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    Séquence 4 - Nommer et Classer

    Vidéo 1 : Nommer l'espèce

    Vous connaissez sûrement tous des espèces comme le noisetier ou le coquelicot, mais savez-vous leurs noms latins ? Les noms scientifiques des plantes en latin sont universels et utilisés par tous les botanistes. Il est utile de pouvoir classer les plantes par genre, famille, etc. On vous explique tout cela dans cette nouvelle vidéo !

    Séquence 4 Sujet 1 : Nommer l’espèce par Tela Botanica sur Vimeo.

    Voici un Noisetier, vous pouvez le reconnaître très facilement à sa feuille arrondie pointue en son bout et ses dents régulières le long de la feuille. Son nom latin est Corylus avellana. Vous l’aurez remarqué, le nom scientifique de cette espèce est composé de deux mots : le nom de genre Corylus et avellana son adjectif. D’après vous dans Corylus avellana le nom d’espèce c’est quoi exactement ? C’est bien Corylus avellana et non avellana comme on le pense souvent. En botanique, la règle est d’utiliser toujours les deux
    mots. Le nom de genre et son adjectif. Cette convention date de 1753 et a été inventée par
    Charles Linné, un botaniste suédois. En fait, toutes les espèces vivantes et même fossiles ont
    un nom latin qui suit exactement le même système, par exemple nous sommes Homo sapiens et vous connaissez très certainement un dinosaure qui s’appelle Tyrannosaurus rex.

    Il y aussi des règles pour écrire le nom latin correctement. Le nom de genre prend toujours
    une majuscule, quant à l’adjectif lui, il prend toujours une minuscule.

    Une seconde règle est qu’il faut toujours écrire ces noms en italique. Le problème avec les noms
    communs c’est qu’il en existe beaucoup pour une seule espèce. Si l’on reprend l’exemple du
    Noisetier, il peut s'appeler Avelinier ou Coudrier en France et tout dépend du pays ou de la
    région ou l’on se trouve. C’est pour ça que même les fabricants de cosmétiques utilisent les
    noms latins sur leurs étiquettes.

    • le genre permet de regrouper plusieurs espèces ou une seule. Si l’on prend l’exemple du genre Ficus il peut regrouper plus de 800 espèces.
    • Au-dessus des genres il y a les familles, les familles sont une catégorie très pratique en botanique pour reconnaître les plantes. Si l’on reprend l’exemple du Noisetier il appartient à la famille des Betulaceae. Et à l’intérieur de cette famille on peut retrouver par exemple le Charme ou le Bouleau. Tous les noms des familles se terminent par “aceae”, contrairement au nom de genre et d’espèce, le nom de famille ne s’écrit pas en italique.
    • Au-dessus des familles il existe de nombreuses autres catégories, par exemple l’ordre.

    (Dans ce MOOC nous avons choisi 30 espèces très connues en France métropolitaine qu’on vous
    propose d'apprendre à reconnaître et si possible, savoir nommer en latin. Vous trouverez la
    liste complète sur notre site. Pour vous entraîner à retenir les noms des espèces, l’idéal est
    de les noter dans votre carnet de terrain, par exemple)

    Vidéo 2 : Reconnaître les familles

    Comme vous l'avez vu lors de la vidéo précédente, les plantes sont classées en différentes familles. Ces familles regroupent des plantes suivant des caractéristiques qui leur sont communes. Nous vous proposons ici de découvrir et d'apprendre à reconnaître trois familles très représentées en France.

    Séquence 4 Sujet 2 : Reconnaître les familles par Tela Botanica sur Vimeo.

