• 2-Gros thym

    Page complétée début juillet 2023

    Connaissez-vous le gros thym ?

    Plectranthus amboinicus - Coleus amboinicus *

    Au printemps [2019] un jardinier hors pair avec qui échange régulièrement lui a envoyé des boutures de gros thym (Plectranthus amboinicus ou Coleus amboinicus). Il avait entendu parler de cette plante dont nos amis Antillais raffolent. C'est une aromatique bien à part, de même famille que le thym (Lamiacées), mais d'une apparence totalement différente. Il a donc planté cette bouture avec soin et elle le lui a bien rendu !

    Gros thym Plectranthus amboinicus

    * Le ti-baume de la Réunion était encore récemment Plectranthus amboinicus, mais est redevenu Coleus amboinicus depuis une révision de 2019 par Paton et al. Ce groupe a une nomenclature notoirement embrouillée, ce dont se plaignait déjà Auguste Chevalier dans les années 1950. Une synthèse de 2006 sur les usages des Plectranthus (des Coleus pour l’essentiel) par Lukhoba et al. traitait de 62 espèces de "Plectranthus", et a constaté que 30% des données utilisaient des synonymes.

    Voir plus bas Coleus scutellarioides

    Du fait de sa large diffusion, la plante Plectranthus amboinicus est dotée de nombreux noms vernaculaires. Jugez-en plutôt avec cette liste (non exhaustive !)

    Tout d'abord, notons Igicunshu (en langue bantoue kinyarwanda), nom utilisé pour nommer également Plectranthus barbatus et d’autres plantes qui ont en commun d’être aromatiques et d’avoir une tige carrée et des feuilles bilabiées plus ou moins denses.

    Pays francophones : Origan cubain, Gros thym (Antilles), Thym espagnol - Ti baume (créole Île de la Réunion) - Gwo thym [gwo-ten], Grosse menthe [gros-mant], Thym pays [ten-péyi] (créole antillais) - En Nouvelle-Calédonie1, il s’appelle Thym martiniquais. Il me semble en avoir vu cultivés en bordure de cultures maraîchères en tribu. On m’a expliqué que ça évitait les maladies des plantes (des internautes) - Appelé "paraovi" à Mayotte2 il pousse dans toutes les cours et sur toutes les terrasses. On en fait un usage médicinal intensif contre les rhumes [voir plus bas] notamment, et son parfum est citronné en plus du thym ou de l’origan (internaute B. Mortier) - Je pense qu’il s’agit de la plante que l’on trouve à Wallis3 sous le nom de "Thym wallisien", qui peut fleurir, même si cela semble rare, avec des fleurs bleu-violet semblables à celles du basilic... et est envahissante, elle prend largement ses aises (internaute Sonia)

    1. Nouvelle-Calédonie : une dizaines d'îles dans le Pacifique sud.

    2. Mayotte : un archipel de l'océan Indien entre Madagascar et la côte du Mozambique.

    3. Wallis : une île d'origine volcanique située en Polynésie (océan Pacifique occidental) entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti, à environ 230 kilomètres au nord-est de Futuna.

    Pays anglophones : Country borage, Flame nettle, Cuban oregano (ou oregana ?), French thyme, Indian borage (aussi en Inde), Indian mint, Soup mint, Thick leaf thyme, Thick leaved lavander - broad leaf thyme, Mexican mint, Spanish thyme (États-Unis)

    Caraïbe anglophone : Big thyme, Broadleaf thyme, Cuban oregano, Mexican thyme, Queen of herbs, Three-in-one herb, Allherb, Mother of herbs, Poor man pork - broad leaf thyme (Barbade)

    Pays hispanophones : Oregano frances, Oregano de Cartagena (Cuba) - Oregano grueso (Mexique) - Pudina (Trinidad & Tobago) - En Colombie, on l'appelle "Origano de Tierra Caliente", et on l’utilise comme l’origan (internaute Katia)

    Inde : Panjiri-ka-pat (hindi), Ajapada (sanskrit), Dodda-patri (kannada, langue dravidienne de l'État de Karnataka)

    Chine : Da shou xiang

    La Vie Re-Belle – Bio Stratège Guyane

    Plectranthus amboinicus est une succulente herbacée a priori originaire d'Afrique (australe et/ou orientale ?) qui aurait été disséminée dans d’autres pays au travers des échanges commerciaux. On la retrouve cultivée dans les zones tropicales à travers le monde, dans les pays du Bassin méditerranéen, en Inde, en Asie du Sud-Est... En fait, parmi les 300 espèces que compte le genre Plectranthus, cette espèce est la plus connue.

