• DANSES "électroniques"

    Page créée début septembre 2020

    Les danses "électroniques"

    Vous le constaterez, Hip-hop et Tecktonik occupent une grande place. Le premier genre, américain, en fait toute une culture, est très populaire et implanté un peu partout dans le monde, avec ses différents courants tentaculaires qui font sa complexité : musique (qui emprunte à la technologie pour les platines), danses, peintures de rue... À l'inverse, le second genre, français, a connu une histoire singulière et éphémère : qui s'en soucie à présent ? Eh bien vous le verrez, il a laissé des germes dans des contrées lointaines...

     

    Danse électro

    La danse électro, dite électro ou electro dance, est la première danse urbaine française fondée sur des mouvements atypiques inspirés du locking1, de la house1 ou du popping1, adaptés au rythme de la musique electro house.

    Origines stylistiques : Disco, Jumpstyle2, Hip-hop, Waacking

    Le shuffle, l'une des danses les plus employées sur de la musique électro, est né dans les années 1980. C’est une danse hyper rapide et rythmée avec des mouvements assez originaux ; les deux plus connus restent le running man qui donne l’illusion de courir sur place, ainsi que le T-step qui est une sorte de déplacement latéral tout en faisant des effets avec les pieds.

    Origines culturelles : France, début des années 2000

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    1 Les danses hip-hop

    2 Tecktonik

    électro Danse et électro avec Sunny au Grand Théâtre de Provence

    Danse et électro avec Sunny au Grand Théâtre de Provence

    Avant la montée de cette nouvelle danse, les clubbers du Redlight dansaient surtout avec les jambes, inspirés par des mouvements du hip-hop tandis que les clubbers du Métropolis s'inspiraient du style provenant de Belgique, le hardstyle pour les mouvements avec les bras. C'est à ce moment que le mouvement du "Moulin" fut inventé (fait de tourner ses bras comme s'ils étaient désarticulés).

    Quelques clubbers du Metropolis décidèrent de changer de lieu de sortie, et se mettent à fréquenter le Redlight où ils apprennent a danser avec leurs pieds. En retournant au Metropolis, ces clubbers auraient acquis un style inédit. Un battle entre le Metropolis et le Redlight a lieu au Metropolis. Durant l'évènement, les deux boîtes de nuit se partagent leur savoir en danse : le jeu de jambe pour le redlight, et les bras pour le metropolis.

    Pendant ce temps, au Mix Club, les clubbers passent des heures devant les miroirs à effectuer le même mouvement : une sorte de blocage du bas du corps en baissant ses mains et cassant ses poignets et qui deviendra le pas de base pour la danse purement féminine. S'ajoutent aussi des mouvements venant de la techno : le "pot de gel", la "boule", le "tour de tête", etc. mais aussi des mouvements inventés entre amis et repris aujourd'hui par certains danseurs. Des vidéos sont diffusées sur internet et le mouvement se répand dans toute la France.

    Des clubs, le mouvement a évolué vers la rue avec les "aprems" organisés par le collectif Dance Generation, puis vers de véritables battles organisées, semblables à celle du hip hop, comme le Vertifight. L'aspect de la danse a tellement évolué que la danse électro d'aujourd'hui sortie des clubs se produit également sur scène notamment avec la compagnie ElectroKiff, et des danseurs deviennent professionnels dans le milieu.

    La mentalité a changé : l'ambiance initiale plutôt décontractée a laissé place à une ambiance plus portée sur la compétition. Après avoir été moins médiatisé pendant 3 ans, certains médias comme Canal-Street ou YakFilms (plutôt portés sur la culture hip-hop) commencent à médiatiser ce mouvement depuis 2011. Paris reste l'influence mondiale de cette culture, mais des pays comme l'Italie, la Russie ou le Mexique sont en voie à la dépasser. 

