• 2-Jardin humide Jardin aquatique

    Page provisoire sur Jardin humide et Jardin aquatique

    Jardin humide Jardin aquatique

    Jardin trop humide...jpg

     

    Jardin humide

    Votre jardin est extrêmement humide

    Les plantes ne tiennent pas le choc. Cela peut s'expliquer par plusieurs raisons : soit une terre trop argileuse, soit un cours d'eau très proche ou encore une exposition trop au nord. Quoi qu'il en soit, pour y remédier, rien de plus simple : choisissez des plantes adaptées aux terres humides ! 

    Sasa palamata, une espèce de bambou nain.jpg

    ... Comme Miscanthus sinensis, une graminée vivace plus communément appelée "herbe à éléphant" ou Sasa palamata (photo ci-dessus), une espèce de bambou nain.

    Source Oh!mymag [archive]

    Voir

    Comment bien désherber son jardin (Oh!mymag)

    Vidéo Tailler les graminées (Gerbeaud)
    [https://www.youtube.com/watch?v=QcWdMYUJCyk]

     

    L'eau est source de vie ou comment le jardin humide peut devenir attrayant

    La présence d'un point humide est toujours un atout dans un jardin. Qu'il s'agisse d'un bassin, d'une mare, d'une source ou des berges d'une rivière, cet espace doit être mis en valeur et devenir un centre d'intérêt intégré au reste du jardin. C'est une opportunité de pouvoir accueillir une flore et une faune typiques des milieux humides, très différentes de ce qu'on va pouvoir trouver dans le reste du jardin. 

    Lorsque l'ensemble du jardin qui est en zone humide, cette importante humidité du sol doit être perçue comme un atout. Les plantes adaptées aux conditions de culture en milieux humides sont nombreuses et elles présentent souvent une allure luxuriante, voire exotique. Croissance rapide, feuillages XXL, floraisons généreuses… Un jardin en terrain humide, c'est la possibilité de créer une véritable ambiance de jungle dans son jardin.

    Scène exotique dans un jardin humide (wlcutler flickr).jpg

    Voir

    L'humidité du sol (Gerbeaud)

    Les zones humides, des milieux à protéger (Gerbeaud)

     

    Des plantes adaptées aux sols humides

    Plantes pour les sols toujours frais et humides

    Vivaces

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    Notes

    1. Canna indica est l’espèce cultivée sous nos latitudes. Contrairement à son nom commun, "balisier d’Inde", le canna est originaire d’Amérique et d’Asie tropicale. Il appartient à la famille des Cannacées, proche des bananiers dont il en a le feuillage ample, robuste et décoratif. Le canna est une grande plante à fleurs. Les cannas dits ‘nains’ mesurent au plus 80cm, les ‘hauts’ peuvent atteindre jusqu’à 1,20m de haut. Leurs larges feuilles vigoureuses enveloppent la tige. Elles sont vertes ou pourpres, parfois striées. Certains jardiniers les privilégient aux fleurs, les feuilles pourpres offrant un contraste intéressant avec le vert. De juillet à octobre, les fleurs en trompette se dressent en grappe au sommet de la tige. Elles sont jaunes, rouges ou orange, parfois bicolores. (Gamm Vert)

    Cannas panachés et monardes (au premier plan) (Philippe Ferret pour Gerbeaud).jpg

    Cannas panachés et monardes (au premier plan)

    [Pour l'hivernage] les "bulbes" non rustiques des vivaces comme le glaïeul (corme), les bégonia et dahlia (tubercules), ou le canna (rhizome) sont arrachés de terre, conservés dans un local sec, sans lumière (dans un carton par exemple). Vu dans Voiles, paillages et Cie

    Planter un canna (Ernest TURC) + vidéo

    2. Voir Tourbe et tourbières (Les Mousses)

    3. Gunnera tinctoria : originaire du Chili, très proche de Gunnera manicata (rhubarbe géante du Brésil) mais garde des proportions plus raisonnables.

    4. Appelées renouées ou persicaires et anciennement Polygonum, les Persicaria sont aux yeux de certains des plantes invasives. Cette mauvaise réputation principalement véhiculée par la renouée du japon (Fallopia ou Reynoutria japonica) n'est pas justifiée pour les autres variétés de persicaires. (Promesse de fleurs)

    Arbres et arbustes 

    Corête du Japon (Kerria japonica) et lilas au-dessus (flora.cyclam flickr).jpg

    Corête du Japon (Kerria japonica) et lilas au-dessus

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    Notes

    1. Par extension, les espèces du genre Hydrangea sont souvent dénommées "hortensia" suivi d'un qualificatif, comme "hortensia grimpant" pour Hydrangea anomala. Le nom "hortensia" n'a aucune valeur botanique, il s'agit d'une dénomination purement horticole.

