié dans ce cas) est "monder".

    Voir Monder dans le Lexique "phyto-médical"

    Émondage. Taille d'entretien courant qui consiste à supprimer les pousses herbacées, les jeunes rameaux ligneux et branches basses latérales d'un arbuste ou d'un arbre, et parfois raccourcir les branches de la cime.

    Wikipédia

    Émondoir. En arboriculture, outil coupant muni d’un long manche, qui servait anciennement à émonder les arbres.

    Wiktionnaire

     

    Entre-nœud

    (nom masculin)

    [Morphologie] Portion de tige comprise entre deux nœuds, c'est-à-dire entre deux points d'insertion de feuilles.

    Glossaire Tela-botanica

    Voir une illustration (JPG)

    Voir Différents types d’entre-nœuds

    permathèque.fr PDF pp 38-41, p.78, p.85

    Nœud voir Glossaire de Wikipédia

    Feuille voir Glossaire de Wikipédia

    Forme des feuilles voir plus bas

    Phytomère voir plus bas

     

    Épillet

    En botanique, l'épillet ou spigaou est l'inflorescence élémentaire caractéristique des plantes de la famille des Poaceae (Graminées) et de la famille voisine des Cyperaceae. Les fleurs sont également groupées en épillets dans les familles voisines (appartenant également à l'ordre des Poales, un ordre de plantes monocotylédones  réintroduit par la classification phylogénétique) des Restionaceae, Anarthriaceae, Ecdeiocoleaceae et Centrolepidaceae.

    C'est un petit épi, réduit à quelques fleurs incomplètes, appelées "fleurons" chez les Poaceae, jusqu'à une dizaine, rarement plus de 40, souvent deux ou trois, parfois une seule, selon les espèces. Les épillets sont regroupés eux-mêmes en inflorescences composées, par exemple des épis (cas du blé) ou des panicules (cas de l'avoine)

    Wikipédia

     

    Épine

    Les épines sont des dispositifs défensifs de centaines de plantes (dont certains arbres). Pas de chlorophylle ou autre photosynthèse. C'est passif.

    L'épine fait partie de la plante et l'aiguillon fait partie de l'épiderme. Mais pour les différencier, à la vue, c'est parfois difficile. Au toucher c'est plus simple : si vous pouvez les détacher en laissant une petite trace propre, c'est un aiguillon (comme pour la rose), si c'est quasiment impossible à détacher et que ça "fait corps" avec la plante, c'est une épine. (Lu dans Aubépine Crataegus)

    À ne pas confondre non plus avec les aiguilles, les feuilles des Conifères qui produisent la chlorophylle, donc de l'oxygène. C'est actif.

     

    Épiphytes

    (nom commun et adjectif)

    Le terme "épiphyte" vient du grec έπί, -epi "sur" et de φυτόν, -phyton "végétal", littéralement "à la surface d'un végétal".

    Les épiphytes sont des organismes (plantes, lichens, algues, bactéries) qui poussent en se servant d'autres plantes comme support. Il ne s'agit pas de parasites car ils ne prélèvent rien au détriment de leur hôte.

    Voir Interactions : parasitisme et symbioses

    Les épiphytes sont des organismes autotrophes photosynthétiques ; ils sont capables d'absorber l'humidité de l'air et trouvent les sels minéraux, partiellement dans l'humus qui peut se former à la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbés ou solubilisés dans l'eau de la pluie et des rosées. Ce type de plantes est particulièrement bien représenté chez les Ptéridophytes, les Orchidées, les Broméliacées, les Aracées, les Pipéracées et les Bégoniacées. Sous l'eau, les organismes vivant en se fixant à la surface de plantes aquatiques forment l'épiphyton. La biomasse d'épiphyton varie selon la teneur de l'eau en nutriments, la luminosité, la profondeur, la disponibilité en plantes support, etc.

    On les rencontre surtout dans la zone intertropicale, et plus particulièrement dans les forêts ombrophiles. Certains arbres, à l'écorce lisse ou phytotoxique, ou se desquamant régulièrement, sont exempts ou presque dépourvus d'épiphytes.

    En zone tempérée, la présence et la diversité de lichens épiphytes sont considérées comme des bio-indicateurs de la qualité de l'air et de l'environnement.

    Lépiphytisme désigne l'ensemble des caractères d'un taxon rendant possible sa vie en épiphyte.

    Écosystèmes suspendus

    Écosystèmes aquatiques

    Ne doit pas être confondu avec l'épiphytie

    (par analogie avec l'épizootie) qui est une maladie qui atteint rapidement un grand nombre de végétaux de la même espèce – par exemple oïdium, rouille, mildiou.

    Raymond Poutiers Atlas des parasites des cultures (N. Boubée 1947, p.9)

    Des insectes parasites peuvent aussi être à l'origine d'épiphyties, comme les scolytes en 2018-2021, dans l'est de la France.

    Crise des scolytes (Wikipédia)

    Wikipédia

    Voir

    Classification du vivant

    Plus bas

    Plantes CAM

    Zones

     

    Eutrophe

    (adjectif)

    Se dit d'un plan d'eau (étang, lac, etc.) dont les eaux enrichies en matières organiques sont le siège d'une prolifération végétale et bactérienne entraînant une désoxygénation prononcée de l'eau ; d'un humus à forte activité biologique et du sol correspondant (Larousse).

    Un milieu eutrophe est un milieu encombré de matières nutritives en surabondance, ne pouvant être totalement utilisées par le peuplement "normal" d'un biotope. C'est donc un milieu déséquilibré parce que trop riche en ressources alimentaires, ce qui favorise l'intrusion d'espèces envahissantes habituellement mal adaptées au biotope non eutrophisé, mais dont le développement foudroyant peut "asphyxier" les espèces autochtones, transformation encore qualifiée d'eutrophisation. (Universalis)

    Vu dans Baies rouges noires 5.

     

    Exsudat

    L'exsudat est l'émission de liquide à l'extérieur du corps de la plante.

    Voir Définitions lexicographiques et étymologiques

    Pour les produits alimentaires, il existe un synonyme de la dessiccation : l'exsudation. Le jus qui s'écoule et s'évapore d'un produit s'appelle donc "l'exsudat".

    Voir Lexique "culinaire"

    F 

    Fabacées (Fabaceae– Légumineuses

    La gousse, surnommée par les premiers botanistes "légume", est un fruit caractéristique des plantes de la famille des Fabacées (plus rarement "Papilionacées"), souvent appelées aussi des Légumineuses pour cette raison.

    Les Fabacées sont une famille de plantes dicotylédones de l'ordre des Fabales.

    C'est l'une des plus importantes familles de plantes à fleurs, la troisième après les Orchidaceae et les Asteraceae par le nombre d'espèces. Elle compte environ 765 genres regroupant plus de 19 500 espèces.

    Sur le plan économique, les Fabacées sont la deuxième famille en importance après les Poaceae et constituent une source de protéines végétales indispensable pour l'alimentation humaine et animale.

    Wikipédia

    Un exemple de Fabacée : Luzerne - Alfalfa Medicago sativa

    Voir aussi plus bas Fenugrec

     

    Fenaison

    La fenaison est la coupe, le fanage1 puis la récolte des fourrages2 herbeux, ainsi que, par extension, la période où l'on fait traditionnellement les foins3 (juin-juillet).

    Au sens strict, il s'agit seulement du fanage, c'est-à-dire du séchage de l'herbe fauchée sur le champ. 

    Autrefois on écrivait aussi fanaison et fener pour faner (fener est encore d'actualité dans les langues locales comme le poitevin). "Fanage" n'est donc pas toujours synonyme de "fanaison".

    Notes

    1. Le fanage est un travail agricole qui consiste à retourner et aérer l'herbe fraîchement fauchée, une ou plusieurs fois, de façon à en faire du foin, en le faisant sécher avant de le stocker. Cette opération permet d'obtenir un foin de qualité sans que l'humidité ne diminue ses propriétés nutritives. Autrefois dans les champs, et encore aujourd'hui dans les jardins, celui et celle qui exécutent le fanage sont appelés un faneur et une faneuse.

    2. Un fourrage est, dans le domaine de l'agriculture, une plante ou un mélange de plantes utilisé pour l'alimentation des animaux d'élevage.

    3. Le foin est un fourrage constitué de végétaux fauchés, séchés et conservés pour l'alimentation des animaux herbivores dans les périodes, mauvaise saison ou période de sécheresse par exemple, dans lesquelles le pâturage n'est pas possible. Il s'agit le plus souvent d'herbe provenant de prairie.

    Source et suite dans Wikipédia

    À ne pas confondre avec

    "Venaison", qui est de la viande de gibier 

    "Véraison", qui est la maturation des fruits (raisins particulièrement)

     

    Fenugrec

    (nom masculin, du latin fenugraecum "foin grec")

    Genre de Papilionacées (Fabacées) des régions méditerranéennes, à odeur forte.

    Le fenugrec (Trigonella foenum-graecum) est une petite plante légumineuse dont on mange les jeunes feuilles en salades et les graines comme épice. Il compte parmi les plus anciennes plantes médicinales et culinaires de l'histoire de l'humanité. On se servait déjà de ses principes aromatiques en Égypte pharaonique, environ 1 500 ans avant notre ère, pour embaumer les morts et purifier l'air des habitations et des lieux de culte. Ses graines entraient dans la fabrication du pain, une pratique culinaire qui persiste en Égypte moderne de même qu’en Inde.

    En plus de ses propriétés apéritives (ouvrir l’appétit), digestives et tonifiantes, on attribuait au fenugrec le pouvoir de combattre les infections et inflammations des voies respiratoires, de faciliter l'accouchement et la lactation, de soigner les blessures cutanées, les douleurs rhumatismales, etc. Dès le VIIe siècle avant notre ère, on a commencé à le cultiver au Moyen-Orient. Il fut également introduit en Inde et en Chine où il fut rapidement intégré à la pharmacopée ayurvédique (Inde) et à la Médecine traditionnelle chinoise.

    Passeport-santé

    La faim vous manque ? Stimulez-la ! Le Fenugrec par exemple, vous aidera, tout comme le Curcuma, qui peut vous aider à grossir, deux plantes que vous pouvez éventuellement retrouver dans la composition du curry. Les épices ont souvent des vertus thérapeutiques insoupçonnées...

    Avis à vous, les maigres

    La poudre épicée qu'on appelle "curry" est un mélange d'Ail, Cannelle, Cardamome, Cari, Carvi Coriandre, Cumin, Fenugrec, Galanga, Gingembre, Girofle, graines de Moutarde, Muscade, Oignon, Piments de Cayenne... etc.

    Vu dans Curcuma (pdf)

    Voir aussi

    Aromatiques Épices 1. PDF (p.15)

    Curcuma longa

    Pour le sportif, associé à une alimentation conséquente et à un entraînement approprié, le fenugrec permet une prise de masse plus rapide tout en limitant (voire en diminuant) l’excès de gras.

    Il agit comme un anabolisant naturel (évidemment avec des effets infimes par rapport à des anabolisants stéroïdiens) en permettant une meilleure utilisation des apports nutritifs.

    Activités physiques et forme olympique

    Avec le lupinla fève et l'ers, le fenugrec fait partie des "quatre farines résolutives"

    Liens externes

    Fenugrec (Mr Plantes)

    Fenugrec (Vogot)

     

    Filaos

    Arbres d’origine australienne (également : côtes d'Indonésie, de Malaisie, des îles du Pacifique et des Mascareignes ; aussi : aux Antilles, au Sénégal notamment en bord de mer), de la famille des Casuarinacées.

    Vu dans Baies rouges noires 6.

     

    Fleur

    Appareil reproducteur des angiospermes, elle est composée d'éléments stériles (périanthe) et sexuels (étamines1 et carpelle) le tout disposé sur un réceptacle2.

    Vu dans #fleurs

    1 Voir Wikipédia

    2 Voir Wikipédia

     

    Forêt Bois Taillis

    La différence ente bois et forêt ne relève pas d’une classification normalisée. Bois et forêts sont des espaces recouverts d’arbres. La surface est l’élément différenciateur principal entre un bois et une forêt : cette dernière est plus étendue que le bois. Les bois et forêts doivent être peuplés d’espèces pouvant dépasser une taille de 5 mètres de hauteur.

    Les différentes appellations de ces espaces sont, par ordre de surface croissante * :

    Le boqueteau

    Le bosquet

    Un bosquet est un boisement de petite étendue. Pour l'Inventaire forestier national français, la surface d'un bosquet est comprise entre 5 et 50 ares, ce qui distingue ce petit bois du moyen ou grand bois. (Wikipédia)

    Le bois

    La forêt

    La seule différence entre bois et forêt quelque peu normalisée en France est celle de l’Inventaire Forestier National (IFN), qui définit comme forêt tout espace boisé de plus de 50 ares.

    Le massif forestier

    * Voir Nouvelle classification bois et forêts de La Terre du Futur à compter du 27 avril 2021

    Voir aussi plus bas Zones

    Source Terre du Futur

    Une forêt de résineux : Les Résineux ou Conifères sont les arbres de la famille des pins, des sapins, pour les forestiers les gymnospermes arborescentes, par opposition aux essences d'angiospermes dites "feuillues" (à feuilles caduques). Leurs peuplements sont généralement sempervirents ("toujours verts", à feuilles persistantes) ; on trouve cependant de notables exceptions – mélèze, cyprès chauve, métaséquoia ou séquoia de Chine, sont des résineux à feuilles caduques. Les forêts résineuses ont une grande ancienneté. Bien que considérablement moins nombreux que les angiospermes, les Conifères, loin de constituer un groupe en voie d'extinction, occupent une place considérable dans la végétation mondiale (v. Bois d'allumage).

    Une pessière est une plantation (futaie) ou une forêt naturelle peuplée d'épicéas (épinette au Québec). Par extension on parle aussi parfois de "pessière" pour les alignements plantés d'épinette. Le mot pesse désigne un épicéa en langue franco-provençale. Il a donné le terme français pesse qui signifie "sorte de sapin". (Wikipédia)

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    Une forêt claire est un type particulier de végétation arborée des régions tropicales (ex. la forêt claire sèche du Soudan se trouvant surtout dans les deux tiers méridionaux du pays). Alors que les forêts naturelles tropicales ou tempérées humides ont une canopée normalement dense et jointive, dans une forêt claire, les rayons du soleil peuvent pénétrer entre les arbres. L'expression "forêt claire", définie en 1956 lors de la réunion des phytogéographes africains à Yangambi (République démocratique du Congo), désigne des "formations mixtes forestières et graminéennes (composées de Poacées, anc. Graminées), comportant un peuplement ouvert, avec des arbres de petite et moyenne taille dont les cimes sont plus ou moins jointives".

    ---

    Un taillis est une partie d'un bois ou d'une forêt où il n'y a que des arbres de faible dimension.

    Le taillis est un peuplement forestier d'arbres issus de la reproduction végétative d'une souche, où plusieurs bourgeons adventifs ou proventifs ont pu se développer après avoir reçu un apport massif de sève brute, donnant ainsi plusieurs tiges nouvelles (les rejets * de souche) ou des drageons (stolon souterrain) et dont la perpétuation est obtenue par des coupes de rajeunissement.

    * Au sens botanique, un rejet est une nouvelle pousse feuillée apparaissant sur une plante ligneuse à la suite d'une cassure naturelle ou d'une coupe d'origine anthropique.

    L'ensemble des tiges d'une même souche se nomme cépée, chaque tige étant appelée brin de cépée. La cépée peut se former naturellement (sureau noir, noisetier, fusain d'Europe…) ou à la suite du recépage (ou recepage) du tronc d'un arbre (châtaignier, hêtre…) ou d'un arbuste, technique consistant à couper ces ligneux au ras du sol afin de permettre la formation de rejets de souche et parfois de drageons sur les racines traçantes.

    Le régime de taillis est une méthode traditionnelle d'aménagement forestier dans laquelle les rejets des souches de feuillus (les résineux ne donnent généralement pas de rejets) sont régulièrement émondés. Après avoir été coupée, la souche de l'arbre génère des brins. Une fois que les brins ont atteint des dimensions acceptables, on pratique donc une coupe à blanc. De nouveaux brins apparaîtront à nouveau et ce cycle peut être utilisé jusqu’à épuisement de la souche.

    Ce type de régime forestier est principalement utilisé pour produire du bois de chauffage et pour faire des meubles.

    Source et suite Wikipédia

    Le taillis simple est le plus ancien régime de taillis mis en place par l'homme. C'est une technique de sylviculture consistant en un recépage (coupe) périodique des tiges. Apparaissent alors sur les souches des rejets qui seront à leur tour récoltés. La période qui sépare deux recépages s'appelle la rotation ou la révolution. Sa durée est variable selon la productivité, l'essence, et le type de produit que l'on souhaite obtenir : 10 à 40 ans. Le taillis simple suppose donc d'utiliser des essences forestières qui "rejettent bien de souche", ce qui est le cas de la majorité des feuillus des régions tempérées et de quelques résineux anecdotiques (if, séquoia toujours vert, séquoia géant, Cryptomeria japonica). En France, les essences le plus utilisées sont : le charme, les chênes indigènes, le chêne rouge d'Amérique, le châtaignier, le bouleau, et plus rarement l'aulne glutineux, le frêne, les érables... Le hêtre n'est utilisé en taillis qu'en montagne, car il rejette mal de souche en plaine (on ignore d'ailleurs pourquoi).

    Wikipédia

    Technique du furetage : voir Hêtre Fagus sylvatica

    Voir aussi

    Haies bocagères

    Trogne dans Arbres (pouvoir thérapeutique)

    ---

    Une futaie est un bois ou une forêt composée de grands arbres adultes issus de semis. Son opposé est le régime de taillis (ci-dessus) dont les arbres sont issus de régénération végétative. Les futaies peuvent être naturelles ou être gérées par l'homme. Plusieurs modes de gestion en ont été développés (Wikipédia)
    Des bois de haute futaie sont des bois de grands chênes, de grands hêtres, etc., qui ne sont pas réglés en coupe ordinaire comme les bois taillis (Dictionnaire de l’Académie française).
    [Droit] Contrairement aux bois taillis (arbres destinés à être coupés avant maturité) les arbres de haute futaie des forêts sont ceux qui sont laissés en place pour qu’ils atteignent leur pleine maturité. Ils n’ont donc pas vocation à être coupés à échéance périodique ce qui fait d’eux des produits... Suite dans A. Bamdé & J. Bourdoiseau
    Les baliveaux sont de jeunes arbres jugés par le sylviculteur (arboriculteur) assez droits et vigoureux pour devenir un bel arbre d'avenir1, un arbre de haute futaie.

    1. Lire Abetz P (1993) L'arbre d'avenir et son traitement sylvicole en Allemagne [archive]

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    Un bois sacré, ou bosquet sacré, est un bosquet d'arbres de grande importance religieuse pour une population donnée, liée à une culture ou tradition particulière. De nombreuses civilisations ont conservé des bosquets, bois ou certaines parcelles de forêt interdits à la chasse, l'habitation ou l'agriculture, pour des raisons culturelles ou religieuses.

    Partout, les bois sacrés tendent à disparaître sous la pression de la déforestation ou de l'industrie de la sylviculture, et par suite du recul des traditions animistes. De plus, la petite taille de ces îlots et leur isolement écologique ne permet pas la conservation des espèces qui nécessitent des habitats de grande taille ou qui sont insérés dans un "réseau écologique", ni d'une diversité génétique importante. Comme beaucoup de petites réserves naturelles, ils contribuent toutefois à protéger une partie du patrimoine naturel, en particulier les plantes et notamment les arbres, et probablement les microorganismes du sol (partie vivante de la géosphère)

    Voir Bernard Boullard Dictionnaire des plantes et des champignons (p.436) Estem, mai 2000

    Dans certains cas le ramassage du bois mort est toléré dans un bois sacré, mais pas la coupe d'arbres vivants.

    Dans le domaine de la sylviculture et de l’écologie, le "bois mort" est un compartiment biologique constitué par le bois qui - quelle que soit sa forme - ne comporte plus de cellules vivantes. Il s'agit d'arbres morts, sur pied (volis), au sol (chablis) ou un plan d'eau ; de toute partie morte d’un arbre (arbre blessé, sénescent, ou "surâgé") ou de n'importe quel morceau de bois (dont les branches et branchettes) suspendu ou tombé au sol ou dans l’eau (rivières, fleuves, lacs d'eau douce)

    Source Wikipédia

    Voir aussi Bois d'allumage – Lien externe : Le bois mort (CRPF de Bretagne) PDF

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    Documentation

    Forêt

    Canopée

    La forêt humide, zones humides : voir Histoires d'eaux

    La forêt tropicale est la forêt caractéristique des régions tropicales (1) et équatoriales (2). Sous ce terme se cachent des réalités très différentes, des forêts tropophiles, composées d'arbres assez épars poussant sous un climat tropical de savane, à la forêt dite tropicale humide dans des zones à climat équatorial, en passant par les forêts de nuages relativement froides.

    (1) Le climat tropical est un type de climat présent entre les tropiques, généralement jusqu'à 14° de latitudes nord et sud.

    (2) Le climat équatorial est un type de climat de la zone chaude intertropicale. Il concerne les régions voisines de l'équateur terrestre.

    Le cycle sylvigénétique est le cycle d'évolution naturelle d'une forêt sauvage (non exploitée par l'homme)

    Ombrophile. Se dit de la forêt des régions très pluvieuses, dans les zones équatoriale et tropicale humides.

    Divers

    Bain de forêt : voir Marches 2. En forêt

    If commun Taxus baccata

     

    Formes des feuilles

    La forme foliaire, ou forme des feuilles, est une part de la morphologie végétale souvent utilisée dans la systématique ou classification des espèces.

    Voir Wikipédia

    Voir aussi

    1. Morphologie de la feuille (PDF)

    2. Morphologie de la feuille (PDF)

    Entre-nœud

    Voir encore

    Aiguilles

    Thalle

    Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchi sur les contours du limbe. Les feuilles juvéniles sont en forme d'étoile, les feuilles adultes présentent deux formes différentes selon leur fonction (phénomène de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie.

    L’hétérophyllie, appelée aussi polymorphisme foliaire, est une caractéristique de certains taxons ou plantes, dits hétérophylles, qui produisent des feuilles ou des frondes d'au moins deux types différents, la variation portant le plus souvent sur la taille, la forme, la symétrie, la position ou la fonction.

    Wikipédia

    La Sagittaire à feuilles en flèche ou Flèche d'eau, Sagittaria sagittifolia, est une plante d'eau herbacée de la famille des Alismatacées (monocotylédones). Plante d’ornement, elle a fait l’objet de plusieurs études scientifiques, notamment pour les différents types de feuilles qu’elle porte et leur formation.

