• 2-Interactions : parasitisme et symbioses

    Page créée le 06 décembre 2022

    Interactions : parasitisme et symbioses

    On ne le voit pas toujours mais il existe des interactions entre les plantes. Elles mènent parfois entre elles une compétition pour la lumière ou les nutriments. Cette compétition peut se faire de manière passive mais certaines plantes ayant développé une stratégie de parasitisme ont été sélectionnées naturellement afin de mieux accéder à ces ressources.

    MOOC 2016-2018 par Tela Botanica sur Vimeo [https://vimeo.com/171410196] Script en PDF 

    Il est souvent possible de reconnaître un arbre par son écorce, dont l'aspect peut cependant fortement varier selon les régions (latitudes, altitudes), son âge, son exposition, et la présence éventuelle de lichens, mousses, algues ou d'autres épiphytes *.

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    * On parle d’épiphytisme car [par exemple] le lierre ou la clématite poussent sur l’arbre, c’est une relation physique où finalement ces plantes parasitent le port dressé de l’arbre mais c’est un parasitisme faible dans la mesure où il n’y a pas de relation physiologique et où la survie de l’arbre n’est pas compromise. (Lu dans le Script de la vidéo "Interactions entre plantes" pp 2-3) Voir plus bas § "Parasitisme faible, parasitisme fort"

     

    Les plantes ne sont pas isolées les unes des autres

    Voir Script de la vidéo "Interactions entre plantes" en PDF

    Les plantes ne sont pas isolées les unes des autres, elles vivent en groupe, elles vivent dans ce qu’on appelle des communautés et au sein de ces communautés elles ne se contentent pas d’être juxtaposées, elles établissent des relations entre elles. Il y a des liens qui structurent ces communautés.

    Les plantes ne sont pas toutes au même niveau. Elles appartiennent à des strates différentes. Il y a par exemple celle des arbres, la strate arborescente. Celle des arbustes qui se ramifient plus près du sol, la strate arbustive. Puis celle de plantes plus basses encore notamment les herbes, la strate herbacée. Et plus encore discrète et prostrée, celle de toutes petites plantes et de mousses, la strate muscinale.

    - Plantes qui ont des troncs ou des constitutions ligneuses qui leurs permettent de se dresser vers la lumière, mais ça a un prix : utiliser une partie de la photosynthèse pour faire le tronc ou les branches.

    - D’autres plantes au contraire vont avoir moins de lumière et s’adaptent à des éclairements plus faibles, elles grandiront moins, mais elles n’auront pas à payer le prix de ces troncs et de ces tiges...

    Il existe également une compétition sous terre pour l’accès aux ressources, les sels minéraux : azotes, phosphates, potassium, mais aussi l’eau. Et là encore les plantes vont répartir leurs racines à différentes profondeurs. On voit des racines à différents niveaux du sol et on conçoit que les plantes qui envoient leurs racines le plus profondément, payent un coût énergétique accru pour réaliser ses racines profondes, mais échappent à la compétition des plantes de surface, tandis que les autres ont accès à moins de ressources puisqu’elles sont en compétition avec plus de racines, mais investissent moins dans leur système racinaire.

    Des plantes comme des conifères ou des bruyères forment un humus extrêmement mal dégradé, leur litière se dégrade très mal et du coup relâche très peu ou pas l’azote et le phosphate qu’elle contient. Ceci permet de bloquer ces ressources sous une forme qui n’est pas utilisable par les autres espèces mais que ces espèces qui produisent les litières peuvent décomposer, peuvent exploiter par le biais de champignons mycorhiziens * particuliers. (Lu dans Haie bocagère)

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    * Voir plus bas "types d’interactions" +
    définition "mycorhize" – tableau "schéma endomycorhize – ectomycorhize"

    Certaines plantes vont également sécréter des toxines1 qui vont éliminer leurs concurrents, à la fois par les racines et éventuellement par leurs parties aériennes. Là encore les conifères produisent pas mal de résines dont les terpènes2 peuvent être toxiques pour les plantes voisines. Et on cite aussi souvent l’exemple du noyer qui produit une molécule, la juglone, susceptible d’éliminer les plantes qui poussent à ses pieds ou de réduire la densité de la végétation qui pousse à ses pieds.

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    1. Toxine : Substance nocive produite par un organisme (Glossaire Tela botanica)

    2. Terpènes : Hydrocarbures produits par certains végétaux. Beaucoup ont une odeur aromatique et un effet antiseptique, d'où un emploi sous forme d'huiles essentielles, par exemple ceux des résines de Conifères ou des essences de Lamiaceae (Glossaire Tela botanica)

     

    Des stratégies de survie parfois surprenantes

    Les plantes ont élaboré des stratégies de survie parfois surprenantes ! Certaines pour lutter contre les herbivores, d'autres pour être plus efficaces dans leur recherche de nutriments. Parmi ces stratégies figurent les interactions avec d'autres organismes comme les champignons ou autres bactéries.

    Par exemple, les arbres sont tous reliés, notamment par leurs racines entremêlées les unes dans les autres et leur symbiose avec les champignons. Ce réseau végétal permet aux arbres de communiquer entre eux...

    Types d’interactions

    Mutualisme, parasitisme, etc.

