• ARTS MARTIAUX Kun Khmer & Bokator (Cambodge)

    La boxe cambodgienne ou boxe khmère est une des formes historiques de ce qui est appelé le kun khmer, les "arts martiaux khmers". La boxe khmère s'est pratiquée à mains nues. En raison de sa similitude visuelle, le bokator est souvent décrit à tort comme une variante de Kun Khmer. Contrairement à ce sport de combat libre, le bokator fut d’abord conçu avec un objectif principal : gagner sur le champ de bataille.

    Kun Khmer Sculpture d'arts martiaux traditionnels.jpg

    Sculpture d'arts martiaux traditionnels (Kun Khmer), à mettre sur le site Internet de FAFA188KH ?!

    « Ce groupement de soldats à l’entrée ou dans les dépendances d’un palais est constant sur tous les bas-reliefs. Ils se livrent aux jeux de la lutte, devisent, assistent à des scènes de danse. »

    George Groslier "Recherches sur les Cambodgiens" (PDF) Augustin Challamel éditeur, 1921

     

    <—————Kun Khmer—————>

    Le Kun khmer (boxe khmère ou cambodgienne) est un art martial * à mains nues (du moins à l'origine) forme moderne du Kun Daï ou prodal Boran (Art du Combat libre à mains nues). La boxe khmère était déjà en usage dans les armées de l'empire khmer (802–1431) dès le IXe siècle. Elle est donc l'ancêtre du muay thaï (Thaïlande. Forcément, du côté thaïlandais, le discours est tout autre…) et du muay lao (Laos).

    Le Kun khmer tel qu’il est pratiqué de nos jours a été codifié au Cambodge par l'administration coloniale française, au début du XXᵉ siècle, durant le protectorat. Toutes les boxes d'Asie du Sud-Est seront codifiées sur le même mode à cette époque.

    * Ce qui distingue essentiellement les arts martiaux des sports de combat c’est la finalité : développement personnel et « survie » pour les premiers, amusement et compétition pour les seconds. (Arts martiaux et Sport de combat)

    Jusqu'au début du XXᵉ siècle, dans les tournois villageois de Kun Daï, il y avait des blessés – et souvent des morts. Il s’agissait donc autant d’éviter les victimes lors des tournois traditionnels sans protection que de contrôler un milieu composé d’hommes jeunes, traditionalistes, à une époque où le nationalisme donnait lieu aux premières révoltes contre l’administration coloniale. Chez les élites cambodgiennes même, le Kun Khmer était considéré comme une pratique dangereuse voire mortelle et cette modernisation avec des règles strictes, destinées à réduire les risques de blessure et à promouvoir la sécurité sur le ring, a permis l’essor du Kun Khmer.

     

    Quelques précisions étymologiques à propos de la "boxe khmère"

    Boxe khmère ou boxe cambodgienne, en khmer ប្រដាល់សេរី, prâdal serey (littéralement "boxe libre")1.

    Boxe khmère, une des formes historiques de ce qui est appelé kun khmer (គុនខ្មែរ), les "arts martiaux khmers".

    Boxe khmère, un art martial à mains nues (kun daï គុនដៃ, littéralement "art du combat avec les mains")

    À noter. Les Khmers sont le groupe ethnique dominant du Cambodge et représentent quelque 90% de la population même si tous les Khmers ne vivent pas au Cambodge

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    1. Arnaud Roux (+ photogr.) "Les Khmers ressortent les gants" Gavroche Thaïlande, no35 février 1997, pp 62-63 (lire en ligne [PDF... long à charger, patience !]

     

    Le style de la boxe khmère

    Kun khmer, le jeune Kung Vireak à l'entraînement (photo Arnaud Roux 1997).jpg

     

    La boxe khmère se caractérise par un style beaucoup plus radical que dans les autres boxes asiatiques. La recherche d'efficacité immédiate est l'objectif.

    L'usage des techniques de coudes surtout, de genoux (sautés et montés) et du corps à corps est beaucoup plus présent que dans les autres boxes d'Asie du Sud-Est.

    De plus, quelques règles privilégiant le corps à corps et les frappes pendant la chute de l'adversaire sont spécifiques à la boxe khmère.