    1. Les Lamiaceae
    Par exemple, cette Sauge appartient à la famille des Lamiaceae. Les Lamiaceae c’est assez
    facile à reconnaître, la plupart des botanistes arrivent rapidement à reconnaître une
    Lamiaceae en un clin d’œil. Alors premier critère, on reconnaît tout de suite que les feuilles
    sont opposées. Vous voyez, une feuille, l’autre en face. Deuxième critère, la tige des
    Lamiaceae est presque toujours carrée. Ensuite vous remarquez que les fleurs sont portées
    en petits groupes qu’on appelle généralement des glomérules. Voilà le glomérule tout en
    haut qui porte là une fleur. Ensuite si je la retourne vers vous, première chose qu’on
    remarque, elle a une symétrie bilatérale. Deuxième chose, si je tire sur un pétale toute la
    corolle vient et on voit bien qu’à la base les pétales sont soudés. En fait ici, à l’origine, chez
    cette fleur de Lamiaceae, il y a cinq pétales qui sont soudés tous ensemble et forment deux
    lèvres, une lèvre supérieure et puis une lèvre inférieure. La lèvre supérieure en fait c’est
    deux pétales soudés, la lèvre inférieure c’est trois pétales soudés. Ce type de corolle ça a un
    nom bien particulier en botanique on appelle ça une corolle bilabiée, à deux lèvres. Quand
    on regarde au fond du calice des fleurs qui sont déjà passées, où il n’y a plus la corolle, on
    voit généralement quatre petits compartiments ou quatre petites boules tout au fond du
    calice. On dit que l’ovaire est divisé en quatre. Si je récapitule il faut avoir : des feuilles
    opposées, une tige carrée, une corolle à symétrie bilatérale à pétales soudés, bilabiée et
    puis au fond du calice l’ovaire divisé en quatre. Mais alors attention, pour avoir une
    Lamiaceae, il faut que tous ces critères soient rassemblés ensemble, il ne suffit pas d’avoir
    une fleur à symétrie bilatérale pour être une Lamiaceae, il y a plein d’autres familles qui
    sont comme ça. Pour la culture générale, les Lamiaceae c’est une très grosse famille, une des familles les plus importantes en France mais aussi au monde, avec plus de 7 000
    espèces. La plupart sont aromatiques, dont la Sauge qu’on a vue tout à l’heure est utilisée
    en cuisine mais également le Romarin à des feuilles très aromatique. Les Lamiaceae en fait,
    c’est la famille du Thym, du Romarin, de la Menthe, du Basilic, de l’Origan et de plein
    d’autres espèces qui sont très utiles économiquement. Ça c’était pour la famille des
    Lamiaceae et maintenant je vais vous présenter deux autres familles importantes.

    2. Les Apiaceae
    Ce qui saute aux yeux chez cette espèce, c’est son inflorescence. Vous voyez on a
    l'impression d’avoir presque un petit parapluie et en botanique un parapluie de fleurs
    comme ça s'appelle une ombelle. Les ombelles c’est typique de la famille des Apiaceae.
    C’est une inflorescence où toutes les fleurs partent du même point et arrive un petit peu en
    forme de parapluie. L’espèce que j’ai choisie là en fait c’est le Fenouil, et le fenouil, comme
    beaucoup d’Apiaceae, ça se reconnaît aussi par les feuilles extrêmement divisées. Vous
    voyez là ce que j’ai dans la main c’est une feuille qui est tellement divisée qu’on n’a presque
    plus de folioles. Donc ça c’est typique des Apiaceae, et les Apiaceae en général, c’est une
    famille économiquement très intéressante puisqu’il y a de nombreuses espèces qu’on
    mange chez les Apiaceae. Par exemple : la Carotte, le Cerfeuil, le Cumin et bien d’autres
    exemples.