    Tableau présentant les caractéristiques de différents types d'interactions biologiques. Un + signifie un effet positif pour le partenaire concerné, - un effet négatif et 0 un effet neutre (ou une absence d'effet)

    Tableau des interactions biologiques

    Tableau des interactions biologiques élaboré par le comité pédagogique du MOOC Botanique 2020 (CC BY-SA / Tela Botanica) https://mooc.tela-botanica.org/pluginfile.php/359597/mod_page/content/41/Interractions.jpg

    Voir plus bas le Glossaire en rapport avec le tableau.

    On a vu des interactions bénéfiques pour les deux partenaires : on a parlé de mutualisme et on peut même parler de symbiose1 lorsque les deux partenaires vivent ensemble comme dans le cas des mycorhizes ou des nodosités.

    Exemple de symbiose. Le champignona kombucha est une symbiose de bactéries et de levures. Voir aussi Pré- Pro- biotiques

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    1. Symbiose. Exemples : l'association entre une algue et un champignona, formant les lichensb ; l'association entre les racines d'un arbre et un champignon (comme le bolet du chêne). Dans les deux cas, l'espèce (algue, arbre) procure les sucres à l'hétérotrophe (champignon) qui lui procure en retour l'eau et les ions minéraux.
    Lu dans
    Les relations entre êtres vivants dans un écosystème p. 6

    Symbiose, symbiotique, voir aussi Ivraie Lexique "phyto-bota"

    a. Champignon : [Taxonomie] nom masculin Nom donné à plusieurs lignées éloignées d'êtres vivants (Eumycètes et Oomycètes) ayant en commun de n'être ni des plantes ni des animaux, mais d'être formés de filaments (les hyphes), formant un mycélium. Les cellules des champignons sont délimitées par une paroi chitineuse (composée de chitine) ou cellulosique. Les champignons ont la nécessité de se nourrir de constituants organiques pré-existants : ils sont hétérotrophes. (Glossaire Tela botanica) – Voir aussi Superaliments 2

    b. Lichen : [Taxonomie] nom masculin. Association symbiotique entre des champignons et des algues unicellulaires, acquérant ainsi une résistance particulière à la sécheresse qui leur permet de coloniser des biotopes normalement inaccessibles aux partenaires. (Glossaire Tela botanica) - Voir aussi :

    Lichen dans Lexique "phyto-bota" – Les Lichens (PDF)

    Schéma représentant 2 types de mycorhize par coupe transversale de la racine

    endomycorhize : symbiose entre la racine d'une plante et une colonie de champignons, les hyphes de ces derniers (leurs filaments) s'infiltrant à l'intérieur des cellules racinaires, dans l'espace intracellulaire.

    ectomycorhize : symbiose entre la racine d'une plante et une colonie de champignons, les hyphes de ces derniers (leurs filaments) s'infiltrant entre les cellules racinaires, dans l'espace intercellulaire.

    0-Cours MOOC (1-2)

    Schéma endomycorhize – ectomycorhize - Wikipédia

     

    Parasitisme faible, parasitisme fort

    Voir http://yantra.eklablog.com/2-lexique-phyto-bota-p2867936#parasite

    Plantes grimpantes : un parasitisme faible

    On observe un autre type de relation, par exemple entre un arbre et un certain nombre de plantes qui l’entourent et grimpent dessus. Par exemple, une clématite qui arrive à grimper sur l’arbre en s’accrochant comme elle peut à l’aide de ses pétioles qui s’enroulent autour de tout ce qui dépasse ou le lierre qui, à l’aide de racines modifiées, s’accroche sur l’écorce. On parle d’épiphytisme (voir plus haut note * On parle d’épiphytisme...).

    Le lierre grimpant (Hedera helix) n'est pas une plante parasite - à la différence du gui (voir plus bas "Capter la sève : un parasitisme fort") par exemple - et il se nourrit uniquement avec son système racinaire souterrain Au contraire, absorbant l'excès d'humidité, il a une action inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre.

    Voir Plantes grimpantes : un parasitisme faible

    Capter la sève : un parasitisme fort

    Il existe des relations de parasitisme beaucoup plus fortes avec des liens physiologiques importants, lorsqu’une plante commence à exploiter, à piller, les ressources d’une autre plante.

    Exemples de parasites. La cuscute d'Europe (Cuscuta europaea) ou Grande Cuscute est une espèce de plantes grimpantes originaire d'Europe, parasitenotamment de la luzerne, de l'ortie dioïque ou grande ortie, mais aussi une plante médicinale. Deux grands groupes sont suffisamment répandus pour être facilement observables : les cuscutes, plantes grimpantes qui parasitent les tiges des plantes et les orobanches qui parasitent leurs hôtes sous terre au niveau de leurs racines.

    C’est ce qui arrive par exemple à tout un tas de plantes qu’on appelle hémiparasites comme cette Odontites * qui parasite la sève brute c’est-à-dire la sève qui provient de l’exploitation du sol qui contient de l’eau et des ressources minérales d’autres plantes. En effet, si on examine les racines de cette Odontites, on voit très bien que les fines racines de la plante hémiparasite se fixent sur une racine plus grosse, celle d’une plante poussant au voisinage. L'euphraise (Euphrasia), parasite, elle ne l’est qu’à demi, puisqu’elle assure sa propre photosynthèse.

