• 2-Arbres (pouvoir thérapeutique)

    Page mise à jour en avril 2023

    Le pouvoir thérapeutique des Arbres

    "Chaque goutte de sève contient la plénitude de l'arbre entier." – Maharishi Mahesh, yogi

    Arbre, lumière et oxygène

    Arbre, lumière et oxygène

    Un article de Florence LAPORTE, guide Nature (Lettre d'octobre 2015)

     

    Les arbres sont tous reliés

    Dans un article (Connaissez-vous la sylvothérapie ou le pouvoir thérapeutique des arbres ? 14 septembre 2015) [Florence Laporte a] évoqué le pouvoir thérapeutique des arbres et de la forêt et les différents bienfaits dont nous bénéficions lors d’une balade en forêt.

    C’est la « sylvothérapie » de plus en plus reconnue par les scientifiques. Dans cette manière d’aborder les choses, on constate les effets de la forêt en général sur notre santé et notre bien-être physique, émotionnel et énergétique. C’est déjà un grand pas en avant mais cela peut sembler bien insuffisant comparativement aux connaissances des peuples anciens. Les Celtes, et surtout leurs Druides, savaient bien qu’une promenade en forêt de hêtres, ne produit pas les mêmes effets que dans une forêt de pins ou de chênes…

    Il est maintenant prouvé que tous les arbres sont reliés, notamment par leurs racines entremêlées les unes dans les autres et leur symbiose avec les champignons. Ce réseau végétal permet aux arbres de communiquer entre eux.

    Tout en tenant compte de cette « symbiose », il ne faut tout de même pas oublier que les arbres ont chacun leur identité et leur « personnalité ». Chaque arbre possède une énergie qui lui est propre et des qualités particulières à nous transmettre. Ainsi, chaque arbre éveillera en nous un aspect différent de notre potentiel de guérison.

    En termes de communication, les arbres émettent également divers signaux comme des courants électriques ou des substances chimiques. Les plus spectaculaires sont sans doute les messages d’alertes, lors d’attaques de chenilles défoliatrices par exemple. Les réseaux racinaires et mycorhiziens sont les lieux d’échanges de carbone, d’eau, de phosphore, d’azote et autre minéraux mais aussi probablement d’autres signaux d’alerte. Tous ces champs de recherches sont en plein essor et beau-coup de ces phénomènes font l’objet d’études en laboratoire. Reste à présent aux forestiers à être curieux de ces sujets de biologie végétale de pointe et à s’interroger sur les définitions de l’intelligence et de la sensibilité.

    "Archives ouvertes" 21/02/2019 (PDF) [autre PDF]

    Vidéo. "Arbres maîtres, arbres guérisseurs"

    [https://www.youtube.com/watch?v=ApJnpCrkd-Q]

    Dans le cadre de la présentation du stage "Arbres maîtres et traditions celtiques" (du 26 octobre 2015) 

    Dans les traditions, les arbres sont des frères, des compagnons de route. Ils jalonnent notre chemin d'évolution, nous aident à nous recentrer dans notre cœur et à retrouver notre paix intérieure. En apprenant à les découvrir et à les aimer, c'est nous-mêmes que nous guérissons !

    La marche sous les arbres, en forêt ou dans un petit bois, si vous avez la chance d'en disposer près de chez vous, est salutaire. En effet, les arbres sécrètent une substance antiseptique (voire antivirale ?) qui permettrait de soulager les maux de tête.

    Voir aussi Marches 2. En forêt

    Marche afghane et la respiration qui va avec. Pour mieux oxygéner le cerveau, "détendre" et "désenflammer" la tête en cas de maux, pratiquez, en marchant dans un parc, sur la plage, etc., le rythme suivant :  3 / 1 / 3 / 1

    3 pas : inspirez

    1 pas : retenez

    3 pas : expirez, soufflez

    1 pas : retenez

    Et ainsi de suite.

    1 à 3 minutes de méditation en portant l'attention sur l'entrée d'air dans les narines, lors d'une marche "méditative" n'est pas négligeable non plus.

    Lu dans Maux de tête soulagés naturellement

     

    Question de bon sens !