    Wikipédia

    Documentation

    Feuilles de palmiers (JPG) - Voir Palmiers

    Reconnaître les feuilles des arbres (JPG)

    Voir aussi, divers

    Classification du vivant

    Glossaire de botanique (Floranet)

    Herbiers

    Lexique latin-botanique

    Phytomère

    Que faire quand il fait chaud ? Que faire quand on manque d'eau ? (PDF)

     

    Formes et Taille dans le jardin

    Les formes

    Voir Palissage

    Les arbres fruitiers formés ont la particularité de s’étaler sur un seul plan. Ils prennent très peu de volume, s’étalant surtout en longueur. Ils ne prennent pas de place et peuvent s'utiliser en terrasse, en isolé, en haies, contre un mur. Ainsi formés, les arbres fruitiers sont plus productifs : seules les branches principales ou charpentières sont privilégiées. Ils profitent plus de la lumière du soleil, leurs branches ne se croisent jamais, évitant un bon nombre de maladies. Conseil de jardinier : palissez votre arbre fruitier formé contre un mur afin qu’il soit protégé des vents et qu’il profite de la chaleur emmagasinée par la paroi.

    Profitez de ces arbres aux différentes formes : en colonne, en cordon, en palmette simple U, double U, palmette verrier, palmette oblique...

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    Colonne. Un arbre colonnaire est un arbre dont la croissance est verticale et le feuillage étroit. Le principe de l’arbre fruitier colonnaire est de proposer une seule "colonne" : le tronc, qui peut atteindre près de 3 mètres de haut. Aucune grande branche latérale ne s’y développe, si bien que la croissance de l’arbre se fait uniquement à la verticale en gardant son aspect premier, une colonne toute droite. La fructification se fait tout le long de cette "colonne". Il faut dire que le spectacle de cet enchevêtrement de feuilles et de fruits est plutôt très graphique et surprenant. Ces arbres, peu encombrants, peuvent aussi bien être plantés dans un petit jardin que dans un large espace vert. Ils s'adaptent à toutes les régions françaises et sont souvent résistants au froid.

    Les soins aux arbres fruitiers colonnaires sont les mêmes que ceux prodigués aux autres fruitiers… la taille en moins... intéressant quand on sait que la taille des arbres est souvent un geste technique compliqué en plus d’être source d’embarras. Sinon, comme tous les fruitiers, l’arbre doit être placé en plein soleil, abrité des grands vents. Le pommier colonnaire aime les terrains argileux, les poiriers colonnaires également mais il faut en plus qu’il soit profond car sa racine est pivotante, elle s’enracine en profondeur. Le cerisier préfère les terrains bien drainés. Les arbres fruitiers colonnaires peuvent être évidemment cultivés en pot. Prévoyez un contenant d’au moins 5 fois la contenance du pot de culture. Conseil du jardinier : Une plante élevée en pot est dépendante du jardinier sur 2 points importants : l’arrosage (qui doit être suivi et si l’eau du ciel vient à manquer, laissez sécher le terreau entre 2 apports d’eau) et la nourriture (synonyme de bonne fructification et comme le végétal va épuiser les nutriments du terreau assez rapidement, pensez à lui apporter des nutriments adaptés).

    Blog La Pause Jardin

    Voir aussi Les arbres colonnaires

    Cordon. Les arbres fruitiers formés en cordon présentent 2 branches horizontales partant de chaque côté du tronc principal. Cette forme présente des avantages non négligeables : à l’horizontale la sève circule mieux, tous les fruits grossissent bien ; la taille de ce type de forme est très simple : ne conservez que les 2 branches principales. les fruitiers palissés en cordon ne prennent que peu de place. Conseil de jardinier : Palissez les branches horizontales de la forme cordon sur un fil tendu. Au fil des années les branches font devenir de plus en plus grosses et productives : placez des supports fourchus le long des branches pour les soutenir. Conseil de paysagiste : la forme cordon est idéale pour créer une allée fleurie et fructifère.

    Voir Plantes & Jardins

    Note, un cordon de matière sèche (voir Grande astrance Astrantia major)

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    Palmette. les fruitiers palissés en palmette ne prennent que peu de place.

    La forme palmette simple U représente, comme son nom l’indique, un U : 2 branches partant du tronc s’élèvent en hauteur, parfaitement verticales et parallèles l’une à l’autre. Cette forme est très simple à entretenir et à traiter contre les maladies. Elle prend peu de place et porte beaucoup de fruits. La forme palmette simple U est très décorative, contre un mur elle permet un beau gain de place.

    La forme palmette double U est plus large que la simple U, elle ressemble à un U à côté d’un autre U : du tronc principal partent 2 branches qui se diviseront en 2 autres, elle permet de planter plusieurs variétés dans des jardins où l’espace est comptée. La forme palmette double U concerne principalement les pommiers et les poiriers.

    La forme palmette verrier est formée d’un U dans U : 3 branches partent du tronc principal, celle du milieu se divise de nouveau en 2. La forme palmette verrier est idéale pour les poiriers et les pommiers, elle s'adapte très bien aux petits jardins et espaces réduits. Son architecture en fait un arbre très décoratif. Avis de jardinier : la forme palmette verrier est sensible aux vents forts et violents.

    La forme palmette oblique ressemble à un éventail. Du tronc 3 branches s’élèvent : celle du centre part à la verticale, les 2 autres partent avec un angle de 45°. La forme palmette oblique est spécialement faite pour les gens qui souhaitent planter un fruitier dans un petit jardin. Elle ne présente qu’un seul plan, demandant peu d’espace en largueur, s’étalant surtout en longueur.

    Formes au jardin

    Plantes & Jardins

    Voir aussi Espalier en horticulture

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    La taille

    Fuseau. Le fuseau est une manière de conduire une taille d’arbre, principalement fruitier, avec un tronc court et un axe central.

    Gamm Vert

    Voir Art topiaire (Haie bocagère)

    Voir aussi Jardin de curé

     

    Fructification

    1. En botanique, production du fruit, depuis son apparition jusqu'à sa maturité. 2. Fait de fructifier.

    La fructification est le phénomène de transformation par fécondation des fleurs en fruits. Elle joue un rôle majeur pour les espèces frugivores (qui sont souvent aussi disperseuses de graines) et pour la sylvigenèse1.

    Note de Wikipédia

    1. Le cycle sylvigénétique (aussi appelé cycle sylvogénétique) est le cycle d'évolution naturelle d'une forêt sauvage (non exploitée par l'homme). Cette succession végétale inclut des dynamiques successives d’évolution interne de la forêt et de ses milieux, partant d’un stade dit "pionnier" et tendant à aboutir à un stade dit climacique * jusqu’à ce qu’une "perturbation" – chablis, incendie, longue inondation, glissement de terrain, avalanche, etc. – réintroduise les conditions d’expression du premier stade.

    * Ne pas confondre avec "climactérique" ou "climatérique" (qui a plusieurs acceptions)

    La "fructification" c'est aussi

    ♦ La "disposition des parties dont la réunion forme le fruit". (Ac. 1932)

    ♦ L'ensemble des fruits que porte un végétal.

    CNRTL

    Wikipédia

    Voir Véraison

     

    Fruit composé

    Un fruit composé ou fruit agrégé (multiple fruit ou collective fruit en anglais) est un fruit issu de plusieurs fleurs d'une même inflorescence. (Wikipédia)

    Synonyme : infrutescence

    Voir Baie, arille, drupe ou capsule ?

     

    Fruit ou légume ?

    Voir Baie, arille, drupe ou capsule ?

    Documentation

    La tomate : Légume ou fruit ? (Lexique "culinaire")

    La tomate n'est pas un légume ?

    La différence entre fruit et légume prend un tout autre sens en botanique. Voici quelques exemples concrets.

    Une bonne façon pourrait être de l'envisager sous le prisme des botanistes, qui voient la tomate comme un légume-fruit — à savoir un fruit qui se mange comme un légume.

    À lire

    Fruit ou légume ? Fin du débat ! (aoc.asso.fr) [archive]

    La tomate : fruit ou légume ? (Maxisciences)

    Pas vraiment des légumes (Ça m'intéresse) [archive]

    Tomate, voir aussi

    Lexique "culinaire"

    Lexique "phyto-médical"

     

    Futaie, haute futaie

    Voir plus haut Forêt – Bois – Taillis

     

    Galanga Alpinia galanga

    (nom masculin)

    Alpinia galanga, plante herbacée à courte tige (Zingibéracées) originaire des régions tropicales d'Afrique et d'Asie du Sud-Est (Chine, Thaïlande). Fleurs larges de 10-15 cm entourées d'une feuille blanche tachée de pourpre.

    Le rhizome est employé comme celui du gingembre (surtout pour parfumer le riz).

    Le rhizome de galanga sert depuis l’Antiquité en Asie comme condiment pour sa saveur épicée et brûlante. Ce sont vraisemblablement les Arabes qui l’ont importé en Europe dès le début du Moyen Âge. En France, on le mentionne dans des listes d’épices datant du IXe siècle, ainsi que dans des livres de cuisine du XVe siècle. De nos jours, le rhizome de galanga est très peu courant en Europe, mais reste très répandu en Asie, où il remplace parfois le gingembre.

    Le galanga est également connu des Asiatiques pour ses vertus médicinales.

    On peut  noter l’emploi traditionnel du rhizome de galanga comme masticatoire pour soulager les maux de dents – il y a fort longtemps que, dans ses pays d'origine, sa poudre a la même haute réputation que le clou de girofle contre les douleurs des caries dentaires et ce n'est pas usurpé. En Inde, il sert à lutter contre la mauvaise haleine.

    " il suffit de serrer les dents sur une petite quantité de cette poudre pour être soulagé au bout de quelques minutes " dit la tradition.

    Le rhizome est également utilisé pour soigner gorge, yeux, rhumatismes.

    Vu dans Curcuma

    On peut également noter l’emploi traditionnel du rhizome de galanga comme aphrodisiaque.

    Le rhizome et les graines sont utilisés comme tonique digestif dans les cas d’indigestions ou d’intoxications alimentaires. En Europe, au XIIe siècle, sainte Hildegarde (1098-1179) conseille le galanga contre les problèmes intestinaux et gastriques.

    Article d'après L'écolomag

    Voir aussi Curry (Lexique "culinaire")

    Évoqué dans

    Combava Citrus hystrix

    Cuisine En-cas : Bagel

    Élixir du Suédois

     

    Garrigue – Maquis

    En botanique, la garrigue (du provençal garriga) est une formation végétale (végétation) proche du maquis, caractéristique des régions dans lesquelles règne un climat méditerranéen.

    Selon l'École agronomique de Montpellier, la garrigue est au calcaire ce que le maquis * est aux terrains siliceux.

    * En botanique, le maquis désigne une formation végétale caractéristique des régions au climat méditerranéen. Parmi les plantes ligneuses les plus caractéristiques du maquis... suite

    L'École agronomique de Toulouse associe le terme de garrigue à l'étagement de végétation. Garrigue et maquis peuvent être réunis sous un même vocable : le matorral * qui constitue une sère1 d'une "succession régressive" due au passage récurrent du feu, correspondant généralement à un écosystème forestier dégradé2, parfois à un réembroussaillement d'anciennes pâtures ou de terres cultivées laissées à l'abandon3.

    * Le matorral désigne une formation végétale basse ou élevée de communautés pyrophytiques, d'espace ouvert ou couvert, qui se distingue des forêts et taillis sombres, des pelouses herbeuses et des prairies sèches. Il constitue une sère d'une succession régressive due au passage récurrent du feu, correspondant généralement à un écosystème forestier dégradé, parfois à un réembroussaillement d'anciennes pâtures ou de terres cultivées laissées à l'abandon.

    Notes

    1 Une sère est un des stades successionnels donnés d'une série de communautés végétales ou animales depuis les stades pionniers, les stades intermédiaires jusqu'à la formation climax. La séquence complète des stades d'une succession s'appelle une série ou sère.

    2 François Ramade, Conservation des écosystèmes méditerranéens, Economica, 1997

    3 André Fel, Des régions paysannes aux espaces fragiles, CERAMAC, 1992

    Wikipédia

    Quelques aspects de la garrigue

    Le nom de rutine vient de sa présence dans la Rue officinale (Ruta graveolens), un arbrisseau très aromatique de la garrigue méditerranéenne.

    Lexique "phyto-médical"

    Les fours à Cade qu'on trouve encore dans la garrigue en Provence rappellent l'époque où cette huile (de Cade) était produite directement dans les champs : là où poussait le Genévrier Cade, on construisait de grands fours cylindriques en pierre, le bois y était lentement consumé et on récupérait l'huile dans la partie basse du four. Leur utilisation a cessé pendant la seconde guerre mondiale ; les distilleries modernes ont supplanté ces méthodes artisanales.

    Vu dans Lexique "phyto-médical"

    Voir aussi Le thym, enfant terrible de la garrigue

    Partez à la découverte du maquis minier, apprécié des randonneurs pour la richesse de ses couleurs et de sa végétation atypique.

    0-Cours MOOC (6)
    Le maquis minier (édition 2009) à droite
    À gauche, La forêt humide (édition 2012), voir Histoires d'eaux
     

    Glomérule

    (nom masculin)

    [Morphologie] Regroupement de fleurs subsessiles en tête dense et serrée.

    Exemples, Lamium album (Lamier blanc), Cuscuta europaea (Cuscute)...

     

    Gousse ou cosse ?

    La gousse, surnommée par les premiers botanistes "légume" (1) est un fruit à péricarpe sec à double déhiscence – suturale et dorsale (2) – les deux fentes isolant deux valves qui portent chacune une rangée de graines. Ce fruit est caractéristique des plantes de la famille des Fabacées, souvent appelées aussi des légumineuses pour cette raison. Il se distingue du follicule, fruit sec à une fente de déhiscence.

    Notes

    (1) Légume, mot féminin dans cette acception, on dit UNE légume dans le langage classique car le mot légume est emprunté au latin legumen, signifiant "plante potagère dont le fruit est en gousse". Histoire et sens du mot 'légume'.

    (2) Lorsqu'on écosse ces gousses par la fente dorsale (caractérisée par une nervure médiane), les graines restent attachées au centre par les placentas ; par la fente suturale (déhiscence au niveau de la suture placentaire), les graines restent attachées à l'extérieur par les placentas insérés sur les deux nervures latérales.

    Wikipédia

    « Nous venons de finir de préparer des haricots verts frais pour le repas. Tout à notre activité, nous dissertons sur le vocabulaire de ces plantes sympathiques (et fort agréables).

    Survient un problème lexical : sont-ce des gousses de haricot ou des cosses ?

    Le Petit Robert reste très flou :

    Cosse : enveloppe qui renferme les graines de certaines légumineuses (voir Gousse).

    Gousse : fruit déhiscent [qui s'ouvre pour libérer ses graines] allongé s'ouvrant à maturité en deux valves, fruit des légumineuses (voir Cosse) et de quelques plantes.

    Le TLFi ne semble pas non plus distinguer formellement les deux mots :

    Cosse : enveloppe allongée des graines de légumineuses notamment comestibles (pois, haricots, fèves, lentilles, etc.).

    Gousse : enveloppe contenant les semences d'une plante légumineuse. [Il donne même "cosse" pour synonyme de "gousse"]

    D'autre part, on dit une gousse d'ail, une gousse de vanille, une cosse de petits pois mais pas une cosse d'ail, une cosse de vanille ou une gousse de petits pois. Est-ce seulement l'usage qui a fixé l'emploi de tel ou tel terme ou bien existe-t-il une vérité botanique cachée ? » (Vincent R. 2005)

    Discussion d'internautes (synthèse)

    C'est pourtant assez simple : la gousse est une variété de fruit, comme l'akène, la drupe, la baie... Voir Baie, arille, drupe ou capsule ?

    D'ailleurs il existe un article pour "gousse", sur Wikipédia, qui est un fruit très finement décrit dans ses particularités. C'est donc d'abord un mot de botaniste.

    Il n'existe pas dans Wikipédia d'article sur "cosse" tandis que le Dictionnaire culturel en langue française parle de "cosse de haricots, de fèves, de pois"...

    Une errance sur la toile m'apprend que ce mot, plus commun, est employé pour décrire l'enveloppe d'un certain nombre de fruits qui sont loin d'être tous des gousses de Légumineuses (appelées maintenant Papilionacées ou plutôt Fabacées). Ainsi de la cosse du fruit de cacaoyer, du riz ou du maïs.

    La cosse serait la seule enveloppe de la gousse. En 1774, Rousseau, dans son Fragmens pour un dictionnaire des termes d'usage en botanique, nous dit que "La cosse est composée ordinairement de deux valvules ; & quelquefois n'en a qu'une seule."

    => On est (un) peu avancé... Disons pour conclure, que "gousse" est botanique et "cosse", populaire...

    Voir plus haut, plus bas

    Akène

    Pseudo-fruit

    Loculicide (adjectif) - capsule

     

    Goyave

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Graminées

    Voir Poacées

     

    Grenade (fruit)

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Groupement National Interprofessionnel des Semences

    Le Groupement National Interprofessionnel des Semences et plants, créé le 11 octobre 1941, est un organisme, à la fois officiel et interprofessionnel, sous tutelle du Ministère français de l'agriculture, rassemblant les professions de l'activité semencière française.

    Le GNIS est critiqué par des mouvements - notamment d'agriculture alternative tel que les Semeurs volontaires - qui contestent les choix faits en matière de gouvernance de la biodiversité domestique. Ils considèrent que le mode actuel de gestion de la diversité des semences affaiblit cette dernière au lieu de la préserver (tiré du site Semences Paysannes).

    Vu dans Aromatiques Épices 2.

     

    Grume

    Une grume est un terme technique à usage régional ou spécialisé qui possède au moins trois sens communs en français. Il désigne suivant les contrées et les époques :

    1. (régional, notamment en Bourgogne et en Beaujolais) Grain de raisin. Ce substantif féminin connu depuis 1552 s'est maintenu encore aujourd'hui dans la langue technique de quelques régions viticoles francophones. Il met probablement l'accent à l'origine sur l'épaisse peau emprisonnant la chair sucrée du raisin.

    2. (rare) Écorce revêtant encore un tronc coupé non encore équarri. Cette définition conforme au dictionnaire de Furetière a laissé d'anciennes expressions communes auprès des forestiers : bois de grume, bois en grume. Celles-ci désignent un ou des morceaux de bois couvert de son écorce. Même le bois de charpente ou de charronnage était parfois non équarri, c'est-à-dire pouvait être débité avec son écorce. Le bas-latin gruma correspond déjà à une cosse, une gousse ou une écorce et diffère du latin classique gluma signifiant une pellicule végétale, qui a engendré la glume des céréales. Mais l'origine commune est bien endossée par le verbe glubere soit "peler, écorcer".

    3. (par métonymie) Tronc coupé, ébranché et revêtu de son écorce. (par extension simplificatrice du sens 2.) Bois coupé qui a encore son écorce, pièce de bois formée d'un tronc ou d'une portion de tronc non équarrie, généralement couverte de son écorce - mais le terme peut aussi s'appliquer au "bois rond" écorcé, voire débarrassé de son aubier. Les arbres abattus, simplement ébranchés et laissés avec leurs écorces, deviennent des grumes.

    Au Canada, le terme "bille" est employé plus volontiers en remplacement de grume, plus répandu en France, quoique bille désigne plutôt une partie de la grume...

    Wikipédia

    Voir aussi CNRTL

     

    Guigne

    Sorte de cerise, plus exactement de merise (fruit du guignier Prunus avium, à la chair molle et douce.

    Vu dans Le livret des cueillettes (PDF p.9)

     

    Guimauve – Malvacées

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Gymnema sylvestre Gymnema sylvestris

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Gymnosperme

    (nom féminin)

    Plante à ovules et graines nues, non renfermées dans un carpelle : Pin, Sapin, Cyprès et tous les autres Conifères.

    Glossaire : #gymnospermes

    Voir Glossaire

    Voir aussi

    Cyprès Cupressus

    Mélèze Larix decidua

    H

    Halophyte

    (nom commun, du grec halos "sel" et phyton "plante", terme introduit en 1809 par Peter Simon Pallas)

    Les halophytes sont des végétaux (plante supérieure, algue ou champignon) vivant dans une eau sursalée ou sur un sol salé.

    Ces plantes sont donc adaptées aux milieux salés ou par extension aux milieux à pression osmotique importante.

    Elles font partie des organismes halophiles (qui aiment les milieux salés).

    L'une des halophytes les plus connues est la salicorne que l'on trouve associée aux marais salants *.

    Wikipédia

    * Note, voir Grain de sel (Les 4 éléments : la Terre)

    Voir

    Criste marine Crithmum maritimum

    Les "céleris" (Céleri cultivé Apium graveolens)

     

    Hamamélis

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Hépatique (plante)

    (nom féminin)

    [Taxonomie] Plante terrestre non vasculaire à thalle de petite taille ou à axes feuillés, se reproduisant par spores.

    du Glossaire Tela-botanica

    Voir la page du "Kunstformen der Natur" (1904) décrivant quelques formes d'hépatiques, par Haeckel.

     

    Herbacée

    Une plante herbacéeou une herbacée - est un terme désignant au XVIIIe siècle toutes les plantes "tendres, grêles, et qui ne sont point ligneuses", ou "jeunes tiges des plantes, lorsqu'elles sont encore tendres et succulentes".

    Un siècle plus tard, l'Académie française insiste sur l'opposition herbacé - ligneux en précisant que les herbacés sont aussi "des plantes dont la tige est tendre et périt après la fructification" (ce qui n'empêche pas une plante herbacée d'être également une plante vivace). Il est donc question de "plante herbacée" et de "tige herbacée".

    Le même dictionnaire académique, dans sa version de 1932, est plus simple : est herbacé "ce qui est de la nature de l'herbe". À noter, au IIIe siècle av. J.-C., Théophraste consacre à ce qui a été défini comme plante herbacée les livres VII de ses Histoire des plantes, traité de botanique (les livres VI et VIII traitent des sous-arbrisseaux et des plantes herbacées).

    En botanique, la notion de plante herbacée (tout comme celle de plante ligneuse) est une catégorisation végétale qui n'est pas taxonomique. Aussi l'opposition courante entre plante herbacée et plante ligneuse n'est pas rigoureuse, en réalité toute plante vasculaire, herbacée comprise, produit des lignines mais en quantité très faible. Par exemple, le fraisier est une herbacée alors que d'autres espèces de la même famille (Rosacées) peuvent être des arbustes (framboisier) ou plus généralement des arbres (cerisier).

    Wikipédia

    Voir plus haut Chaume

    Voir plus bas Paille

     

    Herborisation – Herboriser

    En botanique, l'herborisation est l'action qui consiste à herboriser*, c'est-à-dire à parcourir un espace naturel, de préférence non modifié par l'action humaine, et à y prélever des échantillons ou même des spécimens entiers de végétaux qui seront séchés afin de constituer une collection de spécimens botaniques pouvant être conservés durablement.

    Note

    * Herboriser (verbe intransitif), c'est recueillir des plantes dans la nature pour les étudier ou utiliser leurs vertus médicinales.

