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ARTS MARTIAUX Karaté (Japon)
Page révisée début novembre 2020, complétée mi-avril 2023
Le karaté (空手道, karate-dō) est un des arts martiaux les plus anciens. Dit "japonais", on ne sait cependant pas trop où il est né.
Certains assurent effectivement que son origine est okinawaïenne - Okinawa, île principale de l'archipel des Ryūkyū, qui a longtemps constitué un royaume indépendant du Japon (du XIVe au XIXe siècle) au sud de l'île de Kyūshū - et serait donc japonais.
Mais d’autres assurent que le karaté fut inventé par un moine du nom de Bodhidharma, un Indien qui vint s’installer dans un monastère Shaolin au nord de la Chine. Quoi qu’il en soit, le karaté est inspiré d’arts martiaux anciens et d’échanges entre les différentes peuplades d’Asie.
Finalement, le karaté fut probablement inventé en Chine, mais c’est au Japon qu’il sera développé et perfectionné. Tous les plus grands maîtres et experts de la fin du XIXe siècle et du début du XXe sont originaires d’Okinawa.
Voir Les temps des arts martiaux (Samourai – du Jutsu au Dō)
En japonais, le kanji kara (空) signifie le "vide", plus précisément la "vacuité" au sens bouddhique du terme ; te est la main et, par extension, la technique avec laquelle on la réalise. Dō (道) signifiant "voie", karate-dō peut être traduit par "la voie de la main vide" et/ou "la voie de la main et du vide", compris dans le sens "la voie de la vacuité (au sens bouddhique/zen), réalisée par la main (les techniques)" et/ou dans le sens "combat à mains nues", les différentes interprétations ne s'excluant pas mutuellement.
Le karaté, c'est comme une barre d'acier, le kung-fu, c'est un boulet de fonte au bout d'une chaîne.
Voir une vidéo sur YouTube Kung-fu vs Karaté
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Sources et suite :
« Apprendre par la pratique, c’est comme pousser un chariot en haut d’une colline : si vous le relâchez, il glissera vers l’arrière. » Proverbe japonais
Présentation du karaté
Le karaté est une discipline martiale dont les techniques visent à se défendre uke (受け), puis à répondre par une attaque (atemi 当て身) au moyen des différentes parties du corps : doigts (nukite), mains ouvertes (shuto) et fermées (tsuki) *, avant-bras (uke), pieds (geri), coudes (enpi), genoux [ex. : hiza geri]), etc.
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* oi-tsuki désigne le coup de poing donné du même côté que la jambe avant,
et gyaku-tsuki celui donné avec le bras du côté opposé à la jambe avant...oi-tsuki
gyaku-tsuki
Les 20 préceptes du karaté voudraient qu'il n'existe pas d'attaque pure et dure de la part d'un karatéka : le combattant répond par une défense (ou une anticipation, nommée sendosei, qui permet d'attaquer avant que l'attaque de l'adversaire ne soit portée) puis une attaque à une agression.
Des nuances de contenus techniques et philosophiques sont relativement marquées en fonction du style (Gōjū-ryū, Kyokushinkai *, Shitō-ryū, Shōrin-Ryu, Shōtōkai, Shōtōkan, Wadō-ryū, etc.).
* Le kyokushinkai
1964 voit l'ouverture du premier Honbu Dojo (le dojo central, hombu signifiant "quartier général" en japonais) et c'est seulement à cette date que Maître Masutatsu Ōyama donne à son style le nom de Kyokushinkai (l'école de l'ultime vérité). Les combats se déroulent au K.-O. La casse et l'endurance servent aux élèves à se tester et à se surpasser ; kihon et kata y sont les outils principaux permettant à chacun de progresser sur la "voie".
Le kyokushinkai est un style de karaté qui soumet les élèves à un vigoureux entraînement. Il s'appuie sur une condition physique, une résistance et un mental à toute épreuve. Tout ceci s'ajoute aux techniques traditionnelles du karaté et à une souplesse tout à fait exceptionnelle de tout bon pratiquant de cet art martial.
Voir Styles de karaté (Kimonosport) [archive] [PDF]
Shūdōkan
Shūdōkan (修道館, Shūdōkan) littéralement "la salle d'étude de la voie du karaté", est une école japonaise de karaté développée par Kanken Tōyama (遠山寛賢 Tōyama Kanken, 24 septembre 1888 - 24 novembre 1966) un grand maître japonais des arts martiaux. C'était le siège central de l'ancienne Fédération japonaise de karaté. Les caractéristiques du karaté Shudokan incluent de grands mouvements circulaires mettant l'accent sur la couverture et l'unique kata qui lui est propre.
