• 3-Crocodile et les Torsions 5/5

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    (4/5 : D'autres rotations - Les Torsions debout - Les Étirements de l'Horloge)

     

    Un peu de culture

    Source principale pour Makara et Nâga : Wikipédia (textes et photos)  

     

    Des représentations de makara dans les contextes bouddhique * et hindou

    Les plus anciennes sont sans doute celles des balustrades de stûpa [1], telles celles de Bhārhut (nord de l'État du Madhya Pradesh) [2]. La forme du makara va subir une évolution stylistique et iconographique, si bien que les animaux le constituant vont devenir de moins en moins reconnaissables. À partir de l'époque médiévale, des volutes végétales se substituent même à sa queue de poisson.

     

     Le makara est considéré comme une créature propice liée à la fécondité. Il est également la monture, ou vâhana, de la déesse du Gange [5], Gangâ (Sanskrit : गङ्गा, Hindi : गंगा), ainsi que celle du dieu des eaux, Varuna (devanāgarī : वरुण [ʋəruɳə]), l'un des dieux les plus importants du panthéon du védisme et de l'hindouisme.
    Les représentations de makara se sont répandues en Asie du Sud-Est parallèlement à l'expansion de la culture indienne dans cette région.

    Dans l'architecture khmère [3], ainsi qu'en Birmanie, on les trouve fréquemment représentés aux extrémités des linteaux ou des frontons, crachant parfois des perles ou de petits personnages.

    En astrologie *, le makara correspond au signe du Capricorne, on retrouve le nom entre autres en khmer [3], où il désigne le mois de janvier, et en mongol (matar)

     

    * Voir...
    Bouddhique, bouddhisme : Les couleurs du Yoga (Accueil) § Yoga tibétain : le corps, véhicule vers l'Éveil
    Astrologie : Animaux spirituels et célestes

     

    L'Indochine [4] est une péninsule du continent asiatique située au sud de la Chine et à l'est de l'Inde. Elle est entourée à l'ouest par le golfe du Bengale, la mer d'Andaman et le détroit de Malacca et à l'est par la mer de Chine méridionale. Traditionnellement, les bouches du Gange [5] formaient sa limite occidentale. Elle comprend les pays et territoires suivants :

    • le Vietnam (Tonkin, Annam, Cochinchine, de l'ex "Indochine française", forment l'actuel Vietnam)
    • le Cambodge (de l'ex "Indochine française")
    • le Laos (de l'ex "Indochine française")
    • la Birmanie
    • la Thaïlande (Siam jusqu'en 1939)
    • la Malaisie péninsulaire (États de Johor, Kedah, Kelantan, Malacca, Negeri Sembilan, Pahang, Perak, Penang, Selangor et Terengganu, les districts fédéraux de Kuala Lumpur et Putrajaya)
    • Singapour

     

    Voir Guerre d’Indochine (1946-1954)

     

    Notes

    Stūpa Dhāmek de Sārnāth, en Inde

    [1] Le stūpa (sanskrit : स्तूप) est une structure architecturale bouddhiste et jaïna que l'on trouve dans le sous-continent indien, dont il est originaire, mais aussi dans le reste de l'Asie, où il a suivi l'expansion du bouddhisme.
    C'est à la fois une représentation aniconique (relative à l'absence de représentations matérielles du monde naturel et surnaturel dans différentes cultures, en particulier certaines religions monothéistes) du Bouddha et un monument commémorant sa mort ou parinirvana.