    Le plus souvent, surtout si les échantillons prélevés sont des fleurs, des feuilles ou des tiges, la collection résultante d'une herborisation est appelée "herbier". Autrement, si au cours d'une herborisation des parties très spécifiques des plantes ont été intentionnellement collectées, les collections résultantes peuvent recevoir des noms adaptés. Par exemple une collection composée exclusivement de fruits est appelée "carpothèque"1. Une collection composée exclusivement de graines est appelée "séminothèque"2. Une collection de champignons est un "fungarium"3. Etc.

    Notes

    1. carpothèque [archive]

    2. séminothèque [archive]Les séminothèques sont, tout comme les herbiers et les carpothèques, des collections inertes d'échantillons desséchés. Il existe pourtant des collections de graines vivantes. Une graineterie par exemple est un jardin ou une serre où des plantes vivantes sont destinées à produire des graines reproductrices, notamment dans le domaine de la botanique. Dans le domaine pratique et industriel de l'agriculture, les collections de graines à but reproducteur reçoivent le nom de "banques de graines".

    3. fungarium [archive]. Les champignons ne sont pas des plantes mais ils ont longtemps été inclus dans le règne végétal, ce qui a comme résultat que les fungarium se trouvent le plus souvent au sein des herbiers constitués lors d'herborisations. Et que les jardins botaniques comprennent souvent un fungarium, cf. par exemple le fungarium [archive] de Kew Gardens.

    Les collections issues des herborisations sont indispensables non seulement pour l'établissement des taxons (espèce, genre, famille...) et la classification des espèces botaniques dans leur ensemble, mais aussi pour savoir si les nouveaux spécimens progressivement collectés doivent être attribués aux taxons déjà nommés ou si de nouveaux taxons doivent être nommés pour eux afin de les classer de manière appropriée.

    Voir aussi

    Anna Atkins 1799-1871 (photographie en Botanique)

    Le vasculum ou boîte d’herborisation

     

    Hispide

    (adjectif)

    Garni de poils raides et plus ou moins piquants, comme chez de nombreuses Boraginacées.

    Vu dans Baies rouges noires 4.

    et dans Vergerette du Canada Conyza canadensis (mémo Rhumatismes-Goutte)

     

    Hypertufa

    Nom donné au matériau résultant du mélange de ciment, de sable, de gravier et de tourbe blonde (ou de Sphaigne, voir Tourbière).

    L'invention de l'hypertufa remonte au XIXe siècle. C'est un vieux matériau qui était surtout à la mode dans les pays anglo-saxons.

    Son nom est à rapprocher du tuf, roche volcanique et légère avec laquelle on réalisait les auges et autres ornements dans les jardins.

    Lu dans

    Baies rouges noires 2. - SphaigneMousses (p.17)

    Briques, terre & constructions

    Voir aussi Hypertufa et ciment sur textile (Semper Rose) [archive]

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Igname

    Une Igname est un nom vernaculaire désignant (en français) plusieurs espèces de plantes de la famille des Dioscoreaceae, cultivées dans toutes les régions tropicales du globe, dans un but alimentaire, pour leurs tubercules riches en amidon.

    Le terme désigne aussi le tubercule lui-même consommé comme légume-racine.

    En Amérique du Nord et au Québec, ce qu'on appelle igname est souvent en fait une patate douce *.

    « Igname » se traduit par yam en anglais. Cela vient d’une racine africaine nyam qui signifie "manger" et que l’on retrouve dans plusieurs langues africaines... et nos enfants ne disent-ils pas "miam !" à l'idée de manger quelque chose de bon ? ;-)

    Le yam véritable est un légume polyvalent. Il peut être cuit au barbecue, rôti, frit, grillé, bouilli, braisé, cuit à la vapeur... et, râpé, il fait partie des ingrédients de recette de dessert.

    L'une des grandes qualités culinaires des yams est la douceur, qui varie en fonction de leur taille et de leur couleur.

    Sources : Wikipédia (fr) Igname et
    * si vous lisez l'anglais rendez-vous chez Wikipedia (en) : Yam (vegetable)

    Vu dans Œil : les nutriments

     

    Inflorescence

    (du latin inflorescere : fleurir)

    L'inflorescence est la disposition des fleurs sur la tige d’une plante.

    Cette disposition, dont le motif s'apparente à une fractale, est souvent caractéristique d’une famille – par exemple le spadice des Aracées – et lui a parfois donné son nom :

    l'ombelle est l'inflorescence typique des Apiacées - anciennement Ombellifères

    le capitule1 celle des Astéracées - anciennement Composées

    Dans les inflorescences, les fleurs simples tendent parfois à se spécialiser. C’est le cas notamment dans les capitules dont les fleurs périphériques, portent une ligule2 qui simule le pétale d’une fleur simple.

    Notes, voir aussi

    1. Capitule (Wikipédia)

    2. Ligule. a) Wiktionnaire — b) Wikipédia

    On distingue les inflorescences indéfinies et les inflorescences définies, selon que l’axe principal de l’inflorescence est terminé par un bourgeon ou par une fleur.

    L'inflorescence est un des moyens d'attraction des pollinisateurs par l'effet de groupe qu'elle procure. Ce rassemblement de fleurs augmente généralement le taux des visites et la diversité des pollinisateurs, car il offre à ceux-ci une mine concentrée de ressources plus visibles et une facilitation de l'atterrissage. De plus, l'inflorescence simule une grande fleur plus prometteuse de récompenses (nectar, pollen)

    Wikipédia

    Voir Sommité fleurie

     

    Infrutescence

    Une infrutescence est l'ensemble des fruits résultant du développement d'une inflorescence.

    Wikipédia

    Synonyme : fruit composé

     

    Invasive

    Les plantes invasives. Quel danger pour la planète et les humains ?

    Si la berce du Caucase, le séneçon du Cap ou l’ambroisie sont agréables à regarder, ces plantes exotiques, introduites en Europe centrale au cours des siècles derniers, sont pourtant nuisibles. La prolifération des plantes invasives importées menace les plantes indigènes et sont également parfois nocives pour l’homme.

    Envahissantes, elles représentent une menace pour l'équilibre des milieux naturels locaux, en accaparant l’espace vital des plantes indigènes. Elles sont également nocives pour l’homme. Le pollen de l’ambroisie, par exemple, déclenche des allergies extrêmement handicapantes. Selon les prévisions des chercheurs, cette plante risque d'occasionner à elle seule des dépenses de santé de plusieurs millions d’euros.

    Voir aussi Mimosa des fleuristes Acacia dealbata (Acacia, Mimosa et Robinier)

    Des champs allemands jusqu’à la côte atlantique française en passant par le plus ancien jardin botanique de France, à Montpellier, des spécialistes de toute l’Europe analysent les conséquences de la prolifération des plantes invasives.

    Rappel de liens internes

    Adventice

    Mauvaises herbes

    Rudérale (plante)

    Documentation

    Liste des plantes envahissantes
    Agence Méditerranéenne de l'Environnement (PDF juillet 2003) [autre PDF]

     

    Ivraie

    L'ivraie, genre Lolium, ou anciennement Zizanie, est une Poacée (Graminée), généralement annuelle ou bisannuelle, sauvage ou cultivée comme plante fourragère.

    Elle est originaire des régions tempérées chaudes d'Eurasie. Les espèces cultivées ont été naturalisées dans toutes les régions tempérées du monde : elles réclament en général un climat doux, ensoleillé et relativement humide. Certaines espèces sont considérées comme des adventices.

    "Ivraie" vient du latin ebrietas, ivresse, reflétant les propriétés enivrantes attribuées à la plante, tandis que "zizanie" vient du grec zizanion, un mot d'origine sémitique * signifiant division, la plante étant considérée comme une "mauvaise herbe" semant la zizanie dans les champs de céréales.

    * Les langues sémitiques sont un groupe de langues parlées dès l'Antiquité au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la Corne de l'Afrique.

    Ainsi cette plante herbacée nuisible aux céréales fait-elle l'objet du célèbre proverbe biblique : "Il faut séparer le bon grain de l'ivraie". Autrement dit, il faut savoir faire le tri entre les bonnes choses et les mauvaises. Ce proverbe s'applique également aux personnes.

    De nombreuses traces de l'ivraie ont été retrouvées tant dans les écrits, comme illustration dans la parabole du bon grain et de l'ivraie dans l'Évangile, que dans des sites archéologiques.

    Il existe une trentaine d'espèces du genre Lolium, appelé en anglais Ryegrass, d'où le terme de "ray grass" sous lequel sont désignées en français les 2 espèces les plus couramment cultivées :

    1. Lolium multiflorum, ivraie multiflore ou ray-grass d'Italie

    2. Lolium perenne, ivraie vivace ou ray-grass anglais

    Illustration botanique de Lolium perenne et Lolium multiflorum.

    On a longtemps cru que l'ivraie enivrante, Lolium temulentum, était la seule espèce d'ivraie dont les graines étaient toxiques à hautes doses, induisant à faible dose des effets comparables à l'ivresse.

    Or la découverte d'un champignon vivant en parfaite symbiose avec Lolium / Lolium temulentum fut confirmée en tant qu'infection artificielle et fait régulièrement l'objet d'études approfondies.

    Symbiose, symbiotique, voir

    Interactions : parasitisme et symbioses

    Voir aussi dans ce lexique

    Lichen

    Mycorhize

    J

    Jardin de curé

    Jardin des simples Hortus medicus

    Jardin médiéval

    Voir Jardin de curé

     

    Javelles

    En agriculture (vieilli) : plusieurs brassées de céréales (blés, seigle, avoine) fauchées (à la main ou par la "javeleuse"), demeurant couchées en petits tas sur le sillon jusqu’à ce que le grain sèche et jaunisse ; on les lie ensuite en gerbes.

    En viticulture : petits faisceaux de sarment.

    Ce terme désigne également des tas de sel tirés des marais salants.

    Voir Un poème de Robert Desnos (1900-1945) dans Bleuet Centaurea cyanus

     

    Joualle

    (nom féminin, de l'ancien français du XVIe siècle jouau, "pièce de bois servant à attacher la vigne", issu du latin jugum, "joug")

    La joualle est un système de culture associant plusieurs espèces végétales sur la même parcelle. Elle a été pratiquée en Aquitaine. En viticulture, il s'agissait de rangées de vigne à écartement important variable, généralement de largeur permettant aux attelages de bœufs de passer, jusqu'à parfois 15 mètres.

    Des arbres fruitiers, "Pêches de vigne" mais aussi Cerisiers en Gironde, Pruniers d'Ente dans le Lot-et-Garonne et le Périgord ou encore Abricotiers sur les coteaux du Lot et de la Garonne étaient régulièrement implantés dans chaque rang. Les parcelles intercalaires étaient cultivées.

    Toutes sortes de cultures pouvaient s'y trouver : Blé, céréales, fourrage, Betteraves, Pommes de terre ou Tabac. Ce mode de culture préservait la biodiversité. Il a disparu en France au cours du XXe siècle mais commence à revenir via les techniques d'agroforesterie.

    Il se retrouve encore aujourd'hui dans le Minho, région septentrionale du Portugal et concerne les appellations Minho (VR) et Vinho verde (DOC) (Guy Lavignac, Cépages du Sud-Ouest : mémoire d'un ampélographe, Éditions du Rouergue, 2001)

    Vu dans Baies rouges noires 4. (p.21 note 29)

    L

    Lamiacées

    Les Lamiaceae ou Labiatae, communément appelées Lamiacées, Labiacées ou Labiées, sont une importante famille de plantes dicotylédones qui comprend environ 6 000 espèces* et près de 210 genres*.

    Wikipédia

    * Voir Classification du vivant

    On reconnaît la mélisse (Melissa officinalis) à sa tige carrée, ses feuilles opposées (elles se font face, contrairement aux feuilles dîtes alternes) et ses fleurs à deux lèvres, caractéristiques des plantes de la famille des Lamiacées.

    Les Lamiacées constituent une famille riche en plantes à essences communes en Provence où elles participent certainement à la qualité de la vie par les effluves pleins de vertus qu'elles répandent.

    Vu dans Romarin Rosmarinus officinalis

    Aussi dans Pour vos cheveux

    "Les définitions de "aromate", "épice" voire "condiment" sont pour le moins confuses. Plutôt que de cloisonner ces thèmes qui se chevauchent et finissent par nous embrouiller, nous nous laisserons guider intuitivement par le bon sens. Après tout, cet espace est celui du parfum et du plaisir !"

    Lu dans Aromatiques épices (cuisine et recettes) PDF

    Quelques Lamiacées

    Basilic Ocymum

    Chia Salvia hispanica (Kaniwa-Quinoa – Chia)

    Épiaire des bois Stachys sylvatica (Toutes ces plantes à manger !)

    Épiaire des bois (ortie puante), épiaire des marais (ortie bourbière) > Orties Urtica

    Gros thym Plectranthus amboinicus - Coleus amboinicus

    Hysope Hyssopus (Herbes de la Saint-Jean)

    Les citronnelles

    Les lamiers Lamium (Orties Urtica)

    Les lavandes PDF

    Voir aussi Plantes supportant la sécheresse

    Lierre terrestre Glechoma hederacea (Lierre grimpant Hedera helix)

    Vu aussi dans Remèdes conseillés en revue

    Mélisse Melissa officinalis

    Menthe-Pastille (Menthe poivrée)

    Monarde Monarda (didyma)

    Sauge Salvia

    Documentation

    Un livre : Lamiacées de France

    Un ouvrage édité par la Société Botanique du Centre-Ouest (SBCO), sous la direction de Benoît BOCK. Pour un auteur, publier un ouvrage c’est bien, en publier plusieurs c’est encore mieux ! Nous avons le bonheur d’avoir à la SBCO plusieurs auteurs prolifiques qui tiennent passionnément à partager leur amour de la flore... Lire la suite [archive]

    Extrait des "Lamiacées de France" de André GONARD

     

    Latifolié

    (adjectif et adverbe du XIXe siècle ; emprunté du latin latifolius, de même sens)

    En botanique, qui a de larges feuilles (Signification de l'Académie française éditions 1932-35 - Définition développée par l'Académie française en 1986)

    Vu dans Baies rouges noires 2.

     

    Légumineuses

    Voir Fabacées

     

    Levure

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Lexiques "mots étrangers" divers

    Lexique latin-botanique

    Petit lexique anglais/français (Zygophyllum dumosum)

     

    Liber

    Écorce interne d'un arbre (Voir Liège)

    Voir Aubier

    Le liber (ou phloème) empile, comme les pages d'un livre (d'où son nom), des couches de réserve (acides aminés, glucides pour passer l'hiver), des couches contenant les canaux qui véhiculent la sève descendante, élaborée par les feuilles, et d'autres couches de fibres dures qui constituent l'écorce. Celle-ci s'épaissit - comme le cœur du tronc - chaque année, et souvent se fissure en s'épaississant.

    Les Arbres

    Documentation

    La fibre libérienne est une fibre végétale filable connue depuis l’Antiquité. Est contenue dans l’écorce des souches de plusieurs plantes. Sa substance chimique est faite de cellulose, graisses, résines, cendres, pectine et d’autres hémicelluloses, lignine et de l’eau. Obtenue par friction, craquage et sérançage (diviser grossièrement la filasse de chanvre, de lin...). La fibre libérienne la plus importante comprend la filature de lin, le chanvre, le jute et les ramies. Remarquable par sa résistance, sa force et sa flexibilité.

    texsite.info

    Des flaques d'eau stagnante ont été historiquement utilisées dans le traitement du chanvre et certaines autres cultures de fibres, ainsi que le traitement de l'écorce de tilleul, utilisée pour fabriquer les chaussures libériennes.

    Plusieurs semaines de trempage rendent les fibres libériennes facilement séparables en raison de processus bactériens et fermentatifs connus sous le nom de rouissage.

     Wikipédia

    Vu dans Histoires d'eaux

    Les lapti ou laptis sont des chaussures traditionnelles russes fabriquées avec des lanières d’écorce de tilleul, de bouleau ou d’orme. Elles sont portées depuis la préhistoire. Des moules en bois servant à leur fabrication ont été retrouvés lors de fouilles sur des sites néolithiques. On trouvait les laptis principalement chez les habitants des forêts du nord de l’Europe. Elles étaient portées par les plus pauvres chez les peuples finnois, baltes et slaves orientaux. Elles étaient facile à fabriquer mais d’une durée de vie courte. Les laptis ont été portés en Russie jusque dans les années 1930. Aujourd’hui elles sont vendues comme souvenir ou accompagnent des démonstrations en costume traditionnel.

    Wikipédia

     

    Lichen

    ([/li.kɛn/] – nom masculin)

    Le lichen (appelé aussi "champignon lichénisé" ou "champignon lichénisant") est un végétal composé de l'association symbiotique * et permanente entre au moins un champignon hétérotrophe appelé mycobionte et une algue unicellulaire microscopique photo-autotrophe, possédant de la chlorophylle, nommée photobionte.

    Cette association acquiert ainsi une résistance particulière à la sécheresse qui leur permet de coloniser des biotopes normalement inaccessibles aux partenaires.

    Voir et vu (*) dans Les Lichens (PDF)

    Symbiose, symbiotique

    Voir Interactions : parasitisme et symbioses

    Voir dans ce lexique Ivraie – Mycorhize

    Et aussi Épiphytes – Zones

    Les lichens sont parmi les meilleurs bio-accumulateurs.

    En effet, ils possèdent des particularités anatomiques et physiologiques très spécifiques qui les rendent utilisables dans la problématique de la qualité atmosphérique. La nature, l'abondance et leur état sanitaire permettent de définir des niveaux de pollutions atmosphériques.

    Voir Bio-accumulateur / indicateur

    Sources, d'après

    Dictionnaire de l'environnement [archive]

    Wikipédia

    On avait l’habitude des noix et fruits, de la sève (le sirop d’érable, voire de sapin), mais pas des autres composantes, graines, racines, feuilles, pollen, mousse, champignonMême l’écorce s’ingère [...] Le lichen n’est pas davantage négligé, transformé en mousse, frit et servi avec des cèpes.

    Vu dans Mangez le sapin de Noël

    Documentation – Quelques lichens

    Il est souvent possible de reconnaître un arbre par son écorce, dont l'aspect peut cependant fortement varier selon les régions (latitudes, altitudes), son âge, son exposition, et la présence éventuelle de lichens, mousses, algues ou d'autres épiphytes.

    Autrefois, les lichens étaient abondamment utilisés en médecine, par exemple Usnea barbata contre l'alopécie, et parfois consommés par l'homme comme aliment. Dans les régions nordiques où ils forment de vastes étendues, ils servent de nourriture à des anomaux tels que les rennes. (*)

    Parmélie (Parméliacées). Ce lichen se révèle être remarquablement astringent et cicatrisant dans les problèmes d'irritation, d'inflammation de la gorge. (*)

    Lichen ''Pulmonaire'' Lobaria pulmonaria. On appelle "Pulmonaire" diverses plantes et lichens. Ils sont nommés ainsi car les feuilles, la racine ou le thalle ont une forme plus ou moins évidente de poumon. Lobaria pulmonaria est un lichen de la famille des Lobariaceae, donc non une plante, très répandu.

    Vu dans Des algues pour tout et plus + photo

    Lichen ou mousse ? faudrait savoir

    • Cetraria islandica, lichen d’Islande, mousse d’Islande (anglais Iceland moss, Iceland lichen). Cette plante cryptogame, alimentaire et médicinale, croît à profusion dans les régions froides, sur terre, rochers et arbres de nos hautes montagnes. Ce lichen contient une fécule et une substance très amère (cétarin) dont on se débarrasse par une première ébullition suivie d'un lavage à l'eau froide. Avec ses propriétés béchiques et fébrifuges, il calme l'irritation des toux notamment dans les bronchites.

    Décoction de la plante débarrassée de son principe amer : 10-15 g / litre d'eau que l'on fait réduire à 700 cl.

    En gelée, à incorporer dans une pâte ou du chocolat : 120 g / jour. (*)

    Voir aussi Mousses (plantes)

    La "mousse de chêne" ou "mousse arborescente" (Evernia Prunastri) est en fait un lichen vert clair qui pousse surtout sur les chênes (aussi saules, frênes, pins...) dont on extrait une essence (extraction au solvant volatil puis lavage à l'alcool et concentration). Excellente en tant que stabilisant, elle est employée dans la parfumerie de grande classe (composition de notes orientales). S'il existe plusieurs qualités de Lichens employés pour leurs propriétés aromatiques, nul n'est aussi prisé que "l'authentique" Mousse de chêne.

    Le lichen est récolté principalement en France (où il est traité), en Grèce et en Hongrie. L'absolue de Mousse de chêne s'obtient par extraction aux solvants du lichen entier préalablement laissé à macérer dans de l'eau tiède. On obtient un liquide très foncé de couleur brun vert qui dégage un parfum musqué tenace, terreux et balsamique, à la note de fond coriace. L'absolue de Mousse de chêne est très appréciée parce que sa note boisée s'harmonise bien avec pratiquement n'importe quelle huile essentielle et avec toutes les autres absolues.

    Propriétés dans les traditions botaniques populaires. L'absolue de Mousse de chêne a des propriétés antiseptiques, émollientes, expectorantes et fixatives. Excellent stabilisant, elle s'emploie tant en parfumerie haut de gamme (spécialement en association à des notes orientales) qu'en parfumerie ordinaire. Elle est pratiquement irremplaçable pour donner du corps et de riches nuances naturelles à tous les types de compositions. Son utilisation comme composant de fragrance est très répandue, même en savonnerie, ainsi qu'au titre de constituant de nombreuses lotions à usage capillaire.

    Lire aussi Absolue de Mousse de chêne PDF (Aroma-zone)

    Voir une photo dans Mousses (plantes)

    Vu dans Mousse de chêne [archive] (Talia)

    Lichen ou mousse... ou algue ? faudrait savoir

    Chondrus crispus, mousse d’Irlande, chondrus crépu (anglais lichen carraghen, Irish moss)

    Voir Mousses (plantes) - Des algues pour tout et plus

    Autre doc sur les lichens (publications, herbier), voir Documentation dans Mousses

    dont Lichens, sentinelles de l’environnement

    Voir aussi

    Fougères-Capillaires

    Prêle des champs Equisetum arvense

    Thalle

    Tourbière

     

    Liège

    Écorce externe d'un arbre (Voir Liber)

    Voir Chênes (+ liège - tanins p.25)

     

    Ligne Wallace - Modification Huxley

    Lihne Weber - Ligne Lydekker

    Frontière invisible séparant les zones écologiques indomalaise et australasienne, la ligne Wallace a permis le développement en Australie de nombreuses espèces animales que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Elle doit son nom à son découvreur, le naturaliste Alfred Russel Wallace.