Pour acquérir la maîtrise de ces techniques en combat, l'enseignement comporte trois domaines d'étude complémentaires : kihon (基本), katas (型 ou 形) et kumite (組手)
- Le kihon (qui signifie "technique de base") consiste à répéter individuellement, et la plupart du temps en groupe, des techniques, positions et déplacements. Pratiqué avec un partenaire de façon codifiée, on parle alors de kihon-kumite.
- Le kata (qui signifie "forme") est un enchaînement codifié et structuré de techniques "représentant un combat réel contre plusieurs assaillants virtuels quasi simultanés" et ayant pour but la formation du corps, l'acquisition d'automatismes ainsi que la transmission de techniques secrètes. Le kata dépasse l'aspect purement technique en permettant au pratiquant, après de nombreuses répétitions, de tendre vers la perfection des mouvements. Pour certains, on pourrait dire la danse des combattants.
- Le dernier domaine est le kumite, ou combat. Littéralement, cela signifie "grouper les mains", c'est-à-dire travailler en groupe et non plus tout seul (voir randori). Cette notion de kumite peut prendre de multiples formes en karaté, de la plus codifiée à la plus libre. Le combat peut être prédéfini (kihon-kumite), fixé à un nombre d'attaques précis (ippon kumite pour une attaque, nihon kumite pour deux attaques, sanbon kumite pour trois attaques, etc.), souple (jū kumite), sans contact (kunde kumite) ou libre (jiyū kumite)
Le makiwara
Il s’agit d’un pôle semi-rigide originaire d’Okinawa conçu pour apprendre à frapper.
L’objectif principal de frapper sous-tend beaucoup d’autres qui complètent cette première. Renforcement des articulations, alignement du corps, contraction de Hara *, concentration mentale, concentration musculaire, etc.
La pratique du makiwara est recommandée pour les pratiquants de karaté ayant un certain niveau d’apprentissage. Il fait partie de la formation et de conditionnement libellé en japonais comme Hoyo Undo.
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* Hara, voir aussi
Hara, la force vient du ventre (Psychologies) [archive]
Qu'est-ce que le hara ? [archive] (Le Dō dans le Karaté)
Voir aussi Info Alchimie
D'autres domaines d'étude font partie de l'apprentissage
Le placement et la maîtrise de la respiration sont essentiels à la compréhension des techniques de karaté.
En outre, certains maîtres pratiquent la méditation zen.
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Source et suite : Wikipédia
Voir aussi Les techniques de combat au karaté - Les règles du karaté (S-Combats)
Voir Lexique des termes japonais couramment utilisés au karaté
Voir aussi Aïkibudo Glossaires (+ les chutes)
Un film : Kuro Obi
Date de sortie initiale : mai 2007
Kuro Obi ("ceinture noire") est un film d’arts martiaux, mais vraiment bon. L’ensemble, du début à la fin, est basé, orienté et ancré dans ce qui est la formation réelle de karaté. Ce n’est pas un film de coups de pied volants ou cascades impossibles ou quelque chose comme ça. Ce n’est pas un film qui va rivaliser avec n’importe quel film de Van Damme ou Jackie Chan. Ce n’est pas un film qui va piquer beaucoup d’intérêt dans un environnement en dehors du karaté traditionnel. Son intrigue est simple, mais réaliste, qui est en fait ce qui est recherché.
Kuro Obi est un film réaliste. Tout y est vrai. Un “Haito” ou un “Shuto” à la base de votre crâne peut vous tuer — vrai tant que l’interprète a la formation, la visée, la force, la vitesse assez pour être efficace. Dans le film tous les protagonistes sont des karatékas. C’est un film avec une qualité photographique et une atmosphère très intéressante, l’ère Showa. La bande-son est très appropriée et inspirante. Même les katas à la fin du film sont pris en charge non seulement en termes d’art du karaté, mais en termes d’éclairage et de bande sonore. Les katas qui courent à la fin du film sont Nijushiho/Niseishi et Sepai
Synopsis. Japon, 1932. À l'écart du monde se trouve un dojo où le karaté régule la vie de 3 élèves, sous le regard attentif de leur maître...
