• f.he Les citronnelles

    Fiche complétée en mars 2021

    Ne confondons pas

    Les citronnelles

    « Citronnelle » est un surnom ambigu que se partagent la Mélisse (Melissa qffîcinalis L.), la Verveine odorante (Lippia citriodora), la Verveine des Indes (Cymbopogon citratus, Cymbopogon nardus, Andropogon fragans...) ou encore l'Aurone mâle (Artemisia abrotanum)

    Verveine des Indes (Cymbopogon...)

     

    Aurone Artemisia abrotanum

    Aurone (Artemisia abrotanum)

    Voir plus bas Liqueur d'arquebuse

    Dans le groupe des « Citronnelles » proprement dites, il s'agit de plantes utilisées plutôt en aromathérapie et parfumerie, sous les noms de Lemon grass (Cymbopogon flexuosus), Vétiver (Vetiveria zizanioides, famille des Poacées), Palmarosa (Cymbopogon martinii)...

    (vu dans Avis à vous, les maigres !)

    Vétiver, racines

    Vétiver (Vetiveria zizanioides), des racines

     

    f.he Les citronnelles

    Palmarosa (Cymbopogon martinii), de l'herbe

    Contrairement aux citronnelles, lemongrass et autre palmarosa, la partie végétale du vétiver qui intéresse le distillateur se situe sous la terre. Les racines sèches, fines et denses, sont distillées par vapeur d’eau à haute pression. ([Books of] Dante)

    f.he Les citronnelles

    L'HE de Vétiver, un cauchemar à l'analyse mais un régal pour les sens ! (AlChemia solutions)

    Le vétiver a d'autres usages que dans la parfumerie

    Les agriculteurs du sud de l'Inde et du Nigeria le plantent pour délimiter leurs parcelles, et on s'est aperçu depuis quelques années que cette pratique était en fait très utile pour empêcher l'érosion des sols.

    Les haies de vétiver permettent également aux sols de conserver leur humidité, stabilisent les digues, réhabilitent les terrains vagues et peuvent même empêcher la pollution des ressources naturelles. Très peu cher, résistant à la plupart des maladies, le vétiver peut être planté y compris dans les terrains peu humides, contrairement à ce que l'on croyait auparavant. C'est pourquoi un réseau, le système Vétiver, a été créé en 1989 pour informer et aider les agriculteurs et les gouvernements d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, ainsi que les ONG, afin de développer la plantation de haies de vétiver.

    Les racines de vétiver ont en outre des propriétés médicinales, notamment dans le traitement de certaines affections de peau. Comme elles contiennent des insecticides naturels (les terpènes), de petits fagots faits avec ces racines peuvent être utilisés pour combattre les mites.

    Les feuilles de vétiver fournissent à peu de frais du chaume (toits) et de la paille (chapeaux, empaillage des chaises...). Autrefois, même les murs des maisons étaient faits de paille de vétiver. Les feuilles peuvent aussi servir d'aliment pour le bétail.

     

    « Cette page est un outil de discrimination entre huile essentielle de Citronnelle de Ceylan [Cymbopogon nardus] et huile essentielle de Citronnelle de Java [Cymbopogon winterianus] [et] voici un document pdf gratuit pour faire la différence avec des tableaux clairs... après pas mal de travail.

    L'huile essentielle de Citronnelle de Ceylan est chimiquement mieux répartie entre différents composants. Elle a un panel plus large de molécules ainsi que de représentants de différentes familles de molécules.

    L'huile essentielle de Citronnelle de Java est plus "compacte" chimiquement, plus simple.

    Géraniol, citronellol, citronellal sont les composés principaux. Ils appartiennent à la famille des alcools monoterpéniques (ou monoterpénols) pour les 2 premiers et à la famille chimique des aldéhydes non-aromatiques pour le troisième.

    Ces deux huiles essentielles sont thérapeutiquement extrêmement semblables. Superposables, même. Leurs effets secondaires sont aussi totalement semblables. »

    (aromarc.com)

    Voir aussi la publication de Marc Ivo Bohning dans FB

     

    Une « Citronnelle » : HE de citronnelle de Madagascar Cymbopogon giganteus

    ... en cas de mycoses...

    f.he Les citronnelles

     (via facebook de Sophie Mastrantuono)

     

     

     

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    L'eau d'arquebusade ou "Arquebuse", appelée ainsi car était employée par les arquebusiers (fin XVe - déb. XVIIe s.) en cas de blessures par cette arme d'épaule à feu, est un alcool stimulant et vulnéraire, à employer notamment en cas de coups ou chutes.