    2. Viburnum lantana (viorne lantane ou viorne cotonneuse) voir dans :

    Promesse de Fleurs [archive] / Wikipédia

    Voir aussi dans Gemmothérapie et Cornouillers Cornus

    Pour info, Viburnum lantana évoquée dans Lantana camara (PDF)

    Voir dans Baies rouges – Baies noires, votre ATTENTION SVP ! avec :

    Viburnum opulus (viorne obier)

    Viburnum tinus (viorne tin ou "laurier tin")

     

    Plantes pour les berges

    Iris pseudacorus, l'iris de nos marais (Rita Willaert flickr).jpg

    Iris pseudacorus, l'iris de nos marais

    Vivaces

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    Notes

    1. Voir "jonc odorant" dans Cuisine asiatique

    2. Voir Massette, Typha (Gerbeaud), voir aussi Roseau (Lexique "phyto-bota")

    Arbres et arbustes

    Plantes à immerger

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    Notes

    1. Voir Lotus fleur et symbole

    2. "Les rhizomes ou tiges souterraines du nymphéa, qui croît dans le Nil (Nymphæea cœrulea, Byarout des Arabes), tubercules gros comme des châtaignes, sont comestibles ; ils abondent dans les lacs et les marécages, à la base du Delta et du Fagoum, et ne reçoivent aucune culture." (Pierre Denis Pépin, Légumes et fruits, à l'état frais, 1867, page 26)

    "Nymphéas — Nuphars — il y a entre les deux d’assez précises différences. Les fleurs des Nuphars sont plus petites, plus globuleuses et toujours jaunes. Celles des Nymphéas sont généralement blanches comme on les voit sur le type communément répandu dans nos étangs. Nymphéas ou Nuphars sont les Nénuphars." (Jean Claude Nicolas Forestier (1861-1930), Bagatelle et ses jardins, librairie horticole, Paris 1910, p.74

    Plantes flottantes

    Laitue d'eau, Pistia stratiotes (Sebastian Rittau flickr).jpg

    Laitue d'eau (Pistia stratiotes) [archive]

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    Notes

    1. L'aloès d'eau Stratiotes aloides, ananas d'eau, aloès aquatique ou soldat d'eau en raison de son feuillage pointu, proche de celui de l'ananas et de l'aloès terrestre, est une plante aquatique originale, semi-flottante, adaptée aux eaux calmes, de 30 cm minimum à 1 m de profondeur et plutôt ensoleillées. L'aloès d'eau appartient à la famille des Hydrocharitacées. Très rustique, il résiste au froid en passant l'hiver sous l'eau : il vogue au gré du vent, entre deux eaux, pendant toute la belle saison et aux premiers froids de l'automne, il se laisse tomber au fond de l'eau où il s'enracine pour littéralement "hiberner" jusqu'au printemps suivant. Son feuillage, dense, se compose de longues feuilles linéaires, courbées, pointues et dentelées, d'un centimètre de large en moyenne pour une quarantaine de centimètres de long, positionnées en rosette. Le feuillage fait surface alors que la base de la rosette reste immergée. De petites fleurs blanches, de quelques centimètres, apparaissent entre mai et juillet, à fleur d'eau, à raison d'une fleur par tige pour les plants femelles et 3 ou 4 fleurs pour les plants mâles. (Gerbeaud)

    L'aloès d'eau, une excellente plante oxygénante

    L'aloès d'eau est utilisé comme plante de bassin pour ses qualités filtrantes et oxygénantes, parfaite pour maintenir l'équilibre naturel et la biodiversité nécessaires aux plants d'eau. Attention à sa capacité de reproduction qui le rend parfois envahissant. À noter que comme beaucoup de plantes aquatiques indigènes en France, rares du fait de la régression des milieux naturels humides, c'est une plante protégée.

    Pour info 10 plantes dépolluantes qui aident à purifier l’air intérieur (Jardiner-malin)

    Voir aussi Plantes de service (Les différents types de plantes)

    2. La châtaigne d'eau ou mâcre nageante (Trapa natans) ne doit pas être confondue avec Eleocharis dulcis de la famille des Cyperaceae, autre plante aquatique appelée "châtaigne d'eau", un genre de laîche également cultivée depuis l'Antiquité en Chine, dont les cormes sont couramment employés dans la cuisine chinoise.

