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2-Les pruniers Prunus
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Pruniers
Prunus
La prune est le plus répandu des fruits à noyau, appelés drupes. Le prunier est présent sur tous les continents, sauf l'Antarctique. Il en existe une centaine d'espèces, originaires d'Asie, d'Europe ou d'Amérique.
Le prunier fait partie des Rosacées et du genre Prunus qui regroupe des arbres et arbustes souvent cultivés pour leurs fruits mais également pour leur intérêt ornemental. On trouve dans ce genre l’amandier, le pêcher, l’abricotier... ainsi que le cerisier du Japon ou le merisier.
Rustique, le prunier vit généralement très longtemps, et c’est au bout d’une vingtaine d’années que sa production est à son apogée, une fertilité qui va durer environ 50 ans. Bel arbre de taille moyenne, son feuillage caduc arrive en même temps ou à la fin de sa floraison blanche.
Il donne des fruits, des drupes (un fruit dont l’enveloppe qui entoure la graine est charnue ne s’ouvre généralement pas pour laisser sortir sa graine) à la chair savoureuse, d’environ 2 ou 3 cm de diamètre. Les prunes sont divisées en prunes de dessert, qui peuvent être consommées fraîches ou cuisinées, et les prunes à sécher qui peuvent également se déguster fraîches ou cuites.
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Le prunier est cultivé principalement pour son fruit
Les seules espèces qui ont fait l'objet d'une culture commerciale sont le prunier domestique ou européen (Prunus domestica) originaire du Caucase, et le prunier japonais (P. salicina) originaire... de la Chine. On considère parfois le prunier de Damas comme une espèce en soi. En général, les botanistes le classent comme une sous-espèce du prunier européen (P. domestica var. insititia), qui aurait été sélectionnée par les Arabes.
Le prunier européen (P. domestica), sous ses nombreuses formes et le prunier du Japon (P. salicina Lindl.) et leurs hybrides sont les deux espèces la plus cultivées dans le monde. En Europe, les prunes sont consommées fraîches comme fruit de table - en particulier les variétés du type reine-claude - ou transformées : tartes, confitures... - mirabelles, quetsches - soit séchées - pruneaux d'Agen. On en tire aussi des liqueurs - mirabelles, quetsches. Aux États-Unis, les fruits du prunier européen servent à faire des pruneaux mais ils ne sont que très rarement mangés frais.
Le prunier du Japon (P. salicina) est un arbre plus petit que le prunier européen, il vit moins longtemps et fleurit plus tôt. Les fruits sont plus gros, plus sphériques que les prunes européennes. Le prunier du Japon et ses hybrides sert essentiellement à la production de prunes de table fraîches. En France, il représente un quart des prunes de table 1 et aux États-Unis la quasi totalité. Aux États-Unis plusieurs hybrides de P. salicina et d'espèces indigènes (de la section Prunocerasus) sont cultivés en raison de leur meilleure adaptation au climat nord américain.
Les fleurs parfumées de ce "prunier" du Japon (P. ume) annoncent l'arrivée du printemps
Les pruniers sauvages, indigènes d'Amérique du Nord (comme P. americana, P. angustifolia, P. hortulana, P. munsoniana, P. maritima) sont de petits arbres, donnant de petits fruits ronds, comestibles. Ils servent aussi dans les programmes de sélection des pruniers à renforcer la résistance aux maladies de P. salicina. Une centaine de cultivars ont ainsi été sélectionnés. La prune d'Amérique (P. americana) et la prune du Canada (P. nigra) ont été largement consommées par les Amérindiens qui les mangeaient fraîches ou séchées. Ils les conservaient dans des fosses pendant une partie de l'hiver. Les Blancs en faisaient des confitures et gelées (jelly)
La prune des grèves (P. maritima) pousse à l'état sauvage le long des côtes de l'est de l'Amérique du Nord, depuis le Nouveau-Brunswick jusqu'en Virginie. Elle croît dans les lieux pauvres tels que les dunes. On en fait traditionnellement une gelée que l'on sert avec le canard ou le gibier. En Europe, une prune sauvage, la prunelle (P. spinosa), sert également à la confection de gelées et de confitures, mais son principal usage reste les liqueurs et les eaux-de-vie.