    On trouve cette Lamiacée (comme le thym) à l’état naturel en Afrique du sud du continent (province du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, Swaziland jusqu’en Angola et au Mozambique) jusqu’au nord du Kenya et de la Tanzanie, où elle pousse dans les forêts, sur les pentes rocheuses et sur les terrains plats ou sableux à basse altitude. D’Afrique australe, elle a été transportée par des commerçants arabes le long des routes commerciales maritimes de l’océan Indien et s’est ainsi naturalisée en Arabie, en Inde et en Asie du Sud-Est. La plante a ensuite été importée en Europe, puis d’Espagne dans les Caraïbes et sur le continent américain, d’où son nom de thym espagnol. On trouve également la plante dans les Îles du Pacifique. (La Vie Re-Belle)

    Un thym tropical dont l’odeur ressemble fort à celle de Thymus vulgaris en plus… colossal. Tout est plus gros avec le gros thym : la taille, les feuilles, les tiges poilues et son envie de conquête. Par contre, un mystère demeure, ses fleurs… il paraît qu’elles apparaissent rarement dans les Petites Antilles, question de climat sans doute. Il existe un cousin indien, Coleus foskolii qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Cette espèce contient de la forskoline, un cardiotonique remarquable, d’après Longuefosse.
    (La Sorcière et le Médecin)

    De nombreuses espèces ont un intérêt médicinal. Il existe aussi trois ou quatre espèces cultivées en Afrique et en Asie pour leurs tubercules comestibles, dont Coleus rotundifolius, la pomme de terre de Madagascar (v. plus bas) et Coleus maculosus, la pomme de terre galla. Ces cultures ont pratiquement disparu devant d’autres espèces exotiques comme le manioc.

    Leur identification est difficile, et se base surtout sur les caractères du calice et de la corolle. (Tela Botanica)

     

    Coleus scutellarioides

    L’espèce la plus connue est le coléus ornemental à feuilles vivement colorées, Coleus scutellarioides. (Tela Botanica)

    Coleus scutellarioides ornemental

    Coleus scutellarioides. Chenaille (membre de Tela botanica) confirme son caractère tropical et l’absence de tubercules ou de rhizomes. Concernant la classification botanique de cette espèce, n’a-t-elle pas été déplacée dans le genre Plectranthus, ce qui donnerait Plectranthus scutellarioides ?

     

    Coleus amboinicus ou Plectranthus amboinicus

    Christophe a fait des recherches sur les utilisations traditionnelles de Coleus amboinicus ou Plectranthus amboinicus. Il n'est pas expert en gros thym, mais il partage ses trouvailles dans la vidéo ci-dessous.

    [https://www.youtube.com/watch?v=IYVAoEu-E7s]
    Si vous connaissez cette plante pour l'avoir utilisée, Christophe vous demande de bien vouloir lui laisser un commentaire sous l'article [archive sans la vidéo] pour qu'on en fasse profiter les autres !

    La plante a de grandes feuilles très épaisses et juteuses, qui sont surtout très aromatiques. Dans les arômes, on retrouve des parfums qui rappellent le thym : les analyses de son huile essentielle démontrent qu’il y a présence de thymol, de carvacrol et d’autres substances aromatiques que l’on trouve dans le thym et d’autres aromatiques comme lorigan.

    Voir Origan Serpolet Thym (PDF)

    Mais ce n’est pas exactement le même profil aromatique non plus. Donc on va retrouver des utilisations communes et des utilisations qui sont légèrement différentes.

    C'est une plante très intéressante mais il y a un grand nombre de chémotypes différents, bon nombre d'espèces de Plecthranthus succulentes très aromatiques aussi. Il peut donc y avoir des confusions (graveolens qui vient d'Australie, neochilus, sans oublier le forshkoli...) (internaute El topo Brujo)

    Gros thym Plectranthus amboinicus fleur

    Tiges très cassantes, velues et parsemées de petits points comme autant de futures racines.
    La Sorcière et le Médecin [archive]

     

    Quelques utilisations du gros thym

    Le gros thym est traditionnellement utilisé pour ses nombreuses propriétés médicinales, avec des usages par voie orale et cutanée ainsi que dans le domaine alimentaire. Ses feuilles renferment une huile essentielle, extraite par hydro-distillation qui est également utilisée traditionnellement.