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    * Odontites est un genre de plantes herbacées de la famille des Scrofulariacées selon la classification classique de Cronquist (1981), des Orobanchacées selon la classification phylogénétique.

    En 2014, la Mission Odontites 2014 de Tela Botanica a ainsi permis d'ajouter 60 observations de l'euphraise jaune, Odontites luteus, aux 592 données disponibles du Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles, dans le Var (récoltées depuis 1990).

    L'euphraise jaune a été repérée dans le Gard, l’Hérault, et les Pyrénées Orientales sur 5 départements prospectés. L’Hérault compte plus d’observations (27 données sur l’Hérault, 20 sur le Gard, 13 dans les Pyrénées Orientales), peut-être en raison d'une pression d'observation plus importante.

    Wikipédia

     

    Euphraise jaune, Odontite jaune

    D’autres hémiparasites peuvent s’installer sur les parties aériennes, comme par exemple le gui sur les branches d’arbres (voir plus haut "Plantes grimpantes : un parasitisme faible").

    Et puis il y a un autre type de plante parasite qui vont non seulement exploiter la sève1 brute mais aussi la sève élaborée où circulent les produits de la photosynthèse de la plante haute. Ces plantes là vont donc avoir aussi accès à des sucres et vont pouvoir même perdre la photosynthèse, c’est le cas par exemple d’un parasite de racine, le cytinet2 qui parasite les racines de ciste. Dans ces cas là, la plante est dite holoparasite. Elle est "complètement parasite" (holo "complètement").

    Ces plantes non chlorophylliennes3 et holoparasites s’opposent aux hémis parasites qui persistent à faire de la photosynthèse et ne parasitent que la sève brute.

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    1. Sève : Liquide chargé de minéraux - sève brute ou de sucres - sève élaborée, circulant dans les tissus conducteurs des plantes vasculaires. Rôle dans le transport de l'eau, des éléments nutritifs et des produits de la photosynthèse (Glossaire Tela botanica)

    2. Le cytinet ou la cytinelle (Cytinus hypocistis) est une plante parasite des cistes, classiquement dans la famille des Rafflésiacées.

    Les derniers travaux en phylogénie ont provoqué l'éclatement de cette famille et la cytinelle, seule représentante du genre Cytinus en France, est placée dans la famille des Cytinacées.

    En tant que "endoparasite", la plante vit entièrement à l'intérieur des tissus de la plante hôte sous la forme d'une masse de filaments, sauf au moment de la floraison où elle laisse paraître une tige courte à feuilles en écailles portant des inflorescences.

    Département de Biologie

     

    Cytinus hypocistis subsp. hypocistis, fleurs jaunes et feuilles en écailles brun orangé

    3. La chlorophylle est le pigment qui donne aux végétaux leur couleur verte (khloros = vert clair, phylon = feuille) Lexique "phyto-bota"

    Les galles

    Si on regarde de très très près à l’aisselle des nervures on voit des touffes de poils qui attirent des acariens qui s’y abritent. Ces acariens sont soit des prédateurs d’autres acariens, soit des acariens qui mangent des champignons. En sortant de ces petits refuges pour se nourrir, ils vont protéger la plante de petits agresseurs qui pourraient s’attaquer aux feuilles. Ces petits refuges qu’on voit très bien à la loupe s’appellent des domaties. Toutes ces stratégies de défense finissent pas être contournées au moins par certains animaux qui dans l’évolution trouvent la parade. On peut voir assez facilement un peu partout des traces de broutage ou encore des dégâts un peu particuliers liés à l’installation d’animaux durablement sur des parties des plantes.

    Par exemple, une foliole complètement modifiée par l’installation de pucerons. C’est ce qu’on appelle une galle *, c’est-à-dire une partie de la plante déformée par un parasite. On voit très bien en ouvrant cette galle à l’intérieur des pucerons. Le fait que ces plantes soient consommées c’est à la base de leur rôle écologique de producteurs primaires c’est-à-dire ce rôle de production par le biais de photosynthèse d’une biomasse qui va ensuite être réutilisée par d’autres organismes dans les écosystèmes.

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    * À ne pas confondre avec la gale (un seul "L"), qui est une maladie de la peau affectant les vertébrés, y compris l’Homme, due à un acarien, le Sarcopte de la gale.

    Voir plus haut la vidéo "Interaction et nutrition" + Script de la vidéo (PDF)  

    Les galles du Chêne

    On appelle noix de galle (ou galle du Chêne) l'excroissance provoquée sur les feuilles de certains Chênes. La galle est produite par les tissus de l'arbre en réaction aux piqûres et à la ponte d'œufs d'une petite guêpe cécidogène Cynips (hyménoptère). Elle est riche en esters galliques du glucose : m-depsides du pentagalloylglucose, pédanculagine, telligrandine etc. et des acides galliques et ellagiques libres, ce qui explique ses nombreuses utilisations.