    Bhārhut (site archéologique) : stupa
    Photo LRBurdak 10-2007

    [2] Bhārhut, situé dans l'État de Madhya Pradesh au sud de Satna, en Inde centrale, et dont le nom s'attache à l'une des premières écoles de sculpture bouddhique (site archéologique), n'est plus qu'un village. Aux siècles précédant l'ère chrétienne, un important monastère s'élevait là ; outre les traces de structures anciennes et la masse d'un stūpa, dont la décoration sculptée du IIe siècle avant J.-C. (musées de Calcutta, Allahabad et New Delhi) présente un intérêt iconographique exceptionnel, bien que fort ruiné et aujourd'hui à peu près disparu, les vestiges de la balustrade (vedikā) qui ceignait celui-ci furent dégagés dès 1873 par Alexander Cunningham. Des morceaux gisaient in situ, d'autres durent être ramenés des villages voisins. En 1876, l'ensemble des fragments, soit un peu plus de la moitié de la balustrade et du portique, prenait place à l'Indian Museum de Calcutta. On peut voir également des bas-reliefs de Bhārhut dans d'autres musées (Museum of Fine Arts de Boston, Freer Gallery de Washington, Los Angeles Country Museum of Art)

    Cambodge : drapeau de Kampuchéa

    En 1993, la monarchie cambodgienne est restaurée ainsi que le drapeau de 1948-1970. Le bleu représente la royauté, le blanc la religion bouddhisme et le rouge la Nation. Le drapeau possède les 3 tours du temple d’Angkor.

    [3] Le khmer appartient à la famille des langues austro-asiatiques. Langue des populations khmères, il est principalement parlé au Cambodge (langue officielle) et dans les régions limitrophes de Thaïlande par les Khmers Surin (du nord ; provinces de Surin, Sisaket et Buriram) et au Vietnam par les Khmers Krom (provinces du Delta du Mékong et Sud-Est), ce qui s'explique par l'histoire de ces pays. On compte environ treize millions de locuteurs.
    C'est une langue non-tonale, contrairement au vietnamien, l'autre grande langue môn-khmer. Une langue tonale (ou langue à tons), est une langue dans laquelle la prononciation des syllabes d'un mot est soumise à un ton (hauteur et modulation) précis. Une modification de ce ton pouvant alors prononcer un autre mot et donc avoir un autre sens. Il ne faut pas confondre les tons d'une langue tonale avec l'accent tonique de mot, qui aide à distinguer les mots successifs dans le discours.

    Cambodge : les temples d'Angkor

    Le Cambodge, au fil des années, eut plusieurs drapeaux différents.
    Le Cambodge fut nommé par le passé, en Khmer, "Kâmpuchea" (transcription en français depuis la langue khmère) ainsi que Srok Khmer ce qui veut dire "Pays des Khmers", qui est le groupe ethnique dominant.
    C’est un pays situé au Sud-Est de l’Asie et il est peuplé d’environ 15 millions d’habitants pour une superficie de 181 916 km².
    La capitale et la plus grande ville du Cambodge est Phnom Penh.

    Le système est la monarchie parlementaire. La monnaie du pays est le Riel.
    Le Cambodge a pour religion principale le bouddhisme, environ 95% de la population, et comme religion secondaire, l’islam pour 2%.
    La langue officielle du pays est le Khmer à hauteur de 89% ; mais les habitants parlent aussi le viêt et le cham (7%).
    Le Cambodge fut indépendant en 1953 et l’entrée de l’ONU se fit en 1955.

    [4] Quand, petite, je demandais à ma mère ce que voulait dire « Indochine », elle me répondait que c'était cette partie de l'Asie qui va "de l'Inde [en] Chine" : Inde [o] Chine ! Belle réponse, pleine de bon sens, en vérité !

    En effet, en France, l'expression « Indochine » est souvent utilisée pour désigner l'ancienne colonie d'Indochine française (Vietnam, Cambodge, Laos, 1887-1954), de quoi embrouiller les esprits...

    Qui plus est, l'expression « Indochine britannique » (Arakan, Tenasserim, Malaisie, Pégou, Ava...) était également parfois utilisée pour désigner la Birmanie à l'époque coloniale (1824-1948).