    Zoom sur la composition et l'huile essentielle du gros thym, voir La Vie Re-Belle

    Voir aussi Bio Stratège Guyane (tableau)

    Le gros thym en médecine traditionnelle

    Par voie orale

    La consommation du jus ou de la décoction préparée à partir des feuilles de gros thym serait efficace pour traiter les grippes, toux, bronchites et autres affections de la gorge. Les mêmes préparations sont aussi utilisées pour soulager les troubles digestifs.

    L’huile essentielle est utilisée comme bronchodilatateur, pour prévenir et traiter certaines maladies respiratoires [1].

    Le sirop est bon contre les rhumes et les douleurs menstruelles (internaute Banguio)

    Aux Antilles on utilise traditionnellement le "Gwo ten" en tisane contre les douleurs menstruelles, propriétés qui n’ont pas été confirmées par la science selon Longuefosse, mais l’innocuité du gros thym tend à valider cet usage. Attention ceci dit aux surdosages, le carvacrol est réputé toxique pour le foie à haute dose. (La Sorcière et le Médecin)

    Douleurs menstruelles, lire Douleur des règles [archive sans vidéo] (Plante-essentielle)

    En Indonésie Plectranthus amboinicus est un aliment traditionnel utilisé dans la soupe pour stimuler la lactation pour le mois suivant l’accouchement.

    Note [1] P. Grenand, C. Moretti, H. Jacquemin, M-F. Prévost (2004). Pharmacopées traditionnelles en Guyane. IRD Éditions, Paris, France

    Bio Stratège Guyane (2023)

    Christophe n’a pas vraiment d’expérience d’utilisation thérapeutique de la plante. Il partage donc ce qu'il a découvert dans ses recherches d’un point de vue ethnobotanique et scientifique.

    Pour soulager les troubles digestifs

    Voilà l’utilisation que l’on retrouve le plus souvent dans les différents pays du monde.

    Ce qui ne devrait pas nous surprendre. S’il y a bien quelque chose que l’homme a dû gérer depuis la nuit des temps, c’est bien les problèmes d’infections entériques, d’intoxications alimentaires et autres troubles de type crampes, diarrhées, etc.

    Et là, la force du gros thym, c’est sa force aromatique avec un effet antibactérien et antifongique très marqué. Donc un effet désinfectant intestinal. On sait aussi que ces substances aromatiques sont aussi antispasmodiques, donc dès qu’il y a crampes douloureuses, ce qui est souvent le cas lors des diarrhées infectieuses, une infusion va faire du bien.

    Contre toute infection respiratoire

    Là encore, cela ne devrait pas nous surprendre avec le profil très aromatique, très pénétrant de la plante.

    Elle contient des substances volatiles qui vont pénétrer en circulation sanguine et qui vont être libérées au niveau des alvéoles pulmonaires pour faire leur travail de désinfection, pour maintenir un mucus fluide qui peut être expectoré facilement.

    Pour ceux qui s’intéressent à l’aromathérapie, on voit que la plante contient certains constituants comme du thymol et du 1-8 cinéole, constituants qui ont une action pulmonaire assez marquée. Et notez que je ne vous parle pas ici de l’huile essentielle de gros thym. D’ailleurs je ne sais même pas si on peut en trouver dans le commerce.

    Je vous parle de l’utilisation de la plante entière qui n’a pas du tout cet effet caustique et hépatotoxique qu’on peut constater pour certaines huiles essentielles, en particulier celles qui sont riches en phénols, ce qui est le cas ici avec le gros thym.

    Donc pour revenir aux poumons, c’est une plante qui a été traditionnellement utilisée pour les infections pulmonaires de type bronchite. On voit aussi une utilisation pour les toux chroniques et l’asthme en Inde, dans les Caraïbes et à Cuba.

    Etc. Source et suite LÀ !

    Par voie externe

    Au Brésil, la feuille est utilisée en application topique pour soigner les ulcérations causées par la leishmaniose. En Inde, le jus préparé à partir des feuilles est employé pour traiter les maladies de la peau et les brûlures. La feuille du gros thym, quand elle est brûlée à la flamme et appliquée directement sur la blessure, agit comme un antiseptique et favorise la cicatrisation.

    Les feuilles en cataplasme en cas de bronchite (internaute Banguio)

    L’huile essentielle est aussi utilisée comme traitement antipelliculaire au cours de shampoing.

    Bio Stratège Guyane (2023)

    Sur les propriétés, activités et utilisations du gros thym, voir aussi La Vie Re-Belle

     

    Le gros thym en usage culinaire

    Les feuilles du gros thym dégagent un parfum puissant. Leur saveur évoque comme un mélange d’herbes comme le thym, la sauge (Salvia officinalis Linn), la menthe et l’origan. Elles peuvent, par exemple, être employées comme substitut à la sauge, hachée en petit morceau pour l’assaisonnement de la farce de viande[1].