    3. Les Asteraceae
    Autre famille incontournable, les Asteraceaes. Donc vous avez probablement reconnu ici la
    pâquerette. En fait c’est plus d’une centaine de fleurs. Chez toutes les Asteraceae ce
    que vous voyez c’est une inflorescence très compacte qui porte un nom, on appelle ça le
    capitule. Alors le capitule de la pâquerette et d’un certain nombre d’autres Asteraceae il a
    pour particularité d’avoir deux types de fleurs. Donc vous avez des fleurs au centre qu’on
    appelle des fleurs tubulées, et des fleurs tout autour qui sont des fleurs qui sont ligulées ou
    des fleurs en languette, si vous voulez.
    Vous connaissez déjà plein de capitules exactement de ce type là, par exemple le tournesol
    ou encore la marguerite. Mais il existe aussi d’autre types de capitules, par exemple des
    capitules formés uniquement de fleurs ligulées, c’est le cas du pissenlit, ou encore des
    capitules formés uniquement de fleurs tubulées, c’est un petit peu moins courant mais ça
    existe quand même. Les Asteraceaes, c’est la famille la plus riche en espèces au monde, de toutes les plantes à fleurs (plus de 22 000 espèces d’Asteraceae), on mange beaucoup
    d’Asteraceae. La laitue, l’artichaut, par exemple, sont deux exemples d’Asteraceae.

    Ressources : Vidéos 1 et 2

    Fiches espèces et familles du MOOC Botanique

    Découvrez les caractéristiques des 10 familles et la description des 30 espèces à connaître au cours de ce MOOC

    Accédez aux fiches espèce et famille sur ce lien.

    Articles

      • Éditions Écologistes de l'Euzière Classification et noms des plantes, extrait du livre "Stratégies végétales, petits arrangements et grandes manœuvres" par Benoît Garrone, Philippe Martin, Bernard Schatz et Les Écologistes de l'Euzière

    Vidéo

    • Le pissenlit fait partie des 30 espèces à savoir reconnaître à la fin du MOOC Botanique. Il appartient à la grande famille des Asteraceae. Avec Julien Perrot, penchons-nous un peu plus sur la vie du pissenlit ; bel exemple de reproduction massive :

    Ep.12 La vie sexy du pissenlit par la Minute Nature sur YouTube

    Fiches : 10 familles et 30 espèces à connaître

    Prenez connaissance des fiches descriptives des 10 familles et 30 espèces à savoir reconnaître durant ce MOOC Botanique.  

    Fiches famille*

    * Avant-propos - Les fiches familles ont été réalisées par Hervé Sauquet, Université Paris-Sud. Elles sont sous licence CC BY-NC-ND. Elles font référence au principe du diagramme floral dont la méthodologie a été détaillée dans la bibliothèque de la séquence 3.

    Fiches espèce

    >>> http://mooc.tela-botanica.org/mod/page/view.php?id=152

    Brassicaceae

    Nom alternatif : Cruciferae
    Diversité : 325 genres, 3740 espèces (France : 58/216)
    Distribution : cosmopolite
    Appareil végétatif
    • Plantes herbacées (rarement ligneuses)
    • Feuilles variables, souvent lobées et alternes

    Appareil reproducteur

    • Inflorescences en grappes
    • Fleurs tétramères à 4 pétales libres étalés en croix, 6 étamines (dont 2 plus petites), ovaire supère (2 carpelles soudés) ; fleurs dissymétriques (2 plans de symétrie bilatérale)
    • Fruit sec déhiscent (silique)

     

    Caryophyllaceae

    Diversité :101 genres, 2200 espèces (France : 27/171)

    Distribution : cosmopolite

    Espèces cultivées : Œillets (Dianthus), Saponaire officinale (Saponaria officinalis)

    Appareil végétatif

    • Plantes herbacées (rarement ligneuses)
    • Tige à nœuds renflés
    • Feuilles opposées, simples

     

    Appareil reproducteur

    • Inflorescences en cymes bipares
    • Fleurs pentamères actinomorphes (symétrieradiale) à 5 pétales libres, 10 (ou 5) étamines, ovaire supère (2 à 5 carpelles soudés )
    • Fruit sec déhiscent (capsule)

     

    Fabacées (Léguminosées) - légumineuses

    [http://mooc.tela-botanica.org/pluginfile.php/7658/mod_page/content/25/fabaceae.pdf]

    Orchidacées

    [http://mooc.tela-botanica.org/pluginfile.php/7658/mod_page/content/25/orchidaceae%20%282%29.pdf]

    Poacées (Graminées)

    [http://mooc.tela-botanica.org/pluginfile.php/7658/mod_page/content/25/poaceae%20%282%29.pdf]