    [5] Fleuve important (entre 2500 et 3000 km de long) dans l'Inde du Nord, le Gange fait partie des sept rivières sacrées de l'Inde. Lorsqu'il arrive dans la région de Calcutta, le Gange change de nom et est appelé "Hûglî", où, soumis aux marées, aux moussons maritimes et dont les fonds changent en permanence, il est dangereux de naviguer. Il se jette dans le golfe du Bengale en formant un important delta, appelé Sundarbans, commun avec celui du Brahmapoutre.

    Makara crachant des nâgas
    Wat Suthat, Bangkok, Thaïlande (XIXe s.)

      Le nāga (नाग ou serpent, en sanskrit) est un être mythique de l'hindouisme, mais le mot veut dire aussi basiquement : serpent. Les nagas dans la religion gardent les trésors de la nature, sont attachés à l'eau et et apporte la prospérité. De nombreux temples en Inde vénèrent une statue de serpent ; le serpent est aussi le symbole de la kundalini [1].
    La fertilité et l'immortalité sont aussi leurs pouvoirs. Il apparait que toutes divinités du bouddhisme ou du jaïnisme en plus de l'hindouisme a un serpent attaché à sa personnalité, bon ou mauvais.
     

    Nâga au Vat Sisakhet de Vientiane

     

      Le Vat Sisakhet est le plus vieux temple de Vientiane, au Laos. Il fut édifié entre 1819 et 1824 sur l'ordre du roi Anouvong. Chaque année, le roi y recevait le serment de fidélité des fonctionnaires.

    Dans les légendes de l'Inde et de tout le Sud-Est asiatique, les nâgas sont des habitants du monde souterrain où ils gardent jalousement les trésors de la terre. Ils ont pour ennemi naturel l'aigle géant Garuda, mais nâgas et Garuda ne sont en fait que deux incarnations de Vishnou, les deux aspects de la substance divine, en qui ils se réconcilient.

    Le nâga le plus célèbre est Ananta, sur lequel se repose Vishnou dans l'intervalle entre la fin d'un monde et la création d'un nouveau.

    Le nāga comme sa forme féminine (nāgī ou nāginī) est un génie des eaux, représenté comme un serpent à tête humaine. Considérés comme étant de grands poètes, ils gardent les trésors de la terre. Le nāga est donc gardien et protecteur, médiateur entre ciel et terre, intercesseur entre ce monde et l'au-delà, parfois associé à l'arc-en-ciel (Bouddha descend du ciel sur un escalier qui est un arc-en-ciel, dont les rampes sont deux nâgas). À Angkor (Angkor-Thom, Prah Khan, Banteai Chmar), des chaussées à balustrades en forme de nâga symboliseraient cet arc-en-ciel, avec Indra à leur extrémité (dieu de la Foudre et de la Pluie)

     

    Analogies

    Le nâga représente le cycle du temps, tout comme l'Ouroboros des Grecs.

    Il serait peut-être à rapprocher de l'uræus, ou cobra en colère, qui orne le front du Pharaon, concentrant en lui les propriétés du soleil, vivifiant et fécondant, mais capables aussi de tuer, en desséchant ou brûlant.

    De nombreux mythes évoquent un serpent légendaire, du monde souterrain (la vouivre, puissant serpent souterrain des Celtes ou Quetzalcóatl, le dieu serpent-oiseau fréquent en Amérique du Sud), qui peut aussi évoquer les interprétations freudiennes du serpent.

     

    Note 

    [1] Énergie du souffle subtil, Kundalini est là la fois "conscience", "souffle" et "Feu Central interne", gisant au centre de chaque créature (comme le Feu au centre de la terre). Son siège est situé dans le Chakra-Mûladhara (Chakra-Racine, le premier) pendant la vie, lieu où elle reste à l'état statique et potentiel - Lorsque Kundalini se retire du corps pour s'unir à Shiva qui représente son pôle opposé et complémentaire dans la tête, ceci provoque le Samadhi (état de Super Conscience permettant l'unité avec l'Absolu) ou la Mort (Mrita) - Kundalini représente Shakti qui est le pôle féminin de la Création agissant et animant les formes de vie manifestées.  