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Note
1. Hervé Chaumeton, La culture des prunes, pêches et abricots, Édition Artemis, 2007
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Voir Histoire de la prune (La prune et ses multiples bienfaits) de Passeport santé
Le prunier domestique ou européen ou cultivé
Prunus domestica L.
Le prunier domestique (ou européen ou cultivé) pourrait résulter d'un croisement spontané entre 2 pruniers sauvages - P. cerasifera et P. spinosa. Cela se serait produit il y a quelques milliers d'années dans une région proche de la mer Caspienne. De là, le prunier européen se serait disséminé dans tout le Moyen-Orient ainsi qu'en Europe, probablement durant les invasions du IIe millénaire avant notre ère.
La prune était connue des Égyptiens, qui l'ajoutaient aux provisions destinées à sustenter les morts dans leur voyage vers l'au-delà. Le fruit était également apprécié des Étrusques et des Romains, qui en cultivent un certain nombre de variétés, dont la Damas.
Prunus domestica est un arbre de taille moyenne - entre 3 et 8 mètres de haut - généralement non épineux, qui fleurit tôt au printemps (mars-avril). Les feuilles sont obovales ou oblongues, crénelées-dentées, glabre ou légèrement pubescente en dessous. Les stipules sont pubescents.
Les fleurs blanches apparaissent avant les feuilles sur des rameaux de l'année précédente. Elles sont portées par un pédoncule pubescent et comporte un calice aussi pubescent ou velu. La floraison précoce, débute en mars et s'expose donc aux gelées mais elle est si abondante que le gel compromet rarement les récoltes.
Le fruit, la prune, est de forme plus ou moins sphérique ou oblongue, glabre et couvert de "pruine", qui est une fine pellicule cireuse. Le noyau ovale contient une amande généralement amère.
Sa longévité varie de 30 à 50 ans pour les arbres francs de pied.
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Vu dans Wikipédia (PDF 2013)
Documentation
On peut semble-t-il, écarter une origine chinoise pour le prunier domestique, contrairement aux affirmations un peu rapides de certains auteurs publiant sur Internet. En effet, en Chine, le fruit du prunier domestique (P. domestica) est connu sous le nom de Yangli 洋李 "prune étrangère" ou Ouzhouli 欧洲李 "prune européenne" (d'après la botaniste chinoise Hu Shiu-Ying [1910-2012]). Comme le précise la Flora of China, le prunier domestique (dans ses deux formes Prunus domestica L. subsp. insititia et subsp domestica) n'est pas originaire de Chine (mais de l'Asie du sud-ouest et de l'Europe) et ce n'est que depuis son introduction en Chine qu'il y est largement cultivé.
Wikipédia (PDF 2013)
Pourquoi un prunier ne donne pas de fruits ?
Ce défaut peut être dû à un sol trop riche en azote qui incite l'arbre à pousser “à bois”, plutôt qu'à faire des fruits. Le remède consiste à apporte une fumure riche en acide phosphorique et potasse, pour étable un équilibre plus favorable (type engrais arbres).
Le prunier de Damas
Prunus [domestica var.] insititia
Le prunier de Damas est une espèce d'arbre fruitier appartenant au genre Prunus, de la famille des Rosacées-Prunoïdées. Cette espèce est source de discorde entre les botanistes. Pour la majorité, il s'agit d'une sous-espèce du prunier européen et ils l'appellent donc Prunus domestica var. insititia. Pour d'autres, il s'agit d'une espèce à part entière : Prunus insititia.
Noms vernaculaires : Ramassines (La-Croix-sur-Roudoule), Dalmassines (Piémont, La-Croix-sur-Roudoule), Dasmaca (Estéron), Bale d'aè (Estéron), Davanne, davenne, daverne, dovanne (Vauthier) - Vu dans Alpes Azur Patrimoine [archive]
Voir Alpes Azur Patrimoine (Accueil) - Voir aussi Écomusée en terre gavotte
Le prunier de Damas est un petit arbre de 2 à 5 m de hauteur, que l’on trouve dans les haies, dans les bois, formant des fourrés denses grâce à son drageonnement important. Il porte des jeunes rameaux pubescents et parfois épineux.