    Voir MMA : techniques et abécédaire

    Règles de combat

    Comme en boxe anglaise, les combats ont lieu sur un ring de 6.1-mètres de côtés, avec des reprises (rounds) de trois minutes, séparées par des temps de pause d’une minute. Les officiels (juges/arbitres, superviseur), décident du vainqueur et un KO est déclaré lorsqu’un keilakor (boxeur) mis hors de combat, ne peut reprendre après 10 secondes.

    Le jeune Kung Vireak à l'entraînement
    Vu dans "Les Khmers ressortent les gants"

    En Kun Khmer, les techniques sautées (genoux, coudes, pieds) et retournées (coudes, pieds) sont celles qui rapportent le plus de points en combat. Les saisies ne sont pas limitées à un nombre de pas. Les projections sont décomptées. Les techniques de poings ne rapportent que très peu de points.sauf par KO. => voir une vidéo

     

    La boxe khmère en France

    En France, la boxe khmère tend à se développer au travers d'une fédération, la Fédération des Arts Martiaux Khmers, la FAMK. De nouveaux compétiteurs font leur apparition dans le circuit des compétitions de boxe khmère. À noter la présence de boxeurs français en Classes B/C et de boxeurs cambodgiens en Classe A, venus disputer des rencontres internationales en France depuis 2007. (Voir Welters dans Lexique "sportif")

     

    Voir Thème général sur la Boxe

    Boxe pieds-poings – Sparring (Lexique "sportif")

     

    <—————Bokator—————>

    Le Bokator ou Kun L'Bokator est un art martial cambodgien. Il est l'un des arts martiaux les plus anciens du monde et est reconnu comme patrimoine culturel immatériel par l'UNESCO.

    Selon la tradition orale khmère, le Bokator2 (ou une de ses formes premières) était l'art martial utilisé par les anciennes armées cambodgiennes3 avant la fondation d'Angkor4. L'art martial englobe des techniques de corps à corps, de lutte et la maîtrise d'armes diverses.

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    2. Le terme "bokator" n'engloberait pas l'ensemble des arts martiaux khmers, cependant il ferait référence aux formes des bâtons y compris les courts. 

    Bokator, des bâtons.jpg

    Le bâton long (dambong veng) et le(s) bâton(s) court(s) (dambong klei) sont les armes les plus couramment utilisées dans le Bokator.

    3. Voir aussi plus bas autour-du-cambodge

    4. Ce dieu [Brahmā] est un deus otiosus (dieu qui n’agit plus sur la création, qui n’est plus responsable des actions terrestres) : bien qu'étant le Créateur de toutes les créatures vivantes, il n'y a que quelques temples lui étant totalement dédiés, à Pushkar au Rajasthan (à Kumbakonam, à Thirupattur au Tamil Nadu, et à Thirunavaya au Kerala) ainsi que le temple d'Angkor Vat au Cambodge. (Brahmā)

     

    Quelques précisions étymologiques à propos de "Bokator"

    Les arts martiaux khmers ont historiquement porté plusieurs noms, variant selon les régions et les maîtres, mais sont de nos jours communément désignés sous le terme Bokator. Le mot Bokator est mentionné dans le premier dictionnaire khmer élaboré en 1938 par l'érudit bouddhiste Chuon Nath. Le terme dériverait de l'expression bok tao (បុកតោ en khmer) signifiant se battre le lion. Selon le mythe fondateur, un lion attaquait un village lorsqu'un guerrier vainquit l'animal à mains nues, le tuant d'un seul coup de genou5 (ou à mains nues, selon les versions).

    De fait, les lions n’ont jamais erré en Asie du Sud-Est, bien que les lions asiatiques se trouvent dans l’ouest de l’Inde. De plus, la culture et la philosophie indienne étaient principales influences de la culture angkorienne. Ainsi, on peut dire que le concept du lion et la dénomination "bokator" aient été inspirés par des influences indiennes. Au début de leur formation, les pratiquants ne commencent jamais les sessions sans rendre hommage au Brahmā. => voir plus bas

    « Les préliminaires de séances de boxe cambodgienne sont aussi de véritables danses,
    dont les mouvements sont exécutés en partie les jambes pliées »

    Marchal "La danse au Cambodge" Revue des arts asiatiques vol.4,‎ 1927, p.227

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    5. [en] Wheaton "Bokator – The Ancient Art of Kun Lbokator" [archive] muaythai.com 23 octobre 2023

     

    Histoire du Bokator

    Évoqué sur les reliefs des temples angkoriens, le bokator, art martial khmer, aurait été inventé au IIIe siècle environ par les anciens guerriers angkoriens pour le combat et l’autodéfense.

