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2-Lierre grimpant Hedera helix
Page créée le 07 janvier 2021
Le lierre grimpant Hedera helix
Le lierre ou lierre grimpant (Hedera helix L.) est une espèce de liane arbustive à feuilles persistantes, de la famille des Araliaceae. L'espèce est spontanée en zone tempérée eurasiatique de l'hémisphère nord. Il est également cultivé comme plante ornementale.
À ne pas confondre avec le Lierre terrestre (Glechoma hederacea)
Le nom scientifique Hedera est issu du latin hedera, (de haerere "être attaché"). Hedera a d'abord abouti au très ancien français edre (Xe s.), iedre (XIe s.) puis à iere en ancien français, du genre masculin. Ce dernier agglutiné avec l'article défini a donné lierre dès 1372, avec l'ajout d'un r graphique supplémentaire (1).
L'épithète spécifique Helix (de elein, "s'enrouler") suggère un enroulement en vrille, et désignait sans doute en grec une liane volubile, donc une espèce différente (2).
Le lierre porte de nombreux noms vernaculaires, dont [lierre des bois]. L’appellation "bourreau des arbres" est à éviter car elle prête à confusion avec Periploca graeca (3).
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Notes
1. Site du CNRTL : étymologie de "lierre" [archive]
2. François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolites, Éditions Quæ, 2012
lire en ligne [archive]3. Yvonne de Sike, De l'usage des plantes, Harmattan, 2009
Description du lierre grimpant
Le lierre grimpant est une liane arborescente, dont l'ancêtre est probablement d'origine tropicale, ce qui explique en partie que sa croissance est stimulée par des étés chauds et humides. C'est une des rares lianes que l'on trouve en Europe et en Asie Mineure - avec la clématite, le houblon ou le chèvrefeuille - qui forme des tiges ligneuses rampantes ou grimpantes de taille indéfinie (il atteint facilement 100 m de long et 30 m en hauteur, avec une croissance annuelle de 0,5 à 1 mètre). Ce lierre vit habituellement une centaine d'années, pouvant atteindre 1 000 ans si le support s’y prête.
Les rameaux sont grimpants et partiellement ornés de poils étoilés grisâtres à 5-6 rayons. Ils portent au milieu des entrenœuds des crampons parfois difficiles à enlever à mains nues, qui sont des racines adventives transformées en crampons émettant de nombreux poils ventouses qui s'accrochent à un support (mur, arbre, arbuste, etc.). Ces racines modifiées n'ont aucune fonction absorbante : le lierre n'est pas une plante parasite - à la différence du gui par exemple - et il se nourrit uniquement avec son système racinaire souterrain.
feuilles-lierre
Les feuilles du lierre sont alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchi sur les contours du limbe. Les feuilles juvéniles sont en forme d'étoile, les feuilles adultes présentent deux formes différentes selon leur fonction (phénomène de dimorphisme foliaire ou hétérophyllie :
- les feuilles caulinaires sont palmatinervées à 5 lobes plus ou moins profonds (parfois 3) — rameau A. sur l'illustration ci-dessous ;
- celles des tiges florifères (ayant accès à la lumière) sont ovales, à sommet aigu — rameau B.
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année.
L'existence de feuilles juvéniles et adultes de forme différente a conduit les naturalistes du XIXe siècle à distinguer à tort deux espèces, le lierre rampant, appelé Lierre stérile, et le "Lierre en arbre" (Hedera arborea)
Les fleurs, jaune verdâtre, portent cinq pétales. Elles sont regroupées en ombelles elles-mêmes disposées en grappes terminales. La floraison s'étale en septembre-octobre, et la fructification s'effectue vers la fin de l'hiver, début du printemps. Le lierre présente donc un cycle phénologique inversé par rapport aux plantes dont il se sert comme support. Ce sont parmi les dernières fleurs en saison à offrir du pollen aux abeilles. Une abeille solitaire est d'ailleurs inféodée au lierre : Colletes hederae, l'"abeille du lierre".