    ATTENTION plantes invasives 

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    Note

    1. La jacinthe d'eau est certes envahissante, mais rend aussi des services. Des études ont démontré que Plectranthus amboinicus est "bio-actif" sur la jacinthe d’eau, et pourrait servir à stopper la prolifération de cette plante qui envahit les cours d’eau. À noter, la Jacinthe d'eau ne fait pas partie de la famille de la jacinthe véritable (Hyacinthus)

     

    La crassule de Helms, une plante à bannir

    Crassule de Helms (Crassula helmsii), ATTENTION plante invasive

    Crassula helmsii a aussi été décrite ou vendue sous les noms suivants (aujourd'hui désuets) : Bulliardia recurva Hooker, Crassula recurva (Hooker) Ostenfelf 1918, Tillaea verticillaris Hooker 1840, Tillaea recurva Hooker, Tillaea helmsii Kirk.

    À ne pas confondre avec Crassula aquatica

    Genre Crassula, voir Soins pour les plantes

    Crassula helmsii est originaire d'Australie et de Nouvelle Zélande. La plante a été introduite en Angleterre en 1911 depuis la Tasmanie. Invasive avérée, elle peut s’implanter jusqu’à 3 mètres de profondeur et s’installer dans tout type de milieux humides que ce soit des canaux, des étangs, des mares et supporter d’être hors de l’eau pendant la période estivale. Le principal danger de cette espèce est l’asphyxie des plans d’eau par le développement d’un tapis épais et compact empêchant toute photosynthèse et oxygénation de l’eau. Ce phénomène d’asphyxie est renforcé par la production de matières organique entrainant de l’eutrophisation. Sa détention, achat et vente est donc interdite sur le territoire national.

    Précautions

    La sensibilisation et l’information sur les nuisances générées par l’envahissement d’un milieu par la crassule de Helms est essentiel pour prévenir son implantation [...] notamment auprès des associations et magasins d’aquariophilie afin qu’aucun aquarium ne soit vidé dans la nature (mare, fossés, rivière…). Ne jamais implanter cette espèce dans une mare, ne jamais acheter cette plante pour un aquarium. Informer d’autres personnes (aquariophiles, animalerie…) sur les problèmes que pose cette plante dans la nature. Ne pas intervenir par arrachage : les tiges de la crassule étant très fragiles et sa capacité de bouturage importante (un fragment inférieur à 5 millimètres suffit). Il est ainsi impossible de récolter tous les fragments après un arrachage. Les morceaux restants peuvent donc engendrer un nouvel herbier et réduire à néant des heures de travaux d’intervention et pire, propager davantage la plante. Ne pas intervenir non plus par épandage d’herbicide ou tout autre moyen d’éradication sur une station repérée dans la nature, sans un avis et un encadrement adéquat.

    D'après Conservatoire botanique national de Brest (PDF)

    Documentation

    Crassule de Helms (cen-normandie.fr) PDF

    Crassule de Helms (PDF) [archive] fiche rédigée par le Conservatoire botanique national de Brest, par C. Zambettakis.

    L’étouffante et asphyxiante venue de loin (Eau en Seine-et-Marne)

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    Voir aussi Invasivité et impacts écologiques (Lantana camara) PDF

    Plus généralement Liste d'espèces envahissantes parmi les plus nuisibles (Wikipédia)

     

    Qu'est-ce qu'une « zone humide » ?

    Les zones humides sont des terrains inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon temporaire ou permanente : mares, étangs, ruisseaux, rivières, marais, tourbières, plages… Elles abritent une faune et une flore spécifique. En France, les zones humides ne représentent que 3% de la surface du territoire mais elles abritent environ 25% de la biodiversité et sont les écosystèmes qui ont le plus régressé au cours du XXe siècle...

    Voir Forêt humide et Zones (humides) dans Lexique "phyto-bota"

    Voir aussi Jardin d'ombre

     

    Jardin humide, milieu sensible

    Lieu de biodiversité

    Une zone humide dans le jardin, ça n'est pas seulement un joli décor. C'est aussi un lieu utile, un refuge pour de nombreuses espèces : amphibiens, insectes, poissons, reptiles, mollusques, oiseaux... Aussi modeste soit-il, votre bassin ou votre jardin humide est un écosystème à part entière, un maillon de la biodiversité qu'il faut protéger.

