• 3-Mudrâ

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    Un mot sur les Mudrâ

    Voir aussi Mudrâ du corps – Kaya Mudrâ (Mudrâ et Prânayâma)

    Geste du Yoga yoga-mudrâ

    Le geste du Yoga (Yoga-mudrâ)

    Ce geste est souvent associé à la posture de l'Enfant >>>

    Voir aussi

    Faire l'Enfant (relaxations)

    Mémo de quelques postures assises

     

    Il existe une science millénaire des Mudrâ dont certains chercheurs occidentaux redécouvrent actuellement la puissance et la valeur thérapeutique.

    Les Mudrâ sont plus couramment connus comme des gestes et positions de doigts très utilisés dans les danses sacrées de l’Inde (interprétation symbolique)

    Dans la pratique du Yoga de l’Énergie, ces positions consistent à joindre certains doigts sur le bord unguéal de chacun. Ces points de contact ferment des circuits énergétiques car ils sont, à l’extrémité des doigts, le point de départ ou d’arrivée de l’énergie dans les méridiens de bras.

     

    Les Mudrâ sont aussi des postures, des gestes ou attitudes, qui scellent, verrouillent le Prâna dans le corps et dont le but est le contrôle du Mental. Ils sont par conséquent parfois appelés « sceaux ».

    « ... techniques où la rétention, accompagnée des ligatures, est combinée à certaines postures qui scellent le souffle à l’intérieur du corps ; et ils ont pour effet de faire se redresser la Kundalini comme un serpent frappé d’un bâton »

    Tara Michäel, Introduction aux voies du Yoga

     

    Dans la posture de la Pince assise, il n’y a pas une, mais des positions des mains sur les pieds. En voici trois des plus habituelles :

    0-Mudrâ

    • En saisissant les gros orteils avec index et majeur qui leur sont correspondants, vous créez un flux d'énergiemudrâ (voir Hasta-mudrâ)
    • Certains accrochent les mains au milieu du pied, le pouce sur le dessus, les autres doigts sous la plante du pied au-dessus du talon.
    • D’autres encore accrochent les mains au talon, le pouce sur le côté extérieur du pied, les autres doigts appliqués contre le dessous du pied, au niveau du talon.

    Pashimottânâsana : la Pince assise

     

    On utilise également une position de la langue mise en contact avec le palais. On retrouve dans ces pratiques cette notion de sceau, mais ce n’est qu’une très faible utilisation de ce genre de Mudrâ.

     

     

    À propos de Mudrâ, Bandhà...

    Mudrâ signifie « gestes », « sceaux » et bandha « contractions ». Les appellations sont souvent aléatoires, un terme peut parfois remplacer l’autre.

    Le Hatha-yoga comporte plusieurs parties correspondant à des techniques et une façon de gérer l’énergie et le mental différentes.

    La classification en « niveau » va du plus grossier au subtil, du corps à la pensée. Celle-ci n’exprime pas une chronologie rigide car ces différents niveaux s’interpénètrent et se complètent.

    Chaque niveau peut se subdiviser en sous niveaux selon les écoles. Pour le yoga tantrique une des classifications la plus usuelle est la suivante : 

    1. Asana : la posture du corps
    2. Prânâyâma : la science du souffle 
    3. Mudrâ/bandha : les gestes et contractions 
    4. Prathiahara : le retrait des sens (avec toute les visualisations et les concentrations concernant la structure énergétique dont les chakra) 
    5. Dharana : la concentration 
    6. Dhyana : la méditation 
    7. Samadhi : états supérieurs de la conscience et de l’énergie (définition frileuse d’un état non descriptible, que d’autres nomment « état de sagesse », « nirvana », etc.). 

     

    Mudrâ et bandha sont donc le troisième niveau et concernent essentiellement la structure énergétique et dans cette structure certains points cruciaux par lesquels circulent plus ou moins bien l’énergie ou par lesquels elle peut se disperser.

