• RESPIRATION PAR LE NEZ

    Version "page" de l'article BIEN NEZ, complétée début avril 2020 (pour la documentation)

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    Le nez : votre tour de contrôle

    Il est préférable de respirer – d’inspirer et d’expirer – par le nez qui est comme la tour de contrôle de la respiration, le premier filtre avant les poumons : les poils à l’intérieur de nos narines, ainsi que le mucus, sont là pour arrêter les particules de poussières.

    Une fois filtré, l’air vient se réchauffer et s’humidifier dans les fosse nasales, il informe la zone olfactive par ses effluves, puis part dans les poumons à une température voisine de celle du corps.

    Et, s'il faut en tout temps prendre soin de cet appendice vital, pensez à lui faire profiter des cures printanières, comme vous le faites pour votre corps. Il y a droit lui aussi !

    Source, mon pdf NEZ tour de contrôle humage

     

    La respiration naturelle

    Voir RESPIRATION NATURELLE

    Votre respiration habituelle, que vous croyez « naturelle », ne l'est justement pas, comme nombre de vos comportements, parce que depuis que vous êtes né, on vous a contraint à contrôler vos émotions pour paraître... Vous ne savez sûrement plus ce qu'est être naturel, simple, tel celui que vous êtes réellement, au fond de vous.

    La respiration est souvent le reflet, ainsi que vos pensées, de ce que vous êtes au quotidien. Mais si vous pouvez tricher avec les autres, votre corps, lui, ne ment pas. Respirer naturellement, c'est respirer non pas pour paraître, mais pour répondre aux besoins réels du corps.

    « Le véritable yoga n'est pas ce qui se voit de l'extérieur et la performance acrobatique n'a aucune valeur en tant que telle »,

    disait André Van Lysebeth, du point de vue yogique

    On dit qu'un être accompli respire librement, profondément, tranquillement : ni peur, ni anxiété, il est en paix avec lui-même et prend le temps de respirer.

    Beaucoup d'Occidentaux ne respirent plus, manquent d'oxygène, étouffent, parce qu'ils ne se laissent pas être simplement eux-mêmes.
    Pire, ils cherchent constamment un responsable de leurs malheurs à l'extérieur d'eux-mêmes et se posent en « pauvres » victimes (voir Mûladhara - Vous n'êtes pas une victime)

    Si vous avez « peur » de respirer profondément, c'est que vous ne vous faites pas confiance et que vous vous protégez (illusoirement) des autres. Alors... respirez et soyez vous-même !

    « Lorsque vous respirez, ne pensez à rien de particulier, même pas au résultat, même pas à éliminer vos pensées. Laissez tout cela vous traverser et s'en aller comme cela est venu »

    Bruno Lallement, e-book Transformer sa Vie © 2007

    C'est la nature qui guérit en vous, encore faut-il que vous lui en offriez la possibilité. En effet, beaucoup ressemblent à ces enfants qui tripotent constamment leur bobo et s'étonnent de ne pas le voir cicatriser. Or, la paix mentale est justement de permettre à votre nature d'opérer son processus de reconstruction, loin de l'agitation.

    « Être guéri, c’est avoir retrouvé une paix intérieure et être réconcilié avec Dieu. Dans la Bible, la guérison du corps est intimement liée à la confession de foi de la personne malade. En reconnaissant que Jésus est le sauveur, elle s’ouvre à la miséricorde de Dieu »,

    explique Croire, du point de vue religieux

    Lire cet article de Croire : Qu'entend-on par guérison ?

    L'air inspiré renferme 21 % d'oxygène, alors que l'air expiré en contient encore 16 %. Ce dernier chiffre nous indique clairement que nous extrayons trop peu d'oxygène de l'air. Pour mieux le « pomper » puis l'assimiler, il convient de ralentir notre respiration.

    Il ne sert à rien de respirer plus ou très fort avant une action difficile puis de vous remettre à respirer automatiquement dès que la difficulté est passée : votre émotivité a-t-elle cédé du terrain ? NON ! Si vous vous entraînez à respirer consciemment, vous sentirez venir l'événement avec un minimum de crainte. Soyez donc conscient de votre respiration.