    Quercus coccifera est parasité par le kermès ou cochenille, un insecte dont les œufs séchés et traités servaient à confectionner une teinture de couleur écarlate. Au cours du XIIIe siècle, si la plupart des couleurs utilisées par les enlumineurs sont d’origine minérale et parfois végétale, certaines sont d’origine animale. Ainsi, par exemple, l’écarlate, rouge obtenu en broyant le corps d’un petit insecte, le kermes vermilium vivant sur le chêne kermes (Quercus coccifera). La cochenille du Mexique sera introduite beaucoup plus tard et fournira le précieux carmin. (Lu dans Animaux spirituels et célestes)

    La cécidologie est la science qui étudie les galles

    « Nous considèrerons comme galles toutes les manifestations de croissance, qu’elles soient positives ou négatives, et de différenciation anormale, provoquées sur les plantes par des parasites animaux ou végétaux. »

    Meyer 1987 in Dauphin & Aniotsbehere 1993

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    Voir plus bas Les utilisations des galles de Chêne

    Un champignon tueur : le cordyceps

    Sur ce que le cordyceps est capable de faire pour survivre et se développer, nous touchons-là au génie le plus absolu – et le plus cruel – qu’il est possible d’observer dans la nature.

    Planté dans la terre, le champignon ne peut pas se déplacer seul… Qu’importe. Il "repère" un insecte, sur lequel il lâche ses spores (des cellules qui peuvent se reproduire sans fécondation) qui vont pénétrer son corps. Les spores grandissent, dévorant l’insecte de l’intérieur sans s’attaquer aux organes vitaux (pour l’instant).

    Ainsi le cordyceps progresse-t-il peu à peu, dans l’insecte, en direction de… son cerveau. Objectif : prendre son contrôle ! Et ça marche : bientôt l’insecte commence à se comporter de façon désorientée, comme s’il se "déprogrammait" progressivement. Sur commande, l’insecte se met à grimper contre son gré le long d’un arbre. Exactement là où le champignon voulait qu’il aille ! Là aussi où il va mourir… maintenant que le champignon est arrivé à destination.

    Grâce à son transporteur, le cordyceps vient de trouver l’endroit idéal pour que ses spores puissent se propager le plus efficacement. L’insecte ne lui sert plus à rien, il peut le sacrifier. Bientôt, une tige se met à pousser à l’arrière de la tête de l’insecte. Comme un javelot qui lui transpercerait le crâne… C’est un nouveau champignon. Dans quelques semaines il explosera à son tour en disséminant ses spores mortelles qui trouveront d’autres victimes à coloniser.

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    Source Directe Santé – Lu dans Plante adaptogène

    Cordyceps, voir aussi Info Immunité : le mot du naturopathe

    Et encore Superaliments 2 (champignons)

     

    Des interactions positives

    Voir Script de la vidéo "Interactions entre plantes" en PDF

    Il ne faudrait pas déduire de ce qui précède1 que les interactions sont toujours au moins délétères pour l’une des deux espèces de plantes en présence. Il existe des cas où l'interaction est favorable2 pour l’une au moins et on parle en ces cas là de favorisation de la plante pour laquelle il y a un effet positif. Par exemple dans ce milieu assez stressant et où la compétition ne peut pas s’opérer en raison du manque de ressource, on va pouvoir voir des effets positifs comme celui par exemple de cette légumineuse [la luzerne].

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    1. Compétition pour la lumière, pour les ressources du sol, éliminer les concurrents, parasitisme faible ou fort, dans le Script de la vidéo "Interactions entre plantes" (pp 1-3)

    2. Lu dans le Script de la vidéo "Interactions entre plantes" (p.3)

    Une petite luzerne * fixatrice d’azote sur cette graminée. D’une part cette fixation de l’azote par la luzerne va enrichir le milieu en azote mais en plus les racines de la luzerne contribuent à acidifier le milieu ce qui libère le phosphate assez peu disponible dans un tel milieu et donc globalement la nutrition minérale de cette graminée sera améliorée.

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    * Voir plus particulièrement Des interactions positives

    Voir Moutarde et engrais verts – Lire en ligne : Moutarde et engrais verts

    Ces favorisations sont souvent utilisées dans des pratiques potagères ou dans des agricultures traditionnelles, et par exemple en Amérique centrale on a une culture liée de maïs et de légumineuses en l'occurrence le haricot, ce qu’on appelle la milpa *, où s’exerce exactement le même effet de favorisation que celui que j’ai décrit à l’instant.

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    * "Milpa", la technique ancestrale de culture dite "des trois sœurs", réunit la courge, le maïs et le haricot grimpant, trois composants essentiels de l’alimentation des populations amérindiennes. Chacune de ces plantes profite du voisinage des deux autres. Voir aussi Milpa : comment la mettre en place (Jardiner Futé) [archive]

    Documentation. La joualle est un système de culture associant plusieurs espèces végétales sur la même parcelle. Elle a été pratiquée en Aquitaine. En viticulture, il s'agissait de rangées de vigne à écartement important variable, généralement de largeur permettant aux attelages de bœufs de passer, jusqu'à parfois 15 mètres. Suite dans Lexique "phyto-bota" – Vu dans Baies rouges noires 4. (PDF p.21 note 29)

     

    Série de vidéos

    par Tela Botanica sur Vimeo

    ● Sujet 3.2 : Interactions dans le temps

    MOOC 2018 Séquence 5 : Déterminer

    [Lien de la vidéo https://vimeo.com/171398884]

    ● Sujet 3 Vidéo 1 : Interactions et nutrition

    MOOC 2020 Séquence 2 : Interactions entre plantes et organismes vivants

    [Lien de la vidéo https://vimeo.com/170802886] - Script de la vidéo (PDF)

    Les plantes n’existent pas de façon isolée, elles sont en interaction avec d’autres organismes. Des interactions qui peuvent leur être bénéfiques ou des interactions qu’elles peuvent souhaiter éviter...