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    Source : Wikipédia

    Documents divers

    De la techno aux danses électro (Éditions Mélanie Seteun) [archive]

    Mouvements electro dance (danceelectro.fr) [archive sans vidéo]

    Histoire de la danse electro et non la tecktonik

    Depuis plus de 10 ans Streetiz suit la mouvement de cette "Danse Electro" et aujourd'hui nous vous proposons une vidéo de 40 minutes pour revenir sur le phénomène "Tecktonik" et ensuite sur la naissance de cette culture électro qui existe encore aujourd'hui en 2020 en France mais aussi à travers le globe.

    [https://www.youtube.com/watch?v=ZVeCdWh2eEE] YouTube 06 mars 2020

     

    Funk carioca

    Influencé directement par Miami Bass - sorte d’électro funk datant du milieu des années 1980 aux sonorités alliant boîtes à rythmes et basses synthétiques & free-style.

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    Voir tour du Brésil de la danse

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    Hip-hop

    Le hip-hop est un mouvement culturel et artistique qui s'est développé dans les ghettos noirs et latinos de New York, dans le South Bronx, au début des années 1970. Le hip-hop se répandit rapidement dans l'ensemble des États-Unis, puis gagna le monde entier au point de devenir une culture urbaine importante.

    Profondément urbain, donc, genre musical caractérisé par un rythme accompagné de rap et de chants - abusivement réduit d'ailleurs à cette seule musique rap - le hip-hop regroupe également le graffiti, le break-dancing, le DJing et le beat-boxing.

    En effet, quand le mot Hip Hop est utilisé, la première chose que la plupart des gens ont en tête est la musique, le Rap, qui n’est pourtant qu’un seul des 5 éléments qui forment la culture Hip Hop. Ces disciplines, apparues avant le hip-hop, sont intégrées dès la naissance du mouvement :

    1. Le DeeJaying / DJing, la manière de mixer le son, avec des techniques comme le scratch.
    2. Le Emceeing (MC-Ing, Toasting, Raping) que l’on appelle maintenant le Rap (l’art d'ajouter des rimes au-dessus de la musique).
    3. Le Graffiti qui consiste à utiliser l’architecture urbaine pour y mettre son empreinte graphique en dessinant.
    4. Le Break (b-boying, b-girling) qui est la première danse Hip Hop.
    5. Le Beatboxing qui consiste à créer des sons avec la bouche pour imiter les percussions et créer un beat sur lequel on peut aussi raper.

    Les 3 grandes disciplines artistiques du Hip-Hop

    La Musique, est la forme la plus répandue du Hip-Hop. Elle commence par le "DJing" qui correspondait à la base à l’art du mixage sur des platines à l’aide de disques vinyles.

    Le début des Block Parties - littéralement les fêtes du quartier - va faire naître les premiers Emcee / Mc - maîtres de cérémonie - ceux qui vont mettre l’ambiance à la fête accompagnés du DJ qui mixe les sons, en général Funk.

    Kool Herc, Jamaïcain d’origine, va apporter aux États-Unis une manière de chanter par-dessus la musique pour gérer l’ambiance de la fête. En Jamaïque, les DeeJay (et non pas les DJ) ont l’habitude de mixer et de chanter en même temps. Ce chant que l’on appelle Toasting est l’ancêtre du Rap. Comme cela ne suffisait pas d’apporter sa touche jamaïcaine, Kool Herc va révolutionner la manière dont la musique s’écoute en mixant le son avec deux platines.

    La légende raconte que durant une fête que sa sœur lui aurait demandé d’organiser, il se serait rendu compte qu’au moment du breakbeat (solo de percussions), les danseurs en profitaient pour montrer ce qu’ils savaient faire. Le problème c’est qu’un breakbeat ne dure pas longtemps. Kool Herc eut donc l’idée d’allonger ce moment trop courten mixant avec deux platines - et de faire du breakbeat, quelque chose de privilégié pour les danseurs.