     

    Respirer naturellement et consciemment

    Dans cette approche, ne vous préoccupez pas de savoir si votre ventre ou votre cage thoracique travaillent le plus. L'idée ici est d'approfondir et de réguler la respiration selon le propre rythme de votre corps. Veillez seulement à ce que l'exercice passe « par le nez », l'organe naturellement conçu pour respirer.

    De nombreux yogis insistent énormément sur cette pratique qui intensifie le massage abdominal et provoque un plus grand dynamisme.

    REMARQUE. Pour l'exercice ci-dessous, allongez-vous de préférence sur le dos, ainsi votre ventre ne peut ballonner tandis que la pesanteur maintient les viscères en place.

    • Commencez par respirer selon votre rythme habituel, mais en sentant que vous le faites : sentez votre respiration aller et venir.
    • Respirez aussi naturellement et profondément que possible, mais en conscience : écoutez votre corps.
    • Puis ralentissez progressivement le souffle en respirant un peu plus profondément qu'à votre d'habitude : accordez à votre corps la possibilité de prendre tout l'air dont il a besoin.
      • Concentration sur le passage de l'air dans les narines ou dans la gorge.
    • Respirez ainsi tandis que vous contractez légèrement les muscles du ventre après chaque inspir et chaque expir : avec le contrôle musculaire, votre respiration prend plus d'ampleur et devient plus efficace.
      • Concentration sur la région abdominale.
    • Spontanément vous trouverez le rythme et la profondeur qui vous conviennent le mieux.
      • Conscience du rythme.
    • Accordez-vous le temps qu'il faut pour retrouver le naturel et la profondeur de votre respiration telle qu'elle doit être.
      • Prenez le temps de souffler... dans tous les sens du terme !
    • L'idéal est de respirer consciemment en permanence... Pour y arriver, un entraînement est nécessaire : il faut surtout vous entraîner à y penser.
      •  Un des moyens pour cela est de jalonner vos journées en vous disant par exemple : « aujourd'hui de 10 h 00 à 10 h 05, je respirerai consciemment. En prenant le café après le déjeuner, je ferai de même. Dans le bus, dans la rue de retour chez moi, etc., idem... »

    Au début, vous ressentirez probablement une gêne, voire une limitation ou une frustration, mais avec un tel exercice, la respiration consciente deviendra peu à peu un tel bienfait que l'ancienne respiration automatique vous semblera une absurdité.

    IMPORTANT

    • N'inspirez jamais à fond, au risque d'avoir la tête qui tourne et de ne plus rien contrôler.
    • Attention aux vêtements serrés, qui gênent la mécanique respiratoire.

     

    Le nettoyage du nez

    Ensemble de techniques de purification corporelle visant à éliminer les toxines, Kriya, ou Shatkarma (pratiques de nettoyage) (1), est l'action physique nettoyante de la tradition du Hatha-yoga :

    1. Basti (lavement pour nettoyer la partie inférieure de l’intestin, système digestif),
    2. Dhauti (nettoyer l'estomac, l'œsophage, appareil digestif supérieur), 
    3. Kapalabhati (nettoyer les poumons : respirations du Forgeron, voir aussi Respirer(2)  
    4. Nauli (rotation des abdominaux, abdomen, voir Massage interne du ventre kriya-uddiyana in Souffle et bien-être "solaire"), 
    5. Tratak (nettoyer les yeux, voir aussi Murcha Prânayâma), 
    6. Neti (purifier les orifices nasaux et sinus, nez, voir Nâdi-Shodhana : la préparation et ci-dessous) (2)

     

    L’effet attendu est... un nettoyage, d’une manière ou d’une autre, par le truchement du mouvement du sang, de l’énergie nerveuse, de la lymphe ou de Prâna.

    MAIS... consultez un enseignant avant d'essayer de pratiquer ces techniques !