    Lieu vulnérable

    Les zones humides sont des espaces particulièrement fragiles et vulnérables. Le risque de sécheresse * , s'il est naturel, peut être catastrophique. Dans la mesure du possible, veillez à maintenir  un niveau d'eau suffisant pour la survie des plantes et des animaux. Le risque de pollution quant à lui n'a rien de naturel mais représente une menace considérable. Tous les produits potentiellement toxiques doit être rigoureusement tenus à l'écart des zones humides. N'utilisez jamais de produits phytosanitaires à proximité d'un bassin, d'une mare, d'un marais ou d'une rivière. En cas de pollution, la diffusion du produit dans l'eau deviendrait incontrôlable et pourrait s'étendre à des zones beaucoup plus vastes que votre jardin. N'oubliez jamais que les points d'eau visibles en surface communiquent en réseaux souterrains et bien entendu à travers les nappes.

    * Voir Les différents types de sécheresse (Gerbeaud)

    Jardiner en terrain humide (Gerbeaud) [archive] Vu dans Types de sols (Eaux)

     

    Jardin aquatique

    Le jardin aquatique se conçoit comme une partie d’un jardin comprenant d’autres espaces de compositions différentes, ou bien comme l’animation principale des lieux. Il s’appuie sur la mise en scène de végétaux aquatiques, et souvent également sur la présence de poissons décoratifs d’eau froide.

    Jardin aquatique, étendue d'eau.jpg

    Une seconde définition du jardin aquatique renvoie aux jardins comportant simplement un bassin et des jeux d’eau, avec ou sans cascades. Dans ce cas, il s’organise avec une étendue d’eau que l’on conserve aussi claire que possible, sans plantes ni poissons.

    Jardin aquatique, jet d'eau.jpg

    Cas d’un bassin ou d’un parcours d’eau planté

    C'est ce qui nous intéresse ici

    Le jardin aquatique peut se composer d’un ou plusieurs bassins reliés entre eux par un parcours d’eau et des cascades ou déversoirs en lames d’eau, faire partie d’une rivière ou d’un canal qui traverse le jardin, être aménagé à l’aide d’un bassin en coque préformée ou à l’inverse, en situation plus naturelle, dans un étang.

    Différents types de plantes y sont installés à des profondeurs diverses correspondant à leurs besoins. On distingue les plantes flottantes, les plantes de berges, de faible profondeur d’eau et de grande profondeur.

    Voir Les plantes aquatiques au bassin d'ornement (Gerbeaud)

    L’eau et les plantes attirent une petite faune spécifique de ces milieux ainsi que la faune habituelle des jardins qui vient profiter de la fraîcheur de l’endroit et de l’eau. On y croise des libellules, des grenouilles, des salamandres, des oiseaux d’eau.

    Grenouille et un un point d'eau (Sunchild57 flickr).jpg

    Des berges douces sur un des côtés permettent à toute cette petite faune de venir boire plus facilement et sans se noyer (hérissons, musaraignes, oiseaux) et à la faune aquatique de sortir de l’eau plus facilement (amphibiens). Cette dernière se nourrit principalement d’insectes et garantit l’équilibre biologique du site.

    Voir Petite faune du bassin (Gerbeaud)

    Quand des poissons animent les lieux, l’étendue d’eau doit bénéficier d’une exposition en partie ombragée pour éviter le réchauffement trop important de l’eau en été, et d’une profondeur minimum pour protéger les poissons du froid en hiver. La création de bassins à poissons se réalise donc selon certaines règles précises. Attention : les poissons se nourrissant des œufs de têtards des amphibiens, un choix est donc à faire.

    Le volume d’eau doit permettre à un équilibre biologique de se créer et de se maintenir tout au long de l’année. Dans les bassins de faible contenance, et avec des poissons, un système de filtration remplira ce rôle.

    L’éclairage des bassins et du parcours d’eau se fait avec des luminaires installés sur les bords ou parmi les plantes de berge. Cet éclairage sera géré de façon à ne pas perturber la vie des poissons et de la petite faune associée.

    Cas d’un jardin aquatique sans plantes

    Les contraintes d’un jardin aquatique

    L’étanchéité du bassin est la contrainte majeure à respecter, car la perte d’eau entraîne des problèmes de sauvegarde de la végétation et des poissons.

    L’évaporation naturelle, en été et quand il fait chaud, demande une surveillance régulière du niveau de l’eau. Quand le niveau baisse de trop, et s’il ne pleut pas assez, on apporte de l’eau en complément. Cette consommation d’eau est parfois importante, dans le cas par exemple d’une fuite qui n’est pas repérée assez tôt.

    L’entretien des plantes, leur division et la protection contre le gel des espèces sensibles au froid (comme les papyrus, nénuphars, jacinthes d’eau…) se fait régulièrement.

