• Le 21 juin, votre élixir de la Saint-Jean

     

    OUPS ! Le 09 juin dernier, cette newsletter est partie trop vite. Mille excuses !

     

    Bonjour à toutes et à tous

     

    Le 09 juin, c'est la date à laquelle j'ai reçu ce message de Alternative Santé que je vous retransmets ci-dessous, à la bonne date cette fois ;-)

     

    LE 21 JUIN, FAITES VOUS-MÊME
    VOTRE ÉLIXIR DE LA SAINT-JEAN

    La période du 21 au 24 juin marque le paroxysme de l’activité solaire. C’est le moment où l’énergie du soleil se concentre dans la nature avant que la nuit ne recommence à gagner du terrain et que l’hiver ne l’emporte : le soleil va commencer à décliner et les journées à raccourcir. Pour le règne végétal, ce basculement est un signe, et alors que pour nous, l'été arrive, pour les végétaux, c'est le déclin qui commence...

    Dans la tradition des herboristes, cette date est une des plus importantes de l'année, car c’est à ce moment précis que "les herbes dévoilent leurs Mystères et chassent les mauvais esprits".

    "La grande lumière de la Saint-Jean" se manifeste particulièrement dans les plantes qui, selon la tradition, gagnent un pouvoir médicinal inégalé dans l’année.

    Par ailleurs, ramassées au petit matin, les herbes sont encore couvertes de la rosée qui, en cette nuit du 23 au 24, est dite être une eau de salut, de jeunesse et de baptême. Cette rosée purifie toutes les herbes mauvaises ou vénéneuses qui, selon la légende, perdent leur poison cette nuit-là.



    Des plantes communes et faciles à récolter en France

    Les plantes qui permettent l'élaboration de l'élixir sont communes en France et il suffit de parcourir la campagne pour les rencontrer.

    Si vous n'êtes pas familier des plantes sauvages, je vous recommande toutefois de vous munir d’un bon livre de botaniste pour ne pas vous tromper d’espèce et identifier les ingrédients de cette recette centenaire (ci-dessous).

    La cueillette peut se dérouler, en fait, sur trois jours, entre le 21 et le 24 juin. Mais gare aux lève-tard, car la récolte doit impérativement se faire avant le lever du soleil pour que les plantes ramassées emportent sur elles un peu de la rosée de la nuit.



    Comment faire après la cueillette

    Une fois la récolte faite, il suffit de mélanger, à quantité égale, les plantes entières, leurs feuilles ou les fleurs, selon le cas (voir plus loin) dans une grande bouteille de verre ou un pot de terre cuite, et faire baigner le tout dans de l’alcool. Mais quel alcool ? L'alcool à 90° (introuvable en France) ? L'alcool à 70° des pharmacies ? L'alcool pour fruits titre seulement 40°... Nous avons demandé à Patrice de Bonneval, l'un des plus anciens herboristes français.

    Le choix de l’alcool est selon lui « en fonction du goût de chacun ». Vous pouvez y mettre de l’armagnac, du cognac, du calva… seul impératif, il faut qu'il soit bio. Il convient, explique-t-il, de privilégier de l’alcool distillé plutôt que de l’alcool pur d’officine.

    Une fois la préparation achevée, bouchez l’orifice hermétiquement, car le mélange va passer un an à l’obscurité d’une cave. Ou mieux, si vous pouvez, placez-le en terre.

    Selon la tradition, l’Élixir de Saint-Jean prend toute son ampleur lorsqu’il a été enterré durant un cycle solaire entier. Car les énergies des plantes dynamisées par le soleil vont s’enrichir de la force de la terre. Lumière et obscurité, ciel et terre, l’élixir reconstitue le tout.



    Une maturation d’un an

    La sortie de terre doit se faire au solstice (le 21 juin) de l’année suivante. L’élixir est alors à maturité.

    Une grande bouteille est suffisante car seulement trois gouttes trois fois par jour sont nécessaires pour bénéficier des bienfaits du cocktail solaire.

    Les principales indications données par notre herboriste concernent les états de troubles du système nerveux. Bien sûr, si vous « broyez du noir » dans une dépression de saison, la lumière de Saint-Jean est tout indiquée, mais également en cas de fatigue intense ou de troubles nerveux du sommeil.

    Patrice de Bonneval considère cet élixir comme un « Rescue naturel », à prendre comme pour le remède phare des fleurs de Bach, en cas de choc émotionnel intense, de décès d’un proche, d'une rupture sentimentale, d'idées morbides et obsédantes.



    Recette de l’élixir : plante à plante, ce qu’il faut ramasser

    • Achillée millefeuille : 1 plante entière*
    • Iris : 1 plante entière
    • Lamier blanc : 1 plante entière
    • Lierre terrestre : 1 plante entière
    • Grande marguerite : 1 plante entière
    • Millepertuis : une poignée de fleurs
    • Noisetier coudrier : une poignée de feuilles
    • Olivier (si présent dans la région) : une poignée de feuilles
    • Ortie dioïque : 1 plante entière
    • Trèfle : une poignée de feuilles
    • Verveine officinale : 1 plante entière
    • Vigne : une poignée de feuilles

     

    * Plante entière signifie toujours : sans la racine

    Léonard Katz

     

    Newsletter n° 198 de Alternative Santé du 09 juin 2016

    "Alternative Santé" est édité par la société Santé Port Royal, société de presse indépendante des laboratoires pharmaceutiques et des pouvoirs publics.
    Santé Port Royal SAS - 65, rue Claude Bernard - 75005 Paris

     

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    Bonnes lectures ;-)

    Yantra

     



    Newsletter envoyée le Lundi 20 Juin 2016

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