    Elles sont aussi utilisées comme condiment notamment en Guyane, en étant incorporées dans les préparations de plats traditionnels pour améliorer le goût, la saveur du plat.

    Gros thym Goutte d'eau (Sorcière et Médecin 10-2016)

    Aux Antilles, on fabrique un sirop de gros thym (Gwo ten) rafraîchissant.

    "Je n’aime pas l’infusion de gros thym (qui pourtant est excellente pour la santé !). Je ne connais pas les propriétés du sirop, sans doute retrouve-t-on quand même un peu celles de l’infusion ? Le thé préparé à partir des feuilles de cet aromate utilisé en cuisine est réputé utile pour la digestion (carminatif et antiseptique). Cette plante qualifiée de "chaude" dans la classification créole est aussi utilisée contre les rhumes et la grippe (feuilles contenant une huile essentielle riche en carvacrol, un phénol aux propriétés antibactériennes très puissantes)*. J’ai donc mis au point ma propre recette de sirop. Je ne sais pas s’il est fait dans les règles de l’art, et les proportions sont approximatives, mais une chose est sûre, gustativement, c’est un délice. Je l’utilise comme n’importe quel sirop du commerce, en même quantité au fond du verre, rallongé d’un peu d’eau bien fraîche. Le goût très astringent, très amer du Gwo ten passe comme une lettre à la poste avec le sucre !" (La Sorcière et le Médecin)

    * voir plus haut "Le gros thym en médecine traditionnelle - Par voie orale"

    Les ingrédients

    • 600 ml d’eau (de quoi recouvrir les feuilles dans la casserole)
    • 500g de sucre de canne (environ même quantité que d’eau obtenue après infusion)
    • Un saladier de feuilles de gros thym (soit une dizaine de branches bien garnies)

    La préparation

    • Mettez les feuilles de gros thym dans l’eau froide, pressez-les un peu avec les mains pour exprimer les sucs.
    • Portez à ébullition.
    • Une fois que les premières bulles apparaissent, coupez le feu.
    • Laissez infuser 10 minutes.
    • Filtrez à la passoire, pressez les feuilles pour récupérer un maximum d’eau.
    • Remettez ensuite le thé ainsi obtenu dans la casserole et ajoutez le sucre tant que c’est chaud.
    • Mélangez jusqu’à ce que tout le sucre soit dissout.
    • Portez encore à ébullition et laisser bouillir pendant 5 minutes.
    • Le sirop est prêt à être mis en bouteille.
    • À conserver au frais.

    En Martinique, le gros thym est utilisé pour aromatiser les viandes, poissons, on ajoute 1 ou 2 feuilles en fin de cuisson. C'est délicieux ! (internaute Marlène)

    Sur l’île de la Réunion, les feuilles fraîches ou séchées parfument les marinades, les soupes, les plats à base de riz et de poulet, les poissons, le calalou et autres soupes, les haricots, les salades. Elles sont également un ingrédient de farces, hachées et transformées en boulettes de farine et frites dans de l’huile ou du beurre[1].

    À Madagascar, on ajoute parfois des feuilles dans la nourriture, en particulier dans le plat appelé "romazava".

    En Inde, les feuilles du gros thym peuvent être consommées crues avec du pain et du beurre, en salade ou en aromate dans une soupe ou en beignet. La plante est parfois utilisée pour remplacer l’origan dans certaines préparations culinaires étiquetées "saveur d’origan".

    Voir Origan Serpolet Thym (PDF)

    À Hawaï, la plante est utilisée comme aromate de poisson, de mouton et de chèvre.

    Note [1] Pharmacopées traditionnelles en Guyane Op. cit.

    Bio Stratège Guyane – La Vie Re-Belle

     

    Toxicité du gros thym

    Aucune étude ne signale de toxicité. L’ensemble des résultats montrent les faibles risques associés à l’utilisation des feuilles du gros thym, plante médicinale et aromatique comestible.

    Toutefois le surdosage est à éviter dans la mesure ou l’une des substance de la plante, le carvacrol, pourrait, à haute dose, être toxique pour le foie.

    On ne dispose pas d’information garantissant l’innocuité de son emploi médicinal sur des enfants, ni avec des femmes enceintes ou allaitantes. Par conséquent, les enfants de moins de 3 ans, les femmes enceintes ou allaitantes, ne doivent pas l'utiliser.

    Toute préparation médicinale doit être conservée au froid et utilisée dans les 24 heures et il est bien sûr important de toujours respecter les doses préconisées.