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    Des repères : mycorhize => champignons – engrais vert => bactéries

    ● Sujet 3 Vidéo 2 : Interactions et reproduction

    MOOC 2020 Séquence 2 : Interactions entre plantes et organismes vivants

    [Lien de la vidéo https://vimeo.com/170804557] Script de la vidéo (PDF)

    Les plantes se servent également des animaux comme vecteurs pour leur reproduction. Elles ont mis en place des stratégies très inventives pour garantir la dispersion de leurs graines ou de leur pollen. À découvrir dans cette vidéo.

    Comment collaborer avec les abeilles

    Les jeunes fleurs de la pulmonaire (même famille botanique, Boraginacées) sont rose/rouge, invisibles pour les abeilles qui ne les voient pas, puis deviennent bleues à maturité et attirent alors les pollinisateurs... Suite dans Les consoudes Symphytum

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    Lire un article de Vincent Albouy et Jean-Louis Verdier, 2004 : "Les fleurs parlent aux insectes" Insectes 133 : 8-9 [PDF] (Inrae)

    Parasites et cueillettes : les risques

    Dans cette vidéo de Chemin de la Nature, découvrez tous les risques de la cueillette

    [https://www.youtube.com/watch?v=kKJE5QziBxM] YouTube 15/11/2018

    Paroles d'internautes

    SVP coupez au couteau [ou aux ciseaux] la plante pour la laisser grandir et permettre aux autres personnes d'en bénéficier. (Patricia). La suite plus bas

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    Voir Cueillir les plantes sauvages

     

     

     

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    Documentation

    Voir aussi

    Classification du vivant

    Soins pour les plantes

     

    Glossaire des différents types d'interactions (dans l'ordre du tableau)

     

    * Mutualisme (biologie). Le mutualisme est une interaction entre plusieurs espèces vivantes, qui leur apporte à chacune des avantages en termes de valeur sélective ; cela se traduit par des avantages en termes de protection, dispersion, apports nutritifs ou pollinisation (Wikipédia), autrement dit : des bénéfices réciproques. Pour reprendre l'exemple du lierre grimpant, plus haut ("Plantes grimpantes : un parasitisme faible"), loin d'être un parasite, il est à l'inverse un organisme mutualiste. Exemple dans le monde animal : le petit crabe qui vit dans la moule reçoit protection et nourriture, tandis que l'intérieur de la moule est nettoyé par le crabe. Cependant,  l'un et l'autre peuvent vivre séparés. Voir Symbiose
    Lu dans Les relations entre êtres vivants dans un écosystème p. 6

    * Parasitisme. c. Le parasitisme est une association étroite entre deux espèces dont l'une, l'hôte, héberge la seconde qui vit à ses dépens. Certains parasites sont externes (la tique du chien) d'autres internes (le ténia).  Certains s'installent durablement, d'autres non. d. Une plante parasite vit et se développe au détriment d'une autre plante hôte. Le parasitisme peut être total, la plante parasite dépourvue de chlorophylle tirant de son hôte toute son alimentation – Lu dans :
    c. Les relations entre êtres vivants dans un écosystème p. 6
    d. Lexique "phyto-bota" – Voir plus haut § "Parasitisme faible, parasitisme fort"

    Parasite. Certains organismes vivent aux dépens d'autres organismes vivantsOn dit qu'ils sont des parasites. Certains végétaux sont parasités par des animaux (galles d'insectes), des champignons ou d'autres végétaux (Gui, Orobanche, Cytinet). Le pou est un parasite de l'homme puisqu'il se nourrit de son sang.
    Lu dans Futura-sciences
     – Glossaire Tela-botanica

    * Commensalisme – Commensal : qui se nourrit des déchets produits par une autre espèce sans causer préjudice à cette dernière ; par exemple, pratique le "commensalisme" le pluvian avec le crocodile, le pique-bœuf avec les bovins, le poisson pilote avec les requins, etc. Les Pigeons vivent à l'origine dans les milieux terrestres ; certaines espèces se sont réparties dans les villes, se nourrissant principalement de graines, mais avec un régime très élargi autour des lieux où les déchets alimentaires leur sont disponibles, ce qui les fait parfois qualifier d'éboueurs urbains : le Pigeon domestique est un oiseau commensal des centres villes. Ce qui est tout à son honneur, mais on y est obligé de limiter sa reproduction.
    Lu dans Les Oiseaux par monts et par vaux
    Voir aussi Les relations entre êtres vivants dans un écosystème p. 6

    * Amensalisme (nom commun) En écologie, interaction biologique interspécifique dans laquelle une espèce inhibe le développement de l'autre, en général en éliminant un composé chimique (allélopathie) – Wiktionnaire