Les fruits du lierre grimpant sont des baies (8 à 10 mm de diamètre) noir bleuté groupées en ombelles. Ils renfermant de 3 à 5 graines.
Comme toutes les parties de la plante, les fruits du lierre grimpant sont très toxiques pour les mammifères et en particulier pour l'homme.
Certains mammifères carnivores en mangent tout de même en petite quantité. Cette toxicité est due à la présence de saponines qui se transforment par hydrolyse partielle en un composé hautement toxique, l'hédérine. L'ingestion de deux à trois baies donne déjà des signes d'empoisonnement : brûlures dans la gorge, maux de tête, tachycardie, crampes, vomissements/diarrhées. Une consommation plus importante provoque spasmes musculaires, paralysie. Des cas d'empoisonnement chez les animaux (chiens, cerfs, bovins et moutons qui en consomment faute de pâturages) et les humains (effets émétiques et purgatifs, respiration difficile, convulsions et jusqu'à des comas chez des enfants) sont rapportés.
Les fruits du lierre sont riches en lipides (30 % dans la pulpe située entre les graines) et jouent ainsi un rôle important pour la survie de nombreux oiseaux à la fin de l'hiver, en particulier les passereaux (mésanges, pinsons, rouge-gorges, geais, merles, grives). La dispersion des graines est directement liée à cette consommation, car les oiseaux ne les digèrent pas et elles sont alors recrachées par le bec ou éjectées via les fientes. Contrairement aux passereaux, les pigeons ramiers digèrent les graines et ne sont donc pas vecteurs de la propagation des lierres.
Variétés du lierre grimpant
Le lierre grimpant Hedera helix, sauvage et parfaitement rustique, est le plus commun dans nos jardins, le seul aussi à pousser en intérieur. Ses tiges vertes, puis brun clair, portent des feuilles vernissées, à 3 ou 5 lobes. Il fleurit en automne puis donne de petites baies noires. Il existe de très nombreuses variétés qui se distinguent par leur vigueur ainsi que par la forme et la couleur des feuilles. Voir Variétés (Wikipédia)
Lierre des Canaries
Hedera canariensis
Originaire d’Afrique du Nord, ce lierre est peu rustique (jusqu’à – 12 °C). Il se reconnaît aux tiges et aux revers des jeunes feuilles couverts de poils rouges. Les grandes feuilles à 3 ou 5 lobes sont souvent abîmées par le gel mais elles se reconstituent facilement. Les rameaux s’accrochent peu, on les utilise plutôt pour ramper sur le sol ou des branches basses, pour retomber d’un muret.
Lierre de Colchide
Hedera colchica
Les grandes feuilles ovales, pointues à l’extrémité, dégagent un arôme résineux lorsqu’on les froisse. Elles ont hérité du surnom d’"oreilles d’ours" en raison de leur taille et du fait qu’elles pendent un peu enroulées sur elles-mêmes. Comme l’espèce précédente, celle-ci rampe plutôt qu’elle ne grimpe. Elle résiste jusqu’à – 21 °C.
Plantes grimpantes : un parasitisme faible
On observe ce type de relation, par exemple entre un arbre et un certain nombre de plantes qui l’entourent et grimpent dessus. Par exemple, une clématite qui arrive à grimper sur l’arbre en s’accrochant comme elle peut à l’aide de ses pétioles qui s’enroulent autour de tout ce qui dépasse ou le lierre qui, à l’aide de racines modifiées, s’accroche sur l’écorce.
On parle d’épiphytisme car ici le lierre ou la clématite poussent sur l’arbre, c’est une relation physique où finalement ces plantes parasitent le port dressé de l’arbre mais c’est un parasitisme faible dans la mesure où il n’y a pas de relation physiologique et où la survie de l’arbre n’est pas compromise.