    Développement Aquaportail [archive]

    L'explorateur et naturaliste britannique Alfred Russel Wallace est connu pour avoir proposé la théorie de l'évolution par la sélection naturelle au même moment que son compatriote Charles Darwin. À l’instar de ce dernier aux Galápagos, au milieu du XIXe siècle, Wallace largue les amarres direction les eaux tropicales, afin d'en étudier la faune et la flore. Le Britannique vogue vers l'archipel malais, un archipel situé entre l'Asie du Sud-Est et l'Australie et comptant plus de 25 000 îles – lesquelles appartiennent désormais aux Philippines, à l'Indonésie, à la Malaisie et à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. C'est là qu'il remarque que passé un certain point, les espèces qu'il rencontre n'ont (presque) plus rien à voir : les kangourous, koalas et autres marsupiaux, par exemple, ne s'observent qu'au-delà de ce niveau. En 1863, il matérialise ce constat sur la carte par une ligne qui, plus tard, portera son nom.

    Géo.fr

    L'expression "ligne Wallace" a été inventé pour la première fois en 1868 par le biologiste Thomas Huxley. La différence était que Wallace plaçait sa ligne à l'Ouest des Philippines, et Huxley plaçait la ligne à l'Est, juste en dessous de l'île de Mindanao. 

    La ligne modifiée Huxley est celle qui est généralement considérée comme la ligne Wallace aujourd'hui.

    Lignes Wallace Weber.jpg

    La grande question

    La grande question est de savoir pourquoi les animaux sont-ils si différents de chaque côté de la ligne ? Ce que Wallace ne pouvait pas savoir à l'époque, c'était qu'il y avait une très bonne raison logique pour laquelle la ligne existait. Il n'avait tout simplement pas les données à ce moment-là. La théorie de la sélection naturelle, bien que débattue, est toujours d'actualité. Il faut se rappeler de l'épisode sur le dernier maximum glaciaire, car, lorsque la glaciation était à son apogée, le niveau de la mer a chuté de façon spectaculaire. Presque tout à l'ouest de la ligne Wallace était relié par voie terrestre à l'Asie, ce qui permettait aux mammifères, y compris les humains, de se déplacer facilement. Presque tout à l'est de la ligne était relié à l'Australie. Il se trouve que la ligne Wallace correspond à la partie la plus profonde du détroit entre les îles où la terre ne se serait pas connectée lorsque le niveau de la mer a chuté. Les animaux de chaque côté de la ligne ont été connectés pour la dernière fois il y a des millions d'années lorsque la tectonique des plaques a relié les deux régions.

    Au fil du temps, il y eut d'autres ajouts à la ligne Wallace pour mieux délimiter les espèces

    Un zoologiste allemand nommé Max Carl Wilhelm Weber crée une "ligne Weber" qui serpente à l'ouest des îles Maluku (Moluques) et à l'est des petites îles de la Sonde, qui comprend le Timor oriental. Une dernière ligne, la Lydekker Line, du nom du biologiste anglais Richard Lydekker, sépare l'Australie et l'île de Nouvelle-Guinée, de toutes les autres îles de l'archipel malais.

    La ligne Weber et la ligne Lydekker fournissent d'autres subdivisions de la zoologie et de la géographie...

    Source et suite Aquaportail

    Voir Zones

     

    Lignine

    La lignine (du latin lignum, bois) est une biomolécule du groupe des macromolécules (poly)phénoliques, qui est un des principaux composants du bois avec la cellulose * et l'hémicellulose. Ces différents blocs de construction, solides, sont incorporés dans la paroi des cellules végétales et provoquent ainsi la lignification des cellules.

    En botanique, la lignine est l'essence même du bois, d'une plante à fibre ligneuse. La lignine est présente principalement dans les plantes vasculaires et dans quelques algues.

    Voir Fibres

    Toutes les plantes vasculaires, ligneuses et herbacées, fabriquent de la lignine.

    Les principales fonctions de la lignine sont d'apporter de la rigidité, une imperméabilité à l'eau et une grande résistance à la décomposition.

    En botanique, la lignine est l'essence même du bois, d'une plante à fibre ligneuse. Les lignines forment un groupe de macromolécules phénoliques, composées de différents blocs de construction de monomères. Ce sont des biopolymères solides qui sont incorporés dans la paroi des cellules végétales et provoquent ainsi la lignification des cellules (lignification).
    Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-4195-lignine.html

    Sources et suites : Aquaportail – Wikipédia

    Note

    * La cellulose est un glucide (sucre) complexe constitué de nombreuses sous-unités de glucose liées entre elles pour former des microfibres.

    Lire aussi Société Chimique de France

     

    Limite des arbres

    La limite des arbres est la limite de l'habitat dans lequel les arbres sont capables de se développer. Au-delà de cette ligne, les conditions environnementales rendent impossible la pousse des arbres.

    Voir plus bas Zones

     

    Loculicide

    (adjectif)

    En botanique, qualifie la déhiscence dʼune capsule au niveau de la nervure médiane (ouverture longitudinale) des loges, qui sont de petites cavités, ordinairement séparées par des cloisons, dans lesquelles sont enfermés les pépins de certains fruits.

    Capsule loculicide

    Voir loculicide - Glossaire botanique

    Voir aussi

    Aquaportail

    Wiktionnaire

    Voir plus haut, plus bas

    Akène

    Gousse ou cosse ?

    Pseudo-fruit

    M

    Maquis

    Voir Garrigue

     

    Marcescent

    (adjectif)

    Conserve ses feuilles mortes attachées aux branches durant la saison de repos végétatif (l'hiver ou la saison sèche), ces feuilles ne tombant que lors de la repousse des nouvelles (au printemps ou au début de la saison des pluies)

    Vu dans Chênes

     

    Marcottage

    Le marcottage est une méthode de multiplication des végétaux par la rhizogenèse (développement de racines) sur une partie aérienne d'une plante mère. Certaines plantes se marcottent naturellement.

    En horticulture, le marcottage est souvent utilisé pour cloner les plantes ligneuses, dont le bouturage est difficile.

    La technique du marcottage consiste à provoquer la multiplication d’une plante, en utilisant le pied-mère. Il existe différentes techniques de marcottage.

    Quelques exemples

    Le marcottage de base

    Il s’agit de choisir une tige de la plante mère, de la dépouiller de ses feuilles, et d’en enterrer une partie afin que celle-ci produise de nouvelles racines. On pourra ensuite la replanter indépendamment du pied-mère.

    Utilisation : Plantes à rameaux souples, ou à enracinement difficile.

    Le marcottage en serpenteau

    Le principe est le même que pour le marcottage de base. La seule différence est que cette fois, nous choisirons une tige suffisamment longue pour être enterrée en plusieurs endroits.

    Utilisation : principalement pour les plantes grimpantes ou rampantes.

    Le marcottage aérien

    Le marcottage aérien se pratique en été, il consiste à choisir une tige saine et vigoureuse dont il va falloir réduire un peu la longueur. Ensuite, sur ce rameau, vous allez choisir un endroit où pratiquer le marcottage : après l'effeuillage de la partie en question, il faudra pratiquer une double incision de l'écorce comme pour dessiner un anneau, et détacher l'écorce sur cette partie circulaire. La hauteur dépend du diamètre de la branche : compter généralement une hauteur de 1,5 fois le diamètre du rameau.

    Enfin, la création d'un "manchon" est nécessaire, réalisé en plastique noir (opaque), rempli de terreau très humide et maintenu par 2 liens autour du rameau, l'un en dessous de la partie à nu de la branche, l'autre au-dessus. La tige dénudée va alors produire des racines sous ce manchon, sans que vous ayez besoin, normalement, de rajouter de l'eau : vérifiez régulièrement en ouvrant le manchon délicatement. Un délai de 3 mois environ est nécessaire pour que des racines aient envahi le terreau. Il suffit alors de couper le rameau juste sous les racines, en veillant à ne pas les abîmer, puis de le replanter dans un pot ou en pleine terre.

    Utilisation : arbustes difficiles à enraciner, plantes d'intérieur, agrumes.

    Le marcottage en cépée

    Il faut pour ce type de marcottage enterrer un pied entier au printemps, en ne laissant dépasser que quelques pousses. Une fois l’hiver passé, le pied pourra être déterré, et les nouvelles racines seront récupérées, prêtes à être utilisées.

    Utilisation : arbustes faciles à enraciner, comme les arbres fruitiers.

    jardinage.lemonde [archive]

    Voir Multiplier le thym dans un pot : le marcottage [archive sans vidéo] (Rustica)

    Voir le dossier complet sur le marcottage de jardinage.lemonde (PDF)

    Documentation

    Mekki le 05/02/2018 - Mes cerisiers, après 6 ans de vie font tous sortir une gomme visqueuse et meurent une année après. Le remplacement par bouturage ne m'a pas réussi. Est-ce que le marcottage peut me résoudre le problème ?

    Permathèque le 17/08/2018 - Bonjour Mekki, je ne sais pas si cette technique est viable sur cerisiers mais renseigne-toi sur le "recépage" *, qui consiste à couper le tronc a une certaine distance du sol (proche), avec une certaine inclinaison, et l'arbre repart naturellement en plusieurs rameaux.

    * Voir Le recépage des arbres ou des arbustes [archive] [PDF] (Jardins de France)

    Note. Dans le PDF manque le dernier § : "Pour former un tronc unique, le rejet situé du côté du vent dominant sera, dans la mesure du possible, conservé (c’est le plus résistant au vent). Par précaution, il est tout à fait possible de conserver deux rejets et d’éliminer le moins 'bien venant' l’année suivante. Si l’on souhaite former un tronc vertical et droit, on conduira le rejet le long d’un échalas. Les années suivantes, il faudra éliminer les nouveaux rejets de l’année jusqu’à ce que l’arbre se stabilise."

     

    Marron (fruit)

    Voir Lexique "phyto-médical"

    Marronnier d'Inde, voir aussi

    Fiche botanique du marronnier d’Inde (Ladrôme)

    Le marronnier d'Inde (Ladrôme)

     

    Marrube blanc ou marrube commun Marrubium vulgare

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    "Mauvaises herbes"

    Voir

    Cuisiner les mauvaises herbes

    Des "mauvaises herbes" ?

    Documentation

    10 "mauvaises herbes" à ne surtout pas arracher (Comment-économiser) [PDF]

    Plantes 'maléfiques' vs plantes 'bénéfiques' est-ce bien raisonnable ? ([Books of] Dante)

    Voici pourquoi ces 5 "mauvaises herbes"... (Saine Abondance)

    Rappel de liens internes

    Adventice

    Invasive

    Rudérale (plante)

     

    médio— / méso—

    médio— : préfixe qui signifie "moyen". En tant que nom commun, signifie mi-journée en Bourgogne ("Cela donne un bruit de tocsin fêlé qui fait caqueter les pintades, alors que l’angélus du médio sonne neuf coups..." — Henri Vincenot, La Billebaude)

    Wiktionnaire

    méso— : préfixe signifiant "milieu, moyen". Tiré du grec μ ε ́ ο ς "qui est situé au milieu", servant à construire de nombreux mots du vocabulaire scientifique [Les mots construits désignent la partie médiane de ce que désigne l'élément formant qui suit (généralement issu du grec) ou la qualité qui s'y rapporte]

    CNRTL

     

    Mégisserie

    La mégisserie est le tannage des peaux d'ovins, caprins ou vachettes destinées à l'industrie de la chaussure, de la ganterie ou de l'habillement, dans le cadre de la production du cuir. À Mazamet, on tannait des peaux de moutons, agneaux, chèvres ou vachettes.

    Le mégissier est un artisan dont le métier est d'accommoder les peaux de mouton, de veau pour les rendre propres aux différents usages où on les veut employer, excepté à ceux qui regardent le métier de Corroyeur ou de Pelletier (artisan qui pratique le travail de diverses peaux d’animaux, pour le cuir ou la fourrure). L'industrie de la mégisserie a vécu des grandes heures tant à Graulhet dans le Tarn, sur les bords du Dadou, qu'à Millau dans l'Aveyron.

    Vu dans Chênes

     

    Mellifère

    (adjectif)

    Se dit en principe d’une plante dont le nectar est récolté par les abeilles.

    Au sens strict, ce caractère indique l’aptitude à produire du miel.

    Le terme mellifère est cependant consacré par l’usage pour désigner l’intérêt apicole général d’une plante : production de nectar, de pollen ou de miellat.

    Cuisine-sauvage

    Voir Les plantes mellifères (Gerbeaud) [archive] (très jolies photos)

    Voir aussi Le miel

    Documentation

    Si les insectes pollinisateurs disparaissaient...

    "Si l'abeille disparaissait de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que 4 années à vivre."

    on s'en rend compte aujourd'hui, Albert Einstein n'était pas très loin de la réalité. Sans les insectes pollinisateurs, la biodiversité serait sérieusement menacée, et l'homme devrait renoncer à de nombreux aliments.

    La suite dans Gerbeaud [archive]

    Merise – Merisier

    Voir Cerise

    La guigne est une sorte de merise (fruit du guignier)

    Merrain

    Bois fendu en planches et propre à différents ouvrages.

    Bois préparé pour faire les douves des tonneaux.

    Vu dans Chênes

     

    Mildiou

    Le mildiou, regroupant plusieurs parasites de la même famille, est le nom générique d'une série de maladies cryptogamiques1 affectant de nombreuses espèces de plantes. Il existe quasiment un type de mildiou par espèce touchée. En effet, cette maladie peut toucher de nombreuses plantes cultivées comme les rosiers. Elle prend des proportions épidémiques2 dans certaines cultures de grande importance économique, telles que la vigne, la tomate, la pomme de terre, la laitue ou les courges3.

    Voir aussi Osier Salix

    Comme le mildiou reste dans le sol, il est conseillé d’avoir recours à la rotation des cultures4. Il faut alterner d’une année à l’autre les plantes plus ou moins sensibles au mildiou. 

    Le paillage5 des plants est souvent conseillé pour lutter contre le mildiou.

    Nortene [archive]

    Notes

    1. Une maladie cryptogamique (ou fongique) est une maladie causée à une plante par un champignon ou un autre organisme filamenteux parasite. Lorsque c'est un animal qui est atteint, on parle plutôt de mycose. L'étude des champignons est la mycologie, et la mycologie végétale est une branche de la pathologie végétale. (Wikipédia)

    – Voir Rouille

    2. Voir "épiphytie" dans "Épiphytes"

    3. Voir aussi Graines de courge (Superaliments 2)

    4. Voir Guide du potager pour débutant [archive] (Nortene)

    5. Voir aussi Pailler pour protéger la terre des intempéries (Nortene)

    Voir aussi

    Parasite

    Soins pour les plantes

    Lien externe Doryphore et mildiou (Gerbeaud)

     

    Monocarpie

    (mono– "un seul ", carp(o)– "fruit", du grec καρπός)

    plante vivace ou pérenne (polycarpie)

    La monocarpie désigne le fait pour une plante de ne fleurir et fructifier qu'une seule fois avant de mourir, à l'inverse des plantes vivaces, les plantes polycarpiques, qui fleurissent plusieurs fois au cours de leur cycle de vie.

    Voir plus haut Annuelle – Bisannuelle

    La plante peut vivre plusieurs années avant de fleurir. La mort de la plante ne résulte pas directement de la floraison mais la production de fruits et de graines cause des changements à l'intérieur de la plante qui conduisent à sa mort. Ces changements sont provoqués par des substances chimiques qui agissent comme des hormones, en redirigeant les ressources de la plante des racines et des feuilles vers la production de fruits et de graines.

    Wikipédia

     

    Monocotylédones

    Voir plus haut Dicotylédones

     

    Monoécie

    (nom féminin)

    Voir plus haut Diécie

     

    Monoïque

    (adjectif)

    Voir plus haut Dioïque

     

    Morelle

    Les morelles

    Le terme "morelle" dérive du latin médiéval, maurella qui vient lui-même de Maure1.

    "Morelle" est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certaines plantes du genre Solanum. Il est utilisé aussi d'une façon indistincte pour désigner plusieurs espèces de ce genre qui n'ont pas de nom vernaculaire, comme Solanum heterodoxum Dunal 1813 ou encore Solanum rostratum Dunal 1813.

    Voir Liste de plantes (Wikipédia)

    Ces plantes sont souvent toxiques2, leurs fruits colorés3 en particulier, cependant certaines Morelles, comme la Morelle d'Amérique4 ou la Morelle de Quito, seraient comestibles.

    Les fleurs de morelles toxiques bénéficient d'une pollinisation vibratile par des halictes : le mouvement des ailes des insectes libère le pollen qui, une fois au nid, nourrira les larves. En allant d'une fleur à l'autre, le pollen permettra la reproduction des plantes.

    Notes

    1. "morelle", lexicographie [archive] et étymologie [archive] sur le site du CNRTL

    2. Voir Plantes toxiques et sortilèges

    3. Voir Baies rouges – Baies noires : attention

    4. À la Réunion, elle est consommée en brèdes (divers légumes-feuilles) et est désignée sous le terme de brède morelle, nom qu'elle partage avec la Morelle noire.

    Voir aussi Brède mafane Acmella oleracea

    Source Wikipédia

    Morelle douce-amère

    Solanum dulcamara

    Voir Info-mémo Rhumatismes-Goutte

    Voir aussi Baies rouges – Baies noires : attention

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    Morelle noire

    Solanum nigrum

    La morelle noire est une plante herbacée de la famille des Solanacées, appartenant à l'important genre Solanum, qui contient notamment la pomme de terre, l'aubergine, la tomate et la douce-amère.

    Comme toutes les solanacées, certaines parties de la plantes (dont le fruit non mûr) contiennent des glucoalcaloides toxiques1 ce pourquoi la plante est considérée comme indésirable dans les cultures (son fruit non-mûr ayant l'apparence et la taille d'un pois)2.

    Cette plante a des usages médicinaux et est cultivée pour être mangée dans certaines régions du monde.

    Notes

    1. De Champs De Saint Leger A.b "Mise au point sur la chimie des glucoalcaloides des solanacees: Étude botanique, toxicologie et usages therapeutiques de quelques solanum indigenes" Université de Bourgogne (thèse) 1994

    2. Roger Géoffrion "Les plantes toxiques dans les cultures : À redouter dans des parcelles non ou mal désherbées" (no 532) 2000

    Wikipédia Solanum nigrum (+ Dénominations)

    Voir plus bas Rudérale (plante)

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    Documentation diverse

    La Belladone est parfois désignée par divers noms vernaculaires : "Belle cerise", "Bouton noir", "Guigne de côte", "Mandragore baccifère" (= qui porte des baies), "Morelle marine"... Comme elle est bien connue comme poison, ses autres noms sont suffisamment évocateurs : "Herbe au diable" ou "Herbe empoisonnée, "Empoisonneuse", "Cerise du diable" ou "Cerise empoisonnée", "Morelle furieuse" ou "Morelle perverse" (Deadly nightshade chez les Anglais)...

    Vu dans Belladone Atropa belladonna

     

    Mousse (plante)

    Voir Les mousses

     

    Mulch ou paillis

    Couche de matériau protecteur posé sur le sol.

    Dans la nature, le sol est toujours couvert : des feuilles mortes dans la forêt (la litière), des plantes couvre-sol à la lisière de la forêt, des graminées dans les prairies.

    Après un écroulement de terrain ou un incendie, des plantes adaptées au nouveau milieu d’apparence hostile repeuplent très rapidement le sol. Cela permet de perpétuer le processus de création de sol et donc de vie, et de nourrir la microfaune du sol.

    Mulcher, c’est donc imiter la nature et favoriser son fonctionnement, au service d’une activité maraîchère par exemple.

    Fermes d'avenir

    Vu dans Baies rouges noires 9.

    Documentation

    Paillage d'hiver (Gerbeaud) [archive]

    Paillage du jardin : quand et comment (Marie-Claire) [archive sans diaporama]

    Paillage : pourquoi et comment le réaliser (Gamm vert) [archive sans vidéo]

    Pailler pour protéger la terre des intempéries (Nortene) – Voir Mildiou

    Un paillage avec des plantes d'intérieur mortes

    Malgré tous les bons soins apportés aux plantes d'intérieur, il arrive malheureusement que celles-ci finissent par mourir. Mais au lieu de jeter vos plantes mortes à la poubelle...

    Le paillage est un excellent moyen de protéger les plantes de l'excès d'humidité, de certains nuisibles mais aussi de maladies diverses. Si certaines de vos plantes d'intérieur sont mortes, vous pouvez alors répartir leurs feuilles au pied des plantes de votre jardin. Pour ce faire, assurez-vous tout d'abord que les feuilles que vous allez utiliser sont bien sèches. Dans le cas contraire, faites-les sécher avant de les répandre dans le jardin. Selon le volume de plantes mortes dont vous disposez, vous pourrez les utiliser seules ou bien les ajouter à un autre paillis. Tout comme pour le compost, n'utilisez pas de feuilles provenant de plantes malades ou infestées de pucerons pour éviter la contamination.

    M6 Déco.fr [archive]

    Voir Feuilles mortes (Soins pour les plantes)

    Voir aussi Compost

    Documentation diverse

    Des plantes mortes en décoration (Herbiers)

    Plante morte... (Soins pour les plantes)

     

    Mycorhize

    Une mycorhize (du grec myco, mukes = champignon et rhiza = racine) est le résultat de l'association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes. Ces champignons, les mycorhizes, « infectent » le système racinaire des végétaux et développent un réseau de filaments mycéliens connecté aux radicelles. Le principe de cette relation est simple : le végétal cède au champignon des sucres issus de la photosynthèse, et la mycorhize lui transmet des éléments minéraux et de l’eau.

    La symbiose avec mycorhize est à l’origine de l’apparition des premiers végétaux sur la planète il y a plus de 400 millions d’année. Sur les continents déserts, végétaux et champignons ont associé leurs spécificités : les uns utilisaient l’énergie solaire pour croître (algues) alors que les autres absorbaient les nutriments du sol. C’est cette contribution mutuelle qui a rendu les mycorhizes et leurs plantes hôtes dépendantes.

    Le complexe ectomycorhizien est une association entre des champignons, des racines et des bactéries.

    Vu dans Baies rouges noires 4.

    Symbiose, symbiotique, voir

    Interactions : parasitisme et symbioses

    Voir aussi dans ce lexique

    Ivraie

    Lichen

     

    Myrobolan

    À ne pas confondre avec l'adjectif "mirobolant" qui signifie "trop beau pour être vrai" !

    Le terme "myrobolan", ou "myrobalan", (grec ancien μυροβάλανος [myrobalanos] "gland parfumé") peut faire référence aussi bien à différentes espèces d'arbres qu'à des fruits.

    "Myrobolan" est le nom donné anciennement à des drupes ou fruits secs qui entraient dans des préparations officinales, tous ayant un peu la forme d'une prune, astringents et légèrement purgatifs, qui poussent sur des arbres de diverses familles botaniques.

    Par exemple, le myrobolan citrin est le fruit de Terminalia citrina. Le myrobolan chébule, celui de Terminalia chebula (Combretacées), appelé aussi, avant maturité, myrobolan indien ou indique...

