• 2-Polygales Polygala

    Fiche provisoire sur le Polygala

    Les polygales

    Polygala

    Polygala vient du grec poly : abondant et gala : lait, pour souligner l’effet de certaines espèces de polygale qui augmentent la lactation chez la femme d’après les Grecs anciens. Les Polygalas ou polygales forment un vaste genre peuplant un peu toutes les régions chaudes du monde et comprenant environ 1000 espèces. On trouve dans ce genre des annuelles, des herbacées vivaces, des plantes à fleurs, quelques arbustes très appréciés comme plantes ornementales, et des petits arbres.

    Polygale commun Polygala vulgaris

    Polygala vulgaris

    Les Polygalas appartiennent à la famille des Polygalacées (Polygalaceae) qui rappelle celle des Fabacées par la forme de la fleur mais le fruit est une capsule ailée à 2 loges et non une gousse. Les fleurs complexes sont bleues, roses ou blanches.

    Sources : Ooreka - Wikipédia

     

    Usages des polygalas

    On peut employer le polygala de Virginie (Polygala senega) ou les espèces indigènes P. vulgaris et P. amara. (Larousse médical illustré 1924)

    Prudence. Le polygala de Virginie (P. senega), assez virulent, est inemployable durant la grossesse, même à doses idoines. À fortes doses, il détermine diverses perturbations gastro-intestinales (brûlure d’estomac, nausée, colique, diarrhée), raisons qui expliquent qu’on veuille plus souvent utiliser le polygala amer (P. amara) qui, lui aussi, peut amener des sensations nauséeuses, et devenir émétique à fortes doses. Bien que moins violent, on prendra soin d’user de ce polygala avec circonspection. De même, on se gardera de faire usage des polygalas en phytothérapie dans des cas de lésions du tube digestif (ulcères) et d’hémoptysie, en cas de grossesse mais aussi d'allaitement. ([Books of] Dante)

    Action diurétique, expectorante, vomitive

    • Dans l'asthme
      • en extrait (5 cg à 1 g)
        - Teinture-mère homéopathique de préférence avec le polygala de Virginie
      • en poudre (50 cg à 2 g)
      • en infusion (1 g pour 100 d'eau) - Larousse médical illustré 1924

     

    Polygala senega

    Le polygale de Virginie (ou polygala sénéca) a des épis de fleurs blanches en été. C'est une belle plante résistante, qui n'est cependant vendue que par des exploitants qui se spécialisent dans les plantes indigènes et médicinales. Le fruit, comprimé, s'ouvre par deux valves portant chacune une graine. La semence germe lentement. Comme les plantes deviennent rares dans certaines régions autochtones, il ne faut pas les cueillir sauvages (de toute façon, la récolte du polygala de Virginie ne nous concerne pas, étant inexistant sur le territoire français)

    Polygale de Virginie Polygala senega

    Polygale de Virginie

    Chez les autochtones, la plante était couramment employée contre les morsures de serpent, les troubles respiratoires, les maux de tête et les maux d'estomac. Dès les années 1700, elle est utilisée pour ses propriétés médicinales sur les voies respiratoires et a été cultivée et exportée par le Canada où elle a servi de culture de substitution pendant la crise de 1930.

    Composants

    • Saponines (senegine, acide polygalique)
    • Salicylates
    • Mucilage
    • Résine
    • Huiles essentielles
    • phytostérols
    • acides phénoliques (Wikipédia)

    Propriétés

    • antitussive,
    • anti-inflammatoire notamment bronchique,
    • diurétique.

    Partie utilisée : les racines

    Polygala senega peut être utilisé comme anti-inflammatoire des voies respiratoires en cas de bronchite, toux chronique, sinusites mais peut aussi être utilisé contre certaines maladies de peaux du type psoriasis et eczéma. Il est aussi de temps en temps employé en tant que diurétique dans l'hydropisie rénale.

    Contre-indications (voir plus haut Prudence) : c'est un dépresseur cardiaque contre-indiqué en cas de maladie de cœur. (Wikipédia)

     

    Polygala vulgaris

    Plante herbacée, le polygale commun (Herbe au lait, Laitier...) est très répandu en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Sa floraison intervient au printemps et en été, d'avril à août.

    La plante est comestible : les feuilles peuvent être utilisées comme aromates.

    Utilisée en phytothérapie pour ses propriétés expectorantes, la plante permet de traiter certaines affections pulmonaires (bronchite, asthme, toux).

    Principes chimiques actifs

    Polygala vulgaris renferme

    • des tanins,
    • des sucres,
    • de la gomme,
    • des matières résineuses et pectiques,
    • de l'éther méthylique,
    • de l'acide salicylique
    • et 1,6% d'une substance amère, la polygala­marine.
    • La plante contient également une huile fixe et des saponines.

    Propriétés thérapeutiques

    • Tonique, diurétique à faible dose
    • Purgatif, laxatif et émétique à fortes doses
    • Expectorant : affections respiratoires, toux
    • Galactogène
    • Dépuratif

    Parties utilisées : la plante entière

    Quelques applications populaires

    • Diurétique, sudorifique : goutte, hydropisie (rétention d'eau)
    • Affections pulmonaires chroniques : expectorant, inflammation des bronches, asthme, tuberculose pulmonaire
    • Tonique amer et fortifiant : troubles digestifs, perte d'appétit, atonie digestive, diarrhées chroniques

    Mode d'emploi / posologie

    • Infusion de la plante entière sans ses racines
    • Décoction des racines : 25 à 50 g (2 à 5 %) par litre d'eau.
      Prendre trois tasses par jour entre les repas.
      • Décoction concentrée : 90 g (10 %) pour un demi-litre d'eau. 
    • Extrait aqueux de racines.
    • Poudre de racines sèches.

    Contre-indications : voir plus haut Prudence.

    (Doctonat)

    Le polygala amer (P. amara), qui semble plus précoce que le vulgaire (ou commun, P. vulgaris), fait l’objet de cueillettes printanières alors que son cousin se récolte davantage à l’été, en pleine floraison.

     

    Polygala amara

    Le Polygale amer (Polygala amarella, synonyme P. austriaca, P. amara dans la flore de Coste) est une plante vivace à racine grêle, à saveur amère ; tiges de 8-20 cm, assez épaisses, étalées et feuillées à la base ; feuilles inférieures grandes, obovales, en rosette, sans pousse stérile au centre, celles des rameaux fleuris plus petites, lancéolées ; fleurs d'un bleu pâle ou blanchâtres, petites, en grappes terminales, à la fin allongées et lâches ; bractées toutes plus courtes que le pédicelle ; ailes de 3-5 mm à 3 nervures à peine ramifiées ; capsule petite, plus longue et plus large que les ailes. (Préservons-la-nature)

    Polygale amer Polygala amara

     

     

     

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    Documentation

     

     

     

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