    C’est avec cette manière de mixer que vont naître les premiers B-boys et B-Girls (Break-boy / Break-girl). Les noms venant du simple fait que les danseurs dansaient pendant le breakbeat. Pendant qu’il mixait, Kool Herc avait aussi pris l’habitude d’appeler les Breakers pour qu’ils viennent danser : "For all the B-boys & B-girls get ready , this is for y’all".

    Joseph ‘Grand Master Flash’ Sadler est un des pionniers du DJing. Tout comme Kool Herc, il va développer ses propres techniques de mixage et va être l’un des premiers à utiliser deux fois le même vinyle pour faire durer le breakbeat en accordant le rythme entre les deux tables de mixage. Cette technique qu’il appellera le backspin ou beat juggling. Il va aussi créé une manière de mixer pour que deux chansons s’enchaînent sans arrêter la musique et surtout perfectionner les transitions en respectant le rythme de chaque vinyle.

    Cette passion pour la musique lui vient beaucoup de ses parents. Son père possédait une collection immense de vinyles et sa mère l’aurait poussé à aller dans une école pour apprendre à réparer les appareils électroniques. Avoir des connaissances techniques va lui permettre de bricoler la première table de mixage et le cross-fader qui permet de passer d’un vinyle à l’autre.

    D'autre part, Grandmaster Flash va être l’un des premiers à comprendre comment chauffer le public et animer une soirée. Il appellera ses amis pendant qu’il mixe et aura compris assez tôt que le Hip Hop est un genre qui permet de rendre complétement fou le public et faire que les gens s’amusent. Quand le Hip Hop était en plein développement, chaque personne ou groupe qui passait sur scène donnaient le maximum pour faire le show et il y avait souvent une compétition entre les emcees ou groupes présents...

    Pour ce qui est du scratch, on l’attribue à Théodore ‘Grand Wizzard Theodore‘ Livingston. Grandmaster Flash a été son mentor pour tout lui apprendre du DJing.

    Le Rap, ensuite, expression vocale et rythmée sur fond musical. La musique hip-hop se développe sous bien d’autres formes encore.  C’est à travers la musique que la culture Hip-Hop est arrivée en France et a été d’emblée fortement médiatisée avec l’émission H.I.P.-H.O.P. animée par Sidney sur TF1 en 1984. Après l’arrêt de l’émission (l’année suivante), le Hip-Hop poursuit son développement dans différentes directions, chaque discipline artistique suit son propre chemin.

    Le Graff, est l’expression graphique de la culture Hip-Hop. Ce sont des peintures, des écritures ou des fresques réalisées sur des murs, bien souvent à la bombe. Activité interdite dans les espaces publics, le graff suscite tout de même un fort engouement par les amateurs d’art. Aujourd’hui, des rues entières sont graffées, des graffeurs exposent dans des galeries et des expositions sur le street art se développent de plus en plus.

    électro Hip-hop Street Art à Nîmes

    À Nîmes l'Expo de Ouf ! édition 2020 (jusqu'au 31 octobre) a fait voyager le street-art dans les quartiers de la cité gardoise [archive sans média] 

    Les danses hip-hop

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la danse Hip-Hop, ce n’est pas seulement cela...

    La danse hip-hop distingue aussi plusieurs disciplines que l’on "classe" en 3 catégories.

    1. Les Danses debout

    ... qui comme le nom l’indique, rassemblent tous les styles de danses hip-hop qui se dansent… debout.

    Une multitude de styles existent parmi les danses debout. Nous allons citer ici les plus influents, mais il faut savoir qu’il existe à peu près autant de styles de danses que de danseurs hip-hop (c’est à dire énormément) et c’est ce qui fait la richesse de cette culture.

    Nous commencerons par les trois mouvement considérés aujourd’hui Old School car leur émergence précède les années 1980/90.

