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Natation aux JO d'Athènes 1896

La natation fait partie des JO depuis la première édition des jeux olympiques modernes d’Athènes en 1896. Il n’y a alors que 9 sports représentés lors de cette édition. À noter, la natation ne faisait pas partie des JO de la Grèce antique, bien que la civilisation gréco-romaine considérait que savoir nager était un signe de culture.

Le Hongrois Alfréd Hajós, vainqueur de 2 épreuves aux JO d'Athènes 1896

À l’époque de la première olympiade "moderne", en 1896, la natation n’avait rien à voir avec celle que nous connaissons aujourd’hui. La discipline était moins encadrée : pas de bassin olympique, pas de règlementation stricte, beaucoup moins de sécurité… Pour preuve, la phrase prononcée par le Hongrois, Alfréd Hajós (1878-1955), médaille d’or du 1200 mètres nage libre aux JO de 1896 : "Le désir de survivre était plus fort que celui de gagner".

Et l'on veut bien le croire quand on sait que les épreuves de natation se déroulaient en pleine mer (dans la baie de Zéa située au Pirée).

Premières épreuves de natation aux JO 1896

Les nageurs étaient amenés au large, en bateau, puis devaient regagner la côte le plus vite possible, dans une mer agitée et dans une eau à 13°C ! Hajós s’est d’ailleurs couvert d’une couche de graisse de plusieurs millimètres pour ne pas attraper froid. Il remporte aisément la course en 18 min 22 secondes. Certains nageurs seraient même sortis immédiatement de l’eau, trop fraîche pour défendre leurs chances !

En 1896, il y avait 4 épreuves de natation et 19 nageurs en compétition. 40 000 spectateurs assistèrent à ces épreuves atypiques. Au programme : 100 mètres nage libre, 500 mètres nage libre, 1200 mètres nage libre et 100 mètres nage libre... exclusivement dédiée aux représentants de la marine de guerre grecque, dite "100 mètres pour marins grecs" ; pour baliser le parcours, les organisateurs avaient posé sur l’eau des citrouilles évidés faisant office de bouées. Onze nageurs étaient inscrits mais seuls trois prirent le départ (Rapport officiel des Jeux olympiques de 1896). Un certain Ioannis Malokinis (1880-1942) l’emporta en 2 min 20,4 s, soit près de 1 minute de plus que le vainqueur du "vrai" 100 mètres, le Hongrois Alfred Hajós (1 min 22,2 s).

Ioannis Malokinis a remporté ce qui est peut-être l'épreuve olympique la plus obscure de tous les temps. Sa victoire est intervenue dans l'épreuve du 100 m nage libre pour marins, qui n'était ouverte qu'aux marins grecs des navires de la marine de guerre amarrés au Pirée. Malokinis, 16 ans – né en 1880, à Peiraias (Pirée), Attiki en Grèce – engagé sur l'Hydra, gagne en battant ses deux compatriotes, mais son temps est inférieur de plus d'une minute à celui de Hajós dans le 100 m nage libre normal. (Olympedia)

D'après Piscine-clic

Voir

Histoire de la natation aux Jeux Olympiques (CEO) [PDF]

Disciplines disparues – JO 1900 (Pratiquer la natation)

Natation ''le début d’une course'' 1900 © Site officiel des JO

Autres disciplines de natation disparues des JO

Nage sous l'eau

Natation avec obstacles

Natation synchronisée

Plongeon en longueur

Épreuves oubliées des JO d'hiver

De nombreux sports de démonstration aux JO d’hiver ont connu le même sort tragique que le ski-ballet. Ainsi, ne verra-t-on plus jamais de pentathlon d’hiver, cette discipline cocasse mêlant ski, escrime, équitation et tir. Nous ne pourrons plus admirer des compétitions de chiens de traîneau (apparues en 1932 aux États-Unis). Ni s’extasier devant un tournoi d’Eisstock, cette pétanque des glaces présentée aux Jeux de 1936 en Allemagne et à ceux de 1964 en Autriche.

– Course de chiens de traîneau : en 1932 à Lake Placid, aux États-Unis, les organisateurs introduisent, en tant que sport de démonstration, une course de chiens de traîneau, sur 40 km à couvrir sur deux manches, avec un attelage composé de six chiens. Seules deux nations y ont participé : les États-Unis et le Canada.

Documentation générale Course de chiens de traîneau (Wikipédia)

Course de chien de traîneau à Inzell (Allemagne) 2017

Voir aussi Attelage canin (Avec son chien sportif et spécialiste)

– Eisstock (en allemand : Stockschießen) : c’est le cousin germanique du curling, qui mérite plus encore que le curling le surnom de "pétanque sur glace". Chaque équipe est composée de trois joueurs qui lancent des disques de 4,3 kg surmontés d’une grande poignée. Trois compétitions sont au programme – précision, longueur et "pétanque" donc –, où il faut se rapprocher d’un palet en caoutchouc qui sert de cochonnet. L’eisstock n’a figuré que deux fois au programme des Jeux, en 1936 à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne) puis en 1964 à Innsbruck (Autriche) comme sport de démonstration.

Documentation de Wikipédia

Voir aussi Pétanque

Et aussi 

– Ski-joëring : une seule apparition au programme olympique, en sport de démonstration, pour cette spécialité scandinave, le 12 février 1928 à Saint-Moritz, où les Suisses font la loi. Et pour cause, ils sont les seuls en lice ! L'épreuve s'est déroulée en circuit sur le Lac de Saint-Moritz. Dans cette course, des skieurs sont tirés sur la neige par des chevaux attelés (appelé aussi "ski attelé").

Documentation générale Ski joëring (Wikipédia)

Originaire de Scandinavie et popularisé au début du XXe siècle par des Anglais, le ski-joëring est une activité combinée de déplacements tractés par un ou plusieurs équidés, sur neige ou, plus rarement, sur herbe, sable, piste type hippodrome, etc. Cette discipline combine cheval et glisse, mais il existe aussi le Ski joëring canin.

– Bandy (ou hockey russe) : ce mélange de hockey sur glace et de football est toujours très pratiqué en Scandinavie et en Russie. Deux équipes de onze joueurs, chaussés de patins, s’affrontent sur un terrain de football gelé en frappant une balle en liège avec des crosses. La Suède remporte le seul titre olympique de l’histoire, décerné en 1952 à Oslo.

Documentation générale Bandy (Wikipédia)

Match de Bandy en Suède (2011)

Voir aussi

Football

Hockey sur gazon

– Ski de vitesse : le ski de vitesse, ou kilomètre lancé, n'a fait qu'une seule apparition aux Jeux, en 1992 à Albertville, mais a fortement impressionné. Sur une pente de 1 740 mètres avec une déclivité maximale de 70% et un dénivelé de 565 mètres, le Français Michaël Prüfer, avec son casque profilé, avait atteint une vitesse de 229,299 km/h.

D'après L'Orient-Le Jour (05/02/2022) [archive]

Autre discipline disparue des JO d'hiver

Patrouille militaire (ou ski militaire, ski de fond et tir)

JO d’hiver (Pékin 2022) Les sports actuellement au programme

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Disciplines disparues des JO

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