    Mettre tous les arbres dans le même panier, d’un point de vue thérapeutique, reviendrait presque à imaginer qu’un menuisier ou un ébéniste pourrait prendre n’importe quel arbre pour faire des meubles, des portes, des charpentes, de la sculpture, des objets de décoration, sous prétexte que c’est du bois ! Or, chacun sait que le bois de certains arbres résiste mieux aux intempéries alors que d’autres seront plus adaptés à la menuiserie d’intérieur, que le bois peut être souple ou rigide, tendre ou solide, flexible ou cassant. Certains flambent vite et laissent très peu de braises alors que d’autres se consument lentement. De même, ils n’ont pas tous la même résistance mécanique, la même densité...

    Les exemples ne manquent pas pour comprendre que chaque arbre est différent dans sa matière, mais aussi dans son énergie. C’est justement par sa matière que l’arbre nous donne des indications sur les qualités qu’il est à même de nous transmettre à condition de savoir observer et ressentir !


    Par exemple, le bois de frêne est flexible tout en étant solide, il a une grande élasticité et une grande résistance à la compression et aux chocs. Or, sur le plan physique, les feuilles de frêne en infusion, sont connues pour entretenir la souplesse et la bonne santé des articulations. Et sur le plan émotionnel ou énergétique, le frêne nous aide à assouplir nos rigidités…

    Frênes montage

    Voir aussi Mangez d'autres arbres : Le frêne

     

    Doit-on croire à la « théorie des signatures » ?

    La fameuse loi des signatures, vieille comme le monde et reprise par Paracelse, s’appuie sur le fait que la couleur, la forme, l’odeur, la texture d’une plante ou d’un arbre, ainsi que son mode de vie, nous en disent long sur l’influence qu’ils peuvent avoir sur nous.

    Au XVIIIe siècle, Goethe écrit :

    « dans la nature, il faut considérer les formes extérieures et tangibles comme étant les indicateurs des propriétés des parties intérieures invisibles. »

    S’il est quelquefois délicat de tirer des conclusions trop hâtives de cette théorie, notamment lorsqu’il s’agit de déterminer les propriétés médicinales d’une plante, c’est par la finesse de notre intuition et de notre observation que nous pouvons comprendre les qualités d’un arbre.
    C’est ainsi que le docteur Bach a passé des années à observer la nature avant de réaliser la gamme des « 38 élixirs floraux ». Ayant commencé sa vie par une carrière de médecin et de recherche scientifique en bactériologie, c’est vers l’âge de 40 ans qu’il a compris qu’il devait oublier tout ce qu’il avait appris jusque-là pour en arriver à utiliser uniquement son intuition pure.

    L’univers des arbres est immobile et silencieux ; pour entrer en communion avec eux nous devons nous mettre à nu, nous dépouiller de nos artifices.

    « On ne voit bien qu’avec le cœur »

    disait Saint-Exupéry, et c’est dans le silence intérieur que nous comprendrons le mieux le langage des arbres…

     

    L’exemple du chênequand les dernières découvertes scientifiques viennent justifier les traditions

    Chêne de Cheille 4-saisons (Arbre remarquable)

    Un arbre remarquable : les 4 saisons du Chêne de Cheillé (Indre-et-Loire)

    Pour les Celtes et les anciennes traditions, le chêne a toujours symbolisé la puissance, la force. Profondément enraciné, fournissant un bois extrêmement solide et bravant les intempéries, le chêne traverse le temps et nous invite à profiter de son énergie de feu. On savait donc que l’on pouvait se mettre sous un chêne pour retrouver de la force en cas de maladie, de fatigue ou de convalescence.

    Or, depuis peu, des scientifiques ont découvert que l’écorce de chêne contient de nombreux composés flavonoïques qui réduisent la fatigue et améliorent l’humeur. Il y a maintenant des laboratoires qui  commercialisent un extrait de bois de chêne (quercus robur) contre les symptômes de la fatigue chronique !

    Ainsi les dernières découvertes viennent confirmer la connaissance ancestrale.

    Voir aussi Mangez d'autres arbres : Le chêne

     

    Le calendrier celtique des arbres

    Les Celtes vénéraient les arbres et leur avaient donné une place de choix dans le calendrier de l’année. Ainsi, chaque mois était symbolisé par un arbre qui n’était pas placé là par hasard. Tout avait un sens et reposait sur une solide connaissance du monde des arbres et de la nature.

