• 2-Clic-Info Cormier, les "cormes"

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    Cormier

    Sorbus domestica

    Le cormier (Sorbus domestica) ou sorbier domestique est un arbre fruitier sauvage de plus en plus rare à rencontrer dans les bois ou les haies, en France, à cause du remembrement qui a détruit des haies. Il se reconnait à son port qui est pratiquement colonnaire1.

    Cormier Sorbus domestica (Ooreka)

    Arbre à feuilles composées non duveteuses (ou très peu sous les feuilles), à fruit en forme de petite poire ou de petite pomme. Distribution : régions tempérées. (Sorbier - Sureaux PDF)

    Le Cormier ou Sorbier domestique (Sorbus domestica)2 est un arbre fruitier sauvage de la famille des Rosacées, originaire d'Europe et nord de l’Asie. Au Canada, l'espèce appelée Cormier est le Sorbier d'Amérique, espèce voisine.

    De croissance très lente, le cormier a une grande longévité puisqu'il peut vivre de 400 à 600 ans. Adulte (lorsqu'il atteint 20 ans), il mesure de 15 à 20 m de hauteur.

    Son large houppier arrondi est composé d'un gracieux feuillage caduc, celui de tous les sorbiers et alisiers, composé de feuilles pennées mesurant entre 10 et 20 cm de long, comptant jusqu’à une vingtaine de folioles étroites oblongues. À l’automne, sa couleur vert foncé se transforme en un joli doré.

    Des fleurs blanches apparaissent au printemps, réunies en corymbes coniques.

    Par la suite, des fruits de 1 à 3 cm de diamètre se développent, en forme de poire un peu sphérique, dans les tons vert-jaune nuancé de rouge, que l’on appelle des "cormes".

    Notes

    1. Colonnaire, voir Lexique "phyto-bota" – Voir aussi Les arbres colonnaires de Ooreka

    2. À vrai dire, le cormier est cousin avec le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia L.)

    Corme, fruit du cormier

    Cormier et ses cormes (GammVert)

    Le (ou la) corme est le fruit du cormier.

    Le cormier donne des fruits, les cormes, ressemblant à des petites pommes ou poires, d'où leur surnom de poirillons. Les cormes sont aussi appelés "sorbes", comme les fruits du sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia L.).

    Le corme est apprécié des petits mammifères et n’est comestible pour l’homme qu’une fois blet (comme les nèfles et les sorbes du sorbier des oiseleurs).

    Ces fruits sont donc comestibles et se dégustent lorsqu’ils sont blets, comme les nèfles, sinon ils sont trop astringents, autant crus que cuits. D’ailleurs, les deux fruits ont à peu le même goût. La corme semble avoir une saveur plus marquée, elle est riche en vitamine C.

    La récolte se fait en automne. À ce moment, la chair onctueuse peut se prêter à la réalisation de confitures ou de sirops ou se manger crue.

    En Alsace, les cormes sont utilisés pour fabriquer du schnaps.

    À savoir

    Le cormier a autrefois été cultivé comme essence fruitière, durant des siècles et s'est répandu dans les campagnes environnant les vergers. 

    Comme pour les nèfles ou les sorbes (sorbier des oiseleurs), ne tentez pas de goûter les cormes avant le stade "blet", ils sont extrêmement astringents.

    Le cormier est un arbre de moins en moins répandu.

     

    Sources

    Gamm Vert

    Jardinage Le Monde [archive]

    Ooreka

     

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    Corme, bulbe

    On nomme aussi "cormes" les bulbes solides, formés par un renflement souterrain de la tige et entourés d’écailles. Le corme est un organe de réserves, comme les rhizomes et autres tubercules.

    Corme (bulbe) de crocus

    Cormes de crocus

    La partie souterraine de la tige est renflée, car elle contient les éléments nutritifs qui nourriront la plante. L’ensemble est entouré d’écailles.

    Le corme est notamment répandu dans la famille des Iridacées : crocus, glaïeuls, colchiques, freesias…

    Le corme se multiplie en produisant de nouveaux petits cormes, l’originel se vidant de sa substance au fur et à mesure de la croissance de la plante,

    Il se divise comme les bulbes. Il faut attendre pour ce faire le repos végétatif de la plante, repérable à son feuillage desséché.

    Source Gamm Vert

    Voir dans Jardin de curé

    Documentation

    Selon l'ethnobotaniste François Couplan (2009), les rhizomes (ou "cormes") de la plupart des espèces d'Iris sont immangeables car très âcres voire toxiques. Mais ceux de plusieurs espèces - en séchant - dégagent une odeur agréable, proche du parfum de la violette ; c'est le cas pour Iris germanica et I. pallida (iris de Dalmatie ou iris pâle) en Europe, plantes utilisées depuis l'Antiquité. Leurs rhizomes étaient mastiqués, ou réduits en poudre pour aromatiser certains plats ou desserts.

    Vu dans Iris (Usages alimentaires)

    Voir aussi

    Lexique "phyto-bota" à Tubercule

    Racines comestibles (liste)

     

     

     

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