     

    Un peu de science naturelle 

    Le crocodile, sur la terre ferme, est un piètre chasseur. En effet, même s’il peut être rapide et très vif, il ne peut pas se déplacer aussi vite que la plupart des animaux. Il doit donc user de stratégie pour attraper ses proies.
    Pour cela, il plonge, puis reste aux abords des berges sans bouger, guettant simplement la surface et les berges. Parfaitement dissimulé, il attend pour les attaquer, quelquefois de longues minutes, que d'autres animaux viennent se désaltérer, obligés de baisser leur garde pour s’abreuver.
    Le bond foudroyant, gueule grande ouverte, obtenu par une poussée des pattes postérieures, peut propulser très loin le crocodile sur la rive, et d'un coup de queue, il peut élever sa mâchoire à plus de 1,50 m de haut pour attraper un oiseau. Il attrape la proie de ses crocs pointus, ne lui laissant alors aucune chance. Il la noie en l'entraînant sous l'eau et se met à tourner pour la déchiqueter : il ne la mâche pas, il la met en pièces pour en avaler les morceaux.

    Crocodile des marais

    Une fois sa proie morte, il la traîne sur la berge, et se nourrit, partageant quelquefois son repas avec ses congénères ou ses petits lorsqu’il s’agit d’une femelle.
    Le crocodile attrape ainsi divers animaux qui se présentent à lui (buffles, zèbres, antilopes, gnous...) et il n’hésite pas à s’attaquer aux hommes imprudents.

    Au milieu de grands rassemblements de proies, certains crocodiles de taille cherchent simplement à utiliser leur tête ou leur queue comme une massue et à emporter leur futur repas vers la rivière.

    Il s’agit d’un animal très dangereux qui ne laisse pas de place au hasard lorsqu’il s’agit de se nourrir.   

     

    Bibliographie pour Makara 

    - Beer, Robert : The Encycopedia of Tibetan Symbols and Motifs. Serindia Publications, London, 1999.
    - Stein, Rolf Alfred : “La gueule du makara : un trait inexpliqué de certains objets rituels”. Essais sur l'Art du Tibet (édité par Ariane Mcdonald et Yoshiro Imaeda). Librairie d'Amérique et d'Orient, J. Maisonneuve succ., Paris 1977.
     

    Liens divers pour Nâga 

    - Le Festival des "Feux des Nâgas" et les "Yeux des Nâgas" (pierres Mystiques de Thaïlande)
    - Sur les autres projets Wikimedia CommonsNâga 

    Sources principales pour Crocodile 

    - www.taxiclic.com
    - www.dailymotion.com Catégorie : Animaux
     

     

     

    Sources "livresques" pour les postures 

     

    Initiation au Yoga, Thierry Loussouarn

    Yoga, Joseph Devondel (1982) *

    Guide Marabout du Yoga, Julien Tondriau - Joseph Devondel (1968) *

     

    (* Voir plus bas...) 

     

    Julien Tondriau (1917-1966), docteur en histoire et en philosophie, orientaliste correspondant de l'UNESCO et du Centre National de la Recherche Scientifique (7 fois lauréat du CNRS et de l’International Institute of Education de New-York), conservateur adjoint aux musée d’Art et d’Histoire pour l’Extrême-Orient, est l'auteur de nombreux ouvrages et reportages sur les religions et les mythes des peuples d'Orient (Les prétendus mystères du fakirisme (1952), Du Yoga au fakirisme (1960), Le Yoga (avec Pierre Réal, 1962), Itinéraire d’Alexandre le Grand, Randonnée archéologique au Maroc, Dictionnaire du diable et de la démonologie…).
    Il entreprit d'écrire Le Guide du Yoga en 1964, malheureusement, l'avion qui le ramenait d'un de ses nombreux voyages en Inde, s'écrasa sur le Mont Blanc, le 24 janvier 1966.