    En savoir plus sur Wikipédia

    Quelques espèces d'arbres

    Myrobolan noir - Terminalia chebula (Combretacées)

    Myrobolan emblique, Groseiller de Ceylan, Amla * - Phyllanthus emblica (Phyllanthacées)

    * Son fruit est très commun en Inde (médecine ayurvédique et en agroalimentaire : jus en canette). Riche en acide ascorbique (vit.C). Voir Superaliments

    Lien externe Cambodge : le myrobolan emblique... (Tela Botanica) [PDF]

    Prunier myrobolan, Myrobalan - Prunus cerasifera (Rosacées). Voir Les pruniers

    N

    Nématodes

    (Nemates, Nemata ou Nematoda)

    Ces vers ronds constituent un embranchement de vers non segmentés. Classés parmi les ecdysozoaires, ils sont recouverts d'une épaisse cuticule. Ils mènent une vie libre ou parasitaire. Parmi les formes parasitaires, on trouve des vers dont le cycle ne nécessite pas d'hôte intermédiaire (monoxène), et d'autres nécessitant deux hôtes – dixène – en particulier chez les filaires.

    Vu dans Chênes

     

    Nitrophyte – Plante nitrophile

    En botanique, une nitrophyte – ou plante nitrophile – est une plante qui se développe préférentiellement sur les sols ou dans les eaux riches en nitrates (azote) ou en déchets organiques à minéralisation rapide, ou qui s'adaptent à ces milieux.

    Wikipédia

    Exemple Les consoudes (Symphytum)

    Une espèce nitrocline préfère les sols ou les eaux assez riches en nitrates.

    Ce nitrate provient généralement de la décomposition d'apports organiques liés aux activités humaines (engrais, dépotoirs, etc.).

    La plupart des plantes nitrophiles sont aussi des plantes rudérales à l'instar de l'ortie (Urtica sp.), de l'"épinard sauvage" (Chenopodium bonus-henricus) ou de la pariétaire officinale (Parietaria officinalis), par exemple, ou encore le champignon Clitocybe nitrophila.

    Source : Bernard Boullard "Plantes & champignons" 1997

    On appelle aussi parfois ces plantes des "pointeurs d'azote". Avec la diffusion des engrais chimiques, ces plantes sont favorisées au détriment d'autres plantes appréciant moins l'abondance d'azote, ce qui contribue à réduire la biodiversité.

    Sources et pour en savoir + : Wikipédia – Futura Planète

    Voir aussi Bio-accumulateur / indicateur

    Documentation

    Azote (Wikipédia)

    Nitrates (Wikipédia)

    Voir aussi Additifs Nitrates - Nitrites (Gigeoju)

    Une plante hybride pour limiter le réchauffement climatique (Futura Sciences)

     

    Nœud

    Point d'insertion entre deux feuilles.

    Voir Glossaire de Wikipédia

    Entre-nœud voir plus haut

    Feuille voir Glossaire de Wikipédia

    Phytomère voir plus bas

     

    Noms des plantes en français

    Un guide pour nommer correctement les plantes en français
    Mise en ligne du 11 octobre 2015 par Daniel Mathieu [archive]

    Attribuer un nom français "normalisé" et unique à toutes les plantes est un exercice difficile mais utile à tous ceux qui veulent parler des végétaux en langue commune.
    Ce guide nous conduit sur la matière d’opérer pour y parvenir.

    Mis en pratique par Tela Botanica, voir plus bas "PDF - Guide..."

    ! Noms français normalisés, réactions...
    Mise en ligne du 29 octobre 2015 par Daniel Mathieu

    L’article "Un guide pour nommer correctement les plantes en français" [ci-dessus] a suscité de nombreuses réactions que nous vous invitons à parcourir en fin de la publication. Voici quelques éléments de réponse aux questions soulevées par les lecteurs. Nom français versus noms vernaculaires (...)

    Lire la suite [archive]

    Vu dans Biblio-plantes (2014-2015)

    Les noms français normalisés des plantes vasculaires (Tela botanica) [archive] 17 juin 2021

    PDF - Guide de nomenclature des noms normalisés en français pour les plantes Trachéophytes de France métropolitaine (Mathieu et al. 2014). Ce  travail contient notamment tous les taxons signalés dans la base de donnée de Tela Botanica (la BDTFX), comme indigènes, naturalisés, occasionnels, ou cultivés à plus ou moins grande échelle sur le territoire. Comme pour les versions précédentes, les noms proposés ici sont à considérer comme provisoires. Et nul doute que nous serons nombreux à apporter nos commentaires sur tel ou tel nom, afin d’améliorer encore ce document ayant déjà fait l’objet de nombreuses relectures.

    Voir dans ce lexique

    Phanérophytes

    Vasculaire (plante)

    Vernaculaire (adjectif)

    Voir aussi Nous distinguons... (Les « langues » et Jésus)

    Voir

    Classification du vivant

    Lexique Latin botanique

     

    Noyer (Juglans regia)

    Voir Lexique "phyto-médical"

    O

    Octoploïde

    En génétique, à 8 n chromosomes.

    Vu dans Baies rouges noires 4.

     

    Odeur

    L’importance des odeurs chez les plantes-hôtes

    Les odeurs d'une plante hôte constituent des entités d'informations non miscibles - La composition des mélanges et leur concentration sont importants pour le Sphinx du Tabac.

    Tela Botanica [archive] PDF]

    Voir

    Saveurs (Lexique "phyto-médical")

     

    Oïdium

    Maladie du blanc, causée par différents champignons qui parasitent diverses espèces de plantes cultivées (Tomates...) et d’arbres (Chêne, Érable, Cognassier, Pommier, Aubépine...)

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Onglet

    (nom masculin)

    [Morphologie] Partie inférieure et plus ou moins rétrécie du pétale.

     

    Orge (Hordeum vulgare)

    Voir Lexique "phyto-médical"

    Voir aussi Céréales 

    P

    Paille (graminées)

    La paille est la partie de la tige de certaines graminées, dites "céréales à paille", coupée avec l'épi à la moisson.

    Wikipédia

    Voir

    Chaume

    Son

    Voir aussi

    Bambou Phyllostachys

    Céréales

    Vétiver

     

    Paillis

    Voir Mulch

     

    Palissage

    Palisser, c'est attacher les rameaux ou tiges d’un végétal sur un support pour lui donner la forme voulue.

    Gamm vert [archive sans vidéo]

    Le palissage est la technique agricole qui consiste à conduire une plante sur une structure en y attachant ses tiges et ses branches à l’aide de liens, pour les orienter dans une direction déterminée, dans le but d’en améliorer la qualité et le rendement.

    Wikipédia

    Voir Formes et Taille dans le jardin

     

    Papilionacées

    Voir Fabacées

     

    Parasite (plante, champignon)

    Une plante parasite vit et se développe au détriment d'une autre plante hôte. Le parasitisme peut être total, la plante parasite, dépourvue de chlorophylle, tirant de son hôte toute son alimentation.

    Parmi les plantes à fleurs, il existe environ 4100 espèces de plantes parasites réparties dans 19 familles différentes. Environ 12% d’entre elles sont des holoparasites, des "parasites complets" qui n’ont plus de chlorophylle – ou en très faible quantité – et dépendent entièrement de plantes hôtes pour assurer leur nutrition. […] Deux grands groupes sont suffisamment répandus pour être facilement observables : les cuscutes, plantes grimpantes qui parasitent les tiges des plantes et les orobanches * qui parasitent leurs hôtes sous terre au niveau de leurs racines.

    Zoom Nature

    Vu dans Herbes de la Saint-Jean (à cuscute)

    * Voir aussi Les Orobanchacées (Wikipédia)

    La cuscute (Cuscuta europaea) est notamment parasite de la luzerne, de l'ortie dioïque (ou grande ortie). La cuscute est une plante parasitaire mais aussi une plante médicinale...

    Exemples de champignons parasites

    Oïdium, parasite de diverses espèces de plantes cultivées et d’arbres => maladie "du blanc"

    Puccinia graminis, parasite du blé => maladie de la "rouille noire"

    Le parasitisme peut être partiel, la plante parasite ne prélevant que l'eau et les éléments minéraux mais conservant son pouvoir de synthèse chlorophyllienne - on parle alors de plante hémiparasite,

    Wikipédia

    Par exemple l'euphraise (Euphrasia), parasite, elle ne l’est qu’à demi, puisqu’elle assure sa propre photosynthèse.

    Le lierre grimpant (Hedera helix) n'est pas une plante parasite - à la différence du gui par exemple - et il se nourrit uniquement avec son système racinaire souterrain Au contraire, absorbant l'excès d'humidité, il a une action inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre.

    Voir

    Interactions : parasitisme et symbioses

    Plantes grimpantes : un parasitisme faible (dans Lierre grimpant Hedera helix)

    Voir aussi Épiphytes

     

    Pariétaire officinale

    Parietaria officinalis L.

    La Pariétaire officinale est une plante herbacée vivace, dicotylédone, de la famille des Urticaceae.

    Souvent accrochée sur des parois rocheuses et les vieux murs (comme l'indique ses nom latin et français), étalant ses tiges rousses, elle a reçu de nombreux noms vernaculaires évocateurs : Perce-muraille, Casse-pierre, Espargoule, Gamberoussette en Haute-Provence * ou encore Herbe à bouteille.

    * Pierre Lieutaghi "L’herbe qui renouvelle : un aspect de la médecine traditionnelle en Haute-Provence"
    Paris, Éditions MSH 1986

    Voir plus haut Nitrophyte

    Voir plus bas Rudérale (plante)

    La Pariétaire officinale est couverte de poils non urticants. Son pollen peut être allergène et il contribue au syndrome du rhume des foins, surtout dans les régions du sud de l'Europe.

    Wikipédia

    Direction les murs en pierre des vieux villages. Elle pousse dans une pincée de terre, dans du vieux mortier en décomposition. Allez savoir qui a mis une graine à cet endroit ! Elle est très riche en minéraux et elle est à la fois comestible et médicinale.

    Althea-Provence (Christophe Bernard)

    Le panaris est une infection aiguë provoquée par des germes pyogènes et des staphylocoques dorés. Les formes graves doivent être soignées avec des antibiotiques, sous surveillance médicale.

    • Mélangez, pilez soigneusement des feuilles de ronce et de la pariétaire en quantités égales.
    Appliquez sur le doigt que vou
    s banderez. 2 fois par jour.

    Vu dans Lexique "phyto-médical"

     

    Partage des eaux

    La ligne de partage des eaux est la frontière entre deux bassins versants. De chaque côté de cette ligne, les eaux s’écoulent dans des directions différentes.

    Voir plus bas Zones

    Voir aussi Partage des eaux

     

    Pédoncule

    (nom masculin)

    [Morphologie] Axe portant une ou plusieurs fleurs.

    Voir sessile

     

    Pélagique

    (adjectif)

    Relatif à la pleine mer, à la haute mer (ex. dépôts, sédiments pélagiques des fonds marins)

    Le mot provient du grec πέλαγος, qui peut se traduire par "haute mer".

    La zone pélagique est la partie des lacs, des mers ou océans comprenant la colonne d'eau, c'est-à-dire les parties autres que les côtes ou le fond marin. Par opposition, la zone démersale comprend l'eau proche des côtes ou du fond marin.

    Voir plus bas Zones

    Wikipédia

    Voir

    Bathynome des fonds abyssaux

    Les diatomées

     

    Périanthe

    (nom masculin)

    Le périanthe est l'ensemble des enveloppes qui assurent la protection des organes reproducteurs de la fleur ; il comprend le calice composé de sépales et qui assure une fonction de protection et accessoirement une fonction chlorophyllienne, puis la corolle composée de pétales pouvant attirer des animaux pollinisateurs.

    Wikipédia

    Littéralement "ce qui entoure la fleur", le périanthe, regroupant le calice et la corolle, est un mot particulièrement utilisé lorsqu'il est difficile de les différencier.

    Glossaire Tela-botanica

     

    Péricarpe

    (nom masculin)

    [Morphologie] Enveloppe du fruit enveloppant la graine et provenant des parois de l'ovaire à maturité.

    Voir une illustration (JPG)

     

    Permaculture

    La permaculture est, à l'origine, une conception de l'agriculture et de l'horticulture "durable" fondée sur l'observation minutieuse des écosystèmes et des cycles naturels et leur imitation. C'est un mot-valise anglais formé à partir de "permanent (agri)culture".

    Elle a été élaborée dans les années 1970 par le biologiste australien Bill Mollison (1928-2016) et son élève David Holmgren. En 1981, Mollison reçoit le Right Livelihood Award pour son travail.

    En 2002, David Holmgren tente de résumer cette idée dans un ouvrage "Permaculture : principes et approches au-delà du développement durable".

    La permaculture, c'est concevoir des cultures, des lieux de vie autosuffisants et respectueux de l'environnement et des êtres vivants, en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes et des savoir-faire traditionnels. Une éthique, et beaucoup de bon sens.

    Suite dans Wikipédia

    Quelques aspects de la permaculture

    Les buttes ne sont qu’une technique parmi d’autres, qui permettent d’augmenter la surface cultivable, de jardiner sans se baisser, et de multiplier les microclimats, avec des zones ensoleillées, ou d’autres plus humides.

    Voir Culture sur butte

    Un bazar végétal savamment organisé : les plantes amies se retrouvent côte à côte, celles qui ont besoin d’ombre se déploient à l’abri du feuillage...

    Voir

    Interactions : parasitisme et symbioses (dont Des interactions positives Milpa - Joualle)

    Jardin de curé

    Joualle

    Une petite mare bordée de fleurs et un hôtel à insectes invitent les alliés des jardins à s’installer ici.

    Voir Petite faune (PDF)

    Les "mauvaises herbes" en permaculture... Il est conseillé de s’en servir comme engrais vert, couvre-sol et paillage *... À suivre dans Rustica

    * En effet, en permaculture, les légumes sont paillés. Voir Paillis-Mulch

    Voir

    Des "mauvaises herbes" ?

    Moutarde & Engrais verts (PDF)

    Voir aussi Ortie & Purins de plantes (PDF)

    Quelques plantes utiles en permaculture

    Aubépine (porte-greffe universel)

    Consoude (pour ses racines)

    Liseron (bio-indicatrice d'un sol trop riche en azote)

    Voir aussi

    Légumes oubliés

    Documentation externe

    Permaculture Design (site)

    Permaculture : des adventices utiles au potager (Rustica) [vidéo]

    Vidéos (chaînes)

    permaculture agroécologie etc.

    Permaculture & Agroforesterie

     

    Pétale

    Voir Corolle

     

    Phanérophytes

    (nom féminin, grec phanerós "apparent", phuton "plante") – dont les bourgeons sont éloignés du sol

    Dans le système de classification des plantes du botaniste-écologue danois C. Raunkiær *, végétaux (pérennes) ayant des bourgeons dormants aériens à plus de 30-50 cm du sol durant les périodes de repos végétatif (hiver, sécheresse). Ces plantes affrontent l'hiver en exposant à ses rigueurs des tiges porteuses de bourgeons (arbustes, Pin, Chêne, Abricotier, Noisetier...)

    * C. Raunkiær The Life Forms of Plants and Statistical Plant Geog raphy, being the collected papers of C. Raunkiær, Oxford University Press 1934.

    Ainsi :

    macrophanérophytes (tiges ligneuses dépassant 8 m de haut)

    mésophanérophytes (tiges ligneuses entre 2 et 8 m de haut)

    microphanérophytes (tiges ligneuses entre 0,5 et 2 m de haut)

    nanophanérophytes (tiges ligneuses ne dépassant pas 0,5 m de haut) *

    Vu dans Chênes (PDF p.17 note 27)

    * et dans Baies polaires (PDF p.7 note 10)

    Voir

    Classification du vivant

     

    Photosynthèse

    Voir Huiles essentielles 1. généralités

    Voir aussi plus bas Plante CAM > type de photosynthèse qui permet à certaines plantes terrestres chlorophylliennes de fixer le carbone

     

    Phytomère

    (nom masculin)

    [Morphologie] Ensemble formé par un entre-nœud, un nœud et la feuille, qui s'y insère.

    Glossaire Tela-botanica

    Nœud voir Glossaire de Wikipédia

    Feuille voir Glossaire de Wikipédia

    Forme des feuilles voir plus haut

     

    Plante CAM

    Le métabolisme acide crassulacéen (CAM, pour Crassulacean acid metabolism) est un type de photosynthèse qui permet à certaines plantes terrestres chlorophylliennes de fixer le carbone.

    Ce métabolisme d'assimilation chlorophyllienne crassuléenne concerne les "plantes grasses" présentant des caractères de crassulescence (forme biologique végétale ayant une concentration élevée du suc vacuolaire, conférant à la plante son aspect charnu) comme les cactées ou les euphorbes, ainsi que de nombreux xérophytes et épiphytes vivant dans des environnements qui peuvent être périodiquement très pauvres en eau, comme les déserts. Le nom du métabolisme vient de la famille de la plante où il a été observé pour la première fois, soit chez les Kalanchoe de la famille des Crassulacées.

    Ce métabolisme est à l'origine du goût parfois légèrement acidulé des plantes grasses dû à l'accumulation d'acide citrique, isocitrique et malique synthétisés la nuit et à la désacidification diurne progressive.

    Suite : Wikipédia

    Voir Canopée

     

    Plessage

    Le plessage est une technique traditionnelle de taille des haies vives.

    Une haie plessée est constituée en fendant les troncs des arbustes qui la constituent à proximité du sol. Les arbustes ainsi fendus sont ensuite inclinés et tressés avec des piquets espacés de 40 cm ou bien avec certains arbustes laissés verticaux. La haie plessée poursuit sa croissance naturelle et les arbustes fendus cicatrisent et se dédoublent.

    Le plessage peut se réaliser sur des haies sauvages comprenant des arbustes de plus de 10 cm de diamètre. Le plessage exige une bonne maîtrise technique pour que l'entaille réalisée sur le tronc de l'arbuste ne provoque pas sa rupture.

    Un plesseur expérimenté peut traiter une vingtaine de mètres de haie par jour.

    Vu dans Baies rouges noires 8. (PDF)

    Les rameaux du troène commun (Ligustrum vulgare) sont utilisés par les vanniers ou pour former des plessis dans le jardin.

    Voir Haies bocagères (dont Haie sèche)

    Voir aussi Jardin médiéval (Jardin de curé)

    Tutos

    Bordure en plessis : tressez le noisetier ! (Gerbeaud) [archive]

    Réalisez une bordure en osier (Gerbeaud) [archive]

     

    Poacées (Poaceae) – Graminées

    Les Poaceae, ou Graminées, sont une famille de plantes monocotylédones de l'ordre des Poales, qui comprend environ 12 000 espèces groupées en 780 genres, à répartition cosmopolite. C'est, par le nombre d'espèces, la cinquième famille de plantes à fleurs, après les Asteraceae, Orchidaceae, Fabaceae et Rubiaceae. On y trouve la plupart des espèces appelées communément herbes et les céréales.

    Ce sont généralement des plantes herbacées, plus rarement ligneuses (bambous), qui partagent des caractéristiques morphologiques qui les distinguent nettement des autres familles végétales : tiges - chaumes - cylindriques aux entrenœuds creux, feuilles alternes à disposition distique, au limbe linéaire à nervation parallèle, dont la gaine enveloppe la tige, inflorescence élémentaire en épillets, fleurs réduites aux organes sexuels (étamines et ovaire), fruits dont le péricarpe est soudé à la graine - caryopses.

    Source et suite dans Wikipédia

     

    Poireau – Alliacées

    Voir Lexique "phyto-médical"

     

    Polyploïdie

    La polyploïdie est le fait, chez un être vivant, de posséder un patrimoine chromosomique au moins égal au double de la normale (tétraploïdie = 4n), ou triple (hexaploïdie = 6n), voire plus. (Wikipédia)

    Vu dans Baies rouges noires 9.

     

    Pourriture

    La pourriture grise est une maladie cryptogamique (ou maladie fongique, causée à une plante par un champignon ou un autre organisme filamenteux parasite) due au champignon Botrytis cinerea (Botryotinia fuckeliana ou encore Botrytis grisea).

    Ce champignon est très souvent saprophyte, c'est-à-dire qu'il se développe sur de la matière organique morte ou en décomposition, et a aussi la caractéristique de pouvoir se développer sur de la matière vivante, en particulier des fleurs (rosier) ou des fruits charnus (raisin1, fraise, etc.). Sur les raisins, il est responsable aussi de la pourriture noble qui se développe à une autre période selon l'état physiologique de la plante.

    1. "Le Botrytis ou pourriture grise" [archive] sur IFV Occitanie

    La pourriture grise se développe essentiellement en situation humide. En situation chaude l'attaque s'aggrave avec le risque de pourriture acide. Dans ce cas, la pourriture détruit la pectine des pellicules des fruits, la rendant perméable à l'extérieur. C'est l'attaque des bactéries acétiques, ayant accès à l'intérieur du fruit qui transformeront le sucre en vinaigre, on parle de piqûre acétique.

    Source Wikipédia

    Les pourritures du bois

    Le bois est constitué à plus de 90% de cellulose, d’hémicellulose et de lignine. Selon la substance qui se dégrade en premier, on distingue trois formes de pourritures du bois : la pourriture brune, la pourriture blanche et la pourriture molle. Chacun de ces types de pourritures est causé par plusieurs champignons spécifiques, car les champignons décomposeurs du bois se spécialisent sur des substances bien définies.

    La pourriture brune ou pourriture cubique est causée par des champignons spécialisés dans la dégradation de la cellulose et de l’hémicellulose. Elle détruit la structure du bois. A un stade avancé de la pourriture, le bois perd une grande partie de sa densité brute et de sa résistance à la traction et à la flexion. La lignine restante, plus ou moins modifiée, donne alors au bois décomposé sa couleur brune foncée, car une grande part de la lignine brune subsiste, alors que la cellulose claire est détruite... *

    Voir Polypore du bouleau Fomitopsis betulina

    La pourriture blanche ou pourriture fibreuse dégrade la cellulose, l’hémicellulose et tout particulièrement la lignine. La décomposition évolue diversement. Soit le champignon dégrade d’abord uniquement ou spécialement la lignine, soit il s’attaque dans une même mesure à la lignine et à la cellulose. Dans ce cas, la quantité de ces deux groupes de substances reste proportionnellement égale. Selon l’ordre dans lequel le champignon agit, on distingue deux types de pourritures blanches... *

    Si l’on presse entre ses doigts du bois atteint de pourriture brune, il n’en reste qu’une fine poudre brune. Mais en cas de pourriture blanche, le bois ne peut pas être pulvérisé, il reste fibreux.

    La pourriture rouge, pourriture des racines, est à mettre au compte des pourritures blanches en raison de sa chimie. Là aussi, la lignine est la première partie du bois qui se dégrade. Sa couleur claire à l’origine est recouverte par une autre réaction colorée. Ce type de pourriture se manifeste sur l’arbre vivant. Le nom de «pourriture rouge» désigne la couleur rougeâtre qui accompagne les atteintes du bois. La pourriture rouge est l’une des principales maladies des résineux d’Europe, notamment de l’épicéa. Elle est déclenchée par l’armillaire (Armillaria) ou la maladie du rond des pins due à l'amadouvier ancien (Heterobasidion annosum) entre autres.