    Bio Stratège Guyane – La Vie Re-Belle

     

    Le gros thym et autres usages

    Lessiver les murs d’une maison avec une infusion de gros thym protégerait les murs de nombreux insectes tout en parfumant délicatement l’intérieur de la maisonnée.

    Des études ont démontré que Plectranthus amboinicus, est "bio-actif" sur la jacinthe d’eau, et pourrait servir à stopper la prolifération de cette plante qui envahit les cours d’eau.

    La Vie Re-Belle (16/04/2019)

     

    Les tubercules de Coleus rotundifolius

    Coleus rotundifolius, tubercules

    Remonter

    Les Coleus / Plectranthus sont tous tropicaux. Je ne pense pas qu’ils aient tous des tubercules, mais il est possible que certains aient des rhizomes renflés. Dans les Labiées / Lamiaceae, je ne vois guère que Stachys affinis (le crosne) qui ait des rhizomes renflés. les autres Stachys n’en ont pas. Le problème est que les flores décrivent rarement l’appareil souterrain quand il n’est pas spectaculaire. Coleus et Stachys sont en tout cas les seules Lamiaceae cultivées pour leurs tubercules / rhizomes. Les autres tubercules féculents viennent de nombreuses familles, le topinambour étant une Asteraceae voisine du tournesol. (Michel Chauvet)

     

     

     

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    Documentation

    Voir aussi

    Documentation externe

     

    Auguste Chevalier

    Auguste Jean Baptiste Chevalier, né le 23 juin 1873 à Domfront (61) et mort dans la nuit du 3 au 4 juin 1956 à Paris (à 82 ans), est un biologiste et botaniste français. Bachelier en 1891, il est chargé en 1893 par Lignier (1855-1916) de réaliser le catalogue des herbiers de l’université de Caen. En 1896, licence de biologie en poche il devient aide auprès du botaniste Bertrand (1851-1917) à l’université de Lille. En 1897, bénéficiant d’une bourse il entre au laboratoire de botanique de Van Tieghem (1839-1914) au Muséum national d'histoire naturelle. En 1899-1900, il participe à une mission scientifique au Soudan. Chevalier obtient son titre de docteur en 1901 et effectue alors de nombreux voyages, principalement en Afrique, mais aussi en Asie et en Amérique du Sud. Il devient préparateur au laboratoire d’agronomie coloniale de l’École pratique des hautes études avant d’en devenir le directeur (1912). En 1921 il fonde le journal, Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture coloniale1,2. Les genres botaniques Chevalierella, Chevalierodendron, Neochevaliera et Neochevalierodendron sont nommés en son honneur3. Professeur au Muséum en 1929 à la chaire des productions végétales, il occupe ce poste jusqu’à sa retraite en 1946. Il est président de la Société botanique de France en 1929. En 1930, il est l'un des fondateurs de la Station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine de Montpellier et reçoit le titre de président d'honneur. Il devient membre de l’Académie des sciences en 1937.

    Notes de Wikipédia

    1. Prosopo [PDF] Sociétés savantes

    2. BNF.fr [archive] Auguste Chevalier (1873-1956)

    3. JSTOR Global Plants [archive] (biographie)

     

    Auteur Paton J. Alan

     

    Jean-Louis Longuefosse

    Docteur en pharmacie, pharmacien hospitalier chef de service au Centre Hospitalier de Colson (Maurice Despinoy) depuis 1997, ancien assistant des hôpitaux au Centre hospitalier du Lamentin (1989-1997), ancien pharmacien-adjoint officinal (1982-1989), ancien pharmacien coopérant à Roseau, La Dominique (1981-1982). Fin cuisinier et passionné de plantes médicinales créoles, il a publié de nombreux ouvrages et articles sur la pharmacopée antillaise. (Éditions Orphie)

     

    Lukhoba et al. (2006)1

    La professeur C. Lukhoba a obtenu un doctorat en taxonomie végétale et en botanique économique de l'Université de Nairobi (capitale du Kenya) en 2001. Son domaine d'étude comprenait la systématique de 2 espèces labiées Ocimum et Plectranthus en utilisant les morphologie, profils chimiques et caractéristiques de surface des feuilles. Ce qui aboutit à l'identification et à la dénomination de 2 nouvelles espèces et de 2 variétés de Plectranthus.

    Université de Nairobi, Traduction Google [archive]

    1. Voir Plectranthus : Une revue des usages ethnobotaniques [archive]

     

    Quelques autres "racines"

    Voir une liste plus complète à Racines et tubercules comestibles

     

     

     

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