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Lire la suite Obi Kuro - Les mystères de la page de karaté (Kimonosport) [archive]
Lire d'autres articles de Kimonosport
L'esprit karaté
Les Samouraïs étaient des guerriers non seulement formés aux techniques de combat, mais qui accordaient également une grande importance à leur éducation mentale et spirituelle. Ils ont développé un certain nombre de préceptes de vie, dont certains sont dans le Bushido.
En outre, d’autres ont été adoptés par certains arts martiaux, en les adaptant à la philosophie de chacun d’entre eux. Ainsi, aujourd’hui, plusieurs de ces arts martiaux contiennent des guides de vie, dont l’origine remonte aux samouraïs.
Le karaté, en particulier, a adopté un certain nombre de ces préceptes de vie. Il est aujourd’hui contenu dans le Dojo Kun, un texte qui condense ces directives. Bien qu’ils soient conçus pour les arts martiaux, ils sont parfaitement applicables à la vie de chacun. Découvrons-les ICI :-)
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Voir aussi Le code d’honneur du karaté (S-Combats)
Voir d'autres "codes"
Code du Bushido, 7 principes du vainqueur (Nos Pensées)
Hagakure comment supporter des temps misérables
L'art de la guerre (Gigeoju)
L'Art de la Guerre (Sun Tzu)
Aucun coup de poing ou de pied ne l'atteint !
C'est le style de combat réaliste de l'Aïkido
[https://www.youtube.com/watch?v=_cfBBapiauQ] 03 avril 2023
Voir Aïkido (Japon)
Internautes
Bonjour maître Kuro-Obi World, je suis vietnamien. Dans mon pays, le karaté est un art martial très populaire, il est présent dans presque toutes les villes. De plus, le karaté est un art martial obligatoire dans la police. J'adore le karaté et suis régulièrement votre chaîne. J'aime la façon dont les mouvements de base sont transmis. (Trọng Tín 05/04/2023)
Shirakawa Shihan est un homme unique et un maître d'aïkido hors du commun. Il a une grande connaissance des autres arts martiaux et aime apprendre d'autres techniques. J'admire son ouverture d'esprit, son intelligence et son sens de l'humour. Il n'a pas peur d'essayer. J'ai regardé de nombreuses vidéos de Shirakawa interagissant avec d'autres artistes martiaux et il est toujours *génial*. Je le respecte et l'admire. Merci pour cette *super* vidéo. (Ann Di 04/04/2023)
Quelques noms autour du karaté
Mestre Bimba (1899-1974) réintroduit la "capoeira" au Brésil en y incorporant, grâce à ses connaissances en arts martiaux, d'autres disciplines telles que le karaté et le Jiu-jitsu. (Vu dans Arts martiaux amérindiens)
Funakoshi Yoshitaka est le père du karaté moderne. Né en 1906, il se retrouve très vite atteint de tuberculose. Il commence alors l’étude du shuri-te (un art martial) à 12 ans, pour améliorer sa santé. Les résultats sont prometteurs, ce qui le pousse à exceller toujours plus dans cet art. Son espérance de vie est considérée comme très faible, mais il développe de nombreux nouveaux coups, comme le célèbre mawashi geri, qui vont transformer le shuri-te pour devenir le karaté Shōtōkan que l’on connaît aujourd’hui.
Il créa ensuite l’une des plus grandes écoles de karaté, ou il eu pour élève de nombreux maîtres qui sont également entrés dans l’histoire de ce sport.Funakoshi Yoshitaka mourut finalement plus de 25 ans plus tard que l’espérance de vie qu’on lui donnait au début. Le karaté est donc également très bon pour la santé ;-) Voir plus bas
Masutatsu Ōyama (大山倍達), de son nom de naissance Choi Yeong-eui, est un zainichi (il se fera surnommer un temps Choi Bae-dal, Bae-dal signifiant "peuple coréen") expert en arts martiaux. Né le 27 juillet 1923 près de Gimje dans le sud de la péninsule coréenne alors que celle-ci était gouvernée par le Japon, il meurt le 26 avril 1994 à Tokyo (Japon). Il découvre à 9 ans le Nippon Kempo et les arts martiaux anciens de Corée sous la direction de M. Yi, un employé du domaine familial. Le gōjū-ryū de Yamaguchi Gogen lui sera enseigné plus tard par un travailleur saisonnier. Durant sa jeunesse, il sera fortement influencé par la biographie de Bismarck (1815-1898), le chancelier prussien qui réussit en trois années à unir l'Allemagne et en faire un empire. À 14 ans Masutatsu Ōyama part pour le Japon, Tokyo, où il suit l'enseignement des plus grands, parmi lesquels Funakoshi Gichin, tout en suivant les cours à l'université à laquelle il s'est inscrit en 1946. Il suit les cours de la School of Education afin d'étudier le sport. Vers 20 ans, Masutatsu Ōyama passe avec succès son 3e dan de karaté. Il pratique le judo à l'académie militaire et 4 ans plus tard obtient son 4e dan.