    * Neutralisme. En écologie, le neutralisme se dit d'une espèce cohabitant sur le même territoire qu'une autre sans l'influencer. Il y a absence d'interaction concurrentielle, commensale ou mutualiste – indifférence – entre deux espèces animales du même biotope – Voir :
    Dictionnaire-environnement [archive]
    Les relations entre êtres vivants dans un écosystème p. 6

    * Antagonisme (1751. Du grec ancien ἀγωνία, agônia "lutte", grec antagônisma "émulation"). L'antagonisme est une situation dans laquelle deux phénomènes ou leurs conséquences s'opposent dans leurs effets. L'idée d'antagonisme est opposée à celle de synergie, dans laquelle divers phénomènes conjuguent leurs effets. Antagonisme microbien, opposition qu'exerce un microbe donné sur la croissance ou la multiplication d'un germe d'une autre espèce – Voir Wiktionnaire

    La compétition concerne deux espèces qui recherchent la même ressource dans la même niche écologique. Exemple, la compétition des plantes herbacées pour la lumière en milieu forestier.
    Lu dans Les relations entre êtres vivants dans un écosystème p. 6

     

    Les utilisations des galles de Chêne

     

    • La galle de Chêne ou noix de galle est utilisée (par voie externe) contre certaines maladies inflammatoires de la peau et des muqueuses (voir aussi plus bas)

    • La noix de galle est utilisée pour la confection de teintures. Les galles de Chênes ont longtemps été utilisées comme ingrédient principal pour fabriquer l'encre (encre métallo-gallique), récoltées à une période précise de l'année.

    • Largement utilisées dans la tannerie, certaines de ces galles (galle d'Alep ou du Levant) étaient très recherchées, car elles donnaient au cuir une souplesse et un lustre exceptionnels

    • Dans les campagnes, les enfants transperçaient d'une allumette les galles (appelées imoines dans le Poitou) pour en faire de petites toupies.

    Galle, tanins et astringence

    Si une plante est riche en tanins, on dit qu’elle est astringente.

    Le chêne est une plante très astringente avec écorce, feuille et surtout sa galle qui contient jusqu’à 70% de tanins, c’est quasiment du pur tanin. Le chêne est d'ailleurs l'une des plantes les plus riches en tanins.

    Les tanins donnent une sensation sèche et "râpeuse" en bouche, soit de l'astringence. Ainsi le chêne, plante très astringente, finit par être mal toléré et même par irriter les muqueuses.

    Mais la richesse en tanins du chêne (galles, écorce, feuilles voire glands) lui donne des propriétés astringentes, vasoconstrictrices, stomachiques, antidiarrhéiques, fébrifuges, antiseptiques et anti-inflammatoires. Il est connu pour être un allié du système cardio-vasculaire. 

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    Sources

    Chênes Quercus (PDF) "Les galles" p.5, "Les tanins" pp 25-29 dont sur les galles p.27

    Le gland du chêne Quercus

    Lexique "phyto-bota" (cécidologie)

    Lexique "phyto-médical" (tan, tanins)

    Ronces Mûriers Rubus – Morus (PDF) Maladies et ravageurs - Usages médicinaux - Les tanins : galle p.7, p.20

     

    Paroles d'internautes (au sujet de Parasites et cueillettes : les risques)

     

    Attention aux parasites

    Il est déconseillé de prélever des plantes – cresson et pissenlit notamment, mais aussi les fraises ses bois et d'autres plantes qui peuvent être contaminées par les selles d'animaux – lorsqu'il y a eu des moutons sur cette aire auparavant. La raison serait la possible présence d’œufs microscopiques de la grande douve du foie – échinocoque causant l'échinococcose – dont les moutons sont des vecteurs, ainsi que les excréments des chiens de bergers ou des renards *. Le cycle de l'infection du mouton est particulièrement intéressant où interviennent tour à tour le parasite, l'escargot, la fourmi lobotomisé par le parasite, le mouton et parfois l'homme en bout de chaîne. (Sylvain et d'autres internautes)

    * À propos de déjections d'animaux, évitez au maximum la cueillette le long des sentiers ; les renards sont porteurs de l'échinococcose et souvent ils font leur petite affaire dans ces zones. Cette maladie détruit le foie en un rien de temps chez l'humain... Ou alors lavez à plusieurs reprises votre cueillette.
    Lu dans Fragon petit-houx Ruscus aculeatus

    Laver les plantes

    Il n'est pas facile, voire impossible, à l'heure actuelle, de trouver de l'alcool pur. Nous perdons un peu en lavant les plantes et l'alcool est assez prompt pour "attraper" les principes actifs des plantes qui ne sont plus alors dans la plante... mais dans l'alcool. Cependant, dans ce cas précis, il y a trop peu d’alcool pour que celui-ci puisse agir. À titre d'information, avec une teinture-mère, qui est "100% alcool", il faut un certain temps avant que l’extraction soit complète. Il est possible d'utiliser de l’alcool modifié. Mais la solution de lavage au permanganate de potassium peut convenir. En ce qui concerne le nettoyage des salades, légumes, feuilles comestibles et autres au bicarbonate de soude ou au vinaigre, les études mesurant leur efficacité sont insuffisantes pour prouver une réelle efficacité contre les bactéries. De plus, le lavage au vinaigre ne permet pas d'éliminer certains parasites tels que l'échinocoque (douve du foie), des parasites éliminés efficacement seulement par la cuisson. (Sylvianne, Grazia, Sylvain et Christophe)

