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La dépression à l'approche de Noël
dernière publication 03 décembre 2017 Alors que nous approchons pas à pas de la "fête" de Noël, de la perspective des retrouvailles entre proches, de bons repas et d'échanges de cadeaux, avec la "promesse" des jours plus longs annoncée par le solstice d'hiver des environs du 21 décembre 1, beaucoup de personnes sont tristes et mal dans leur peau.
1 - La date varie en fonction de l'année. En 2014 et 2015, le solstice d'hiver était au 22 décembre. En 2017, ce sera le 21 décembre, comme en 2016. Le solstice d'hiver signifie que nous vivons à cette date le jour le plus court de l'année (ou la nuit la plus longue). Ainsi, logiquement, si le jour est le plus court, il va "forcément" rallonger, peu à peu, jusqu'aux beaux jours. Voir DÉCEMBRE solstice
Certes, chaque année, en cette période de froid, en ce début d'hiver, le tonus baisse et l'énergie de notre corps ne suffit plus à nous réchauffer. Les nuits précoces et longues ajoutent au tableau, et nous voilà dans une belle dépression saisonnière...
À cela s'ajoutent, en ce mois de décembre, les préparatifs fébriles et faussement joyeux des "fêtes de fin d'année". Pour de nombreuses personnes âgées délaissées, des personnes sans domicile ou vivant précairement, le clinquant des décors de Noël ravive les douleurs de l'isolement, du manque affectif et de moyens. Cette tristesse peut être une forme de colère 1 rentrée, de révolte contre ce déploiement éhonté de luxe et de « bonne chère » : mais à quoi bon crier ? Personne n'entend. Alors la colère se mue en tristesse muette, en dépression.
Et puis, des attentats terroristes aux brutaux mouvements politico-sociaux qui courent actuellement, s'en est rajouté une couche en faveur de la dépression. C'est pour d'autres raisons, mais la forte émotion dégagée par ces événements cruels n'en est pas moins responsable.
1 - L'irritabilité est souvent un des symptômes d’une anxiété ou d’un stress plus profond (Ooreka )
Parle-t-on de "dépression saisonnière" ?
Source : Ooreka, Le Guide de la Dépression, 2014 + la photo
Distincte du "coup de déprime" passagère et que chacun peut éprouver au cours de son existence, la dépression dure des semaines, voire des mois. Véritable handicap pour ceux qui en souffrent, elle a aussi des répercussions pour les proches de personnes dépressives et la société tout entière.
La dépression entraîne des dysfonctionnements dans les schémas de pensée de la personne dépressive qui interprète les événements de manière négative, relit systématiquement sa journée de manière pessimiste, amplifie les problèmes, s’attribue tous les échecs et se dénigre. Dans les formes les plus graves de dépression endogène ou mélancolique, des idées délirantes d’incurabilité et de culpabilité induisent un risque de suicide majeur.
La dépression échappe à toute tentative de catégorisation. On parlera néanmoins de deux formes principales : la dépression exogène (psychogène) et la dépression endogène. Une dépression est exogène lorsqu’elle se déclenche à la suite d'un choc (traumatisme, deuil, agression, perte de l’être aimé, stress, maladie, grossesse), et on parle de dépression endogène, ou majeure de type mélancolique, lorsqu’elle survient en dehors d’éléments déclencheurs extérieurs. Les personnes ayant du mal à mettre des mots sur leurs affects ou qui somatisent de manière importante peuvent présenter une forme de dépression atypique ou masquée.
La dépression saisonnière 1 – SAD (Seasonal Affective Disorder) – semble directement liée à la baisse de la luminosité et au dérèglement des horloges biologiques internes. On parle de SAD lorsqu’elle survient au moins deux années de suite. Les personnes âgées et les femmes y sont les plus sensibles : 40% des femmes souffrent de boulimie au changement d’équinoxe 2.
La dépression saisonnière se manifeste par différents symptômes : état dépressif avec tristesse et fatigue, hypersomnie (augmentation du sommeil), prise de poids, augmentation de l’appétit voire boulimie pour les aliments sucrés. Elle est classée parmi les dépressions atypiques, car elle entraîne une augmentation des périodes de sommeil et une prise de poids, alors que les autres formes de dépression entraînent insomnie et perte d’appétit.
1 - Voir l'article de Yantra : Dépression
2 - Voir SEPTEMBRE équinoxe et MARS équinoxe. Voir aussi l'article de Yantra : Automne en cures
L'approche de Noël et la dépression
Voici des extraits d'un article de Santé Nature Innovation [archive] (paru dès 2013)
Voir aussi Un pied de nez au stress
[...] la « dépression saisonnière », qui touche 10% de la population, a en réalité une cause précise : elle est provoquée par le manque de lumière et par le manque d'exposition de la peau au soleil, qui entraîne une baisse du taux de vitamine D dans le sang 1.
