• bouddhisme Tārā blanche

    Page créée début novembre 2019

    Tārā blanche

    Tārā blanche (tibétain Dolma Karpo), Sītā Tārā, la Libératrice blanche mais aussi, lumineuse, claire, est l'une des formes des 21 Tārā connues.

    Tara blanche 'om tare tutare soha !' (JL Éclair)

    Tara blanche 'om tare tutare soha !' (Jean-Louis Éclair)

    Tārā blanche, déité du bouddhisme tibétain, symbolise l'activité de pacification et accorde plus particulièrement la longévité et la santé. Son mantra est souvent récité en pensant à quelqu'un. Elle exprime aussi la compassion et on la représente avec sept yeux pour signifier la vigilance et l'omniscience de l'esprit habité par cette compassion (karuna)

    Tārā blanche se distingue de Tārā verte car elle possède sept yeux : trois sur le visage, deux dans les paumes des mains, deux dans les plantes des pieds et qu'elle est assise dans la posture du vajra *. (Mythologica)

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    * La posture de la méditation en sept points (pdf)

    "Je m'interroge [...]. Il y a un Vajrâsana dans le yoga indien, semblable à la posture héroïque, ou Seiza et un Virâsana qui est similaire au Vajrâsana dans le bouddhisme indien. C'est une posture très dynamique que beaucoup d'enfants dans le monde utilisent pendant les jeux. Semblable à être assis sur ses talons, avec quelques légères différences. [...]. Je pense qu'ils [les Tibétains] aiment assimiler le Padmâsana, qui est souvent associé au contrôle des passions, comme avec le véhicule 'Vajra'." (un internaute sur Buddhism Stack Exchange)

    Sur les postures assises de méditation et les orientations "homme/femme" (Idà et Pingala) "[...] Je sais que le "Vajrâsana" dans le bouddhisme tibétain dit que le mâle met généralement la jambe gauche en premier et la droite en haut, et les femmes font le contraire, mais je n'ai pas fait de recherche à ce sujet. Je n'aime pas la façon dont les Tibétains utilisent ce terme..." (op.cit.)

    "[...] La compréhension commune est que vajra et lotus sont deux noms pour la même posture, mais c'est exactement ce que je doute maintenant [...]" "[...] ces liens jettent définitivement le doute. Peut-être une erreur de traduction ? [*] - comme le prouve le poids des preuves, Vajra et Lotus sont identiques de nombreuses sources au sein des traditions mêmes. [...]" "Oui, il y a beaucoup de confusion. Mélanger le yoga et la terminologie bouddhiste est une source ; la traduction peut en être une autre. Mais j'ai vu assez d'usages comme celui-là pour en douter, c'est dû à de simples erreurs. Il peut même y avoir des différences entre les lignées au sein du bouddhisme tibétain. [...] je renonce pour le moment, jusqu'à ce qu'un de ces érudits [du Rubin] vraiment compétents vienne nous éclairer. De plus, ce n’est pas si important pour moi : je ne pensais pas que ce serait si difficile de tout mettre en œuvre. ;)" (échange entre les internautes David Lewis et Devindra, 30 août 2015)

    [*] Voir L'enfer de la subjectivité

    "Le Diamant est souvent assimilé à la posture du Héros, laquelle en constitue une variante." (vu dans Mémo)

    Voir (entre autres)

     

    Le symbolisme de Tārā blanche

    • couleur blanche : symbolise l'absence d'ignorance.
    • sept yeux : elle voit la réalité (vacuité) et possède amour, compassion, joie et équanimité .
    • ornements (soieries et joyaux) : maîtrise des qualités et des actes.
    • le dos droit : une méditation semblable au diamant qui ne vacille jamais.
    • la lune derrière elle : la félicité inépuisable. (Mythologica)

    Mantra

    Om Taré Tuttaré Turé Mama Ayuh Punya Jñana Pushtim Kuru Svaha

    Pratiques

    Voir...

     

    Aperçu non exhaustif des différentes formes de Tārā

    Tara est l'une des divinités les plus populaires du bouddhisme tibétain. Son nom signifie à la fois « Celle qui délivre » et « étoile ». Considérée comme une émanation du Bodhisattva Avalokitésvara, elle était née d'un beau lotus qui flottait dans l'une de ses larmes afin de lui apporter son aide.

    Rouge, jaune ou bleue, Tara est considérée d'humeur menaçante, tandis que verte ou blanche, elle est affectueuse. D'après les bouddhistes tibétains, leurs ancêtres sont Avalokitésvara, sous la forme d'un singe, et Tara (sGrolma), sous la forme d'une ogresse des rochers (Mythologica)

    • Tārā verte : Tārā originelle dont les autres sont autant d'émanations car le vert peut représenter toutes les couleurs. Elle protège contre les dangers réels (les huit grands dangers mahā abhaya) ou spirituels. Elle est généralement appelée Syama (vert) Tārā.
      Une forme appelée Cintāmani Tārā ("joyau qui exauce tous les vœux") est particulière au courant gelugpa. Khadiravani Tārā (Tara de la forêt des tecks), apparue à Nāgārjuna, est aussi assimilée à une protectrice de la végétation. Sous le nom de Janguli, elle contrôle les serpents ; il s'agit probablement de l'avatar d’une déesse locale.
    • Tārā blanche : généralement appelée Sītā (belle) Tārā, elle représente la compassion, la longévité, la guérison et la sérénité ; la forme Cintācakra (roue qui exauce tous les vœux) est particulièrement protectrice.
    • Tārā rouge : elle représente la destruction de l’illusion, le discernement et la transmutation du désir ; elle est parfois assimilée à Kurukulla, elle serait priée par les laïcs pour obtenir le pouvoir de persuasion.
    • Tārā jaune : richesse, prospérité, serait assimilée à Vasundhara.
    • Tārā bleue : elle représente la transmutation de la colère et la destruction des obstacles à la pratique ; elle est parfois identifiée à une forme d'Ekajati, importante dans le courant nyingmapa.
      • Thangka tibétain du XVIIIe s. : Tārā verte (Samaya Tārā Yogini) au centre et autour Tārās bleue, rouge, blanche et jaune, Rubin Museum of Art.
    • Tārā noire : il en existe plusieurs formes invoquées par les bouddhistes, l'une séduit les esprits malins et soigne les maladies qui leur sont associées, une autre confère l'invincibilité des actes et des intentions, et une autre encore conquiert les opposants.

     

     

    Sources principales

    Liens externes

     

     

     

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