    Les postures concernent principalement le corps et la circulation de l’énergie dans le corps.

    Le prânayâma concerne le corps par son travail sur la respiration mais également l’énergie et la pensée grâce aux liens étroits entre respiration, énergie et mental (Natha-yoga)

     

     

    Ashvini-mudrâ - Le Geste de la Jument

    • Mûla-bandha (ou Moola-bandha) est la "ligature de la base".
    • Ashvini-mudrâ (Ashva : Cheval, Ashvini : Jument - mudrâ : Geste), aussi connu sous le nom de Mûla-Kriya (Mûla ou Moola : racine, base, support, assise), est le "Kriya de la racine".

     

    Ensemble de techniques de purification du corps, le kriya est une action physique ; l’effet attendu est un nettoyage, d’une manière ou d’une autre, par l'intermédiaire du mouvement du sang, de l’énergie nerveuse, de la lymphe ou de Prâna ; c’est aussi une pratique préparatoire au Prânayâma.

     

    Les Chevaux du Yogi

    origami par Matthieu Georger

     

    Ce "geste de la jument" est celui que la jument accomplit quand, une fois qu’elle a déféqué, elle contracte et relâche énergiquement l’anus afin de le nettoyer des résidus de crottins...

    • Pour nous, Ashvini consiste à contracter puissamment les sphincters de l'anus afin de stimuler le centre de la base Mûlàdhara (ce Chakra -dhara : soutien, terre, support- se situe à la fondation, au périnée).
    • Procédez par des séquences de contraction et de relâchement.
    • Le plus souvent ce geste est accompli en rétentions à poumons pleins ou à poumons vides.
     

     

     

    Les mudrâ de la langue

     

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    Ketchari-mudrâ - Le Geste qui se meut dans l'Espace

    On peut trouver : Ketchari, Kétchari, Khéchari, Kechari, Kecari...

    http://ekladata.com/JuXQSqgVHAwahfrHRyPy9xPG6IM.jpg

    La langue se retourne pour aller chercher la partie molle du palais.
    Le mot Khéchari veut dire rester dans le vide.
    Par une pratique régulière la langue finit par se retourner suffisamment pour pénétrer dans les fosses nasales et venir stimuler la glande pituitaire toute proche. C'est par cette stimulation que toutes les pensées, tous les désirs retournent à leur source c'est à dire à l'âme.
    Cette pratique spirituelle est appelée khéchari sadhana, elle permet d'obtenir la maîtrise de la parole ou vak siddhi et confère à celle ci la puissance et la force divine.
    En plaçant la langue de cette façon là, le Yogi recueille le soma, ce nectar divin précieux liquide d'immortalité (amrita) qui suinte goutte à goutte de la pituitaire.

    Extrait de Le Kriya Yoga, l'Union de l'Âme et du Souffle, de Swami Shankaranda Giri

    Drishti  

    Ketchari est une vieille technique de Hatha-yoga qui permet de « rassembler ses esprits », de faciliter un état de silence et de profonde méditation, d'apporter la « paix de l'âme »

    Ketchari dissipe tous conflits, problèmes, souffrances et mémoires pénibles, de quelque nature qu'ils soient, en court-circuitant temporairement la force vitale issue de nos pensées, distractions, projets... (ils restent intacts, mais sont endormis en attendant de se réveiller après la pratique).

    Il faut beaucoup de temps et de patience pour pouvoir accomplir Ketchari efficacement, mais essayez !

     

    Entraînez-vous à Kétchari-mudrâ

    1. Effectuez des tractions de la langue, en vous aidant d'un mouchoir propre. Il s'agit d'allonger cet organe jusqu'à ce que vous puissiez le remonter facilement le long de la lèvre supérieure et lui faire toucher la jonction des 2 narines. Cette pratique est dite Dohana.
    2. Refoulez alors la langue sur elle-même vers le haut, en vous aidant du bout des doigts. Cette pratique est dite Châlana.