     

    (1) Le terme kriya signifie : action, performance, travail, rite... On retrouve également l'expression "Sat-karma" pour désigner ces exercices de purification (Shat, sat : 6 ; sat signifie aussi : exister ; caractère de ce qui est essentiel, vrai, beau. Karma : des racines Kar, “action”, et Ma, “mon, ma”, littéralement “mon action”).
    Karma signifie : exécution de..., action (qui se prolonge par des conséquences), opération, cérémonie... Karma est plus connu "philosophiquement" en tant que : destin de..., circonstances résultant d'actes accomplis au cours d'incarnations précédentes (accumulation de mérites et de fautes), rétribution des actes antérieurs, influence efficace... Vaste programme ! (Ci-dessous, les 6 Kriyas du Hatha Yoga)

    (2) Les respirations du Forgeron, qui sont par ailleurs des prânayâmas à part entière, ou encore Neti, sont également une pratique préparatoire en vue du Prânayâma ou d'un travail sur la respiration.

     

    http://ekladata.com/ZYOrW5qPqg4zsnTRb5Pna4-P9Z8/es-6-riya-du-oga.jpg

     

    Neti est utilisé pour purifier les orifices nasaux et les sinus. Il y a 2 types principaux : jala, qui signifie "eau" (jala neti, "lavage du nez avec eau salée" ) et sutra, qui veut dire "lacet" ou "fibre".

    Recommandé quotidiennement, Neti exerce une influence positive sur tous les organes sensoriels de la tête : renforce la vision et élimine la fatigue oculaire (que l’on ressent par exemple après avoir travaillé longtemps face à un ordinateur), soulage les maux de tête.
    Avec son effet bénéfique sur les cavités nasales et les sinus, Neti est préventif des rhumes de cerveau et des sinusites et peut soigner ou atténuer le rhume des foins et les allergies aux pollens.
    Par ailleurs, mémoire et concentration s’améliorent.

    PRÉCAUTIONS. Pas en cas de rhume sévère ou si vous souffrez de mal aux oreilles.

     

    Jala-neti

    Voir NETI

     

    Inspirée des moines bouddhistes, cette irrigation nasale yogique améliore la capacité d’extraire et d’assimiler Prâna dans l’air.

    Emplissez le récipient spécial, le Pot Neti, à défaut une petite théière, avec de l’eau chaude salée (voir plus bas, Variantes).

    De l'eau bouillie puis refroidie à une température comprise entre 38 et 40° C (≈ t° corps), convient parfaitement.

    La quantité de sel à ajouter est de 1 c. à c. rase pour 1 litre d’eau, ou ½ c. à thé de sel dans 240 ml (8 oz) à dissoudre complètement (voir Dosages moyens usuels)

    ATTENTION

    • Du gros sel naturel, sinon gare aux maux de tête !
    • Le respect de 9 g / litre se rapproche du pH du nez. Si l’eau entraîne une sensation de brûlure, c’est qu’elle est soit trop froide, soit trop ou pas assez salée (voir aussi Histoires d'eaux)

     

    • Penchez la tête au-dessus d’une bassine et insérez doucement l’embout du Pot Neti dans la narine D (ce qui a pour effet de la boucher).
    • Penchez la tête un peu plus vers l’avant et inclinez simultanément la tête vers la G afin que l’eau puisse s’écouler par la narine G, entraînant les sécrétions nasales (par la force de gravitation).
    • La respiration s’effectue par la bouche qui est ouverte.
    • Laissez s’écouler environ la moitié du contenu du pot.
    • Puis insérer doucement l’embout du Pot Neti dans la narine G, penchez et inclinez la tête vers la D, afin que l’eau puisse s’écouler par la narine D.
    • Lorsque vous avez terminé, expulsez en soufflant toute l’eau qui est restée dans les narines, par exemple :
      • en utilisant la technique du Prânayâma Kapalabhati (voir aussi Respirer)
      • et en adoptant une posture debout tête en bas (Pince debout)
    • Pour terminer la purification nasale et assécher le nez, expulsez de nouveau l’air avec force à 3-5 reprises avec chaque narine en bouchant l’autre narine (comme si vous vous mouchiez)

     

    IMPORTANT

    • Gardez la bouche ouverte pendant la procédure afin d’éviter que de l’eau ne pénètre dans les oreilles.
    • Veillez à vider et sécher totalement les narines avant une relaxation de 10 minutes.