    Elle se compose exclusivement des feuilles, de préférence fraîches, à défaut séchées, de

    Absinthe, Angélique, BasilicCalament, Fenouil, Hysope, Lavande, Marjolaine, Mélisse, Menthe poivrée, Millepertuis, Origan, Romarin, Sarriette, Sauge, Serpolet, Thym.

    • Feuilles fraîches (à raison de 20 g de chaque) ou séchées (6 g de chaque)
    • Laissez macérer 1 petite semaine dans 1 litre de Rhum.
    • Puis filtrez.

    Liqueur d'Arquebuse

    L'aurone mâle ou citronnelle (Artemisia abrotanum L.) est utilisée pour faire la liqueur appelée Arquebuse (un autre nom de la plante), notamment dans le Dauphiné et dans le Sundgau. (Wikipédia).

    Voici une recette à réaliser directement en bouteilles (1001 Cocktails).

    Pour une dizaine de personnes

    • 2 branche d'aurone mâle (arquebuse)
    • 1 litre d'alcool de fruits
    • 10 morceaux de sucre
    • 1 ou plusieurs bouteille(s)
    • Mettez deux branches d'arquebuse dans chaque bouteille puis ajoutez le sucre.
    • Laissez macérer au moins 1 mois en retournant la bouteille tous les 3 jours.
    • La liqueur est prête à être servie.

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    Alcool de fruits par 1001 Cocktails

     

    On appelle "calament" (Calamintha) une dizaine d'espèces de plantes vivaces aromatiques, cousines de la menthe et de la mélisse (famille des Lamiaceae) originaires d'Europe et d'Asie occidentale (plus précisément d’Iran et d’Europe centrale).

    Ce terme est issu du bas latin Calamintha (lui-même dérivé du grec καλάμινθος, kaláminthos, qui désigne une sorte de menthe), aujourd'hui nom d'un genre de calament. Les calaments appartiennent, en fait, aux genres Acinos et Calamintha. De récentes recherches proposent de regrouper ces deux genres au sein du genre Clinopodium.

    Ce sont des plantes des bois, des prairies, des garrigues, taillis et rocailles incultes. Dégageant une odeur mentholée, haut de 30 cm-1 m maxi, le calament produit, d'août à octobre, des fleurs blanches, bleutées, roses ou mauves. Il bénéficie d’une très bonne rusticité. On utilise les tiges, feuilles et fleurs.

    Planter et entretenir (Ooreka)

     

    Calament Calamintha (jardinage.Le Monde)

    Le calament des montagnes pouvait être un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle.

    Parmi ses propriétés médicinales, en infusion, le calament soulagerait les douleurs menstruelles, les migraines et les coliques abdominales, et offrirait également un meilleur sommeil du fait d’une bonne décontraction grâce à ses vertus stimulantes et sédatives.

    En Afrique du Nord, le calament est employé traditionnellement contre la toux, les infections pulmonaires, ou en cas de grippe, à titre rafraîchissant.

    Mais attention, cette plante tonique peut avoir les effets excitants du café, et provoquer chez les personnes sensibles : dyspnées (gêne respiratoire), palpitations et insomnies. Par ailleurs, l’huile essentielle de calament est contre-indiquée pendant la grossesse, pour les nourrissons comme pour les enfants.

    En Sicile, on l’utilise surtout pour désinfecter et faciliter la cicatrisation : on emploie ses feuilles fraiches sur des écorchures ou petites plaies, ce qui fait que le calament est appelé également "baume sauvage".

    jardinage.Le Monde - Rustica - Wikipédia

    En cuisine, les calaments sont utilisées de nos jours au Moyen-Orient pour constituer le Zahtar (ou Za`tar), un mélange culinaire incluant aussi l'origan (Origanum) et le thym (Thymus), et d'autres Lamiacées (hysope, sarriette, marjolaine…) – Ooreka

    Voir aussi Aromatiques Épices (PDF)

     

    Voir

    Les verveines

    Mélisse (Melissa officinalis)

     

     

     

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