    S’il n’est pas possible d’entrer ici dans les détails de cet ensemble complexe, voici quelques exemples, non exhaustifs, de diverses qualités propres à certains arbres. Il est intéressant de constater que les qualités physiques d’un arbre, comme par exemple ses propriétés médicinales, se retrouvent également sur les plans émotionnels ou énergétiques :

     

    Bouleau 'blanc' (B. pendula)

    Bouleaux blancs Betula pendula

    • Boire de la sève de bouleau ou des infusions de ses feuilles permet de nettoyer l’organisme de ses toxines et soulage nos émonctoires. Ainsi, le bouleau est l’arbre de la purification par excellence, « la machine à laver de l’organisme » !
      On retrouve ce symbole de pureté dans la blancheur de son tronc, particulièrement pendant l’hiver, lorsqu’il est dénudé et éclairé par un rayon de soleil.
      Arbre de lumière pour les Celtes, on l’utilisait aussi pour purifier les pensées et les intentions, et se remettre dans le « droit chemin ».

    Voir aussi Mangez d'autres arbres : Le bouleau

     

    Aubépine Crataegus monogyna Common hawthorn 

    Aubépine Crataegus monogyna

    • Laubépine est bien connue pour ses propriétés médicinales (fleurs, fruits - cenelles - et feuilles) en tant que régulateur de la tension (en cas d’hyper ou d’hypotension) et pour ses effets apaisants sur le rythme cardiaque, l’anxiété ou les problèmes de sommeil (antispasmodique et sédatif).
      Agissant sur le cœur physique, elle est également efficace pour soulager nos peines de cœur dans le domaine de l‘affectif.
      Sous forme d’élixir floral, elle nous aide à rester centrés en cas de séparation ou de perte d’un être cher. Son action régulatrice nous invite à nous recentrer dans notre cœur en cas de perturbation. C’est un arbre d’équilibre et de paix intérieure.

    Voir aussi Mangez des feuilles d'arbres : L'aubépine

     

    Biscuits d’automne

    Entre menthe et lavande

    Riches en amidon, les cenelles peuvent compléter la farine de blé dans des biscuits. Pour plus d'originalité, vous pouvez l'associer aux Châtaignes *, autres « fruits à pain » de nos forêts.

    * Voir aussi Délices de châtaigne (Florence Laporte)

    • Faites une purée épaisse en faisant cuire 250 g de cenelles dans un petit ¼ de litre d'eau pendant 20 minutes.
    • Passez au moulin à légumes en vous aidant du liquide, puis passez la purée obtenue à travers une passoire à grillage fin, pour être sûr d'éliminer tous les noyaux et autres débris.
    • Vous devez obtenir environ 150 g de purée épaisse de cenelles à mélanger avec
      • 150 g de purée de châtaignes,
      • 40 g de sucre,
      • un peu de poudre levante,
      • 1 c. à s. de miel de châtaignier,
      • 40 g de beurre ramolli,
      • un gros œuf
      • et une petite poignée de cerneaux de noix concassées grossièrement.
    • Si la pâte est trop molle, ajoutez un peu de fécule de maïs.
    • Sur une tôle garnie de papier sulfurisé, déposez des petits tas bien espacés, de la valeur d'environ 1 c. à s.
    • Cuisson : une dizaine de minutes au four préchauffé à 220°.

     

     Noisetier (Corylus sp) dans la brume - Rustica

    Noisetier dans la brume (E. Brenckle - Rustica - Verger conservatoire Delbard à Malicorne) Corylus sp.

    • Pour les Celtes, la noisette est symbole de sagesse et de clarté mentale et le noisetier symbolise notre connexion à la Source.
      Curieusement, le bois de noisetier est celui qui conduit le mieux l’énergie et les sourciers l’utilisent pour chercher l’eau et trouver les sources.
      De même, on sait maintenant que la noisette fait partie des aliments qui boostent le cerveau grâce à sa richesse en oméga 3 et en vitamine E.
      Ainsi, le noisetier est un arbre qui nous relie à notre Source d’inspiration et de sagesse. Méditer au pied d’un noisetier permet de canaliser notre inspiration créatrice, notre Source.

    Voir aussi Mangez d'autres arbres : Le noisetier

     

     

    Les bains de forêt

    Les bains de forêt

    La sylvothérapie est reconnue depuis 1982 comme une médecine préventive au Japon
    ALDO SPERBER / HANSLUCAS

    Le bain de forêt, ou Shinrin yoku, est une approche de santé originaire du Japon, dont les nombreux bienfaits sur l’organisme ont été prouvés. Cette "sylvothérapie" est une médecine préventive qui prescrit balades dans les bois, câlins d’arbres et goûter d’écorce. Son but est d'éveiller ses sens et reprendre contact avec son moi profond.