     

    Variantes

    Si vous n'avez pas de Pot Neti, utilisez :

    • Petite théière, ou timbale ou bol + tuyau : mêmes procédés et mêmes remarques.
    • Solutions salines (en pharmacie), Stérimar®, Salinex®, Hydrasense®... ou autres, en pulvérisations : mêmes procédés et mêmes remarques. Ou alors :
    • Inhalation d'eau salée (ou de solution saline) qui permet de dégager les sinus en les rinçant.
      • Instillez dans chaque narine quelques gouttes de la solution saline à l'aide d'une seringue ou une pipette.
      • Dites « ké ké ké !... » pour que l'eau ne passe pas directement dans la bouche, mais qu'elle descende le plus loin possible dans les sinus.
      • Pour faciliter l’application, couchez-vous sur le dos et inclinez sa tête vers l’arrière.
      • Nettoyez l’intérieur des narines à l’aide d’un écouvillon.
      • Mettez de nouveau quelques gouttes de solution saline dans chaque narine.
      • Mouchez-vous (ou aspirez le mucus à l’aide d’une poire nasale dans le cas d’un jeune enfant).
    • Timbale ou bol (sans tuyau) : inspirez lentement l'eau par les 2 narines, rejetez-la par la bouche. Veillez à ne pas faire monter l'eau jusqu'aux sinus : risque de maux de tête.
    • Eau prise par la bouche et rejetée par les narines. Ne vous mouchez pas, laissez couler.
    • Sutra-neti, enfin, mais à titre indicatif, qui consiste à passer un "lacet" dans les narines. Ce procédé est plus risqué et demande une grande habitude. Ne l'employez pas sans l'avoir apprise d'une personne sûre et compétente.

    (Les 4 éléments : l'Eau)

     

    Exercices de humage

    Ils font partie du Yoga. Avec eux, votre nez se débouche obligatoirement !

     

    Comme un lapin !

    Voir les respirations Bhastrikâ et Respirer 

    • Fermez la bouche et à chaque inspiration écartez les narines.
    • Relâchez à l’expiration.
    • Exercez-vous plusieurs fois de suite, rapidement.

     

    Une respiration alternée

    Voir Bhastrikâ - Respiration alternéeNâdî ShodhanaRespirer 

     

    Son but est d’équilibrer l’air passant par les 2 narines.

    Pour les Indiens, cet exercice consiste à équilibrer l’énergie, le « Prâna », qui réside en chacun de nous et nous relie à l’Univers.

    Pour nous, au travail, à table, à l'établi, devant l'ordi, en voiture (passager !)...

    NE PRATIQUEZ PAS cet exercice après un repas :
    attendez au moins ½ heure
    .

    • Posez le coude D devant vous sur une table.
    • Portez soit le bout de l'index (et/ou du médius) à la racine du nez, entre les yeux, ou repliez index et médius sur le bout du nez, à votre convenance.
    • Baissez les paupières et bloquez la narine D à l'aide du bout du pouce.
    • Laissez-vous inspirer, amplement et calmement, par la narine G.
    • Suivez mentalement le sens du souffle qui descend du côté G de la colonne vertébrale.
    • En fin d'inspiration, bloquez également la narine G, avec le bout du médius (ou de l’annulaire).
    • Maintenez un moment en vous l'image mentale du souffle en attente au bas de la colonne vertébrale.
    • Libérez alors la narine D, en écartant le pouce, expirez lentement et à fond, par la narine D.
    • Suivez mentalement le sens du souffle qui monte dans l'axe de la colonne vertébrale, pour aller s'épanouir sous la coupole du crâne, voûte étoilée de votre microcosme.
    • Après un petit temps d'arrêt générateur, laissez-vous inspirer par la même narine D.
    • Suivez mentalement le sens du souffle qui descend du côté D de la colonne vertébrale.
    • En fin d'inspiration, bloquez la narine D à l'aide du bout du pouce durant un petit moment.
    • Libérez alors la narine G en dégageant le médius et expirez lentement et à fond par cette narine libérée.
    • Suivez mentalement le sens du souffle qui monte dans l'axe de la colonne vertébrale, pour s'exhaler en un bouquet de 100 000 étoiles dans le ciel de votre mental.