     

    Exercice de base avec la rétention du souffle Antara-kumbaka (poumons pleins).
    Cet exercice apporte décontraction, détente et apaisement.

    • Vous êtes en assise aisée et confortable, dos droit, menton légèrement rentré.
    • Prenez une inspiration profonde, expirez longuement puis, selon le rythme 3/12/6/0 :
    • 1. Inspirez sur 3 temps, yeux en convergence vers le haut, qui « visualisent » l'énergie qui « monte » (vers la Couronne - Chakra Sahasrara)
    • Placez Mûla-bandha et Ketchari-mudrâ, qui seront tenus tout au long de l'exercice.
    • 2. Rétention sur 12 temps, les yeux reviennent à leur place.
    • 3. Expirez sur 6 temps, yeux en convergence vers le bas, qui « visualisent » l'énergie qui « descend » (vers la Racine - Chakra Mûladhara)
    • Pas de rétention à vide.

     

    Conseils

    • Commencez par quelques inspir / expir (telles qu'aux 1. et 3., sans rétention) avant d'introduire la rétention comme au 2. pour pratiquer l'exercice en son entier.
    • Si les bandhas sont difficiles à tenir au début, introduisez-les progressivement lors de vos répétitions.
    • Les mouvements des yeux, surtout vers le haut, doivent être travaillés en premier.
    • Quand vous aurez acquis une certaine aisance, vous pourrez vous essayer, selon les même modalités que ci-dessus, aux rythmes    4/16/8/0  –  5/20/10/0    ...
      Mais allez-y progressivement !

    Il existe deux principaux comptes du souffle

    Visamavritti : 1/4/2
    Pour 1 temps d'inspir, 4 temps de rétention poumons pleins et 2 temps d'expiration.
    Ici, simple pause en prise de conscience pour la tenue à poumons vides.
    Exemples de rythmes de base : 4/16/8 ou 5/20/10 etc.

    Samavritti : 1/1/1/1
    Pour 1 temps d'inspir, 1 temps de rétention poumons pleins, 1 temps d'expir, et 1 temps  de rétention poumons vides.
    Ici tous les 4 temps du souffle sont égaux.
    Exemples de rythmes de base : 4/4/4/4 ou 5/5/5/5 etc.
    Dans ce rythme il convient pendant les rétentions de rajouter la contraction de la base – Ashvini-mudrâ (le Geste de la Jument) – sur chaque compte.

    Méthodologie

    Voir aussi

     

     

    Jhiva-bandhà - La contraction de la Langue

    On peut trouver : Jhiva, Jivâ, Jiva...

    • Dans Jhiva-bandhà, appuyez le bout de la langue à la racine des dents du haut, de sorte à exercer une légère contraction de la langue.
    • Ce geste peut être plus ou moins appuyé selon le ressenti de chacun et selon les circonstances dans lesquelles on l'utilise (tantra.fr)

    Jiva-bandha (langue)

    Jhiva-bandha quand la langue appuie donc sur le palais ainsi que sa pointe à la racine des dents du haut,

    • mais aussi quand la langue est entre les dents. Par exemple...

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    Kaki-mudrâ - Le Geste de la Langue en tuyau

    Rappelons que Kaki est tout particulièrement associé au souffle Shitalî la rafraîchissante.

    Et que, de manière plus générale, ce geste est associé à toute pratique demandant une concentration sur le centre du cœur.

     

    • À l'aide des lèvres, relevez les bords de la langue jusqu'à ce qu'elle s'enroule sur elle même pour former une sorte de tuyau avec un orifice au bout.
    • La langue peut être sortie ou plaquée à l'intérieur contre la voûte du palais.

     

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    Mudrâ - généralités

    Mudrâ - liens externes

    Hasta-mudrâ - chez Yantra

    Hasta-mudrâ - quelques liens externes

     

     

     

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