Ses feuilles sont ovales ou oblongues, dentées, duveteuses sur leur envers. La floraison apparaît en même temps que les feuilles, elle est d’un blanc pur. Ce prunier sauvage offre des petits fruits de 2 à 3 cm de diamètre, ovales ou globuleux, bleu foncé ou jaunâtres. La chair est très sucrée avec une saveur acidulée, le noyau est lisse et adhère à la chair. Ces prunes sont souvent utilisées pour les eaux-de-vie locales ou séchées.
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Champlain (v.1570-1635) 1 et les pères Récollets introduisirent le prunier de Damas en Nouvelle-France au XVIIe siècle. Sa culture se répandit en bordure du Fleuve Saint-Laurent et depuis cette époque la mirabelle 2, la reine-claude 3, la damas pourpre et la damas jaune y sont très populaires. Du prunier de Damas, qui donne des prunes de couleur bleu sombre, de nombreuses variétés sont issues : le mirabellier 2, donc, mais aussi le damassinier, le quetschier, le prunier d'ente, le prunier Sainte-Catherine 4.
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Vu dans Wikipédia (PDF)
Documentation
Les écrits romains donnent la Syrie comme l'aire d'origine des prunéoliers 4 (prunes de Damas), des mirabelles et des reines-claudes 3. À l'époque de l'hégémonie romaine sur la région, divers fruits locaux, dont la prune, furent introduits à Rome.
Actuellement, la variété saint-Julien qui pousse dans le Morvan est la seule variété d'insititia à pouvoir être correctement séchée, a remarqué l'archéologue Woldring.
Wikipédia (PDF 2013)
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Notes
1. Voir aussi Samuel de Champlain (Musée virtuel de la Nouvelle France)
2. Voir aussi Mirabellier Wikipédia PDF 2013 – en ligne
3. Un trait d'union et sans majuscule malgré l'origine du mot ("prune de la reine Claude", femme de François Ier). Au pluriel : des reines-claudes (Larousse)
4. Le Seigneur de Saffres, de la région de Dijon, rentrant de croisade en France, aurait rapporté des spécimens de ce petit prunier, notamment le dit "prunier jaune de Sainte-Catherine", qu'on trouve aujourd'hui encore à Vitteaux et dans les communes autour des terres de ce seigneur, La variété pourpre du prunier de Damas figure sur un écusson.
De délectables petites prunes bleues facilement identifiables à leur pédoncule d'attache et à leurs deux lobes bien divisés, qu'on surnomme des "fesses"
"On a complètement oublié qu'il existe toutes sortes de variétés de fruits * indigènes au Québec ou qui ont réussi à s'acclimater et à devenir rustiques au fil des siècles, comme les pommes d'été, la cerise de Montmorency, le melon ou la pêche de Montréal, déplore [Paul-Louis Martin, qui, avec sa compagne Marie De Blois et leurs enfants, a fondé la "Maison de la prune" en 1992]. Tout cela à cause de l'emprise de la grande industrie."
"La prune de Damas, qui existe depuis des millénaires en Occident et pour laquelle les croisés se sont battus au Moyen Âge, pousse remarquablement bien dans notre climat depuis quatre siècles. Dans un inventaire de 1901, j'ai découvert que 200 000 pruniers de Damas, plantés par les Récollets et Champlain au début de la colonie, poussaient sur la Côte-du-Sud, contre seulement 2000 dans les années 1980. Elle est devenue notre cheval de bataille et le symbole du droit à la biodiversité."
La prune bleue a aussi fait l'objet d'études poussées en Californie qui ont établi qu'elle était plus riche en antioxydants que le raisin et les bleuets, dont les pigments sont réputés pour régénérer les cellules du cerveau et ralentir le processus de vieillissement. Des études que Paul-Louis Martin s'est empressé de valider auprès des chercheurs de l'Institut des aliments nutraceutiques et fonctionnels de Québec.
Au secours des pruniers de Damas (La Presse 2005) [archive] [PDF]
* Voir 5 petits fruits méconnus (Québec) [archive]
Voir aussi ces PDF
Baies polaires (Mûre arctique Argousier Myrtille des marais)
Baies rouges noires 2. Airelle Myrtille Canneberge
Baies rouges noires 3. Groseilles Cassis
Baies rouges noires 6. Busserole Arbousier
Baies rouges noires 7. Camarine Fragon-petit-houx
Curiosité
La légende raconte que les Croisés revenant défaits de Damas en Syrie (1149), rapportèrent une variété nommée prunier de Damas. On les aurait alors moqués parce qu'ils seraient allés là-bas "pour des prunes" – qui serait à l'origine de cette expression signifiant "pour pas grand chose", voire "pour rien".