Lorsque le soleil est intense, en été, ses rayons pénètrent par votre rétine. Ils envoient un signal à votre cerveau lui commandant de stopper la production de mélatonine, une des hormones qui détermine les cycles du sommeil. Mais lorsque l'hiver arrive, ce signal devient trop faible et la production de mélatonine reste élevée, même en journée. C'est ce qui explique que l'on puisse ressentir plus facilement de la fatigue, de la léthargie et de la déprime en hiver.
La solution est assez évidente : contre le déficit de vitamine D, il faut prendre un complément de vitamine D durant tout l'hiver, après un dosage sanguin pour vérifier l'existence d'un déficit. Pour rappel, le taux sérique optimal à viser est de 45 à 70 ng/ml.
Contre le manque de lumière dans la rétine, on pratiquera la luminothérapie, qui est un traitement scientifiquement reconnu et approuvé comme étant le traitement de choix pour traiter la dépression saisonnière 2.
La luminothérapie consiste à s’exposer de façon quotidienne à une source artificielle de lumière reproduisant la lumière naturelle, à une intensité supérieure à 2 000 lux 3, au niveau des yeux, pendant 30 minutes, à une distance d’environ 50 cm. Ce traitement se pratique dès le début des symptômes, vers septembre ou octobre, et jusqu’au printemps.
J.-M. Dupuis
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1 - Voir plus bas Dépression : le rôle de la vitamine D
2 - Golden RN, Gaynes BN, Ekstrom RD et al. "The efficacy of light therapy in the treatment of mood disorders: a review and meta-analysis of the evidence" Am J Psychiatry 2005;162:656-62.3 - Voir les pages de Yantra : Lumière (thérapies) et LUX[...] il ne faut pas se voiler la face, la dépression saisonnière à la fin de l'année peut être fortement accrue par la solitude ou les mauvaises relations avec l'entourage, qui rendent peu réjouissantes les fêtes de Noël.
Photo Ooreka
Les 5 réseaux de sociabilité
Selon Camillo Zacchia, chef professionnel en psychologie de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, au Canada, c'est aussi parce que la période de Noël rappelle l'état de solitude dans lequel on vit, sans famille, sans amis, qu'elle peut être si désagréable à traverser.
Alors, pour éviter de se retrouver dans cette pénible situation, voici une réflexion à mener régulièrement.
Il existe cinq réseaux de sociabilité, c'est-à-dire cinq moyens par lesquels on fréquente d'autres personnes
- la famille
- les amis
- l'activité professionnelle (ou universitaire ou scolaire pour les jeunes)
- les loisirs (clubs sportifs, culturels, associations, voyages, paroisse…)
- les voisins
Selon une étude réalisée par la Fondation de France en juin 2013, 39% des Français n'ont aucun lien suivi avec leur famille, 37% n'ont aucun lien avec leurs voisins, 25% n'ont aucun ami 1. De plus, 53% des Français n'ont pas d'activité professionnelle (retraite, formation, chômage, inactivité) et donc pas de collègues de travail.
Pas moins de 5 millions de gens n'ont aucune de ces cinq catégories de personnes dans leur entourage. Elles n'ont ni amis, ni famille, ni collègues, ne connaissent pas leurs voisins, et ne fréquentent personne via leurs loisirs ! Autrement dit, elles sont seules, seules, seules.
Or, ce phénomène connaît une dramatique augmentation depuis [2010] : le nombre de personnes de moins de 40 ans frappées de totale solitude a doublé depuis 2010. Le nombre de personnes de plus de 75 ans touchées par l’isolement a augmenté de 50% depuis 2010 !
1 - La Fondation de France agit contre les solitudes.
Comment s'étonner que se multiplient les cas où des personnes âgées sont maltraitées dans des instituts pendant des années sans que personne ne s'en aperçoive, ou que des cadavres soient découverts des mois ou des années après la mort, dans des appartements où personne ne s'était aperçu qu'il n'y avait plus de vie ?
Nous assistons à une véritable implosion sociale, porteuse d'infinies souffrances pour les victimes car la solitude absolue est une des plus terribles choses qui puisse arriver à un être humain.
« Il n'est pas bon que l'Homme soit seul »
est-il déjà écrit dans le Livre de la Genèse, qui date de 750 avant Jésus-Christ.
« L'homme est un animal social »
disait le philosophe Aristote au Ve siècle avant Jésus-Christ.