    Livrez-vous ainsi à une dizaine de respirations alternées, lentes et profondes.

     

    La respiration yogique

    Voir Des respirations dans ma pharmacie

    La respiration yogique implique l’utilisation de toute sa capacité pulmonaire et donc l’ensemble des 3 zones respiratoires en commençant par le diaphragme, puis le thorax et les clavicules sur l’inspiration.

    L’expiration s’effectue des clavicules vers le diaphragme ou inversement... question d'école (Dirgha Prânayâma - La Vague)

     

    Observation du flux nasal

    La respiration naturelle et son observation est le premier des exercices à faire pour comprendre les flots d’air, les mouvements physiques qu’ils engendrent dans la cage thoracique, l’abdomen ainsi que les clavicules.

     

    Respiration complète

    Un exemple : la respiration « à segments »

    http://ekladata.com/XiKyPrCyXvMQELIzGVQOR3n8fK0/respir-a-segments-blabla.png

    Voir NEZ Anatomie  

     

    Des soins « sonores »

    Un son nasal

    Si le surmenage dans vos activités, quelles qu’elles soient, provoque un trop grand coup de pompe, cette petite attention relancera votre énergie !

     

    • Main D sur le sommet de la tête, inspirez,
    • puis expirez par le nez en faisant un bruit nasal.

    Cette pratique dynamisante réclame quelques secondes à peine.

     

     Le « son des sinus »

    Visualisations de Guérison, Dr Gerald Epstein  

    Les sinus sont en fait 8 chambres d'air situées dans le visage (voir NEZ anatomie).

    Elles sont vides, sauf, lorsqu'à la suite d'une infection, elles s'emplissent de fluide ou de pus. Dans ce cas, les sinus enflent et sont douloureux.

    Cette visualisation soulage de l'infection du tractus respiratoire et purifie les sinus.

    Placez les majeurs ou les pouces sur l'arête du nez. Fermez les yeux.

    • Inspirez / expirez 3 fois (par le nez).
    • Entendez le "son" de la douleur se propager dans les sinus.
    • De nouveau, inspirez puis expirez par la bouche cette fois : sentez ce "son" se diffuser dans la gorge et sortir par la bouche. Faites ceci 3 fois.
    • Puis recommencez depuis le début pour un cycle de 1-2 minute(s), jusqu'à sentir le "son" s'améliorer.
    • Ouvrez les yeux dès que vous avez terminé.

    Reprenez l'exercice toutes les ½ heures jusqu'à guérison : quand le "son" devient harmonieux, c'est que le mal a disparu.

     

    Les autres thématiques autour du nez :

    Anatomies en rapport avec le nez

    La symbolique du nez

     

    autour de la respiration :

    RESPIRATION ABDOMINALE

    RESPIRATIONS PAR LA BOUCHE

    __________

    Documentation

    Pourquoi, en yoga, respire-t-on uniquement par le nez ?

    Marguerite Aflallo, info yoga 2011 [http://asso-ananda.over-blog.com/respirer] [archive plus ancienne]

    Beaucoup de nouveaux venus en yoga respirent par la bouche, lorsqu'ils ont une activité physique et quand l’enseignant donne la consigne de respirer par le nez, cela n'est pas toujours aisé.

    - Même l’expiration ?
    - Même l’expiration
    - Pourquoi ?