Wikipédia (PDF)
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Voir aussi Baies cueillette livret (PDF)
Le prunier sauvage ou "myrobolan"
Prunus cerasifera [=> Prunus domestica]
Naturalisé en France, le myrobolan est originaire d’Asie du sud-ouest et du sud-est de l’Europe (Balkans et Crimée). Ce prunier sauvage est très probablement un hybride largement naturalisé dans les forêts riveraines et alluviales de France, depuis très longtemps. On le trouve aussi (biotope secondaire) dans des friches agricoles, fruticées, terrains vagues. Les haies des bocages, vignes et vergers.
Il a longtemps été cultivé comme porte-greffe pour les mirabelles (qui auraient aussi pour origine le prunier de Damas P. insititia, aux fruits couleur bleu-sombre), les reines-claudes et les quetsches. Il est en effet bien adapté aux terres plus pauvres, drageonne peu et se reproduit par semis. Ce prunier serait également à l’origine des variétés saint-Julien, prunes d’Agen...
Prunus cerasifera ressemble beaucoup à son cousin le prunellier Prunus spinosa, mais il est plus grand (4 à 8 mètres de haut) et surtout n’a pas de vrais piquants.
Certains rameaux courts, dégénérés subsistent parfois sur les branches, formant de fausses épines. Son bois est rouge-brun veiné de rouge-violacé, dur et lourd, à grain fin.
La floraison est en mars-avril (voire dès février). Ses fleurs sont blanches, assez grandes, solitaires ou par petits groupes de 3 ou plus.
Les fruits qui s'ensuivent sont jaunes ou rouge violacé ou bleu-noir. Ces drupes ovoïdes assez grosses sont pendantes. Leur chair adhère à un noyau rugueux.
Comestibles, elles sont cependant fades et aigres. Leur cueillette s'effectue mi-août–mi-septembre. C’est la prune “à cochon“, excellente en confiture *.
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Voir Prunier sauvage (PDF) Ardèche-nature
Voir aussi Baies cueillette livret (PDF) :
Prunier sauvage (p,13)
* Quelques compléments pour des prunes (pp 24-25)
Vidéo : Reconnaître et cueillir les fleurs de pruniers sauvages. Comment distinguer le prunelier (Prunus spinosa) du myrobolan (Prunus cerasifera) ? ...
Le prunellier ou Épine noire
Prunus spinosa
Le Prunellier (des haies) Prunus spinosa, ou Prunelier, Prunier épineux, Prunier sauvage, Épine noire ou Épinette, est un arbuste fruitier à feuillage caduc de la famille des Rosacées qui peut atteindre 2 à 4 m, en forme de buisson très dense, épineux, souvent infranchissable.
La confusion est fréquente entre l'aubépine et le prunellier. Contrairement à l'aubépine, le prunellier, autre épineux, fleurit bien avant de porter ses feuilles et ses fruits sont de petites prunes noires.
Confusion dangereuse Prunellier vs Belladone (JPG)
Voir Belladone Atropa belladonna
Originaire d'Europe et Asie, extrêmement commun, on trouve le prunellier un peu partout, généralement à la lumière, en plaine comme en moyenne montagne. Il affectionne les talus, les bordures de chemins, les lisières de forêts de feuillus et, bien entendu, les haies, mêlé à l’Aubépine et bordant des pâturages. Le prunellier est très rustique aux gelées. En Sologne, il a tendance à envahir, avec le Saule cendré, les prairies humides non entretenues. S’il apprécie les endroits humides il supporte aussi très bien la sécheresse.
Les rameaux du prunellier sont insérés à angle droit sur les tiges, ils sont noirâtres, courts, piquants et peuvent être dangereux. Les jeunes pousses de l’année, légèrement duveteuses, d’un vert tendre, ne seront là qu’un bon mois après les fleurs. Elles supporteront de petites feuilles ovales, plus larges dans leur moitié supérieure et denticulées. Elles deviendront vert foncé. Les bourgeons des feuilles sont brun-noir, ceux des fleurs globuleux et jaunâtres.