Le lierre ne fleurit que de fin septembre à octobre, voire novembre, c'est-à-dire après que la plupart des autres plantes ont terminé leur floraison, et après la chute des feuilles, le pollen pouvant mieux se disperser ainsi - et les fleurs peut-être plus visibles. C'est ainsi une source critique de nourriture pour les abeilles et autres insectes à une période où il y a peu de fleurs et où l'hiver arrive, et donc ensuite de fruits pour les oiseaux, en février, à une période où de même peu de fruits sont disponibles. Loin d'être un parasite, c'est à l'inverse un organisme mutualiste.
Le lierre ne mérite donc pas son surnom de "bourreau des arbres". On voit parfois des arbres morts recouverts de lierre mais cela ne signifie pas qu'il est responsable de la mort de l'arbre, qui ne lui sert que de support. Lors de promenades durant l'hiver, on pourrait croire que les arbres à feuilles caduques sont étouffés par le lierre, qui reste bien vert durant l'hiver, ce qui n'est qu'une fausse impression, donnée par la complémentarité des cycles de développement entre le lierre et son support.
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Voir Wilipédia
Voir aussi Ce que dit Rustica du lierre Hedera helix (Lessive de lierre)
Plus général
Interactions : parasitisme et symbioses
Lexique phyto-bota (parasite)
Propriétés du lierre grimpant
Le lierre est un des principaux dépolluants de l'atmosphère (principalement les particules de poussières). Les différentes sortes de lierres absorbent divers polluants et sont capables d’éliminer 80 à 90 % du benzène en 24 h ! De concert avec l'arbre, le lierre participe à assainir l'air environnant, et par là même l'air que nous respirons.
Les tiges rampant sur le sol émettent au niveau des nœuds des racines adventives qui permettent à la plante de se multiplier. Les tiges enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un feu courant, de la fracture par le gel, des animaux pouvant endommager l'écorce.
Le lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre.
Avec ses saponines, le lierre grimpant Hedera helix peut être employé comme insectifuge pour repousser les pucerons, les aleurodes et les acariens. Il est raisonnable de faire des petites quantités de purin, frais, dilué à 5% lors de la pulvérisation.
Lierre grimpant couvre-sol
Plante "tapissante", le lierre est une couverture pour les endroits ombragés.
Il est utilisé dans sa phase juvénile comme couvre-sol, notamment dans les sous-bois. Grâce à son feuillage opaque et persistant, il ombre la terre, ce qui permet le maintien de l’humidité, la protection de la pédofaune et la prévention de l'érosion des sols.
La chute des feuilles de lierre forme une litière importante qui se décompose à contretemps des autres ligneux, apportant des minéraux pour la strate arborée, ce qui favorise la croissance des arbres. Acteur essentiel de la biodiversité, le lierre associé à un Chêne abrite « plus de 700 organismes vivants différents (tous les règnes et espèces confondus) »
Lierre grimpant couvre-mur et ornemental
À laisser partir à l’assaut des murets, tonnelles et pergolas, clôtures, haies, arbres, vivants ou morts, dans une jarre...
Le lierre est souvent utilisé pour couvrir des murs et des habitations. Ses crampons ne sont pas nuisibles pour les murs en bon état, mais il faut veiller dans le cas de murs en terre à l'émission de vraies racines qui peuvent causer des dégâts. Il faut aussi éviter qu'il recouvre les toits au risque de le voir soulever les tuiles.
Sur les murs des habitations, le lierre présente un triple intérêt :
1) il les protège des intempéries et du soleil,
2) il assainit le sol au pied des murs et
3) il constitue une excellente isolation thermique en hiver comme en été en réduisant les fluctuations de température de 0,5 à 2 °C.Certaines variétés ornementales peuvent également être utilisées en topiaire en lui faisant garnir des formes préétablies.
Lierre grimpant en phytothérapie
Les propriétés médicinales du lierre grimpant proviennent de la présence dans le bois et les feuilles de saponines (saponosides), flavonoïdes, d'acide caféique et d'acides chlorogéniques.