    Les hérons repèrent les poissons et viennent les attraper en occasionnant des dégâts souvent importants sur la bâche, au fond du bassin et sur les berges. Dans les bassins maçonnés, la perte de poissons sera le seul dégât à déplorer.

    Les canards sauvages de passage peuvent également se poser sur les grands bassins, et se nourrir de certaines plantes. Ils fouissent dans les berges mais éliminent aussi une partie des algues.

    Une alimentation électrique est nécessaire pour le fonctionnement du système de filtration et des jets d’eau. L’éclairage, par contre, peut se faire avec des luminaires solaires uniquement.

    Des règles de sécurité sont à observer quand on a de jeunes enfants, et des précautions doivent être mises en place pour éviter tout accident. Parmi ces dernières, la plus simple consiste à fixer juste sous la surface de l’eau un filet à mailles métalliques capable de supporter le poids d’un enfant. Il faut, en plus, régulièrement vérifier les fixations. Les plantes passeront sans problème au travers des mailles et l’aspect esthétique du bassin n’en souffrira quasiment pas, le temps que les enfants grandissent. Dans le cas de bassins non plantés, la pose d’alarme est plus simple.

    Les amateurs de ce style de jardin, bons bricoleurs et jardiniers, pourront créer leur jardin aquatique, en particulier avec des coques préformées ou sur des superficies faibles à moyennes. Cependant, les compétences d’une entreprise du paysage professionnelle seront utiles pour réaliser des étangs, ou encore construire des bassins et parcours d’eau bien étanches et d’une longue durée de vie avec des plantes adaptées aux contraintes du milieu.

    Source Unep Les entreprises du paysage [archive]

    Voir aussi Jardin d'eau : style, faune et flore (Gerbeaud)

     

    Ces petits œufs roses sont une menace sérieuse pour votre jardin

    Ce sont les œufs d'un escargot particulier, l'escargot pomme Pomacea canaliculata, une espèce invasive redoutable.

    Ce gros escargot (peut mesurer jusqu'à 6 cm) est un envahisseur dont il faut se méfier. Originaire d’Amérique du Sud, c'est un véritable bulldozer pour les écosystèmes, qui détruit tout sur son passage et perturbe l'équilibre de la faune locale. 

    Espèce à la fois terrestre et aquatique, l'escargot-pomme dévore les plantes aquatiques dont il raffole. Mais se régale aussi de plantes terrestres, surtout celles qui poussent près de l'eau. Dans les rizières, il fait des ravages en un rien de temps.

    Non seulement ces gastéropodes détruisent tout sur leur passage, mais ils peuvent aussi être toxiques, irritants : certaines parties de l’escargot-pomme contiennent des substances dangereuses pour les autres animaux.

    Comme si cela ne suffisait pas, l'escargot pomme se reproduit à une vitesse incroyable. Les grappes peuvent contenir jusqu'à 500 œufs ronds tout petits (2 à 3 mm) et rose vif (sur le point d'éclore, au bout de 3 semaines, ils deviennent plus clairs). Elles s'accrochent à une plante, à un mur... On les trouve principalement près des zones humides ou dans des endroits abrités. Elles peuvent ainsi se cacher sous les feuilles, dans la terre ou dans les creux des troncs d'arbres. 

    À faire si vous trouvez des œufs d’escargot roses

    À faire pour éviter l'invasion des escargots pommes

    En attirant des prédateurs naturels comme les oiseaux, vous limitez la propagation des escargots-pommes. Certains poissons se régalent de ces bestioles, comme les carpes ou les tilapias. Mettez-en quelques-uns dans vos bassins et vous serez tranquille. - Un jardin bien entretenu limite le risque d'invasion, ces escargots adorant les zones humides et les mauvaises herbes. - Évitez d'acheter des plantes aquatiques exotiques, elles pourraient contenir des œufs. Préférez les plantes locales ! - Installez des filets le long des parois des bassins. Comme ça, les escargots ne peuvent pas y pondre leurs œufs. (Comment-économiser)

    Comment-économiser [archive]

    En savoir plus avec AquaportailWikipédia

     

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    Documentation générale

    Culture sur butte

    Éloge de la haie dans Haie bocagère

    Jardin des sens

    Jardins (Lexique "phyto-bota")

    Plantes de service dans Les différents types de plantes

    Voiles, paillages, etc.

     

    Documentation humide

    Site

    Un WebSIG sur les essences forestières commercialisées d’Afrique tropicale humide (agritrop.cirad.fr)

    Livre

    "La forêt tropicale humide" (Henri Puig) Belin 2011

     

     

     

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