    Bokator, guerriers angkoriens gravés Temple du Bayon.jpg

    Mais l'histoire du Bokator n'apparaît que pendant la période Môn-Khmer au Xe siècle. Afin de protéger la terre, le bétail et les familles, des fermiers partirent observer les animaux sauvages dans la jungle du Cambodge. Ces premiers "Bokators" (les "combattants de lion") en tirèrent des techniques de défense et d’assaut proches des gestuelles du tigre, de l’éléphant, du crocodile, du serpent, du singe, du canard, du crabe, de l’oiseau, du cheval.

    Voir plus bas

    Voir aussi Kung-fu : repères d'Animaux martiaux dans À propos d'Arts Martiaux (Série)

    Par ailleurs, l'art du Bokator exploite quatre éléments fondamentaux : le feu (échauffement, destruction), le vent (respiration, déplacement), l’eau (circulation sanguine, l’insaisissable), la terre (développement musculaire, fondations).

    Voir Les 4 éléments – Les 5 éléments de la médecine chinoise

    Et cela dura jusqu’à l’époque du régime de Khmer Rouge (1975-79), quand ceux qui pratiquaient les arts martiaux furent exterminés, ont dû s'exiler ou ont cessé l’enseignement et se cachaient. Le bokator connut ainsi un fort déclin, puis fut complètement interdit lors de l’occupation vietnamienne. Durant ce temps-là, un maître, San Kim Sean, quitta le pays et s’installa aux États-Unis où il enseigna le bokator et les arts martiaux coréens. Cet homme est considéré comme le père du bokator moderne et crédité pour avoir fait revivre cet art. En 1992, il est rentré au Cambodge pour rendre le bokator à son pays et le faire connaître au monde entier. La 1ère compétition nationale de bokator eut officiellement lieu à Phnom Penh en 2006. – Voir Wikipédia

     

    Les techniques du Bokator : se baser sur les styles animaliers

    Étant l’un des plus anciens systèmes de combat existant au Cambodge, il comprend des armes et des techniques de combat au corps-à-corps. Comme certains arts martiaux de la région, les mouvements du bokator contiennent 341 ensembles basés sur les styles des animaux tels que le lion, le cheval, les oiseaux, etc.

    Voir Animaux martiaux

    Les techniques de Bokator utilisent un large éventail de parties du corps et d'armes, notamment les mains, les coudes, les genoux, les pieds, les bâtons, les épées et les lances. Les techniques sont classées en cinq sous-ensembles principaux : Tvear, Kol, Mesorm, Kbach et Sneat6. – À suivre dans Wikipédia

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    6. [en] Ministry of Culture and Fine Arts of Cambodia  [archive]

    Techniques de Bokator représentées sur un mur à Angkor Wat (XIIe siècle)

    Techniques de Bokator représentées sur un mur à Angkor Wat (XIIe siècle)

    Le Bokator est caractérisé par le combat au corps à corps et l'usage intensif d'armes.

    Le Bokator utilise un large éventail de coups de coude et de genou, de soumissions et de combats au sol. Sous l’empire angkorien, les guerriers étaient formés pour frapper avec presque toutes les parties du corps, y compris les genoux, les mains, les coudes, les pieds, les tibias et la tête. Même les épaules, les hanches, la mâchoire et les doigts pouvaient être utilisés pour combattre un adversaire jusqu’à la soumission ou à la mort.

    Cependant, les parties du corps n'étaient pas seulement employées dans le combat, des armes étaient aussi employées. Les plus couramment utilisées dans le Bokator sont le bâton de bambou, les bâtons courts, l'épée et le bâton de lotus (arme en bois de 20 cm de long), les lances voire le krama – écharpe cambodgienne traditionnelle.

    Avant tout combat, les pratiquants de Bokator rendent hommage à leur maître en exécutant une danse rituelle, appelée Tvay Bangkum Romleuk Kun Kru (khmer ថ្វាយបង្គំរម្លឹកគុណគ្រូ)7. Ce rituel est exécuté au son d'une musique appelée Pleng Pradal (khmer ភ្លេងប្រដាល់) jouée par un orchestre composé de tambours, de cymbales et de clochettes.