Le lierre est un purgatif puissant, utilisé autrefois dans les campagnes.
Sa richesse en saponines lui confère des propriétés expectorantes, pour soigner les affections bronchiques et la toux : l'extrait hydroalcoolique sec de feuille est utilisé dans la composition de sirops contre la toux dans des affections bénignes.
Lipolytique, il est utilisé dans des pommades, en massages anticellulitiques et conseillé dans le traitement d’appoint des régimes amaigrissants.
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Voir Masser la cellulite (Ooreka)
Culture du lierre grimpant Hedera
Notre lierre commun, indigène en Europe, a donné de nombreuses variétés à feuillage décoratif.
Parmi celles-ci, les formes naines à feuilles joliment panachées, découpées ou ondulées, se prêtent bien à la culture en intérieur. Facile à vivre, le lierre se prête aussi bien aux associations, temporaires avec de petites plantes fleuries, plus durables avec d’autres plantes vertes.
Le lierre s’accommode de presque tous les types de sol (sauf sec et brûlant ou très humide) et accepte aussi bien l’ombre que le soleil. Le lierre se propage par semis, boutures ou rejetons enracinés. Ses feuilles peuvent se récolter toute l'année, pour être séchées.
Fiche culture du lierre grimpant
Exposition : culture vive, mi-ombre ou ombre
Terreau : ordinaire
Arrosage : 1 ou 2 fois par semaine
Hauteur : tiges grimpantes ou retombantes, jusqu'à 50 ou 80 cm
Rusticité : de – 12 à – 28 °C et plus
Floraison : septembre-octobreCultiver le lierre hedera helix en intérieur. Toutes les expositions, ou presque, conviennent au lierre mais les variétés panachées demandent tout de même une bonne luminosité. Il s’accommode aussi de toutes les températures, appréciant de passer l’hiver plus au frais.
Bouturer le lierre. La multiplication est facile puisque les tiges s’enracinent d’elles-mêmes ; il est possible de procéder par bouturage de tête. Pincez les rameaux régulièrement pendant leur croissance pour favoriser l’apparition de jeunes feuilles, particulièrement décoratives.
Arrosage. Modéré, en laissant le terreau sécher en surface entre 2 arrosages. Faites des apports d’engrais liquide tous les 10 à 15 jours du printemps à la fin de l’été. Réduisez les arrosages en hiver à température basse (10 à 15°C). Si vous avez oublié d’arroser le lierre et que la motte est desséchée, immergez entièrement la plante dans une cuvette d’eau tiède, puis laissez-la bien s’égoutter avant de la remettre en place.
Rempotage. Quand le lierre est à l’étroit dans son pot, tous les 2 ou 3 ans environ.
Les maladies et parasites du lierre
Les araignées rouges tissent leurs fils fins sous les feuilles en atmosphère chaude et sèche : bassinez le feuillage, sur et sous les feuilles.
Le conseil du jardinier
Taillez sans hésiter en fin d’hiver les tiges qui se sont étiolées et dégarnies, à température chaude et lumière faible. De nouvelles pousses vigoureuses les remplaceront rapidement.
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Voir
Cultiver du lierre commun et préparer un purin anti-insectes (Rustica) [archive]
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Documentation
Sources principales
Le lierre Hedera helix (Rustica) [archive]
Voir aussi Plantes supportant la sécheresse
Curiosités
Le Lierre Hedera helix, Araliacées, une plante qui bouscule les idées reçues
Benoît Garrone, Philippe Martin, Bernard Schatz et Les Écologistes de l'Euzière, extrait du livre "Stratégies végétales, petits arrangements et grandes manœuvres", Éditions Écologistes de l'Euzière, 2011 (PDF)
Symbolique du lierre grimpant
Bien qu'il soit accusé dès l'Antiquité de ruiner les cimetières et étouffer les arbres, le lierre a des propriétés médicinales et une symbolique qui ont suscité l'ambivalence de sa réputation. Plante vivace, elle est le symbole de la longévité, et particulièrement de l'amour constant1.