    1953
    1er rang : Robert Waucampt, Louis-Jean Brasseur, Marcel Mazurel, Arthur Crabeels, Raoul Delbecq.
    2ème rang : Lucien Axensalva, Étienne Carton, Paul Ferrero, Adrien Franeau, Eudore Jouret, Joseph Janssens,
    Jacques Richardson, Jean Battaille, Michel Labbaye.

    3ème rang : Charles Battaille, Julien Kamp, Julien Tondriau, Gustave Delcarte, Robert Geubel, Louis Gosselain, Henri Dris.

     

    Joseph Devondel reprit alors les notes de Julien Tondriau et acheva la rédaction du Guide du Yoga. N'appartenant à aucune école particulière, Joseph Devondel a fait sienne la pensée de Vivekananda [1] : "autant d'individus, autant de conceptions différentes". Organisateur de conférences très suivies, admirateur et connaisseur de l’Orient et surtout sensei [2] en Yoga et Tai-chi-chuan, il était particulièrement qualifié pour mener à son terme l’œuvre de Julien Tondriau.
    Quelques ouvrages (* voir plus haut)

    Guide Marabout du Yoga (avec Julien Tondriau, 1968) *, Le Yoga (1976), Yoga psychosomatique : Pour un meilleur équilibre physico-mental (avec Jean-Claude Salemi, 1979), Yoga (1982) *,
    Les Secrets du véritable Tai-chi-chuan (1976), Enseigner le Tai-chi-chuan aux Européens (avec Marc Werner, préface de Maître Kuo Chi), La Respiration - Oscillation Majeur (santé, études, 1998),
    Insolitudes (poésie, 1976), Forest Au Passé Simple. Un Forestois Se Raconte - Administration Communale De Forest (histoire, actualité, politique)...
    Joseph-Marie Devondel : J. Devondel - Hatha-yoga usuel : Photographies de F. Hansen, J. Collette et F. Devondel (Joseph-Marie Devondel, 1965), Yoga Fleuve De La Béatitude (ésotérisme, 1966), Yoga Insolite. La Yoga Expérimentale Individuelle
    (parapsychologie, 1971), Yoga Insolite (1972)... 

    [1] Swâmi Vivekananda (en sanskrit viveka veut dire « discernement » et ananda « béatitude »), né le 12 janvier 1863 à Calcutta, est un philosophe et maître spirituel qui fit connaître l'hindouisme au monde occidental.

    Il fut l'un des principaux disciples de Ramakrishna et le fondateur de la Ramakrishna mission.
    [(en) Edward Craig, Routledge encyclopedia of philosophy, London New York, Routledge,‎ 1998].  

    En 1900, il connaît quelques problèmes de santé. Il œuvre alors pour les plus démunis. Vivekananda meurt à l'âge de 39 ans le 4 juillet 1902, à Belur Math au Bengale-Occidental (Inde)

    Orientation bibliographique
    Râja-Yoga (traduit de l'anglais par Jean Herbert, 1939)
    Les Yogas pratiques : Karma, Bhakti-Râja (1939)
    Conférences sur le Bhakti-Yoga (traduit de l'anglais par L. Reymond et J. Herbert, 1941)

    En savoir + : Wikipédia


    Photo-portrait à Chicago 1893
     

    [2] Sensei est un terme japonais désignant « celui qui était là avant moi, qui est garant du savoir et de l'expérience d'une technique ou d'un savoir-faire », ou de manière plus condensée un maître qui donne son enseignement à un élève. 

    Dans son utilisation habituelle, il est utilisé pour s'adresser à un professeur ou enseignant ou encore à un médecin et pour s'adresser à un artiste reconnu. La traduction française courante du terme est maître. 

    En Occident, le terme sensei fait aussi référence à un enseignant du bouddhisme zen ou du budo. 