    Cet art martial combatif fut modifié par le maître San Kim Sean pour le convertir en un sport compétitif et un sport à pratiquer pour rester en bonne santé. Le bokator moderne se concentre moins sur la force que sur l’esprit. L’aspect le plus important du bokator est la méditation venant de trois niveaux : le primaire pour la santé physique, le secondaire pour la santé mentale et enfin le dernier pour donner de l’énergie.

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    7. [km] ល្បុក្កតោ៖ របៀបថ្វាយបង្គំរម្លឹកគុណគ្រូ [archive] Thmey Thmey 16 décembre 2017

    Pour une suite voir Wikipédia

    Voir aussi MMA : techniques et abécédaire

    Bokator, combinaisons d'armes et de techniques de combat rapproché.jpg

     

    Krama et système de gradation dans le Bokator

    Le krama est une pièce de coton à damiers traditionnellement portée au Cambodge. Le motif, tissé de façon artisanale, est très simple, formé par le croisement de bandes blanches et d'une autre couleur, typiquement rouge, bleu ou violet. Les fils de chaîne sont souvent terminés par des nœuds, de fines bandes d'une autre couleur relèvent parfois le motif.

    Bokator, système de gradation.jpg

    Pour son école de Bokator, San Kim Sean a développé un système basé sur le krama similaire à un système de ceinture pour organiser et représenter les niveaux d'avancement. Le Bokator comprend plus de 10 000 mouvements et, à mesure que les élèves les maîtrisent progressivement, ceux-ci reçoivent des kramas de différentes couleurs. Ils commencent par un krama blanc, les débutants progressent ensuite vers le vert, le bleu, le rouge, le marron, puis dix degrés de noir. Le krama d'or est réservé aux grands maîtres ayant consacré leur vie au Bokator. – Voir Wikipédia

    Voir aussi Ceintures de couleur (arts martiaux) dans Tang Soo Do (Corée du Sud)

     

    Les combattants de Bokator aujourd’hui

    La boxe, le combat au bâton et la lutte, éléments essentiels du Bokator, ont été décrits par les archives françaises en 1905 comme parmi les passe-temps favoris des Khmers :

    « [...] leurs jeux préférés sont ceux de la balle, de la paume, l'escrime du bâton,
    la boxe, les luttes corps à corps... »

    "Répertoire général du commerce national et international" [archive 27/03/24] [archive 26/05/24]

    Lors des luttes, les combattants portent toujours l’uniforme traditionnel des anciennes armées khmères. Les cordons de soie bleu et rouge (pas toujours), appelés sangvar day, sont attachés autour des biceps. On croyait que ces cordons étaient considérés un porte-bonheur augmentant la force, bien qu’aujourd’hui elles ne soient plus qu’un cérémonial. Certains enroulent encore les cordes autour de leurs mains et poignets * comme les guerriers. À noter; afin de réduire les blessures et l’aspect brutal de cet art martial, les combattants sont encouragés à les remplacer par les gants de boxe.

    Bokator, coxtumes traditionnels.jpeg

    Bokator, costumes traditionnels

    L’identité culturelle et la fierté nationale sont présentées par le port d’un krama avec le drapeau national sur la tête. L’autre est enroulé autour de la taille marquant le niveau de maîtrise des combattants.

    « Les Cambodgiens sont aussi grands amateurs de sports. Ils se passionnent pour les courses d’éléphants, de chevaux, de buffles, les courses en barque, les luttes, les assauts de boxe ou de bâton. Pas de grandes fêtes sans ces tournois où les champions Khmers sont généralement opposés aux champions Kiams. La lutte est toujours courtoise, et entre les deux partis rivaux le public ne manifeste pas de préférence. »

    Chauffard "Les populations du Cambodge et du Laos" Revue internationale de sociologie
    (International Review of Sociology)
    nos 7-12,‎ 1907, p.563

    * Les combats [de pugilat] étaient très violents, d'après les écrits de leurs contemporains, d'autant que, pour ne pas se fracturer les doigts, les pugilistes protégeaient leurs poings de himantes (grec) ou cestes (latin), c'est-à-dire des lanières de cuir, qui ne protégeaient en revanche pas leur cible contre les coupures (comme nos gants de boxe modernes). (Vu dans Lutte, catch, pancrace, pugilat)