    La pourriture molle apparaît généralement sur les bois constamment exposés à une humidité élevée. Les pathogènes de la pourriture molle sont capables de dégrader le bois même dans des conditions extrêmes, comme une forte saturation en eau accompagnée d’une faible teneur en oxygène. Elle met en danger les bois qui sont transformés ou stockés en plein air. Le risque de contamination est nettement accentué par le contact direct avec le sol (p. ex. les pieux et les poteaux en bois). La pourriture molle ressemble à la pourriture brune car elle détruit principalement les composants de la cellulose et relativement peu la lignine... *

    * ... À suivre dans Les pourritures du bois [archive] (Institut fédéral de recherches, Suisse)

    Bois mort, voir

    Connaître, protéger, promouvoir les vieilles forêts, bois mort et arbres-habitats
    (Institut fédéral de recherches, Suisse) PDF

    Le bois mort (CRPF de Bretagne) PDF

     

    Pruine

    (du latin pruina, givre)

    La pruine est une couche superficielle brillante (elle reflète la lumière), légèrement poudreuse, petit voile glauque, blanc ou translucide, qui recouvre la surface d'un organe, végétal ou animal, lui conférant un aspect givré ou poussiéreux, allant jusqu'à cacher sa coloration normale sous-jacente.

    La prune produit ces paillettes de cire pour se protéger des agressions extérieures, notamment de la chaleur. Sa présence est donc un signe de qualité bien que certaines espèces n'en ont pas. Les lipides, présents à l'état de traces dans les prunes, sont cependant l'un des constituants essentiels de la pruine.

    Pellicule fragile, la pruine des fruits disparaît rapidement par simple frottement. On parle de pruinescence et de pruinosité et de quelque chose de pruineux.

    Sources

    Baies rouges noires 9. PDF p.14

    © Copyright Aprifel 2013 PDF

    Wikipédia 06/09/2013 PDF

    ... des prunelles lorsqu’elles sont à l’état de drupes de couleur bleu noir recouvertes de pruine (une matière cireuse qui couvre le fruit que l’on retrouve sur les baies de genévrier, sur les prunes et les raisins...). À ce stade, les prunelles sont mûres."

    [Books of] Dante, vu dans Info Les prunes

     

    Pseudo-fruit

    En botanique, un pseudo-fruitou fruit complexe, faux-fruit, fausse baie, fruit accessoire, pseudocarpe... – est le résultat de la transformation des induvies d'une inflorescence à la suite de la fécondation. La partie charnue du fruit appelée faussement "péricarpe" est en fait formée par le développement du conceptacle (forme particulière du réceptacle floral) devenu charnu, soudé à l'ovaire. Ce type particulier de fruit est appelé piridion (du grec ancien "pêridion", petit sac) – ou "fruit complexe" pour bien montrer que son origine n'est pas essentiellement due au développement de l'ovaire.

    Par contraste, le fruit vrai est issu du seul pistil de la fleur. Tout autre organe qui ne dégénère pas après fécondation (induvie) se mue en faux-fruit. De ce fait, le terme recouvre un champ très varié. Nombre de faux-fruits sont désignés dans le langage courant sous le nom de fruit. En général, le faux-fruit n'est pas un organe, mais la combinaison de plusieurs organes.

    Voir Wikipédia

    Exemples de faux fruits. La pomme, la poire ou le coing sont issus d'un ovaire infère, c'est-à-dire situé sous le reste de la fleur et, par conséquent, entouré par le réceptacle floral. Après la fécondation, le réceptacle se développe en même temps que le fruit. La fraise et la framboise sont également des faux fruits. 

    Cas de la fraise

    La fraise est botaniquement parlant un faux-fruit ; il s'agit en réalité d'un réceptacle rouge et charnu (de la fleur) sur lequel sont disposés régulièrement ces petits grains jaunes, parsemés à la surface – les akènes – dans des alvéoles plus ou moins profondes. La fraise est donc un polyakène.

    Voir aussi Banane Musa

    Voir

    Baie, Arille, Drupe ou Capsule ?

    Cynorrhodon en tisane

    Fruits complexes [archive] (Biologie et Multimedia)

    Les différents types de fruits [archive] (Biologie et Multimedia)

    Voir plus haut

    Akène

    Gousse ou cosse ?

    Loculicide (adjectif) - capsule

    R

    Racine

    En botanique, la racine est l'organe souterrain d'une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l'eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement.

    Prolongement de la tige vers le bas (pas toujours, la racine peut être issue de la radicule, organe embryonnaire, lorsque la tige est issue de la tigelle), elle en diffère par plusieurs caractères : sa structure interne, son géotropisme (physiologie végétale, façon dont les plantes se développent et s'orientent en relation avec la gravité) positif, la présence d'une coiffe terminale et de poils absorbants, l'absence de feuilles et de bourgeons. C'est ce dernier caractère qui la distingue fondamentalement de la tige.

    Source et suite dans Wikipédia

    Dont, par exemple

    Rôles de la racine

    Racine et génie végétal

    Différentes formes de racines

    Racines Différentes formes

    La racine peut avoir différents aspects : grêle (1), filiforme, pivot (2) (3) et fasciculée (4) pour les herbes. Elles peuvent aussi former un caudex (renflement de la partie basse du tronc et/ou des racines d'une plante, qui lui permet de stocker l'eau sous forme de sucs, afin de faire face aux périodes de sécheresse) comme chez le baobab.

    Le muguet est une plante vivace issue d’une souche rhizomateuse appelée "griffe".

    Une racine adventive se dit d'une racine ou de radicelles qui apparaissent directement sur la tige.

    Une racine pivotante est relativement droite et fuselée, et s'enfonce verticalement en terre. Elle forme un pôle à partir duquel d'autres racines poussent latéralement.

    Exemple, les racines des carotte, chêne, persil, pissenlit, salsifis... pivotent.

    L'aubépine (Crataegus) est le seul arbuste dont la longue racine pivotante l'empêche de changer de place, avec le temps, dans une haie bocagère servant à borner les parcelles de terrain.

    Voir Types de racines spécialisées (Wikipédia)

    Voir aussi Racines et tubercules comestibles (liste)

    Plus haut, plus bas

    Bulbe - Bulbille

    Mycorhize

    Rhizome

    Souche

    Tubercule

     

    Ramie

    La ramie ou ortie de Chine (Boehmeria nivea) est une plante à fibres textiles et papetière, vivace, de la famille des orties, les Urticaceae (Urticacées), mais qui est non urticante. Originaire d'Asie où elle est cultivée depuis au moins 4 700 ans, elle a été introduite en culture en Europe et Amérique dès le début du XVIIIᵉ siècle.

    Wikipédia

    Voir aussi Liber

    La ramie est une fibre végétale issue de l'ortie "de Chine". Aussi appelée “lin oriental”, cette plante de deux à cinq mètres de long, pousse dans les climats tempérés et tropicaux. Au Moyen Âge, elle permettait déjà de produire des cordages, des fils et des vêtements.

    L’ortie pousse naturellement dans une terre riche, fraîche et non marécageuse et ne nécessite pas de semage annuel. Sa récolte a lieu 2 à 5 fois par an. Les lanières d’écorce sur la tige sont décortiquées à la main ou à l’aide d’une machine. Elles sont ensuite traitées grâce à des solutions alcalines puis filées. Après peignage, la matière est identique au lin. Dans l’industrie textile, on la trouve pure ou mélangée à d’autres fibres.

    Les fibres de la ramie sont uniformes, lisses et douces. Elles absorbent aisément l’humidité et sont donc faciles à teindre. Elles sont brillantes, imputrescibles et thermorégulatrices. Elles sont solides et élastiques malgré leur légèreté. La ramie est principalement utilisée dans les matériaux techniques professionnels, l’ameublement, l’industrie alimentaire mais aussi l’habillement.

    À l’instar du lin ou du chanvre, c’est une fibre végétale et écologique. Elle constitue une bonne alternative à la culture du coton qui requiert beaucoup d’eau, car cette plante vivace nécessite très peu d’irrigation, ni aucun engrais ou pesticide.
    L’ortie a également de nombreuses propriétés extérieures à l’industrie textile, telles que des vertus médicinales, cosmétiques ou encore nutritives.

    The Good Goods

    Voir Orties Urtica

    Voir aussi

    Eau d'ortie

    Ortie et purins de plantes (PDF)

    Pesto d'orties (Cuisine : Légumes oubliés)

    Soupe à l'ortie (Douleurs, arthrose et remèdes naturels)

     

    Ramule

    (nom féminin)

    Terme de botanique, rameau avorté ou métamorphosé qui simule une tige. Les Asperges, le petit-Houx présentent des ramules.

    Vu dans Genévriers

     

    Rège

    Le rège est une ancienne unité de mesure de superficie de 100 pas de long (environ 86 m) sur 1 mètre de large, c'est-à-dire que le rège délimite une surface de 86 m².

    Voir Info poids & mesures

    Dans la région bordelaise, une rège (au féminin) désigne une rangée de vignes palissées. Cette expression, bien qu'absente dans de nombreux dictionnaires, apparaît dans Le Nœud de vipères de François Mauriac.

    Baies rouges noires 4.

     

    Relicte

    (anglicisme de relict, qui lui-même vient sûrement de relique, du latin relictus - Larousse)

    Nom commun et adjectif, groupe de plantes ou espèces dont la présence dans un lieu donné s'explique par des conditions climatiques disparues.

    En biologie, botanique, espèce vivante qu’on croyait éteinte (c.-à-d. n’existant plus que par les fossiles) mais qui s’avère exister encore de nos jours dans des niches écologiques restreintes. Le Cœlacanthe est un(e) relicte. (dictionnaire Reverso.net)

    Synonymes : espèce panchronique, espèce relictuelle, fossile vivant.

    Vu dans Genévriers

     

    Remontant

    En botanique, plante ou arbre qui redonne des fruits ou des fleurs même après la saison.

    Des rosiers remontants.

    Vu dans Baies rouges noires 4. (note 3)

     

    Réticule

    (nom masculin)

    Filet, porte-monnaie, résille, bourse, portefeuille, sac à main...

    Réticulé(e), une histoire de réseau :

    en parlant d'un tissu vivant, être en forme de réseau, marqué de lignes entrecroisées en manière de réseau (histoire naturelle) ;

    qui imite un réseau par l'arrangement de ses fibres (minéralogie)...

    Vu dans Baies rouges noires 7.

     

    Rhizome

    Le rhizome est la tige souterraine et parfois subaquatique remplie de réserve alimentaire (par exemple Iris pseudacorus) de certaines plantes vivaces.

    Comme les racines, le rhizome contribue au décolmatage naturel du sol, voire à la fixation et stabilisation durable des berges ou de certaines zones vaseuses (par les iris et roseaux par exemple) ou des dunes (par les rhizomes d'oyats par exemple).

    Il nourrit certaines espèces souterraines capables de le consommer.

    S'il meurt, il enrichit le sol en matière organique.

    Wikipédia

    Voir

    Racine

    Souche

    Tubercule

     

    Ripisylve

    (étymologiquement du latin ripa "rive" et silva "forêt")

    La forêt riveraine, rivulaire, ou ripisylve1 est l'ensemble des formations végétales, boisées, buissonnantes et herbacées, qui se développent sur les rives des cours d'eau (rivière, fleuve) ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones, zones de transition et de contact entre deux écosystèmes voisins, telles que la lisière d'une forêt, une roselière où poussent des roseaux, etc.). La notion de "rive" désigne le bord du lit ordinaire (hors crues) du cours d'eau, non submergée à l'étiage.

    La ripisylve est indispensable au bon fonctionnement d'une rivière pour de nombreuses raisons : Protection des berges contre l'érosion : l'enracinement en profondeur des arbres et arbustes constituant la ripisylve permet le bon maintien des berges. Les racines des arbres fixent les berges, limitant ainsi l'érosion.

    1. "Définition | Ripisylve | Futura Planète" [archive] Rédaction de Futura

    Voir aussi Dictionnaire environnement

     

    Romarin (Rosmarinus officinalis)

    Voir Romarin

     

    Roseau

    Voir l'Étymologie

    On appelle "roseau" diverses plantes des sols humides d'assez grande taille, à tige creuse et rigide, plus ou moins ligneuse. Il s'agit d'un terme ambigu qui en général, en français, peut désigner des poacées (ou graminées), appartenant particulièrement aux genres Arundo ou Phragmites (spp.)

    Un lieu planté de roseaux est une roselière, biotope très riche en particulier pour la faune aviaire.

    Voir Chaume

    Voir aussi L'effet lotus (Lotus fleur et symbole)

    Famille des Poacées

    Le roseau commun ou petit roseau (Phragmites australis (Cav.) Trin. ex Steud)

    Le grand roseau ou canne de Provence (Arundo donax L.)

    Voir aussi Arundo donax

    Actualité Stop aux coupes de canne de Provence (Pétition octobre 2022)

    Le faux roseau ou alpiste roseau (Phalaris arundinacea L.)

    Autres Poacées

    Le roseau à plumes ou herbe de la pampa (Cortaderia selloana (Schult. & Schult.f.) Asch. & Graebn)

    Le roseau des bois (Calamagrostis epigejos (L.) Roth)

    Le roseau des montagnes (Calamagrostis arundinacea (L.) Roth)

    Le roseau des sables (Ammophila arenaria (L.) Link)

    Autres roseaux

    Le roseau aromatique (Acorus calamus L.) Famille des Acoracées

    Voir aussi Calamus (latin : Roseau) (Cuisine asiatique)

    Le roseau des étangs (Typha latifolia L.) Famille des Typhacées

    Wikipédia

    Voir plus haut Canisse

    Voir plus bas Rotin

    Voir aussi Brande (végétation)

     

    Rotin

    Rotin est un nom vernaculaire ambigu donné en français à plusieurs palmiers des genres Calamus et Daemonorops.

    Le rotin est un palmier à lianes ayant des épines et qui possède au bout de ses feuilles un flagelle dont les crochets lui permettent de ramper sur les arbres *.

    Il fournit un matériau très utilisé en vannerie (cannage, fabrication de meubles). Les artisans qui travaillent le rotin sont appelés rotiniers.

    * E. Lionelle Ngo-Samnick "Production et transformation du rotin" Wageningen, Pays-Bas, ISF Cameroun (Ingénieurs Sans Frontières, fondé en 2003) et CTA (Centre Technique de coopération Agricole et rurale ACP-UE, créé en 1983), coll. "PRO-AGRO" 2012 (ISBN 978-92-9081-488-7, lire en ligne [PDF] [archive] p. 4)

    Wikipédia

    Voir dans ce lexique

    Chaume

    Paille

    Roseau

    Voir aussi

    Bambou Phyllostachys

    Bâton (Lexique "sportif")

    Calamus

    Canne à sucre Saccharum

    Osier Salix

     

    Rouille (maladie)

    La rouille touche de nombreux végétaux vasculaires.

    La rouille est causée par un champignon : c'est une maladie cryptogamique (ou fongique). En fait, de nombreux champignons différents peuvent être responsables de ce que l'on nomme "rouille" : derrière ce terme se cache un ensemble de maladies dont les symptômes et les dégâts sont similaires (les agents pathogènes responsables sont des champignons basidiomycètes de l'ordre des Pucciniales et plus largement appartenant à la sous-division des Pucciniomycotina).

    Voir "épiphytie" dans "Épiphytes"

    Voir aussi Puccinia graminis, parasite du blé => maladie de la "rouille noire"

    Si en principe la rouille ne menace pas la survie de la plante atteinte, elle cause en revanche des dommages d'ordre esthétique et un affaiblissement du végétal. Cependant, la rose trémière * et le pélargonium peuvent finir par succomber.

    * Voir aussi Rose trémière Alcea rosea (Gerbeaud) [archive sans vidéo] – Hibiscus

    La rouille se caractérise par l'apparition sur la face supérieure des feuilles d'auréoles rougeâtres ou de points jaune orangé. Lorsque l'on retourne la feuille, on découvre de petites pustules proéminentes, poudreuses, dont la couleur varie du beige au brun, en passant par le jaune et l'orangé (elles sont la fructification de la rouille). La rouille est en somme assez facile à repérer et à reconnaître.

    Les feuilles atteintes assurent moins bien leur fonction photosynthétique, la chlorophylle étant détruite par endroits. Elles jaunissent, se dessèchent, se nécrosent. Elles finissent par mourir et tomber prématurément. La plante est ainsi affaiblie (fleurs moins abondantes et plus petites, récolte de fruits et de légumes considérablement réduite, ralentissement de la croissance...) et son aspect devient peu esthétique. Dans les cas les plus graves, la totalité des feuilles peuvent tomber.

    Le champignon, donc la maladie, se développe entre le printemps et l'automne (entre mars et septembre). Il est transporté par le vent, ou transmis par contact (contamination d'une plante par une autre, outil de jardinage mal nettoyé...). Il passe l'hiver dans les débris de végétaux (feuilles, branches...), où il attend le retour du printemps pour reprendre son développement et contaminer de nouveaux hôtes.

    Sont propices au développement des champignons causant la rouille les serres chaudes et humides ou un temps pluvieux. Des arrosages * répétés du feuillage en été favorisent aussi l'apparition de la maladie. Une mauvaise circulation de l'air (ambiances confinées, végétaux trop serrés les uns contre les autres, feuillage très dense, etc.) est également une cause d'apparition de la rouille.

    * Voir Pots & jardinières : bassinage – hydroponie

    Bien souvent, lorsque les conditions deviennent moins favorables au champignon, la maladie disparaît d'elle-même (moins d'humidité, meilleure aération, etc.)

    Les végétaux les plus sensibles à la rouille au jardin d'ornement sont les rosier (1), rose trémière, rose d'Inde, pélargonium, œillet, chrysanthème, pâquerette, pensée, muflier (2), alysse (3), spirée (4), jacinthe.

    Au potager, il faudra surveiller l'apparition de la rouille sur les haricot, pois, poireau, ail, menthe (5), asperge, salsifis, pomme de terre.

    Les arbres et arbustes sont également touchés par la rouille particulièrement les conifères, bouleau, mahonia, millepertuisfuchsia (6), cytise (7), poirier d'ornement, prunier, abricotier (8).

    Parmi les plantes les plus fréquemment touchées, citons encore le groseillier (9).

    Notes

    (1) Lire :

    Des rosiers jamais malades (Gerbeaud) [archive sans vidéo]

    Les maladies fréquentes des rosiers (Gerbeaud) [archive sans vidéo]

    Voir aussi Églantier Rosa canina, le rosier sauvage – Rosier musqué Rosa rubiginosa (Wikipédia)

    (2) Voir aussi Muflier Antirrhinum majus (Truffaut) [archive]

    (3) Voir aussi Comment cultiver l'alysse genre Alyssum (Rustica)

    (4) Voir aussi Reine des prés Filipendula ulmaria (Filipendules Filipendula)

    (5) Voir Menthes (HE) PDF

    (6) Lire Fuchsia : présentation et culture (Gerbeaud) [archive sans vidéo]

    (7) Voir, au choix Cytise Laburnum : Jardinage.Le Monde – OorekaRustica

    (8) Vidéo Planter un arbre fruitier (YouTube Gerbeaud)

    (9) Voir Baies rouges – Baies noires 3. (Groseilles Cassis) PDF

    Gerbeaud – Jardinage.Le Monde – Wikipédia

    Prévenir l’apparition de la rouille

    En premier lieu, privilégiez l'achat de variétés de plantes résistantes à la rouille et installez-les dans un espace dégagé permettant qu'elles soient suffisamment espacées afin de bénéficier d'une bonne circulation de l'air autour des plantes.

    Ne les arrosez pas trop fréquemment et évitez de mouiller le feuillage pour ne pas que la germination des spores se produise. Mieux vaut ne pas arroser le soir puisque si le feuillage reste humide longtemps, cela favorisera l'apparition de la rouille.

    Le champignon restant sur les feuilles qui tombent au sol, la règle est de faire régulièrement le ramassage de toutes les feuilles malades et mortes. Il sera plus prudent de les brûler ou de les jeter ailleurs qu'au compost pour éviter la prolifération du champignon, a fortiori dès l'apparition de la rouille.

    La ciboulette (Allium schoenoprasum) plantée au pied des rosiers et des végétaux sensibles à la rouille limitera l'invasion de ce champignon.

    Voir Ciboulette Allium schoenoprasum

    Jardinage.Le Monde

    Traitement curatif de la rouille

    Le premier geste à adopter en cas d'attaque de rouille est de couper les feuilles atteintes et de les brûler.

    Ensuite, il faut lutter contre le champignon :

    • appliquer un traitement antifongique biologique - par exemple une solution à base de soufre

    • ou un traitement naturel comme le purin d'ortie. Le purin de prêle dilué à 10% pulvérisée sur les végétaux a un effet fongicide en préventif, qui peut fonctionner en curatif en tout début d'attaque.

    Purin d'ortie voir Gerbeaud [archive sans vidéo] – Ortie et purins de plantes (PDF) p.6

    Purin de prêle voir Gerbeaud [archive] – Jardinage.Le Monde – Ortie et purins de plantes (PDF) p.7 

    • ou un traitement à base d'huiles essentielles

    Le bicarbonate de soude n'est pas un fongicide en tant que tel car il ne tue pas les champignons mais il en bloque le développement :

    il convient de pulvériser la préparation suivante dès l'apparition des premiers symptômes en renouvelant chaque semaine sur feuillage sec, 3 à 4 fois en tout : mélanger 2 c. à c. de bicarbonate de soude avec 1 c. à s. de savon noir dans 2 litres au moins d'eau.

    Bicarbonate de soude, voir Bicarbonate

    Lien externe Toutes les utilisations possibles à la maison (Jardinage.Le Monde) [archive]

    Savon noir, voir Info Savon

    Lien externe Pour traiter le jardin de façon naturelle (Jardinage.Le Monde) [archive]

    Gerbeaud – Jardinage.Le Monde

    Documentation

    Voir aussi Soins pour les plantes

    Lire Parasites et maladies au verger et au potager au printemps (Gerbeaud) [archive]

    Vidéos Gerbeaud.com

     

    Rudérale (plante)

    (étymologiquement l'adjectif "rudéral" dérive du latin rudus, ruderis "décombres")

    Les plantes rudérales sont des plantes qui poussent spontanément dans un espace rudéral, c'est-à-dire un milieu "anthropisé", modifié du fait de l'activité ou de la présence humaine.

    Arroche haute

    Arroche haute

     

    - zones résidentielles ou d'activités, aires de stationnement, pelouses rudérales des parcs, jardins et espaces verts, terres des jardins et potagers, décombres, décharges, tas de détritus et composts : Chénopodes, Douce-amère, Atriplex (Arroche)...

    - friches * pionnières nitrophiles, trottoirs : Herbes prostrées et mousses de fentes entre les pavés des trottoirs : Sagines, Bryum d'argent...

    * Voir aussi

    Défrichement

    friches industrielles

    - végétation piétinée des trottoirs de terre : grand Plantain, Matricaire odorante (camomille suave)...