    Respecter l'usage des plantes

    À force d'avoir peur de tout on détruit beaucoup... (une internaute)

    Attention à l'utilisation non raisonnée d'HE d'Origanum compactum (origan compact) du fait de la pression sur la ressource dans les pays où la plante est ramassée (Maroc principalement)... Et l'origan compact disparaît gentiment... L'HE d'Origanum vulgare (origan vert) peut remplacer bien qu' il semblerait que la "compactum" ait un spectre plus large. Il y a aussi d'autres HE, comme le Tea-tree (Maleleuca alternifolia), aussi adaptées qui ne menacent pas des espèces en voie de disparition (voir le film "cueilleur en résistance" sur ce sujet et sur la question de la pression sur les ressources à la suite de la croissance du marché des huiles essentielles). (Agathe et d'autres internautes)

     

    Lecture

     

    • Un article de Pierre Jouventin : "Interactions, écologie" (extrait)
    dans
     Encyclopaedia Universalis en 2018 [archive]

    Pierre Jouventin, né le 1ᵉʳ décembre 1942 à Marseille, est un expert éthologue, écologue et écrivain. Directeur de recherche en éthologie au Centre National de la Recherche Scientifique (1970-2009), directeur de laboratoire CNRS d’écologie des animaux sauvages (1985-1998), secrétaire général de la Société française d'écologie (1990-1994), membre du Conseil scientifique et du Comité d'éthique de l'Institut français pour la recherche et la technologie polaires (1990-2000)... il est considéré comme un spécialiste dans les stratégies de reproduction des oiseaux et mammifères, en particulier antarctiques et marins.

    Biographie de Pierre Jouventin et lire ses articles

    Le génie des bêtes – Le site de Pierre Jouventin

    Les livres de Pierre Jouventin

    Des livres

    • Francis Hallé "Plaidoyer pour l'arbre"
    Actes Sud Nature 2005. ISBN 978-2-7427-5712-1 [archive]

    Prix "Homme et Botanique" en 2005 et prix Redouté en 2006.

    Francis Hallé est botaniste, connu notamment pour ses expéditions dans la canopée des forêts tropicales avec le ­"Radeau des cimes", une nacelle qui permet de monter au sommet des grands arbres pour observer le spectacle de sa faune. La canopée, rappelle-t-il, est l'un des endroits où il y a le plus de biodiversité au monde. Francis Hallé est aussi reconnu par ses pairs, notamment pour ses travaux sur l’architecture des arbres.

    En 2020, Francis Hallé a fait le pari fou de recréer une forêt primaire en Europe de l'Ouest. Un projet d’environ 70 000 hectares, soit sept fois la surface de Paris, entre la France et l’Allemagne, dans les Vosges du Nord. Projet qui demandera des siècles, car, comme le souligne Francis Hallé, on ne peut pas créer la forêt primaire mais seulement réunir les conditions grâce auxquelles elle peut s'installer d'elle-même. En l'occurrence, le processus pourrait prendre six siècles.

    "Je voudrais montrer aux Européens de l’avenir la beauté des paysages qui entouraient leurs ancêtres (...) Qu'on ne s'imagine pas que nos petites forêts secondaires qu'on a maintenant soient le maximum de la beauté, ce serait vraiment dommage."

    Source Radio France

    Quelques autres ouvrages

    "Plaidoyer pour la forêt tropicale" (Actes Sud 2014)

    "L'Étonnante Vie des plantes" (Actes Sud mars 2021) avec Rozenn Torquebiau pour transmettre sa passion des plantes aux enfants. Fidèle à son habitude, Francis Hallé y présente des dessins précis réalisés de sa main.

    Documentation

    "Plaidoyer pour les arbres" (Botanique Jardins Paysages 20/12/2010) [archive] Citations extraites du livre de Francis Hallé "Plaidoyer pour l’arbre" Actes Sud 2005

    Écouter "La grande muraille verte, clef de l'avenir de l'Afrique" un grand reportage de France Culture (09/04/2021) [archive sans media]

    Voir aussi "Botanique au Sénégal et 'Grande Muraille Verte'" (Micocouliers Celtis)

    • Lydie Suty chez Quae "Les végétaux - des symbioses pour mieux vivre"
    Tela-botanica 16/07/2015 [archive]

    Lydie Suty est docteur en biologie, ingénieur de recherches à l'Inra de Dijon et formatrice en biologie moléculaire, biologie végétale et biotechnologies à l'Université de Bourgogne. Ses travaux portent sur les végétaux et les processus d'adaptation des plantes aux modifications de leur environnement. Elle est l'auteur de nombreuses publications scientifiques ce qui lui vaut le titre de chevalier de l'Ordre du Mérite agricole.

    L'ouvrage présenté ici explique comment les végétaux établissent des symbioses avec d’autres organismes vivants tels que bactéries et champignons, avec des développements plus détaillés sur les mycorhizes et les nodules fixateurs d’azote. Illustré par de nombreux schémas et comportant des synthèses en fin de chapitre, il permet d’acquérir rapidement ou de réviser les connaissances de base en écophysiologie des symbioses.