    Voir aussi Boxe => Quelques précautions – Kuatsu (Lexique "sportif")

     

    Des portraits

    San Kim Sean, né en 1945 à Phnom Penh, est un professeur d'arts martiaux cambodgien. Il est souvent considéré comme le père du Bokator moderne et on lui attribue largement la renaissance de cet art. À 13 ans, il étudie le bokator auprès de Maître Khim Leak au Wat Mohamandrey. – D'après Wikipédia

    Bokator, San Kim Sean père du bokator moderne.jpg

    L'histoire du Bokator apparaît au Cambodge au Xe siècle. Dix siècles plus tard, menacé de disparition, cet art martial tente de ré-exister. C'est tout un pan de cette longue histoire que le grand Maître San Kim Sean essaie de reconstituer, avec de jeunes générations qui, sans grands moyens mais avec force et conviction, travaillent quotidiennement à reconstruire l’enseignement de cet art.

    Bokator, Bory Yarng, instructeur international.jpg

     

    Instructeur international de Bokator, Bory Yarng, né en 1985 d’une fratrie de 5 enfants, a commencé le Bokator à l’âge de 13 ans En 2004 : participe au 1er championnat de Bokator où il obtient la médaille d’or 2005 : intègre la fédération de Bokator du Maître San Kimsean 2009 : passe son Krama Noir et reconnu instructeur fédéral de Bokator 2009 : enseigne le Bokator au Lycée Français René Descartes à Phnom Penh 2010 : découvre la France et anime des stages de Bokator à Caen, Paris, Valenciennes et la Belgique 2011 : participe au festival des Arts Martiaux de Paris Bercy organisé par Karaté Bushido 2012 : manager de l’école franco-khmère "Boreï Bokator Kampot".

    Bory Yarng, instructeur international de Bokator

     

    Un document en vidéo

    Stage de bokator à ESN Nanterre (club de muay thai chez Kouider Abdelmoumeni) 02 septembre 2011

    [https://www.youtube.com/watch?v=vT7WKj74fQY]

    Les participants de ce stage n'ont pas regretté d’être venus au club de Boxe Thai de M. Kouider Abdelmouméni, qui a bien voulu nous ouvrir ses portes, et de permettre à des passionnés d'arts martiaux de découvrir quelques techniques de Bokator avec le jeune Benjamin Sébire, responsable technique de Bokator de la commission de kun khmer/Bokator de la FFSCDA. Petits et grands, se sont épanouis, ont appris et mis en application toute cette richesse technique, que l'on peut appliquer dans des combats de muay thai, d'où l’intérêt de certains participants venant de la compétition de Boxe thaïe. Merci à l'ESN Nanterre, sous l'autorité de M. Kouider, de nous avoir permis de faire découvrir cette discipline ancestrale.

    Conseil d'internaute. Au Karaté, au Judo ou dans tous les arts martiaux, les origines mêmes de l’histoire ou de la pratique sont subjectives et comportent de nombreuses voies et versions historiques. Le plus important est de pratiquer avec respect et tolérance envers les autres arts martiaux. Entraînez-vous pour vous-même, pas pour être le meilleur de tous !

     

     

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    Documentation

    Sources principales

    pour Kun Khmer

    Wikipédia

    pour Bokator

    Carnets d'Asie [archive]

    Wikipédia

    pour Kun Khmer et Bokator

    Le Kun Khmer Le Bokator (forum Webmartial) [archive sans vidéo]

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    Liens vers des sites d'Arts martiaux khmers

    Commission nationale de Kun Khmer (pour info)

    FAFA188KH "La riche plateforme de divertissement en ligne à laquelle vous faites le plus confiance." (Telegram : @fafa188kh – FAFA188)

    Fédération des Arts Martiaux Khmers [archive]

    Vidéos kunkhmer13

     

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    Autour du Cambodge

    Le Cambodge (Wikipédia)

    Une danse : L'Apsara (DANSE tour du monde)

    La cuisine au Cambodge (Cuisine asiatique)

    Un peu d'histoire : L'Indochine (Crocodile et les Torsions)

     

     

     

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