    Cette expression s'emploie aussi dans le Zen Sōtō pour un maître : ce fut le cas pour Taisen Deshimaru (voir Qui sont-ils ? à Conseils divers pour la pratique du yoga) le moine zen qui introduisit l'enseignement de zazen en Europe à partir de la France en 1967. 

     

    Puisque nous sommes dans les livres, voici les recommandations (2009) d'un internaute, Leguman, à un autre qui lui demandait s'il connaissait un site gratuit proposant des exercices de Yoga.

    « J'ai fait pas mal de yoga il y a quelques années, j'en fais un peu moins actuellement. C'est plus une forme de gymnastique douce qu'un sport, mais couplé avec de la méditation.
    J'ai eu des résultats très intéressants, au niveau de la souplesse, au niveau de l'énergie, et ça m'a permis de développer d'autres aptitudes (psychiques et sportives).

    Personnellement, je te conseillerais de trouver un bon bouquin : généralement, les exercices sont bien expliqués, et puis c'est plus facile de feuilleter un bouquin en étant assis par terre que de de se lever entre chaque position pour regarder ton écran - c'est même pas idéal du tout, ça va couper et casser ta séance. Le problème, c'est de trouver un bon livre, qui n'ait pas l'air trop ésotérique ou sectaire... J'ai commencé avec un vieux bouquin acheté dans une bouquinerie, et par rapport à ce que j'ai pu voir dans les bouquins actuels, je ne changerai pour rien au monde.

    Cherche des livres de Charles Antoni * (mon meilleur bouquin : Cours pratique de Yoga, 1973, pas d'ISBN). Plutôt des livres d'avant 1985.
    Cherche aussi Joseph Devondel. Pareil, je te conseille des bouquins parus dans les années 70, début des années 80 [*]

    En attendant, je t'ai trouvé ce site, où tu trouveras des photos.
    http://www.sivananda.eu/fr/postures-de-y...

    Si tu comprends l'anglais, le 2° site est encore mieux. D'ailleurs, même sans le comprendre, il y a des animations pour chaque position.
    http://www.hathayogalesson.com/ 
    » 

     

    [*] voir des références plus haut

     

    * Charles Antoni est un écrivain français né le 2 décembre 1941. Après une enfance à Monaco, il se lance dans le théâtre avec Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil, il joue dans Le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier, dans La Cuisine d'Arnold Wesker, dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare.
    En 1969 il répond à l'appel de l'Inde et écrit ses premiers livres de yoga. Au cours de ses sept voyages en Inde il rencontre les personnes décisives pour sa formation de philosophe.
    En 1976 à Paris il fonde la revue et les éditions L'Originel qu'il dirige encore actuellement. Charles Antoni se consacre également à son goût pour l'écriture et publie une quinzaine d'ouvrages.
    Il est diplômé de la Fédération Française de Hatha-Yoga.
    Depuis 1980 Charles Antoni est sociétaire de la Société des gens de lettres. En 1998 il fonde et préside l'Association française des amis de Fernando Pessoa. En 2013 il fonde et dirige l'Association littéraire François Augiéras.
    Quelques œuvres Cours pratique de Yoga (1973), L'Intangible (1986), Vis ta vie (2006), Verticalité (2011)... De nombreux thèmes sont abordés dans les livres de Charles Antoni, tels que : développement personnel, non-dualité, philosophies de l'éveil, Corse, enseignement soufi, Gurdjieff, littérature, yoga, santé, bien-être...
     

     

    Sommaire de Crocodile et les Torsions

    1/5 : Les Torsions sur le dos - retour à la première page

    2/5 : Trois séries sur le dos - Les respirations... - Le Crocodile à plat ventre

    3/5 : Les Torsions assises

    4/5 : D'autres rotations - Les Torsions debout - Les Étirements de l'Horloge

    5/5 : Un peu de culture - Sources "livresques"... - haut de page

     

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