Dès que pointent les beaux jours, en mars-avril, le prunellier est le premier, dans nos campagnes, à montrer ses petites fleurs nombreuses, odorantes, solitaires ou groupées par deux. D’une taille de 15 à 20 mm elles portent 5 pétales et beaucoup d’étamines. Elles attirent de très nombreux papillons. Très blanches, elles se distinguent parfaitement dans la masse sombre, presque noire de cet arbrisseau dont les feuilles n’apparaîtront que plus tard.
Les fruits – prunelles, cenelles ou agrènes suivant les régions – sont de la taille d’un gros pois noir bleuâtre recouvert d’un voile blanchâtre (pruine) et comportent un noyau rêche. Ils resteront tout l’hiver sur l’arbuste, même après la chute des feuilles. Très âpres, ils ne seront consommables qu’après les premières gelées.
Utilisations du prunellier
Jouissant autrefois d’un statut médicinal très marqué (toutes ses parties – fleurs, feuilles, fruits, écorce – étaient utilisées), on ne peut plus en dire autant du prunellier aujourd’hui. Son caractère épineux et obscur y est, peut-être, pour quelque chose. On retrouve en allemand – schwarzdorn – et en anglais – blackthorn – ces deux caractéristiques : ses rameaux épineux et la noirceur de ses fruits, les prunelles.
Il est vrai également que croquer une prunelle est une expérience pour le moins âpre et acide dont les papilles gustatives se souviennent longtemps ! Bien que cousin avec cerisier, pêcher et autre amandier, le prunellier ne s'est pas vu doté par la Nature de fruits doux et savoureux.
Mais il a bien d’autres qualités...
Le prunellier est utilisé pour stabiliser les sols pentus et arides.
On peut le planter en haie champêtre défensive, de nombreux rejets sortant des racines, avec des Aubépines, Églantier.
C'est aussi un excellent porte-greffe naturel pour le prunier, mais aussi le pêcher et l'abricotier. Au bout de 2 à 3 ans, on obtient une fructification faible avec une durée de vie assez courte.
Il existe une variété à fleurs doubles que l’on met dans les plantations d’ornement.
Autrefois, son bois était utilisé en marqueterie.
Quelques personnes savent encore utiliser les rameaux de l’année, jusqu’en mai, pour faire "un vin d’épines", appelé parfois "trouspinette" ou "épinette", en laissant macérer une grosse poignée de rameaux vert tendre dans un mélange de vin (blanc ou rouge), d’alcool fort (1/5) et de sucre en poudre. On utilise quelquefois l'aubépine.
Cultiver le prunelier : Voir Ooreka (PDF)
Prunellier en phytothérapie
On utilise de ce petit arbuste les fleurs, les fruits, les feuilles et l’écorce des jeunes rameaux (parfois celle des racines). Parmi les principaux principes actifs contenus dans le prunellier, nous trouvons du tanin, des acides de fruit, des vitamines (A, B, C) et divers oligo-éléments (calcium, potassium, magnésium…)
En décoction, le prunellier est laxatif, et ses fruits sont utilisés comme remède contre les constipations. L’écorce réduite en poudre servait autrefois de dentifrice alors que les feuilles séchées jouaient le rôle d’ersatz de tabac.
Propriétés thérapeutiques Fleur : laxative tout en douceur et légèreté, diurétique, dépurative, calmante, régulatrice des fonctions intestinales, antiseptique stomacale Feuille et écorce : fébrifuge, dépurative, antidiabétique, anti-asthmatique, astringente Fruit : astringent, tonique général, anti-diarrhéique
Usages thérapeutiques Fleur : colique néphrétique, lithiase rénale, rhumatismes, goutte, toux, affections pectorales, crampes d’estomac, diarrhée, leucorrhée Feuille et écorce : fièvre excessive, furoncle, acné Fruit : maux de gorge, taux, diarrhée, dysenterie, irritations des voies urinaires, gingivite, saignement de nez, furoncle, acné
En général : asthénie, fatigue, etc.
Modes d’emploi
Décoction de fruits
Infusion de feuilles, d’écorce ou de fleurs
Macération vineuse
Teinture homéopathique
Usage alimentaire de la prunelle : Voir Les prunes
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D'après les PDF
[Books of] Dante (2016)
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Documentation
Thich Nhat Hanh et le village des Pruniers