    Ranunculacées

    [http://mooc.tela-botanica.org/pluginfile.php/7658/mod_page/content/25/ranunculaceae%20%282%29.pdf]

    Rosacées

    [http://mooc.tela-botanica.org/pluginfile.php/7658/mod_page/content/25/rosaceae.pdf]

     

    Activité : Plantes et emblème

    Temps estimé : 10 min
    Lieu : Chez soi
    Matériel : non nécessaire

    De nombreuses familles, régions et même des états ont choisi une plante comme emblème. C’est le cas du Liban, dont il est question dans cette séquence, qui a choisi de faire figurer le cèdre (Cedrus libani) sur son drapeau.

    Dans cette activité, nous allons partager tout ce que nous savons sur les plantes utilisées comme emblèmes.

    Étape 1.

    Parmi vos ressources personnelles, en furetant sur Internet ou en interrogeant les personnes de votre entourage, vous allez très certainement identifier des plantes utilisées comme emblèmes ou symboles.

    Par exemple : le chardon est l’emblème de l’Écosse, la tulipe est l’emblème de la Turquie, etc.

    Si vous manquez d’inspiration, vous pouvez aller jeter un coup d’œil sur ces ressources :

    http://www.ville-ge.ch/cjb/accueil_jeux/pdf_jeux/emblemes_vegetaux.pdf

    http://www.quizz.biz/quizz-379802.html (quiz)

    http://www.comoria.com/28717/Plante-embl%C3%A8me

    … sans vous dispenser d’effectuer des recherches complémentaires pour vérifier les informations fournies.

    Ne vous limitez pas aux emblèmes nationaux. Certaines plantes ont une valeur symbolique forte, partagez-la avec nous !

    Étape 2.

    Effectuez deux types de recherches :

    • Pourquoi la plante en question est importante pour le pays, la région, le groupe qui l’a choisie comme emblème ;
    •   Quelle est cette plante : son nom latin, sa famille, son espèce, sa localisation géographique…

    Puis postez cette description sur le forum de l'activité dans un nouveau sujet,  en l’accompagnant d’une photo que vous aurez prise vous-même ou téléchargée (dans ce cas, indiquez-bien le lien de sa page d’origine).

    Attention : nous vous invitons à prendre connaissance du tutoriel photo avant de poster des images sur les forums.

    Interagissez !

    Lisez quelques posts d’autres participants. Retenez les descriptions de plantes emblèmes ou symboles qui vous touchent le plus. Répondez aux sujets des mooqueurs correspondant aux emblèmes choisis afin de  faire part de votre choix. Vous pouvez par exemple écrire une phrase avec les noms de plantes retenues, ou poster une photo des plantes en question, ou inventer une autre manière de vous exprimer…

    Bibliothèque

    Consultez les ressources complémentaires de cette séquence pour aller plus loin

    Articles Encyclopedia Universalis 

    Articles

    • Benoît Garrone, Philippe Martin, Bernard Schatz et Les Écologistes de l'Euzière, "Pourquoi autant de plantes dites "de Montpellier" extrait du livre "Stratégies végétales, petits arrangements et grandes manœuvres", Éditions Écologistes de l'Euzière, 2011. 

    Sites

    En anglais, mais incontournables également dans le domaine de la botanique, visitez ces deux sites Web :

    • Le site The Plant List qui présente la liste internationale des espèces de plantes.

    Vidéos

    •  Revisitez la théorie de l'évolution de darwinienne comme si c'était pas sorcier :

    C'est pas sorcier - THEORIE DE L'EVOLUTION : de darwin à la génétique par C'est pas sorcier sur YouTube

    Puri Lopez-Garcia, Jacques Arnould, Lucie, Margaux et Marilou (de gauche à droite) par Laetitia Giraud sur YouTube

     

    Conseils

    • Comment enseigner l'évolution de façon simple ? Réponse avec la peluchologie : La mission peluche...

    Livres

    Disponibles en librairie ou sur Internet :

     

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