Et malheureusement, comme d'habitude, il n'y a aucune recette miracle, aucune solution simple et rapide à proposer. La seule issue est la méthode des petits pas. Chacun à notre niveau, nous pouvons essayer d'améliorer la situation là où c’est possible, c'est-à-dire dans notre entourage et dans notre propre vie, en étant attentif, en étant prévoyant, en évitant de se laisser piéger par la solitude.
La méthode des petits pas
[...] Chaque réseau social peut, à lui seul, vous donner l'illusion d'être très bien entouré. Ainsi Évelyne peut être tellement investie dans sa carrière professionnelle qu'elle ne s'aperçoit pas, ou ne souffre pas, de n'avoir ni famille, ni amis, ni voisins, etc. Jean et Pierrette peuvent être tellement unis, et se combler si fort mutuellement, qu'ils ne s'aperçoivent pas qu'ils n'ont que très peu de vrais amis, de bon collègues, de bons voisins… Alain a une bande d'amis si formidables qu'il en oublie qu'il n'a pas de famille, pas de collègues, pas de voisins…
[Mais] dans tous ces cas [...] attention, danger ! Il suffirait qu'Évelyne se retrouve incluse dans un « plan social », que Pierrette décède brutalement, qu'Alain soit obligé de déménager pour que chacun, ayant perdu son seul et unique réseau ou lien social, se retrouve dans la plus complète solitude.
À chaque étape de l'existence, nous devons veiller à ce que notre vie reste la plus équilibrée possible sur le plan social, et nous préoccuper des cinq réseaux. Ce n'est pas parce que nous sommes très heureux en couple, que nous avons beaucoup d'amis et un « super job » qu'il faut pour autant négliger nos voisins, et n’avoir aucune activité sociale, sportive, culturelle ou associative. Au contraire, il faut profiter d'être bien entouré, et du sentiment d'assurance que cela procure, pour se tourner davantage vers les autres, aller vers les inconnus, faire de nouvelles rencontres. Car nul ne connaît l'avenir et nul ne sait si, un jour, vous ne serez pas bien soulagé de pouvoir compter sur vos voisins lorsque, à la suite de circonstances malencontreuses, vous aurez perdu tout ou partie de vos autres réseaux.
La démarche est d'autant plus facile qu'il existe un cercle vertueux de l'amitié : ainsi, une personne très heureuse dans son couple aura plus de facilité à se montrer avenante dans la vie et à se faire des amis, à rencontrer ses voisins, à s'inscrire dans des activités pour élargir son réseau social, et même à trouver un métier épanouissant, avec un entourage professionnel sain.
À l'inverse, une personne qui est totalement isolée, qui n'a plus aucun point de contact avec le monde, connaîtra de grandes difficultés à tout reconstruire. Trouver d'emblée un conjoint qui aura envie de partager son existence sera plus difficile. C'est pourquoi il ne faut pas se montrer trop exigeant, tout de suite. Si l'on est très isolé et qu'on aimerait avoir un compagnon dans la vie, mieux vaut ne pas chercher directement un conjoint, mais commencer par favoriser les situations sociales permettant de simples contacts avec de simples « gens ». À travers les activités, au fil des rencontres, des liens se tisseront, dont certains deviendront des amitiés et, qui sait, on trouvera peut-être l’âme sœur.
La loi de la réciprocité
Pour autant, les cinq réseaux ne sont pas tout à fait égaux et il est évident qu'il vaut mieux avoir une famille avec laquelle on s'entend bien, et de bons amis plutôt que de n'avoir de bonnes relations qu'avec ses collègues ou ses voisins.
« L'amitié est la denrée la plus précieuse au monde », dit le Sage,
et l'impossible doit être fait pour maintenir l'unité familiale. Ce qui suppose de s'efforcer de suivre certaines règles : difficile d'exiger d'un conjoint esprit de service, écoute, patience, compréhension, pardon, si l'on ne lui rend soi-même jamais service, si on ne l'écoute pas, si l’on est impatient avec lui, si on ne cherche pas à le comprendre et si on ne lui pardonne rien !
Difficile, pour des enfants, de rester aimants, respectueux et présents auprès de leurs parents si ces parents, réciproquement, ne leur témoignent pas d'amour, de respect, et qu'ils sont généralement absents lorsqu'on a besoin d'eux.
Vous l'avez compris, mon maître mot dans les relations humaines est la réciprocité, traduite par cette parole de sagesse éternelle :
« Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent »
et, son corollaire,
« Fais aux autres ce que tu aimerais qu'ils te fassent ».
Sans réciprocité, il devient surhumain, héroïque d'arriver à tenir ses engagements de fidélité vis-à-vis de ses amis et de sa famille.