    Les symbioses sont les associations mutualistes les plus abouties entre des espèces vivant dans un écosystème. Cet ouvrage explique le fonctionnement du dialogue moléculaire entre les partenaires de ces interactions. Il présente les principaux types de symbioses et se focalise sur les mycorhizes, symbioses entre des champignons et les racines de la plupart des plantes, et sur les nodules fixateurs d’azote, résultant de la symbiose établie entre des bactéries du sol et les racines de certaines plantes. En améliorant l’assimilation de l’eau, de l’azote et des sels minéraux par les végétaux, les mycorhizes et les nodules racinaires jouent un rôle clé en écologie et en agronomie.

    Illustré par de nombreux schémas et comportant une synthèse à la fin de chaque chapitre, ce fascicule permet d’acquérir rapidement ou de réviser les connaissances de base en écophysiologie des symbioses. Il s’adresse aux étudiants des filières agricoles et agronomiques ou en licence et master des filières "Sciences de la vie, de la Terre et de l’environnement", ainsi qu’aux apprenants des formations permanentes.

    • Marcel Bournérias, Christian Bock "Le génie des végétaux : des conquérants fragiles"
    Belin 2006. ISBN 978-2-7011-4095-7

    Marcel Bournérias a enseigné la biologie et l'écologie végétale aux Écoles normales supérieures de Fontenay et Saint-Cloud. Il est l'auteur avec Gérard Arnal et Christian Bock du "Guide des groupements végétaux de la région parisienne" (Belin, 2001). Christian Bock est enseignant à l'université Paris-sud (préparation à l'agrégation de SVT). Il a également écrit "Les arbres" (Liber, 2002).

    Créateurs de notre atmosphère voici plus de trois milliards d'années, garants de la survie du monde animal et de nos civilisations, les végétaux ne sont-ils pas les "bons génies" dispensateurs de bienfaits sur notre planète ? Ce livre, écrit par deux botanistes réputés, vise à rappeler quelques aspects du rôle primordial des plantes, et à esquisser les processus évolutifs qui leur ont permis la conquête de la majeure partie de notre planète. La réussite des végétaux tient à leur prodigieuse diversité, à leur admirable harmonie fonctionnelle et à leur formidable pouvoir de synthèse. Mais ces êtres d'une opiniâtre activité évolutive sont, en dépit des apparences, fragiles et menacés par l'Homme, à la puissance sans limite, qui use et abuse, de façon trop souvent irréfléchie, des multiples opportunités que lui offrent généreusement les plantes.

    "Un texte clair et précis, des illustrations belles et riches d'enseignements séduiront le lecteur et l'aideront à comprendre la plante ; il apprendra à y voir non un décor, mais l'élément actif essentiel qui permet à notre Terre d'être vivante et de le rester." Aline Raynal-Roques.

    Sommaire

    Qu'est-ce qu'un végétal ? Le génie de la diversification

    Le génie de la fleur

    Le génie de l'autotrophie

    Ceux qui ne vivent pas d'air pur et d'eau fraîche

    L'union fait la force

    La persévérance évolutive

    Le génie conquérant

    La lutte pour la vie : s'adapter ou périr

    Le génie de l'évolution végétale

    Génie du végétal et génie humain

    Source Decitre

    • Patrick Dauphin "Guide des Galles de France et d'Europe"
    Belin 2012. ISBN 978-2-7011-5796-2 – Humensis * 2014 (Belin). ISBN 978-2-7011-8852-2

    Humensis est un groupe d'édition français spécialisé dans les domaines de l’éducation, scolaire et universitaire, des périodiques à destination des chercheurs et des enseignants, et plus largement dans le domaine de la connaissance pour le grand public (référence, essais et documents, littérature générale). Il est né en 2016 de la fusion des Presses universitaires de France (PUF) et de Belin, sous la houlette de leur actionnaire commun, Scor.

    Création : 2016, immatriculation de la société actuelle

    Statut : Groupe d'édition, d'éducation et de formation

    Siège social : Paris

    Société mère : Scor

    Filiale : Éditions des Équateurs

    Langues de publication : français

    Slogan : « Pour une société de la connaissance »

    Principaux concurrents : Hachette Livre, Editis, Groupe Madrigall, Média participations

    Site Internet : https://humensis.com/

    Source Wikipédia

    Ces guides de Patrick Dauphin sont consacrés aux galles, ces étonnantes structures que l'on observe fréquemment sur les chênes, les églantiers et beaucoup d'autres plantes, qui ressemblent à des fruits, mais n'en sont pas. Alors, qu'est-ce qu'une galle ? Une déformation structurée d'une feuille, d'une tige, d'un bourgeon ou encore d'une racine, provoquée par un parasite, qui peut être une bactérie, un champignon, un acarien, un insecte, etc.

    Quelque 400 galles sont décrites dans ces guides, parmi les plus typiques, avec des informations sur la plante parasitée, l'organe touché, la biologie de la galle et le parasite responsable.  La collection des guides des Fous de Nature est faite pour vous ! - une identification simple : - plus besoin de feuilleter au hasard - plus de clés d’identification rébarbatives - plus de vocabulaire technique inutile.

    Lire des extraits avec Google Books

     

     

     

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