• Antoine Béchamp 1816-1908

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    Avant-propos. Cette page est dédiée aux relations de Béchamp avec Pasteur et ce qui suit sont des extraits tirés de Wikipédia.

    Antoine Béchamp 1816-1908

    Pierre Jacques Antoine Béchamp, né le 15 octobre 1816 à Bassing (Moselle) et mort le 15 avril 1908 à Paris (91 ans), est un médecin, chimiste et pharmacien français, auteur d'une théorie sur les "microzymas"1. [...]

    Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur2 qu'il accuse de plagiat. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue : "Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie"3. Concurrent de Pasteur, contrairement à celui-ci, il tombe dans l'oubli avant de voir certaines de ses idées redécouvertes4.

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    Notes

    1. Pour la médecine scientifique, les microzymas n'existent pas. À l'époque de Béchamp, les idées de Louis Pasteur prévalaient et selon lui, la cellule est aseptique. Il n’y a pas de germes dans l’intimité des organismes vivants complexes à l’état normal, thèse confirmée par la biologie cellulaire contemporaine. Béchamp était considéré comme un tenant de la théorie de la "génération spontanée" (bien que ne l'étant pas), précurseur de la théorie contemporaine des enzymes.

    2. Louis Pasteur, né le 27 décembre 1822 à Dole (Jura) et mort le 28 septembre 1895 à Marnes-la-Coquette — Villeneuve-l'Étang (Hauts-de-Seine *) à l'âge de 72 ans, est un scientifique français, chimiste et physicien de formation. Pionnier de la microbiologie, il connut une grande notoriété pour avoir mis au point un vaccin contre la rage. (Wikipédia)

    * En Seine-et-Oise à cette époque (PDF, p.21 – pp 37-43)

    "Si les êtres microscopiques disparaissaient de notre globe, la surface de la terre serait encombrée de matière organique morte et de cadavres de tout genre, animaux et végétaux. Ce sont eux principalement qui donnent à l'oxygène ses propriétés comburantes. Sans eux, la vie deviendrait impossible, parce que l'œuvre de la mort serait incomplète." — Pasteur

    Vu dans Louis Pasteur Vallery-Radot, Œuvres de Pasteur, Masson et cie, 1939, p. 59

    Consulter aussi

    Pasteur – Correspondances (1840-1895) (Gallica)

    Pasteur Œuvre tome 4 – Étude sur la maladie des vers à soie (Gallica)

    3. "Lettre de mai 1900 d'Antoine Béchamp au docteur Vitteaut", dans Marie Nonclercq, Antoine Béchamp, éd. Maloine, 1982, p. 43.

    4. Communication de la société montpelliéraine d'histoire de la médecine, 1984 [PDF] [archive]
    Pr Lavabre Bertrand, Centenaire de la publication des "Microzymas" de Béchamp (PDF p.4)

    [...]

    Antoine Béchamp devient le premier doyen de la faculté libre de médecine de Lille (1), où ses travaux rencontrent l’hostilité des autorités ecclésiastiques. À la suite des démêlés qui l’opposent à Louis Pasteur à partir de 1881, il doit quitter son poste en 1888. Son fils aîné, Joseph, fit de même. Il achète alors une pharmacie au Havre, ville d’origine de la femme de Joseph. Ce dernier décédé, Béchamp gagne Paris où il continue ses expériences dans un laboratoire de la Sorbonne mis à sa disposition par un de ses amis, Charles Friedel. Il y travaillera jusqu’en 1899. Il meurt le 15 avril 1908 en son domicile du 5e arrondissement de Paris.

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    Note (1) Histoire de la Faculté de médecine de l'université catholique de Lille (Wikipédia)

    Un médecin américain, Montague Leverson, qui avait rencontré Béchamp — et assisté à ses funérailles — en fut le premier traducteur en anglais : en 1912 il fit paraître à Londres The Blood and its Third Anatomical Element. Avec Leverson, Ethel Douglas Hume fit paraître en 1923 à Londres Béchamp or Pasteur ? Le 18 septembre 1927 le professeur Guermonprez inaugure une statue de Béchamp à Bassing.

    Documentation

    Citation — Antonio Cadeddu

    « L'analyse comparée des textes aujourd'hui disponibles, y compris de la Correspondance des deux auteurs (NDLR : Antoine Béchamp et Louis Pasteur), nous conduit, concernant l'étiologie de ces maladies, à pencher vers une interprétation reconnaissant aux idées et aux théories de Béchamp la priorité sur celles de Pasteur. Notamment, l'analyse de la correspondance de Béchamp, significative et fructueuse, révèle l'image d'un savant occupé en permanence à se défendre des accusations de ses détracteurs, et en particulier des attaques répétées de Pasteur. De nombreuses lettres témoignent de sa volonté explicite de revendiquer pour lui-même l'attribution des découvertes relatives à l'étiologie des maladies des vers à soie […]. Les prétentions de Pasteur, qui avait complètement méconnu la vraie nature du corpuscule vibrant, semblent insoutenables à présent qu'il s'agit d'établir la paternité des théories relatives à la cause et au signe pathognomonique de la "maladie microzymateuse", la flacherie. »

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    Antonio Cadeddu, Les vérités de la science. Pratique, récit, histoire : le cas Pasteur, éd. Leo S. Olschki 2003, p. 44-45) — Vu dans Wikipédia

    Liens externes

    Antoine Béchamp [archive] notice bio-bibliographique dans le site de la Biu Santé

    Antoine Béchamp, Recherches sur les modifications moléculaires ou Etats isallotropiques de la matière amylacée, Lille, Impr. de L. Danel, coll. "Société industrielle du Nord de la France" 1884, 1 vol. (88 p.) ; in-8 (BNF 30075112) Sur Gallica

    Voir aussi

    Antoine Béchamp "sur le terrain"

    Des rappels de l'Histoire (Info Coronavirus)

    Ignace Semmelweis, le pionnier du lavage des mains

    L'hygiénisme (Gymnastique militaire française)

     

     

     

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