Prévenir et soigner la dépression
Les moyens de prévenir la dépression passent par une attitude positive vis-à-vis de soi-même. On recommande donc de cultiver son estime de soi, de pratiquer des activités sportives régulières, de se ménager des moments de relaxation, de prendre des repas réguliers et de dormir dans de bonnes conditions, d’éviter les conduites à risque comme l’abus d’alcool, la prise de stupéfiants.
Il existe de nombreuses méthodes pour prendre en charge une dépression, en fonction des affinités de la personne et de la gravité de la maladie : psychothérapie, psychanalyse, thérapies comportementales, mindfulness (thérapie de pleine conscience), luminothérapie 1, hypnose, médicaments, hospitalisation. Quoi qu’il en soit, aborder son état psychologique avec son médecin traitant reste primordial.
Pour compléter une thérapie ou un traitement dans le cadre d’une dépression légère ou événementielle, il est possible de s’aider des médecines [alternatives]. On trouve notamment des antidépresseurs naturels à base d’extraits de plantes, comme le millepertuis 2 ou les fleurs de Bach.
Prescrite uniquement par des médecins spécialisés, l’homéopathie a l’avantage de considérer le patient dans sa globalité et de ne pas soigner seulement les symptômes.L’acupuncture est également une technique reconnue comme efficace pour soulager les dépressifs de certains de leurs troubles ; de même que la luminothérapie, qui sert aux patients souffrant ponctuellement de dépression saisonnière.
Enfin, il est prouvé qu’une alimentation équilibrée et riche en oméga 3 est une bonne prévention contre la dépression ou les rechutes.
Ooreka, Le Guide de la Dépression, 2014
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1 - Voir plus haut l'encadré: la « dépression saisonnière »... et Dépression + Lumière (thérapies)2 - Voir l'article de Yantra : DépressionVoir aussi Un pied de nez au stress
Le rôle de la vitamine D dans la dépression
Source : LaNutrition.fr, son article du 09 février 2011 (+ la photo)
Les personnes qui manquent de vitamine D pourraient être plus touchées par la dépression que les autres.
Mais les études sont encore trop peu nombreuses pour que l’on puisse conclure formellement.Je vous fais grâce de "ce que disent les études".
Si vous voulez toutefois les entendre dire, rendez-vous LÀComment ça marche ?
De nombreux chercheurs considèrent la vitamine D comme un neurostéroïde (au même titre que la DHEA), donc capable d’exercer des fonctions importantes dans le cerveau. Il existe des récepteurs à la vitamine D dans le système nerveux central, notamment pour le cerveau dans le cortex préfrontal, l’hippocampe, le thalamus, l’hypothalamus, la substance noire. Dans ces régions, il existe aussi des enzymes capables de transformer la vitamine D de réserve, la 25(OH)D, en vitamine D active ou 1,25(OH)2D.
On ne sait pourtant pas très clairement comment la vitamine D pourrait influencer les neurotransmetteurs impliqués dans la dépression. Il semble que la vitamine D active augmente l’expression de gènes qui permettent la synthèse de noradrénaline. La vitamine D active pourrait aussi protéger les neurones qui synthétisent la dopamine et la sérotonine. Par exemple, un déficit en vitamine D pourrait favoriser le développement de la maladie de Parkinson qui se caractérise par la destruction des neurones dopaminergiques de la substance noire du cerveau. Les preuves liant la vitamine D et le stress sont aussi limitées. Il semblerait par exemple qu’un « dialogue » existe entre les récepteurs à la vitamine D dans l’hippocampe, et les récepteurs aux glucocorticoïdes, les hormones du stress.
Veiller au statut en vitamine D
Même si les relations entre vitamine D et dépression restent délicates à interpréter, il est préférable de veiller au statut en vitamine D tout au long de l’année pour éviter les déficits. Aux beaux jours, l’exposition au soleil, même minimale apporte les doses de vitamine D nécessaires.
Michael Holick a calculé que si l’on expose la moitié de sa surface corporelle pendant 12 minutes vers midi en été, on reçoit l’équivalent d’une dose orale de 3000 UI. À la saison froide, l’exposition au soleil ne permet plus de synthétiser suffisamment de vitamine D en raison d’une variation de la longueur d’ondes du rayonnement ultraviolet B. L’alimentation seule est elle aussi insuffisante et il faut faire appel à des suppléments.
Derniers conseils pour la route ;-)
Le dosage dépend de votre taux de vitamine D dans le sang actuel. Pour bien faire les choses il est conseillé de lire l'excellent guide du Dr Brigitte Houssin :
"Vitamine D mode d'emploi"
http://www.lanutrition.fr/laboutique/livres/vitamine-d-mode-d-emploi-dr-brigitte-houssin.html
et...
Joyeuses fêtes !!!
...tout de même ;-)
Tags : vitamine D, solstice d'hiver, équinoxe, Noël, dépression, lumière, soleil
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