    - pieds d'arbres : Chénopode blanc (Ansérine blanche), Érigéron du Canada (Vergerette du Canada)...

    - bords des chemins et des routes, replats herbeux des montagnes utilisés comme pâturage, espaces agricoles, voisinage des habitations et des fermes...

     ... où ces plantes profitent des nitrates apportés par les terres remuées ou les déjections animales. La "rudéralisation" a souvent pour conséquence l'implantation d’espèces fortement colonisatrices qui, peu à peu, éliminent les plantes spontanées.

    Ces plantes colonisatrices affectionnent les espaces ouverts (à l'inverse de la forêt, qui est un milieu fermé), perturbés ou instables. Ce sont souvent des espèces pionnières, nitrophiles, lithophytes ou thérophytes, cosmopolites et adventices, qui colonisent de nouveaux terrains après un bouleversement ou une modification de l'écosystème local. On estime parfois que certaines de ces espèces se comportent comme des commensales de l'humain.

    Source et suite Wikipédia

    Quelques exemples de plantes rudérales vues dans Yantra

    Voir aussi Wikipédia

    Le pollen de l’ambroisie déclenche des allergies extrêmement handicapantes. Selon les prévisions des chercheurs, cette plante occasionnera à elle seule des dépenses de santé de plusieurs millions d’euros... (voir Invasive) Voir aussi Un insecte dévoreur de l’Ambroisie ! (Tela botanica)

    Différentes espèces de renouée sont des plantes médicinales, notamment

    la renouée des oiseaux (Persicaria aviculare), réputée efficace dans le traitement des varices, et la bistorte (Bistorta officinalis), dont les feuilles sont utilisées comme hémostatique sur les blessures.

    Rappel de liens internes

    Adventice

    Invasive

    Mauvaises herbes

    Plantes des "Lexiques"

     

    Rusticité

    Zones de rusticité, voir Zones

    S

    Sépale

    (nom masculin)

    L'une des pièces ou divisions du calice (enveloppe extérieure de la fleur), généralement de couleur verte et se situant à l'extérieur de la fleur après les pétales.

    Définition du Glossaire Tela-botanica

    Voir plus haut Périanthe

     

    Sessile

    (adjectif, du latin sessilis "sur quoi on peut s’asseoir" - 1611)

    En Botanique, se dit d’une feuille ou d’une fleur ayant une implantation fixe sur la tige, dépourvue de pétiole ou de pédoncule. Par exemple, les fruits du chêne sessile sont... sessiles.

    Antonyme : pédonculé

    Voir Pédoncule

    Pour info, en Zoologie 1. Se dit d’un organe inséré directement sur le corps. 2. Se dit d’un animal fixé au sol de manière permanente, comme le corail.

    Wiktionnaire

    Subsessile (adjectif). Presque sans pédoncule (fleur, feuille...), fixé au bord de la fleur (étamine par exemple)

    Glossaire Tela-botanica

     

    Société Protectrice des Végétaux

    SPV

    Voir aussi Soins pour les plantes

    Nicolas Talliu, 33 ans, a ouvert lundi 1er mars [2021 à Lyon] la première "Société Protectrice des Végétaux". Son but : récupérer les plantes malades ou mal entretenues puis s’occuper d’elles afin qu’elles retrouvent leur état originel. (20 Minutes)

    "Soit, on part sur une prestation de soins et on redonne la plante à son propriétaire, une fois qu’elle a repris vie. Soit les gens veulent s’en débarrasser et la laissent ici", explique Nicolas Talliu, diplômé en architecture du paysage. Dans ce dernier cas, les plantes sont bichonnées puis remises en vente.

    Le pépiniériste, qui propose aussi de garder des plantes pendant les vacances des propriétaires, compte ainsi lutter contre le gaspillage et sensibiliser les gens. Il sait que l’achat des végétaux est à la mode depuis quelques années. "Mais peu de gens savent que les plantes achetées ont parfois fait deux fois le tour de la planète avant d’être vendues en France", rappelle le professionnel.

    Dans sa pépinière, il assure que tout est local : l’engrais, le compost ou encore la terre. Et le trentenaire plaide pour le circuit court : "L’objectif est de montrer aux visiteurs qu’ils peuvent ensuite faire la même chose".

    D'après Ouest-France.fr/Auvergne-Rhône-Alpes

    Avec la naissance de cette "SPV", ils reprennent les codes de la SPA en proposant une seconde famille aux plantesComme pour les animaux. [...] Les membres de l’association récupèrent les invendus. Pour les particuliers il est possible de leur confier ses plantes, quand on ne peut vraiment plus s’empêcher de les abandonner. Après cette phase de "récup", rendez-vous à la "Brocplante" dans le 7e arrondissement de Lyon, où il est possible de donner ou récupérer les végétaux "abandonnés" ou "maltraités". Il s’agit d’acheter ses plantes mais de façon "intelligente et responsable". Les Lyonnais peuvent aussi s’inscrire à des ateliers une fois par semaine, pour acquérir des compétences et des connaissances auprès de spécialistes et, enfin, entretenir correctement la "jungle urbaine". Des démarches sans doute louables dans le fond : circuits courts, lutte contre le gaspillage…

    Une société protectrice des végétaux ? (ISSEP)

     

    Sommité fleurie

    (ou sommité fleurale ou bractée florale)

    Tige garnie de fleurs, petites et nombreuses, dont on utilise l'ensemble.

    La sommité florale d'une plante verte est la partie aérienne contenant l'inflorescence sommitale (qui est en haut, désigne le sommet) ou apicale (qui est situé au sommet, typiquement un bourgeon en botanique). Cette sommité fleurie se compose de la zone florale avec les fleurs, les feuilles et la tige. Elle inclut une grande partie de la tige florale, où débute la première fleur (ou fleuron).

    Source et suite dans Aquaportail

     

    Son (céréales)

    En agriculture et botanique, le son est l'enveloppe du grain des céréales (blé).

    Lors de la mouture des céréales, le son fait partie des résidus obtenus après séparation de la farine par tamisage ou blutage. (Wikipédia)

    Le blutage est l'opération qui consiste à séparer la farine du son et des autres produits de mouture ou issues. (Wikipédia)

    Le son était un aliment peu apprécié au XVIIIe siècle.

    D'après Jacques-Christophe Valmont de Bomare ("Dictionnaire raisonné d’histoire naturelle", t. 8, Paris, Brunet, 1775) :

    "Quoique le son soit la partie la plus maigre du froment, cependant on s'en sert pour nourrir les animaux. Dans les années où la récolte n'a pas été abondante, on ne sépare pas quelquefois le son de la farine, & les pauvres se contentent du pain fait avec cette farine, qui est beaucoup plus lourde & moins nourrissante."

    Wikipédia

    Voir Paille

    Voir aussi

    Céréales

    Farines

    Pains

     

    Souche

    En botanique, une souche est la partie souterraine courte et verticale de la tige de certaines plantes vivaces (fougères, gymnospermes, angiospermes) – ou le "pied" d'une vigne, d'un fraisier...

    Voir Faire une division de souche au jardin-potager (Au potager bio)

    En sylviculture, il s'agit plus particulièrement ce qui reste d'un tronc d'arbre après qu'il a été coupé (base du tronc et racines)

    Voir Importance écologique (Wikipédia)

    Exploitation des souches d'arbres

    Dans les forêts de plantation de certaines parties de l'Europe, les souches laissées après l'abattage des arbres sont maintenant parfois extraites du sol pour fournir du bois de combustible aux centrales à biomasse.

    En France elles sont parfois dévitalisées au moyen de pesticides particuliers, mais depuis Colbert, le droit forestier impose théoriquement aux adjudicataires d'une coupe forestière dans un chablis 1 de laisser les souches en place ;

    « 12. L'Adjudicataire est obligé de laisser les étocs [= les troncs d'arbre 2] des arbres rompus, & les souches de ceux qui ont été renversés. » 3

    (peut-être pour favoriser les rejets et taillis)

    Notes

     

    1. Un chablis est, au sens restreint, un arbre déraciné sous l'action de différents agents naturels ou pour ds raisons qui lui sont propres, avec ou sans intervention de l'homme, du fait d'un orage ou du vent notamment.

    Voir aussi Orthographe & Vocabulaire

     

    Ci-contre

    La tempête Aurore a sévi dans le nord de la France les 20 et 21 octobre 2021.

    En fin d'après-midi du 20, une tornade a touché la commune de Plozévet, dans le sud du Finistère, arrachant des toitures et de nombreux arbres.

    Photo Audrey Monfort

     

    Voir plus haut Le cycle sylvigénétique

     

    2021 10 20-21 Tempête Aurore Fin d'après-midi du 20, une tornade a touché Plozévet, sud du Finistère, arrachant toitures et arbres (photo Audrey Monfort)

    2. Étoc. Voir estoc - Voir aussi Escrime

    3. Chailland (M.) "Dictionnaire raisonné des eaux et forêts" 1769 (Gallica) - Voir article "Chablis" page 111 de la version numérisée.

    Wikipédia

    Voir plus haut, plus bas

    Racine

    Rhizome

    Tubercule

    Voir aussi

    Aubier

    Bois flotté

     

    Sphaigne

    Voir Tourbière

     

    Steppe

    Une steppe désigne en biogéographie plusieurs types de formations végétales composées d'étendues d'herbes dépourvues d'arbres, pouvant être denses ou clairsemées, sous des latitudes diverses (tempérées à tropicales)

    Le nom de "steppe" provient du russe степь (step) qui désigne la steppe eurasienne, un écosystème de prairie tempérée en Eurasie centrale. Le terme a été repris pour désigner d'autres formations végétales dans le monde qui sont diverses et parfois plus arides :

    des steppes froides, telles que la steppe à armoise aux États-Unis ou la steppe patagonienne

    des steppes subtropicales, telles que le veld sud-africain ou l'outback australien.

    Voir [en] A. John Arnfield "Köppen climate classification" [archive] Encyclopædia britannica

    Wikipédia

    Voir Zones

     

    Stipe

    Le stipe (ou faux-tronc) est, en botanique, la tige robuste de plantes terrestres comme les palmiers, les yuccas, les dragonniers (Dracaena sp.), les fougères arborescentes ou encore les bananiers.

    Chez une algue, le stipe est la partie du thalle ayant l'aspect d'une tige. Cette partie, le plus souvent cylindrique, située à la base de l'algue dont le reste est aplati, mime, par sa forme et sa fonction, le tronc d'un ligneux, sans en posséder ni la taille ni la structure.

    Le stipe n'est pas un véritable tronc. Il s'agit d'un emboîtement de gaines foliaires coriaces, qui se caractérise principalement par l'absence de croissance en épaisseur, contrairement au tronc des arbres, plantes dicotylédones. Hormis chez le bananier, la surface du stipe est marquée par les empreintes laissées par la base du pétiole des feuilles tombées et sa coupe transversale ne montre pas de cernes de croissance du bois. 

    D'après

    Aquaportail

    Wikipédia

     

    Succulente

    (adjectif, du latin suculentus "plein de suc")

    Cette dénomination "plantes succulentes" évoque l'aspect épais et visqueux de leur sève appelée "suc". Les plantes succulentes sont parfois appelées "plantes grasses". À tort, car elles ne contiennent pas de graisse !

    Une plante succulente, appelée aussi malacophyte, est charnue et adaptée pour survivre dans des milieux arides du fait des caractéristiques du sol, du climat ou à forte concentration en sel – dans ce dernier cas, on parle de plante halophyte. L'adaptation de ces végétaux est liée à leur capacité de stocker de l'eau dans les feuilles, les tiges ou les racines. Les plantes succulentes sont très souvent xérophytiques – elles peuvent empêcher la perte d'eau. Par exemple, les feuilles pourront être recouvertes de cire ou de poils, ou présenter une réduction de la surface.

    Les plantes succulentes sont géographiquement réparties en bordure de mer, en plaine, dans les grands déserts chauds du monde, en montagne jusqu'à plusieurs milliers de mètres d'altitude suivant les espèces. Elles sont capables d'assimiler rapidement l'eau de pluie dans le sol, mais certaines profitent des brouillards matinaux en bordure de mer qui sont leur seule source d'eau durant de très longues périodes.

    Certaines espèces de plantes succulentes, notamment les Euphorbiaceae * et les Crassulaceae peuvent être cultivées sous forme de bonsaï.

    Wikipédia

    Voir aussi Déco.fr [archive]

    * Quelques Euphorbiacées

    Croton Croton - Codiaeum

    Ricin Ricinus communis (& huile de ricin)

    Quelques plantes succulentes

    Agave Agave

    Cactus et succulentes (Les Opuntia et le figuier de Barbarie)

    Crassula Crassula portulacea (Soins pour les plantes)

    Joubarbe Sempervivum tectorum (Herbes de la Saint-Jean)

    Nombril de Vénus Umbiliscus rupestris (Cuisiner les mauvaises herbes)

    Voir aussi plus haut Plante CAM

    Et plus bas

    Xérophile

    Xérophyte

     

    Syntaxon

    Voir Taxon

    T

    Tan : Écorce intérieure (Chêne...)

    Tanins ou tannins

    Voir Chênes : Tanins (PDF p.25) - Classification des tanins (PDF p.26)

     

    Taxon

    (nom masculin)

    Taxonomie

    (substantif féminin)

    "taxon" est un terme générique pour parler d'un niveau quelconque de la classification phylogénétique (par exemple : sous-espèce, espèce, genre, famille, ordre, etc.). Il est donc un concept permettant de désigner conjointement l'ensemble des individus ayant des liens de parentés, quel que soit le niveau d'intégration choisi.

    Glossaire Tela-botanica

    En botanique le nom scientifique d'un taxon est toujours écrit en italique (en zoologie seulement le genre et les taxons de rang inférieur)

    Classification du vivant

    La taxonomie, ou taxinomie *, est la science qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxon afin de les identifier puis les nommer et enfin les classer. Elle complète la systématique qui est la science qui organise le classement des taxons et leurs relations.

    Parmi ces méthodes, les plus récentes incluent une nouvelle approche conceptuelle de la classification mais aussi des méthodes d'analyse d'éléments empiriques restés longtemps ignorés de la science avant l'arrivée, au cours de la seconde moitié du XXe siècle, des découvertes de la biologie moléculaire.

    Université Paris Descartes

    La taxinomie s'étend maintenant à d'autres sciences, entre autres les sciences humaines, les sciences de l'information ou l'informatique.

    Wikipédia

    * « Taxonomie et mieux taxinomie » dans Jean-François-Marie Bertet-Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et encyclopédie universelle, Tome Second : G-Z, Michel Lévy Frères, Libraires, Paris, 1864
    - disponible sur Gallica

    « Taxinomie ou taxonomie ? Quand l’usage s’emmêle », Marie D’Aoûst, Chroniques de langue, 2005
    - Lire en ligne

    Vu dans Baies polaires

    Voir la définition du CNRTL

    Un syntaxon est, dans la classification phytosociologique, une unité taxinomique de rang indéterminé (association, alliance, ordre, classe et leurs sous-unités).

    Synsystème : Ensemble ordonné de groupements végétaux.

    Wikipédia

    Terme vu dans Les mousses

    Voir Classification du vivant

     

    Tépale

    (nom masculin)

    [Morphologie] Désigne une pièce du périanthe lorsqu'il n'y a pas de différenciation entre les sépales et les pétales.

    Définition du Glossaire Tela-botanica

    Un tépale est, en Botanique, une pièce florale externe et interne du périanthe, dont on ne peut pas dire s'il s'agit de pétale ou de sépale, lorsque les deux ont la même apparence (l'enveloppe florale est simple).

    Dans ce cas, l'ensemble des tépales d'une fleur est appelé périgone.

    Vu dans Baies rouges noires 7. (PDF p.5 note b)

    Exemple-type de la fleur à tépale : Tulipe Tulipa

     

    Terre de Bruyère

    Voir plus haut Bruyère

    Voir aussi Brande (végétation)

    Le terreau est l’un des éléments essentiels pour la culture. En effet, il contribue à l’apport en éléments nutritifs des plantes. Le terreau dépend également de la nature de ces derniers car certains végétaux aiment un sol riche en acide tandis que d’autres préfèrent un sol pauvre en calcaire et humide.

    La terre de Bruyère fait partie de la catégorie de terre plutôt acide et pauvre en calcaire mais de nombreuses plantes l’apprécient justement pour ces qualités : les plantes de terre de Bruyère aiment les sols acides et ne supportent pas la présence de calcaire.

    La terre de Bruyère est composée de silice, de carbonate de chaux, d'humus ou de terreau. Elle se forme de la décomposition de végétaux ; provient à l'origine de la décomposition des Bruyères, d’où son nom. Cette terre est sableuse donc perméable et surtout acide (pH de 4 à 5 environ)

    Vu dans Baies polaires (à Odon)

    Voir, dans Lexique "phyto-médical" :

    Chaux

    Eau de chaux

     

    Terreau

    (1611. dérivé de terre, avec le suffixe –eau, en ancien français terral)

    Le terreau est un support de culture naturel formé de terre végétale enrichie de produits de décomposition (fumier et débris de végétaux décomposés) qui apportent la matière organique. Il est utilisé pour les cultures potagères ou horticoles. Ce terme était initialement synonyme de "humus" *.

    * Voir L'humus (Haie bocagère)

    Le mot "terreau" tend malheureusement aujourd'hui à ne plus désigner que des suppléments horticoles apporté au sol des cultures, éventuellement vendus en sacs plastiques.

    Agriculture, Jardinage. Support, substrat, majoritairement composé de débris végétaux, destiné à la culture des plantes en pot.

    Par extension. Amendement organique, mélange plus ou moins riche en humus, de produits de décomposition (compost, fumier).

    Par abus de langage. Tous les supports de culture.

    Différence entre un compost et un terreau. Le compost et le terreau sont tous les deux issus de la décomposition de matières organiques végétales ou animales... Voir Compost

    Réglementation

    Les "terreaux" (quels qu'ils soient) doivent correspondre à la norme NF U 44-551. La norme définit six dénominations en fonction du pH, de la teneur en matière organique et du rapport entre teneur en matière organique et teneur en azote (MO/N).

    Il s’agit de terreau, de terre de bruyère, de tourbière, de tourbe et de substrat végétal non fermenté (paille fraîche, sphaignes, racines, écorces)

    Chaque terreau a ses qualités et son utilité

    • Le terreau pour jardinière est très riche en humus et très filtrant pour éviter l'excès d'eau dans les jardinières.
    • Le terreau pour rosiers (très proche du terreau pour plantation) est riche en humus et en fumier. Il facilite l'enracinement. C'est un terreau qui doit être mélangé à la terre au moment de la plantation.
    • La terre dite de bruyère est un terreau classique qui a été acidifié par la suite afin de convenir aux plantes de terre de bruyère comme le rhododendron, le camélia, l'azalée...
    • La terre de bruyère véritable quant à elle, a été prélevée directement dans un milieu naturel.
    • Le terreau universel est le produit passe partout qui s'adapte à tous les types de cultures. Il est parfait si l'on ne veut pas choisir de terreau spécifique à chaque plante.
    • Le terreau horticole est riche humus en oligo-éléments et en fumier. C'est le terreau par excellence pour les plantations au potager. L'apport en azote, phosphore et potasse (N P K) est idéal pour réussir ses légumes.
    • Le terreau plantes vertes est un peu gras et riche en humus.
    • Le terreau spécial rempotage est un terreau de complément. Il peut être rajouté au terreau universel.
    • Le terreau pour orchidées est principalement fait d'un mélange d'écorces et de pouzzolane, ou de perlite.
    • Le terreau pour cactées est fait de 70% de sable et d'un peu de terreau.
    • Le terreau pour bonsaïs est très drainant. Il contient beaucoup de roche volcanique pour éviter l'excès d'eau.

    Rustica [archive sans la vidéo]

    Documentation

    Le terreau que vous achetez jusqu’à 10 € le sac de 50 litres est bien souvent fabriqué à partir des déchets verts que les particuliers – nous, vous – jettent... Ces mêmes déchets verts (feuilles mortes, tontes de gazon…) peuvent faire office de terreau, paillis, compost, litière... Les feuilles mortes sont en fait un véritable cadeau de la nature...

    Voir Bien réussir un terreau de feuilles (Rustica) [archive sans la vidéo]

     

    Tétraploïde

    (du grec εἶδοςeidos "en forme de" avec le préfixe tétra– "4")

    En génétique, qui contient un nombre quadruple (4 x N) de chromosomes

    Vu dans Baies rouges noires 4.

     

    Thalle

    Un thalle est le corps végétatif non différencié (en organes : ni tige, ni feuille, ni racine) de certains organismes non mobiles (végétaux, champignons, lichens, algues).

    Cette notion est à opposer chez les végétaux à cormus, appareil végétatif comprenant feuilles, tiges et racines.

    Le thalle est aussi parfois appelé frondes chez certaines algues et chez les lichens.

    Wikipédia

    Voir aussi plus haut

    Cryptogame

    Forme des feuilles

     

    Tige

    La tige est chez les plantes, l'axe végétatif polarisé, généralement aérien ou souterrain (tubercule caulinaire, rhizome), qui prolonge la racine et porte les bourgeons et les feuilles. La tige se ramifie généralement en branches et rameaux formant l'appareil caulinaire.

    Chez les arbres et les plantes ligneuses, les botanistes distinguent le tronc, partie principale généralement dénudée à sa base, du houppier, formé de l'ensemble branches maîtresses et rameaux. Une plante dont la tige est absente ou très réduite est dite acaule.

    La tige diffère de la racine par la présence de nœuds où s'insèrent les bourgeons axillaires et les feuilles, par l'absence de coiffe terminale et par sa structure anatomique. La transition entre racine et tige se fait dans le "collet". Il peut exister des tiges souterraines comme il existe des racines aériennes.

    Par son mode de croissance et de ramification, la tige détermine le port de la plante ; elle assure une fonction de soutien et une fonction de transport des éléments nutritifs entre les racines et les feuilles.

    Les tiges creuses sont un habitat pour de nombreuses espèces qui y hibernent ou y pondent leurs œufs. Ces espèces sont dites caulicoles. Voir Chaume – Paille

    Chez les Spermatophytes (plantes qui produisent des graines), la tigelle est la tige embryonnaire qui porte le ou les cotylédons et se termine par un bourgeon, la gemmule.

    Wikipédia

    Voir aussi

    Forme des feuilles

    Tronc

     

    Tourbière

    Une tourbière est une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe (*), un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique, peu ou pas décomposée, d'origine végétale.

    Glossaire #tourbière

    0-Cours MOOC (6)

    Tourbière du Haut de Mérelle (Gérardmer, Vosges) par Ji-Elle, CC BY-SA, Wikimedia Commons
     

    C'est un écosystème particulier et fragile dont les caractéristiques en font, malgré des émissions de méthane, un puits de carbone, car il y a plus de synthèse de matière organique que de dégradation.