    L’idée a germé un jour dans l’esprit d’un directeur de l’Agence nationale des forêts. Puisqu’il existe des bains de mer (kaisui yoku) et des bains de soleil (nikkou yoku), pourquoi ne pas lancer les bains de forêt (shinrin yoku) ? En 1982, Tomohide Akiyama incite les Japonais à s’aventurer sur les sentiers. Après tout, c’est une juste reconquête du territoire puisque les forêts ne couvrent pas moins de 67% de l’archipel. Et le fait de passer du temps dans la nature ne peut qu’être bénéfique pour l’esprit et le corps.

    Depuis que le professeur Yoshifumi Miyazaki, de l’université de Chiba, a démontré scientifiquement les bénéfices de "plonger dans la nature, enlacer un arbre, respirer…" sur l’esprit et le corps, un millier de thérapeutes reçoivent les citadins stressés pour des sessions en pleine forêt où les cinq sens sont sollicités... (Sens & santé) 

    En gros, il s'agit d'ouvrir ses cinq sens :

    • La vue : Regardez autour de vous et si besoin arrêtez de marcher ou asseyez-vous ;
    • L’ouïe : Écoutez les craquements du bois, le vent dans les feuilles et le chant des oiseaux, des sons bien différents de ceux qu’on entend en ville et qui sont générateurs de stress ;
    • L’odorat : Essayez de porter votre attention sur les odeurs forestières. Ce faisant, prenez conscience du fait que vous inhalez des phytoncides : réalisez plusieurs respirations abdominales profondes ;
    • Le toucher : Prenez dans vos mains des feuilles, caressez des mousses et des lichens et posez vos mains sur les écorces des arbres en prenant conscience de la sève qui circule à seulement quelques millimètres. Marchez pieds nus pour ressentir l’humus sous vos plantes de pieds afin de mieux vous ancrer ;
    • Le goût : Selon la saison, goûter un organe végétal si vous l’avez identifié comme étant comestible, baies de genièvre, pousses de bourgeons, cônes d’épicéa, faines de hêtre ou aiguilles de pin Douglas (Pseudotsuga menziesi) par exemple.

    Doctissimo

    La naturopathe Laurence Monce, auteure de Ces arbres qui nous veulent du bien (Dunod), distingue deux types de « bains » : l’un tonifiant, de préférence dans des forêts de conifères ; l’autre relaxant, au contact de feuillus (bouleau, peuplier, tremble). Jean-Marie Defossez comme Laurence Monce ou Eric Brisbare (Un bain de forêt, Marabout) invitent leurs stagiaires à faire corps avec les arbres pour se ressourcer : choisir un arbre, le saluer, accoler son buste et ses jambes à son tronc, l’explorer et le caresser, le regarder au plus près, écouter le bruit de l’écorce au passage de sa main, le respirer et même le goûter.

    Le Monde

    Voir

    Marches En forêt

    Maux de tête soulagés naturellement

    Plongeons dans un bain de forêt (Thérapeutes magazine)

     

    Vidéos très intéressantes sur les trognes

    Une trogne, appelée aussi arbre têtard ou plus simplement têtard, est un arbre dont la forme caractéristique résulte d'un mode d'exploitation spécifique, consistant en des tailles périodiques afin de fournir principalement du bois et du fourrage. (Wikipédia)

    Les trognes témoignent d’une intense complicité historique entre les arbres et les agriculteurs. Si ces modes de gestion paysans sont caractéristiques des pays bocagers, ils se rencontrent couramment dans bien des contextes, et sous presque toutes les latitudes de la planète.

    La trogne, arbre « cultivé » par excellence, fournit une diversité de produits à court et moyen terme (fourrage, bois énergie, litière…), tout en permettant de capitaliser, en valeur économique, paysagère et services environnementaux, dans une bille de pied et une tête pérennes, habitats d’une biodiversité foisonnante. La conduite en trogne stimule l’arbre dans sa croissance, tant aérienne que souterraine, assurant une production de ressources disponibles, accessibles, gratuites et durables.

    Tela Botanica [archive]

    1er, 02, 03 mars 2018 - Sare (64), Pays Basque, Pyrénées-Atlantiques

    2ème colloque européen sur les trognes (PDF)

    Vidéo 1. "Trognes, arbres paysans, Dominique Mansion"

    Dominique Mansion au colloque "Des arbres en agriculture, l'agroforesterie au cœur des enjeux contemporains", organisé par la Société Botanique de France et l'Association Française d'Agroforesterie - 20 & 21 mars 2015, Paris.