    Le Locking : style créé par Don Campbell (le fondateur des Lockers) à la fin des années 1960 sur la côte Ouest des Etats-Unis. Le locking décline de nombreuses techniques qui repose sur un travail avec les articulations des bras, des jambes et des poignets.

    Le Popping : créé par Boogaloo Sam (le fondateur des Electric Boogaloo) sur la côte Ouest américaine à la fin des années 1970, le popping fut popularisé par une émission de télévision américaine "Soul Train". Il consiste en des micro-contractions des muscles qui sont combinés à des déplacements plus ou moins rapides.

    La Hype : Née à la fin des années 80, début des années 1990, la danse Hype développe un aspect plus chorégraphié et dégage une impression de force par la synchronisation des danseurs. Parfois dite danse de "clip", elle s’inspire de divers influences comme la danse africaine, jazz...

    Celles que l’on retient dès les années 1990 :

    – La House Dance : Elle est née dans les clubs de la côte est des États-Unis et s’inspire du locking, du popping, ou du break jusqu’à la salsa et les danses africaines.

    – Le Krump : un peu inclassable, c’est un style qui est apparu des les années 1990 dans la région de Los Angeles. Danse qui caricature l’agressivité pour la retourner. Elle est exécutée par des mouvements rapides et frénétiques. Elle a connu une forte médiatisation grâce au film Rize de David La Chapelle. Certains l’excluent du mouvement hip-hop, mais il s’est cependant créé sur le même fondement que le mouvement Hip-Hop : une réaction pacifiste face aux violences des gangs.

    2. Le Breakdancing, Breaking ou Bboying

    ... représente la version la plus répandue et médiatisée de la danse hip-hop, celle où, dans l’imaginaire commun, les danseurs "tournent sur la tête". Les danseurs de cette discipline (B-boys et B-girls) exécutent des figurent acrobatiques au sol. (remonter ↑) 

    électro Hip-hop Danseur de Break

    Un danseur de Break

    3. La Newstyle

    ... plus tardive annonce l’ère des mélanges et des non-règles. Il s’agit d’un style hétéroclite où chacun s’inspire et s’exprime à sa façon. Le terme « New » ne signifie pas Nouveau mais vient de "New-York", berceau de ce mouvement.

    Le développement d’un style hip-hop émerge de la volonté du danseur qui l’initie. Un danseur se découvre plusieurs inspirations, provenant d’autres danses et de son propre vécu, qu’il concentre dans une danse unique en son genre. Il décide de la diffuser, notamment lors de battles* pour qu’elle soit remarquée, reprise, transmise, bref, il s’agit de lui donner une légitimité dans le milieu Hip-Hop.

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    * terme masculin qui désigne des rencontres de danses hip hop dans lesquels les danseurs se défient. L’idée de défi artistique est primordial dans la danse hip-hop et fait partie intégrante de la pratique de la danse.

    Sources

    danceindustrie.com - À lire La culture hip-hop [archive sans vidéo]

    DanseAujourdhui

    La Danse Hip Hop - Un site complet Les Origines du Hip Hop [archive sans vidéos]

    Wikipédia

    Documents divers et tutos

    Document intéressant retraçant la naissance du hip-hop. Il détaille de près les différents courants de cette culture urbaine, Enjoy!
    => Dossier pédagogique La culture Hip-hop (PDF)

    /!\ "Purple drank" est un mélange de sirop contre la toux sèche associant codéine et prométhazine, de soda et parfois d'alcool. Ce mélange qui peut être dangereux, popularisé par le monde du hip-hop, est à l'origine de nombreuses overdoses fatales et tend à se populariser en Europe... (Lu dans Yantra) :-(

    Les Tutos de danceindustrie.com

    Étirements - Grand écart Facial

    Étirements - Grand écart Latéral

    Voir aussi

    Info Travaux à la barre

    Le reggae, de Sœur Ignatius à Bob Marley

    « [Jamaïque, cette] île minuscule, dont la musique, au rayonnement international, a irrigué toutes les musiques urbaines, le sound system, le rap, le hip-hop… » Sébastien Carayol (commissaire de "Jamaica, Jamaica !")