    (*) Tourbe : matière combustible en général noirâtre formée à la suite de l'accumulation sur de longues périodes de temps de matière organique morte, essentiellement des végétaux, dans un milieu saturé en eau ; forme la majeure partie des sols d'une tourbière.

    Vu dans

    Baies rouges noires 1. tourbe, tourbière (à Bourdaine p.2 note 4)

    Baies rouges noires 2. SphaigneMousses (p.17) . Schéma tourbière (JPG)

    Voir aussi Whisky tourbé

    Documentation

    La tourbe est une matière organique fossile formée par accumulation sur de longues périodes de temps de matière organique morte, essentiellement des végétaux, dans un milieu saturé en eau. La tourbe forme la majeure partie des sols des tourbières. Séchée, elle donne un combustible brun à noirâtre qui chauffe moins que le bois et le charbon.

    Tourbe (Wiki)

    "Cueilleurs" de tourbe à Westhay, dans le Somerset, en 1905

    L'invention de l'hypertufa, mélange de ciment, sable, de gravier et de tourbe blonde (ou de Sphaigne), remonte au XIXe siècle. C'est un vieux matériau qui était surtout à la mode dans les pays anglo-saxons.

    Une forme raffinée de haddock fumé est le Finnan haddie (haddock de Finnan), d'après le village de Finnan, en Écosse, où l'on produit un haddock fumé à basse température sur un feu de tourbe et de bois vert, et qui se consomme au petit-déjeuner légèrement poché au lait.

    Wikipédia

    Entre eau et terre

    En conditions favorables, l'ensemble du territoire national est concerné par l'installation des tourbières. Les plus importantes en superficie se situent essentiellement sur les reliefs de basse et moyenne altitude, notamment en Bretagne. En plaine, les marais tourbeux sont plus localisés au sein des zones alluviales, dans la moitié nord du pays. Les tourbières non asséchées représentent en France une superficie d'environ 60 000 ha. À Cast (Finistère), deux tourbières sont en formation, l'une, au nord de la chapelle de Saint-Gildas et la seconde au Granec, à la source du Steïr. C'est sur ces deux sites que l'association EAUR (Études d'aménagements urbains et ruraux) de Quimper a organisé une visite pédagogique dimanche dernier. Une vingtaine de personnes composaient le groupe de visite malgré le temps maussade et froid. Importance écologique S'agissant d'écosystèmes fragiles, il convient de les préserver. En effet la perte de ces tourbières est synonyme de libération rapide et directe de CO2 dans l'air. Les tourbières se forment lorsque le sol est constamment engorgé d'eau, sous un climat frais et humide. Elles se caractérisent par leurs formations végétales où dominent mousses, sphaignes, hypnacées, carex, roseaux et joncs, dont la croissance engendre une importante accumulation de matière végétale non décomposée, la tourbe. Faune et flore très riches Leur intérêt écologique réside notamment dans la présence d'espèces végétales et animales originales et spécifiques. On associe souvent les tourbières aux plantes carnivores (drosera, grassette). Cependant, bien d'autres espèces méritent une attention particulière en raison de leur rareté. En effet, 6% des espèces végétales menacées de disparition en France sont inféodées aux tourbières qui abritent également une quarantaine d'espèces végétales protégées au niveau national comme l'andromède, la linaigrette gracile et la canneberge. Grâce à sa composition chimique particulière, la tourbe présente des intérêts scientifiques dans les domaines de la paléontologie, de la zoologie et de la botanique. Les intérêts économiques ne sont pas non plus des moindres car il s'agit également de réserves d'eau de parfaite qualité dont le rôle régulateur du débit des sources n'est plus à prouver. Aujourd'hui, elle est utilisée par les maraîchers pour enrichir les sols ainsi que les cultures ou les semis en pots.

    © Le Télégramme 11/12/2002 Entre eau et terre : les tourbières [archive]

    Voir Tourbe et tourbières (Mousses-plantes)

    Voir aussi

    Les zones humides (Histoires d'eaux)

    Wikipédia

     

    Trachéophyte

    ou Trachéobionte, voir Vasculaire (plante)

     

    Trioïque

    (adjectif)

    Triécie, où coexistent des pieds à fleurs femelles, des pieds à fleurs mâles et des pieds à fleurs hermaphrodites.

    Voir Diécie

     

    Tronc (arbre)

    Le bois est un matériau naturel issu des arbres utilisé dans le chauffage, la construction, l'ameublement, la fabrication d'outils et d'objets artistiques. Son mode de formation et sa structure microscopique expliquent ses propriétés remarquables.

    Chez les espèces ligneuses et pérennantes (arbres, arbustes, buissons), le fonctionnement du cambium suit un cycle (saisonnier dans les climats comportant des saisons bien tranchées). En région tempérée, le fonctionnement s'interrompt à l'automne et reprend au printemps. Chaque année, un nouveau cylindre de bois est formé à l'extérieur du précédent. Sur une coupe transversale de tronc, ces couches concentriques annuelles s'appellent des cernes.

    La partie fonctionnelle d'un tronc d'arbre est constituée du liber des dernières années, du cambium et du bois des dernières années. Lorsqu'on sectionne un arbre, cambium et liber, tissus vivants, sèchent et disparaissent rapidement. Il ne reste plus de l'écorce que le liège à l'extérieur et le bois à l'intérieur.

    Source et en savoir plus (photos, schémas) :

    Structure d'un tronc d'arbre (futura-sciences) [archive]

    Voir aussi dans ce Lexique

    Aubier

    Grume

    Souche

     

    Trophique

    (adjectif)

    Qui concerne la nutrition des tissus.

    Un réseau trophique est un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un écosystème et par lesquelles l'énergie et la biomasse circulent.

    Le terme "trophique" se rapporte à tout ce qui est relatif à la nutrition d'un tissu vivant ou d'un organe.

    Wikipédia

    Voir Interactions : parasitisme et symbioses

     

    Tubercule

    (du latin tuberculum "petite bosse")

    En botanique, un tubercule est une tige qui résulte soit de la tubérisation d'entre-nœuds soit de la tubérisation de l'extrémité d'une tige. Cet organe de réserve assure la survie des plantes pendant la saison d'hiver ou en période de sécheresse, et souvent leur multiplication par voie végétative.

    Par extension, ce tubercule caulinaire (relatif à la tige ou inséré sur une tige) désigne toute partie souterraine tubérisée, voire un organe aérien tubérisé (bulbille)

    Wikipédia

    Voir aussi Souche

    Coleus (Gros thym) et Stachys (Crosne) sont les seules Lamiaceae cultivées pour leurs tubercules (= rhizomes renflés). Les autres tubercules féculents viennent de nombreuses familles, le topinambour étant une Asteraceae voisine du tournesol.

    Lu dans Gros thym

    Les organes transformés en tubercules peuvent être

    • la racine : carotte, panais, dahlia, patate douce, (tubercule racinaire) ;
    • la tige souterraine (stolon ou rhizome) : pomme de terre, crosne du Japon, igname, topinambouriris (tubercule caulinaire) ;
    • la base de la tige (plus précisément l'hypocotyle) : navet, rutabaga, chou-rave, céleri-rave (tubercule hypocotylaire) ;
    • l'ensemble racine + hypocotyle : betterave, radis (tubercule mixte)
    Les substances de réserves accumulées dans les tubercules sont le plus souvent des glucides
    • amidon, cas le plus général : pomme de terre, igname… ;
    • inuline, cas des Astéracées : topinambour, dahliayacon ;
    • saccharose : betterave sucrière.
    U

    Ubac

    Voir Adret / Ubac

    V

    Vasculaire (plante)

    (adjectif)

    Les plantes vasculaires (ou Trachéophytes, du grec Trakheia "conduit raboteux", ou Trachéobiontes, Tracheobionta) sont les plantes dotées de vaisseaux permettant la circulation de l'eau et de la sève.

    Collection des plantes vasculaires (Muséum national d'Histoire naturelle)

    Elles associent différentes divisions

    1. les Lycophytes (Lycopodes et Sélaginelles)

    2. les Monilophytes (Fougères et Prêles)

    3. les Gymnospermes (Conifères, Cycas, Gingko, etc.)

    4. les Angiospermes (plantes à fleurs)

    Les caractères principaux sont l'existence de racines et la présence de vaisseaux conducteurs – contenant des trachéides, d'où le nom de Tracheophyta – assurant la circulation de la sève *.

    Wikipédia

    * Note, voir aussi

    Aubier

    Liber

    Noms des plantes en français

    Succulente

    Documentation Définition Plante vasculaire (Futura Planète) [archive]

     

    Véraison

    (substantif féminin)

    Arboriculture, viticulture. Maturation des fruits et plus particulièrement des raisins qui commencent à prendre la couleur qu'ils auront à maturité ; par métonymie, état des fruits qui commencent à mûrir.

    CNRTL

    Voir Fructification

    La véraison du raisin

    Véraison d'une grappe de raisin

     

    Durant la période de maturité du grain de raisin sur la grappe, la véraison (vers fin juillet-début août dans l’hémisphère Nord) est le moment de l'année où celui-ci change d’aspect. Il gonfle et passe du vert au rouge vif pour les raisins rouges/noirs, du vert opaque au vert/jaune translucide pour les raisins blancs, ou au rosé pour les raisins gris.

    Le raisin commence ainsi à prendre la couleur qu'il aura à maturité. Les baies jusqu'alors dures, se ramollissent. C’est également durant cette période que la quantité de sucres augmente et que l’acidité diminue. Après la véraison, les raisins sont surveillés de près par le vigneron puisque la maturité du raisin est proche de son terme.

    Sources

    La Revue du vin de France

    Wikipédia

    Documentation C'est parti pour la véraison !
    (Excellence de Lerins)

    À ne pas confondre avec

    "Fenaison", qui est la période où l'on fait traditionnellement les foins

    "Venaison", qui est de la viande de gibier

     

    Vernaculaire

    (adjectif)

    ... la langue vernaculaire, parlée seulement à l'intérieur d'une communauté souvent restreinte (on parle alors de dialecte)

    « Nous distinguons : [...]

    les langues classiques à savoir le latin et le grec ;

    les langues internationales, parfois appelées langues artificielles, créées pour permettre la communication entre des personnes de langues différentes (espéranto, volapük, anglais...) [...]

    la langue sacrée, liturgique ou religieuse, utilisée pour l'exercice d'un culte religieux ;

    la langue mère, primitive ou source, à l'origine d'autres langues (qui en sont dérivées) [...]

    la langue vulgaire, populaire, du quotidien, par opposition à la langue savante (scientifique issue du latin et/ou du grec) [...] Un nom vulgaire est, en sciences naturelles, un nom technique permettant la « traduction » du nom scientifique dans les textes en langue véhiculaire, ceci notamment dans le but de contribuer à la vulgarisation scientifique (Wikipédia)

    la langue véhiculaire qui permet la communication entre peuples de langues maternelles différentes (lingua franca, pidgin, sabir...) par opposition à

    la langue vernaculaire, parlée seulement à l'intérieur d'une communauté souvent restreinte (on parle alors de dialecte) ;

    la langue des dieux : la poésie [...] »

    (extraits) Texte complet et suite sur Langues du monde

    Vu dans Les « langues » et Jésus

    Voir plus haut Noms des plantes en français

    Voir

    Classification du vivant

    Lexique Latin botanique

     

    Verticille

    (nom masculin)

    En botanique, groupe de plus de deux feuilles qui naissent au même niveau sur la tige, en anneau.

    Les organes similaires (feuilles, fleurs, fruits, ramifications secondaires, etc.) d'une plante sont dits "en verticille" ou "verticillés", lorsqu'ils sont insérés au même niveau, par groupe de trois unités au minimum autour d'un axe commun (circulairement ou en rayon) – sur le même nœud de l'axe primaire du végétal.

    À noter, les pièces florales (calice, corolle, androcée, pistil) sont ordinairement verticillées. Abusivement, on parle de "verticille" pour les organes disposés circulairement autour de la partie centrale d'une fleur (pétales, sépales, étamines). 

    Les organes des plantes peuvent à l'inverse être alternes, opposés, décussés, distiques ou en rosette.

    À ne pas confondre avec Vertisol

     

    Vertisol

    Sol riche en argile.

    À ne pas confondre avec Verticille

     

    Volubile

    (adjectif, du latin volubilis "qui tourne, qui s'enroule, se déroule")

    Qualifie en botanique la tige d'une plante grimpante, d'une liane, s'enroulant en hélice, dans un sens défini – dextre (droite) ou senestre (gauche) – autour d'un support, par thigmotropisme (par contact).

    Glossaire de botanique Wikipédia

    Wiktionnaire

    Voir

    Lierre grimpant Hedera helix

    Liserons

    X

    Xérophile

    (du grec ξηϱός - xêros "sec")

    Dans des milieux secs et arides les plantes développent des stratégies pour résister à la chaleur.

    Elles réduisent la surface de leurs feuilles pour éviter l'évapotranspiration.

    Elles stockent l'eau dans leurs tissus ; elles se créent ainsi des réserves d'eau pour résister aux fortes sécheresses. C'est le cas des cactus et des sédums ("orpin des jardins") par exemple.

    Ces plantes sont appelées "Xérophiles", terme qui caractérise les plantes qui vivent dans des milieux très pauvres en eau tel que le Sahara.

    Voir

    Plantes supportant la sécheresse

    Que faire quand il fait chaud ? Que faire quand on manque d'eau ? (Zygophyllum dumosum)

    Voir aussi

    Cactus et succulentes (Les Opuntia et le figuier de Barbarie)

    Plante succulente

    À noter, le terme "ombrophile" est opposé à "xérophile".

    Voir "Xérophyte" ci-dessous

     

    Xérophyte

    (du grec ξηϱός - xêros "sec" et φυτόν - phuton "plante")

    La définition première de "xérophyte" qualifiait des plantes adaptées aux milieux secs.

    De nos jours le terme "xérophyte" définit plutôt une plante vivant en milieu aride, capable de résister à de grands déficits d’eau.

    Ces plantes se rencontrent dans des environnements très variés, tels que les déserts rocailleux (plante lithophyte), les dunes littorales (plante psammophyte), mais aussi dans la canopée des forêts tropicales (plantes épiphytes) qui n'ont aucune réserve d'eau.

    Les cactus et d'autres plantes succulentes poussent dans les déserts, alors que certaines Broméliacées1 peuplent la cime des arbres des forêts ombrophiles2.

    Suite dans Wikipédia

    1. Voir Ananas comosus

    2. Ombrophile (à l'inverse de milieux dits "xérophiles"). Se dit de la forêt des régions très pluvieuses, dans les zones équatoriale et tropicale humides. On parle de "forêts pluvieuses" dans le cas de telles forêts.

    Voir

    Canopée

    Plantes CAM

    Zones

    Voir aussi Que faire quand on manque d'eau ? (Zygophyllum dumosum)

     

    Xylème

    (du grec xylon "bois")

    Le xylème, ou tissu xylémique, est un constituant des tissus végétaux formé de l'association de vaisseaux, de cellules mortes ou vivantes de soutien et de cellules associées.

    Protoxylème : xylème composé de trachées de petit diamètre qui se différencient lors de l’élongation de l’organe de la plante auquel il appartient.

    Vu dans Baies rouges noires 4.

    Zones

    Une zone est une étendue de terrain, un espace d'une région, d'une ville, d'un pays, etc., définis par certaines caractéristiques. Exemple : Zone désertique. (Larousse)

    Voir

    Wikipédia

    Zones de rusticité (Aquilaria crassna)

    Voir aussi

    Carte des climats mondiaux (PNG)

    Plus haut

    Canopée

    Forêt – Bois – Taillis

    Ligne Wallace

    Liens externes

    Climat et zones de rusticité en France (Gerbeaud) [archive] [archive plus ancienne]

    Zones de rusticité (Nature-Jardin) [archive]

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    La zone de l'olivier

    La culture de l'olivier n'est possible, à des fins de production, que dans la zone climatique du type méditerranéen. Pour ce qui est du terrain, dans le Languedoc-Roussillon certains secteurs, pourtant inclus dans la zone climatique méditerranéenne, ne conviennent pas à l'olivier. Citons par exemple, la Camargue, la vallée du Lez, les rives de l'Hérault.

    Risque de gel. La zone oléicole régionale se situe à l'extrême Nord de la zone méditerranéenne de l'olivier. Le risque de températures basses y est relativement élevé. Ces gels intenses (de –15° à –20°C) se sont produits en 1956, en 1985/1986 et en 2012. Ils provoquent la mortalité de tous les oliviers de moins de 8 ans et tuent la plupart des arbres plus anciens. Ce risque de destruction des oliviers par le froid est réel et imprévisible. Il faut ensuite près de 7 à 10 ans avant de retrouver le niveau de production de l'olivette détruite (si le froid ne frappe pas à nouveau, comme en 1963 après le gel de 1956). C'est pour cette raison que les responsables de la filière oléicole régionale ne souhaitent pas que des agriculteurs s'installent uniquement sur une production oléicole. Par contre, l'oléiculture peut être une culture de diversification très intéressante. Elle a sa place dans une exploitation de polyculture méditerranéenne.

    Extraits du Guide du Planteur (AFIDOL été 2004) PDF

    La zone de l’oranger

    Par analogie avec la "zone de l’olivier", l’on parle en Europe de la "zone de l’oranger". Elle concerne le climat méditerranéen, seul endroit où l’on peut sans prendre trop de risques planter des agrumes en pleine terre. 

    L’USDA (ministère de l'Agriculture des États-Unis) a défini des appellations pour les zones de rusticité. L’oranger se classe dans la zone 9a, dans laquelle les températures les plus basses sont normalement comprises entre -6,7°C et -3,9°C. Mais on parle ici de résistance maximale de la plante au froid, au-delà de laquelle elle meurt. La zone de l’oranger est plus exigeante : elle correspond aux terroirs dans lesquels cet arbre fruitier pourra donner des oranges de façon régulière, de sorte que sa culture sera rentable. Aussi, la zone de l’oranger correspond plutôt à une classification 9b (minimales comprises entre -3,9°C et -1,1°C).

    Autant dire qu’en France, il s’agit d’une mince bande de terre, comprenant les côtes orientales côté Pyrénées et Côte d’Azur.

    Mais d’autres facteurs rentrent en ligne de compte. Les microclimats ne sont pas rares dans les jardins, et certains emplacements, dotés d’un sol très sec, bien drainé et abrités du vent de Nord permettent d’obtenir certaines années de belles récoltes… même si le mercure descend dans le thermomètre. Ces paramètres doivent être pris en compte dans votre décision de planter ou non votre oranger dans le jardin ; un angle de mur bien ensoleillé fait parfois des miracles !

    Gerbeaud

    Les zones humides

    Voir Les zones humides (Histoires d'eaux)

    "Carr" est un terme issu de l'anglais qui désigne une forêt claire sur un sol (zone) humide. Il s'agit d'une forêt marécageuse à feuillage caduc, poussant sur un sol constamment humide, riche en matière organique.

    Voir aussi

    1. Les super-pouvoirs des zones humides (Animal-cross) [archive sans vidéo1 - vidéo2]

    2. Les zones humides à l'honneur (Lettre d'information de l'INPN) [archive]

    ---

    La limite des arbres

    La limite des arbres ou limite de la flore arborescente est la limite de l'habitat dans lequel les arbres sont capables de se développer. Au-delà de cette ligne, les conditions environnementales rendent impossible la pousse des arbres.

    À cette limite, la croissance des arbres est ralentie, avec les dernières rangées d'arbres formant une bande de buissons denses. Si cette limite peut être clairement distinguée à une certaine distance, elle apparait souvent de près comme une transition graduée, les arbres grandissant de moins en moins.

    Il existe différents types de limite pour les arbres :

    • limite alpine ou étage alpin (liée à l'altitude, le froid y est trop important ou la couverture neigeuse trop longue pour permettre la pousse)

    • limite arctique qui sépare les deux grands biomes du Grand Nord1 que sont la taïga2 et la toundra3. Charrié par les fleuves arctiques, le bois flotté a longtemps été la principale et quelquefois la seule ressource en bois des Inuits et d'autres populations de l'Arctique qui habitaient au-delà de la limite des arbres.

    Notes

    1. Le « Grand Nord » est une expression qui désigne couramment les vastes zones faiblement peuplées de la partie la plus septentrionale de l'hémisphère nord. Elle a néanmoins deux acceptions différentes selon le continent concerné, ainsi : En Europe francophone, l'expression désigne l'ensemble de l'hémisphère nord à faible densité humaine qui est occupé par la taïga, la toundra et les glaces de l'Arctique. Elle inclut Nord du Canada, Alaska, Sibérie, Groenland, Nord de la Russie européenne et Nord de la Fennoscandie. Au Canada, cette expression est plus réductrice, elle est en effet utilisée comme synonyme de Nord canadien et sert à désigner les trois territoires canadiens concernés *. Au Québec elle peut faire référence au Nord-du-Québec. Le "Grand Nord" (Norte Grande) désigne aussi une région naturelle du Chili.

    * Ces trois territoires canadiens sont le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut.

    2. La taïga, du russe тайга venant de l'altaï tayγa, aussi appelée forêt boréale ou encore forêt hudsonienne, est l'un des principaux biomes terrestres. Fortement liée au climat subarctique, elle consiste en une formation végétale de type forestier parcourue par un vaste réseau lacustre résultant de l'érosion fluvioglaciaire. Sa végétation a la particularité d'être la plus vaste continuité boisée de la planète et occupe à elle seule 10% des terres émergées.

    3. La toundra (terme venant du russe : тундра, lui-même emprunté au same) est l'un des quatorze grands biomes terrestres. C'est une formation végétale située dans les zones climatiques froides, polaires ou montagnardes, constituée d'une strate végétale unique principalement composée de graminées, de carex, de ichens, de mousses et de diverses variétés d'arbrisseaux. On distingue habituellement la toundra arctique, la toundra antarctique et la toundra alpine. Les deux premières sont influencées par un climat froid polaire tandis que le climat de la toundra alpine est lié à l'altitude.

    • limite désertique (le manque d'eau empêche la pousse)

    Voir

    Que faire quand on manque d'eau ? (Zygophyllum dumosum)

    Xérophyte (plus haut)

    • limite antarctique

    Voir Terres Australes et Antarctiques Françaises

    • limite liée à la fois à l'altitude et au manque d'eau, jouant particulièrement sur certaines montagnes où seul un versant reçoit la pluie,

    • limite côtière principalement lié à la force des vents. On retrouve aussi cette limite sur certaines montagnes isolées

    • limites géologiques, liées à la nature du sol.

    Wikipédia

    Le partage des eaux

    La ligne de partage des eaux est la frontière entre deux bassins versants. De chaque côté de cette ligne, les eaux s’écoulent dans des directions différentes. La ligne de partage des eaux est la limite géographique qui divise un territoire en différents bassins versants. Cette ligne partage l'écoulement des eaux de surface – sources, eaux de pluie ou précipitations – entre deux directions différentes, chacune correspondant à un bassin versant et un exutoire distincts.

    La suite dans Le partage des eaux

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