    [https://www.youtube.com/watch?v=i1nw8DB2anE] 17 décembre 2016

    Vidéo 2. "L’arbre comme fourrage, Ted Green"

    Les fourrages ligneux : et si on s'y mettait vraiment ? La ressource agroforestière est largement sous-exploitée pour des élevages vraiment durables.

    [en] [https://www.youtube.com/watch?v=F52oO-xmhy0] YouTube 21 juillet 2015

    Voir aussi

    Faire une trogne (vidéo Agroforesterie Association Française)

    La Fédération Internationale de l’Arbre est créée ! (2015) [archive] (Tela Botanica)

    La trogne, arbre paysan aux mille usages [archive]
    (Association française d’Agroforesterie)

    Le petit guide du trogneur (PDF)

    Lexique "phyto-bota" (Forêt – Bois – Taillis)

    Produire du bois sans abattage

    Depuis 700 ans, les Japonais produisent du bois sans abattre d'arbres. C'est au XIVe siècle qu'est née au Japon l'extraordinaire technique du daisugi.

    En effet, daisugi signifie que ces arbres seront plantés pour les générations futures et ne seront pas coupés mais taillés comme s'il s'agissait de bonsaïs géants ; en appliquant cette technique aux cèdres, on obtient un bois uniforme, droit et sans nœuds, pratiquement parfait pour la construction.

    La taille est un art qui permet à l'arbre de croître et de germer en utilisant son bois, sans jamais le couper.

    Une technique extraordinaire.

    Produire du bois sans abattage.jpg

    Transmis par Digne média le 22 septembre 2024

    Réactions d'internautes

    Un ancien métier en France - émondeur - consistait à... émonder les arbres. À prélever annuellement du bois sur pied. Sur la photo nous avons une forêt dans l'arbre. Ce qu'il faut éviter contre la prise aux vents forts. Le prélèvement à la base induirait une coupe de + 10 cm de diamètre, une mutilation qui prend des années à se recouvrir et représente une porte d'entrée permanente pour les pathogènes. Donc une menace pour la survie de l'arbre. La technique japonaise est certainement plus subtile qu'on nous la présente ! Quant au métier de forestier, comme celui de paysan ou marin pêcheur, c'est l'art de maîtriser la ressource qui n'est pas à la portée de tous... (Xavier)

    Cette technique est utilisée depuis très longtemps dans nos campagnes françaises. Les arbres sont appelés des trognes *. Un internaute a vu son père faire ces coupes, mais toutes les essences d’arbres ne supportent pas ce mode d’exploitation et c'est surtout cela qui n'est pas dit ni expliqué dans ce sujet. (des internautes)

    * Voir aussi Lexique "phyto-bota" (Forêt – Bois – Taillis)

     

    Planter un arbuste

    Gerbeaud

    [https://www.youtube.com/watch?v=og-1vzwOtA8] YouTube 20 janvier 2017

    À noter, on rencontre le fusain d'Europe (Evonymus europaeus) sur tout type de sol (terrains frais, profonds, neutres ou calcaires). Un bien bel arbuste dont le bois de son rameau quadrangulaire à 4 faces carbonisé à l’étouffée produit le fusain utilisé par les dessinateurs *. Le fusain noir pourpré Euonymus atropurpureus, un feuillu originaire d'Amérique du Nord aux fruits non comestibles, est une plante médicinale.

    * Voir Peuplier Populus

    Vu dans Baies rouges – Baies noires : attention !

     

     

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    En conclusion

    « Il serait trop long d’énumérer ici tous les arbres et leurs nombreuses qualités. J’espère simplement, par le biais de cet article, vous avoir donné envie d’aller plus loin dans votre connaissance des arbres. Je vous invite à aller les voir, à observer, ressentir, laisser parler votre cœur et votre intuition, et vous laisser guider par leur amour.

    Florence Laporte »

    Laporte Florence guide NATURE et druide de cœur (35)

     Association « Atout Cœur » - Les Bois - 35480 Messac

    Découvrez les plantes sauvages médicinales et comestibles

    Formation Plantes sauvages médicinales et comestibles

    Voir aussi, du même auteur :
    L’arbre, symbole du rythme de la nature et des saisons

    Lien externe

    Forêts bien plus qu’une réserve de bois (Tela Botanica) [archive] FRAPNA

     

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