    Douze morceaux qui ont marqué l’histoire du mouvement

    50 ans du hip-hop (France 24 11/08/2023)

    Séances de graffitis ou de breakdance, "block parties", concert géant au Yankee Stadium... New York fête en grande pompe vendredi [11/08/2023] les 50 ans du hip-hop, mouvement culturel né dans la pauvreté des quartiers noirs du Bronx et devenu le genre musical le plus écouté au monde.

    1. "Rapper’s Delight" - The Sugarhill Gang (1979)
    2. "Planet Rock" - Afrika Bambaataa (1982)
    3. "The Message" - Grandmaster Flash and the Furious Five (1982)
    4. "Fuck tha Police" - N.W.A (1988)
    5. "U.N.I.T.Y." - Queen Latifah (1993)
    6. "C.R.E.A.M" - Wu-Tang Clan (1994)
    7. "Sabotage" - Beastie Boys (1994)
    8. "Demain, c’est loin" - IAM (1996)
    9. "Juicy" - The Notorious B.I.G. (1997)
    10. "Still D.R.E." - Dr. Dre (1999)
    11. "Power" - Kanye West (2010)
    12. "Alright" - Kendrick Lamar (2015)
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    Tecktonik

    Ne doit pas être confondue avec Danse électro

    La Tecktonik est une danse ainsi qu'un genre de musique électronique. Initialement, "Tecktonik" désignait des soirées électro influencées par le Hardstyle et le Jumpstyle (similaires à la danse électro*) organisées au début des années 2000 par le Métropolis, une discothèque située à Rungis, en banlieue parisienne. La popularité croissante de ces soirées a engendré un impressionnant phénomène de mode pour la danse électro chez les adolescents à travers toute la France et dans le monde entier vers 2006-2007. À partir de 2008, la popularité de Tecktonik est très rapidement entrée en phase de déclin en France.  

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    * Autres danses similaires à la danse électro (Wilipédia)

    électro Le shuffle (T-Step)

    Le shuffle

    Pour info, voir "Le shuffle africain" dans Claquettes (danse)

    • Le Logobi (signifie en nouchi, langage des jeunes des ghetto, faire le malin) est une danse ivoirienne consistant à reproduire des combats de rue avec les pieds et les mains. Elle tire son origine d'une danse codifiée par les loubards et membres des gang de rue d'Abidjan. Le Logobi est né dans les années 1980 dans les ghettos de différents quartiers d'Abidjan. Après avoir disparu des réseaux sociaux en 2013, le Logobi renaît peu a peu en 2019 notamment grâce à la page Instagram "LogobiTV".

    Tecktonik : une danse atypique

    De loin, les "tecktos" ont l'air de pantins désarticulés. De plus près, ils ont l'air d'être en transe. Danse créée par des clubbers du Metropolis, club de région parisienne, le mouvement repose avant tout sur la musique. Ce qui fait gesticuler les danseurs de tecktonik ? Les rythmes électro et la techno.

    Les chorégraphies sont inspirées des gestes du hip-hop et du jumpstyle. Pour danser teckto, il suffit de bouger les bras en faisant des vagues dans tous les sens, de façon complètement désarticulée. Mais le n'importe quoi ne fonctionne pas. Même si les tecktos donnent parfois l'impression de ne pas contrôler leur corps, leurs gestes sont très étudiés.

    Très esthétique, la tecktonik peut parfois donner lieu à des acrobaties (un jeune juché sur les épaules d'un autre, ou ses jambes accrochées à la taille de son partenaire…). La tecktonik est un mélange des genres où la créativité et la liberté priment.