Le lierre, qui embrasse les arbres, est aussi adopté comme symbole de l'amitié2. Plante sacrée très respectée des druides, il est un symbole puissant de force vitale et d'énergie. "Dans les mariages druidiques, on reliait quelquefois les poignets des mariés avec une liane de lierre dans le but de renforcer leur amour3".
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Notes de Wikipédia
1. Michel Botineau, "Botanique systématique et appliquée des plantes à fleurs", Lavoisier, 2010
(lire en ligne [archive])2. Angelo de Gubernatis, "La mythologie des plantes", C. Reinwald, 1882
3. Florence Laporte, "Les plantes des druides", Fleurus, 2017
Au Moyen Âge, cette symbolique végétale de l'attachement rappelle la condition féminine : tel le lierre accroché à son arbre et qui meurt souvent avec lui, la femme étreint l'époux dans la joie et dans l'adversité (avec la devise "on meurt là où l'on s'attache") *.
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* Andrée Corvol, "La forêt malade. Débats anciens et phénomènes nouveaux, XVIIe-XXe siècles", éditions L'Harmattan, 1994
Calendrier républicain
Dans le calendrier républicain le Lierre est le nom attribué au 18e jour du mois de frimaire *.
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* Fabre d'Églantine, "Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française" (lire en ligne [archive])
Voir aussi Calendriers : De Numa à Grégoire (PDF)
Voir
- Des produits « éco » pour ma maison
- L'herbier du savonnier (Info Savon)
- Lessive de lierre (Hedera helix)
- Lessive maison (Recettes maison au quotidien)
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Le lierre terrestre
Glechoma hederacea
Ils portent le même nom mais le lierre terrestre (Glechoma hederacea) et le lierre grimpant (Hedera helix), n’ont pas grand-chose en commun. Ce dernier peut se révéler toxique, notamment pour le cœur. Mal dosé, on constate un effet destructeur sur les globules rouges. Son utilisation par voie interne est donc réservée aux thérapeutes avertis.
Des chercheurs allemands ont réalisé des études cliniques portant sur l’efficacité du lierre terrestre pour réduire les inflammations des voies respiratoires dues à la bronchite asthmatique.
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Source et suite avec Plantes et Santé
Le lierre terrestre, gléchome ou glécome (lierre terrestre) Glechoma hederacea est une espèce de plantes de la famille des Lamiacées (famille des menthes notamment).
Glechoma est issu du latin glechon et du grec glêchôn qui désignaient la menthe pouliot. L'épithète hederaceus provient de hedera, la plante s'apparentant au lierre avec ses tiges rampantes qui peuvent parcourir de grandes distances.
La plante est parfois appelée courroie (ou couronne) de saint Jean ou courroie de terre (pour ses stolons), Herbe de saint Jean (référence à la période de récolte), Rondelotte ou Rondette au Canada (pour la forme de ses feuilles), ou encore Drienne, Gléchome faux-lierre, Lierret...
Risques de confusion. Les feuilles de Lierre terrestre peuvent être confondues avant la floraison, avec d'autres plantes comestibles (la Mauve dont la feuille est plus dentée que crénelée, la Violette dont la feuille non odorante est gluante en raison de la présence de mucilages, l'Alliaire dont la feuille a une crénelure plus irrégulière, les Lamiers ou les Dorines) mais aussi des toxiques (Meehania cordata, Ficaire, Véronique de Perse). La floraison permet de lever cette confusion (William Carey Grimm, "How to recognize flowering wild plants", Castle Books, 1968) Wikipédia
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Voir aussi
Le lierre terrestre Glechoma hederacea (Herbes de la Saint-Jean)
Lierre terrestre Glechoma hederacea (Remèdes conseillés en revue)
Lierre terrestre - Hedera helix 'Hibernica' (Les Senteurs du Quercy) [archive]
Un anti-cellulite maison (Cellulite : exercices physiques, massages, tisanes)