    ... réfléchissons à ce détail qui fait toute la différence d’avec les techniques gymniques.

    RespirerRespirer

    Le nez

    Regardons l’anatomie du nez dans sa coupe longitudinale, comme si on le tranchait dans la hauteur et vu d’en face, ainsi que la coupe latérale d’une narine. Contrairement à la vague idée que l’on peut en avoir, celle d’un simple conduit, un tuyau, servant de
    passage entre l’air extérieur et les poumons, nous sommes surpris par la complexité et l’importance de ce lieu de notre corps, car les cavités des sinus font elles aussi partie de cette structure nasale.
    Et cette complexité physique recouvre une grande richesse de fonctions.
    À peu près 20 000 litres d’air vont entrer quotidiennement dans notre corps. Pénétrant par les narines, cet air va immédiatement être « climatisé » à la température du corps ainsi qu’humidifié de façon idéale. Les fosses nasales vont aussi, grâce à leur mucus et à des cils vibratiles, filtrer les poussières, pollutions, pollens, virus, bactéries, champignons, etc., ce qui confère à ces muqueuses un rôle immunitaire important, en empêchant la propagation de ces agressions à l’oreille et aux bronches.
    La mobilité des parois nasales fait que le calibre nasal se met constamment en harmonie avec la capacité du soufflet thoracique.
    Et la morphologie des fosses nasales va imprimer forme, direction, volume et vélocité à l’air inspiré, ce qui va avoir un effet immédiat sur les échanges gazeux, sur la circulation sanguine, sur l’équilibre structurel des différents systèmes de notre corps, et sur la réserve vitale.
    La muqueuse nasale joue aussi un rôle sensoriel et contient les terminaisons nerveuses du nerf olfactif. L’odorat va permettre de contrôler la qualité de l’air inspiré, et ainsi éviter ou réduire l’ingestion d’un air vicié et pollué.
    Bien sûr, l’odorat a aussi un rôle très important dans la gustation, les aliments étant plus « sentis » que goûtés.
    Plus finement, la caresse du souffle passant sur les muqueuses nasales va stimuler des points correspondants à des fonctions ou à des organes de notre corps faisant de l’intérieur de notre nez un microcosme de notre organisme et un territoire ayant une influence sur notre vitalité globale.
    Enfin, le corps humain tire son énergie principalement de l’oxygène, mais aussi de ce que l’on appelle Prânâ, l’énergie de vie subtile qui imprègne et baigne tout ce qui existe.
    Notre corps est sillonné d’une infinité de veines, tubes, conduits, artères, capillaires, nerfs de toutes sortes, transportant air, sang, substances nutritives diverses, mais il est aussi traversé, des pieds au sommet de la tête, par une multitude de canaux subtils transportant
    le Prânâ, on les appelle les Nâdî. Et parmi ces canaux, il en est trois essentiels. L’un va passer à l’intérieur de la colonne vertébrale, les deux autres, appelés Idâ et Pingalâ, aboutissent respectivement à la narine gauche et à la narine droite, ce qui va polariser la
    respiration. L’équilibrage profond, à la fois le physique et l’énergétique, va se faire par ces deux narines, car la respiration physique et la respiration prânique sont absolument solidaires, et toute modification de l’une va déterminer une modification de l’autre.

    La bouche

    La bouche, elle, a de multiples usages : ingestion des diverses nourritures, solides, liquides, expression verbale, sonore, outil tactile de l’affection, de l’amour… Elle a aussi la possibilité de respirer, mais uniquement quand il y a urgence, quand il y a une obstruction mécanique des conduits du nez, ou bien au cours d’efforts violents, ou quand le corps demande une grande activation sanguine et musculaire comme dans la course à pied.

    Il est bon de souligner qu’aucun mammifère ne respire par la bouche, et que, chez eux, l’obstruction des narines entraîne inéluctablement la mort. Seul l'être humain a cette possibilité de sauvegarde, en respirant par la bouche.

    Respirer
     

     

     

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