    Le web a largement contribué au succès et à la déferlante du phénomène. C'est là que l'on retrouve les démonstrations les plus convaincantes. Comme des simples images suffisent souvent à de longs discours voici à quoi ressemble un teckto en action :

    Génération TECKTONIK 7 - Vidéo Dailymotion 2007

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    Source : Doctissimo [archive]

    Un style Tecktonik

    La Tecktonik a connu un succès croissant et s'est diffusée en France par le biais de rassemblements dans la rue et de vidéos disponibles sur Internet. Les sites de vidéos comme YouTube ou Dailymotion permettent une diffusion extrêmement large et inconnue jusqu'alors : ce sont parmi les premières vidéos virales7.

    Courant 2007, les médias s'intéressent au phénomène, contribuant ainsi à sa diffusion. La danse se fait connaître du grand public en apparaissant dans des clips, notamment Alive! de Mondotek ou À cause des garçons de Yelle, la version vocale de Sucker (No Sucker, l'hymne officiel du mouvement Tecktonik) de Dim Chris. En septembre 2007, la Techno Parade a contribué à établir la visibilité de Tecktonik8. La tecktonik est alors associée à un style vestimentaire : coupes de cheveux mulet ou avec une crête, couleurs fluo et vêtements moulants9...

    électro Groupe de danseurs habillés style Tecktonik

    Un groupe de danseurs habillés selon le style Tecktonik

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    Notes de Wikipédia

    7 Christelle Oyiri qu'on le veuille ou non, la tecktonik a décomplexé toute une génération [archive] 06/12/2017

    8 La Techno Parade connaît un succès monstre à Paris [archive sur Wikiwix] Le Matin 15/09/2007

    9 Alexis Magnaval Dix ans après leur succès, on a retrouvé les pionniers de la Tecktonik [archive] 28/08/2017 - Voir ci-dessous

    Sous d'autres latitudes

    La danse électro s'est aussi exportée vers Europe de l'Est et l'Amérique latine14.

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    14 Note de Wikipédia Servan Le Janne Une histoire alternative de la Tecktonik [archive] 12/10/2017

    À la rentrée 2007, cette danse électro se propageait dans toute la France, avant de disparaître en quelques mois. 10 ans plus tard, franceinfo a retrouvé ceux qui ont porté ce mouvement... réapparu depuis sous d'autres latitudes. [archive sans vidéos]

    [https://www.facebook.com/759167415/videos/10155512084737416/]

    Que reste-t-il de la tecktonik ?

    Tecktonik. Un mot, un voyage dans le temps. C’était l’époque du premier iPhone, de la grippe aviaire... Le pic de l’épidémie tecktonik frappe à la mi-septembre 2007 : la Techno Parade accueillait un char tecktonik. Ainsi entrait au panthéon de la musique électronique une danse devenue un genre voire une sous-culture, en même temps qu’une marque. Née en 2006, la tecktonik n’allait pas survivre à l’excessive exposition médiatique de 2007.

    [https://www.youtube.com/watch?v=EqhKK3DeSdw] 14 octobre 2016

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    Source : 20 Minutes 22/09/2017 [archive sans vidéos]

    Si elle n'a pas perduré, la tecktonik a permis la popularisation du hardstyle, du jumpstyle, et plus généralement de la danse électro en France17.

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    17 Note de Wikipédia Inrockstv [Vidéo] Plus de dix ans après, que reste-t-il de la Tecktonik ? [archive] sur Les Inrocks 10/09/2018

    [https://www.youtube.com/watch?v=glM2tVSv1VA] YouTube 07 septembre 2018

    En rab

    PHOTO franceinfo [https://www.francetvinfo.fr/image/75ecloa0k-79f2/1200/450/13151005.jpg] "La Techno Parade 2007 était au cœur de l'engouement pour la Tecktonik. (PELE / SIPA)"

     

    Twerk

    Depuis New York, capitale de la danse de rue depuis bien longtemps, le phénomène de cette danse afro-américaine s'est étendu au niveau mondial...

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    Voir tour du monde de la danse

     

    Documentation

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