Sur les conseils d'un expert de gōjū-ryū, il s'exile pour méditer 3 ans dans les monts Kiyosumi, accompagné d'un de ses élèves. Isolés du reste du monde, il impose une discipline de fer et un entraînement rigoureux, puisant dans les formes anciennes coréennes le travail des coups de pied auxquels il ajoute les balayages et les attaques aux jambes. Le gōjū-ryū lui inspire les techniques de poing et le travail respiratoire. Il tire du shotokan les principes de base du mouvement linéaire et y ajoute pour les gradés les formes circulaires du taikiken. Maître Ōyama doit abandonner au bout de 14 mois, l'obligeant à mettre un terme à cette épreuve. Quand il revient à la civilisation en 1950, il teste sa force sur des taureaux. Il se contente le plus souvent de leur briser les cornes du tranchant de la main. En 1952, il entame une tournée de démonstration et de défis aux États-Unis puis en Asie en affrontant karatékas, boxeurs, lutteurs et autres adversaires. 1964 voit l'ouverture du premier Honbu Dojo (le dojo central, hombu signifiant "quartier général" en japonais) et c'est seulement à cette date que Maître Ōyama donne à son style le nom de kyokushinkai.
Bon à savoir. Les biographies de M. Ōyama présentent de très importantes divergences. Une partie de celles-ci sont imputables aux origines coréennes de celui qui fut le fondateur d'une école d'un art martial japonais. Japonais et Coréens ayant des sensibilités nationalistes exacerbées, spécialement vis-à-vis les uns des autres, les versions et les interprétations de l'histoire de Masutatsu Ōyama diffèrent grandement suivant l'interlocuteur.
Seiken Shukumine, né le 9 décembre 1925 dans la ville de Nago à Okinawa au Japon et mort le 26 novembre 2001 à Itō dans la préfecture de Shizuoka, est un karatéka japonais fondateur du style karaté Gensei-Ryu (1953) ainsi que de l'art martial Taidō (躰道) en 1965, dont le but est d'utiliser toutes les capacités du corps, pour éviter, détourner ou retourner contre lui l'attaque de l'adversaire, et d'utiliser l'énergie du mouvement pour accélérer et donner plus d'efficacité aux techniques.
Voir une vidéo : Le Taido (YT 04/08/2022) https://www.taido.fr/
Henry Plée est le pionnier du karaté en France et en Europe au début des années 1950. Il est en outre 5e dan de judo, 3e dan d'aïkido et 1er dan de kendo.
Sous l'impulsion de plusieurs élèves de Gōgen Yamaguchi, certaines écoles Gōjū ont abandonné l'usage de la dureté au profit d'une plus grande fluidité. C'est le cas du Goju Ryu KuYuKai enseigné par maître Osamu Hirano.
À titre d'exemple, sanchin, le kata respiratoire symbole du Goju (du même nom que la position des pieds : en sanchin rachi), y perd en contraction et sonorité pour y gagner en profondeur. Cette amplitude à l'inspiration, puissante et brève, et l'expiration lui a d'ailleurs valu de se voir rallongé. De façon générale, les frappes elles-mêmes se sont déliées avec pour conséquence une fluidité accrue des enchaînements.
De nos jours, le Goju Ryu KuYuKai compte de nombreux clubs à travers le monde.Saiko shihan Osamu Hirano réalisant sanchin, le kata "phare" du Goju Ryu
Christophe Carrio est sportif de haut niveau de karaté et fondateur du Cross Training System, auteur de "Un corps sans douleur", "La meilleure façon de courir"… Il présente sa méthode sur son site Internet.
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Voir Wikipédia
Voir aussi Les légendes du karaté (S-Combats)
L'héritage du karaté !
L'objectif premier du karaté consiste à parvenir à une coordination parfaite de l'esprit et du corps rendue possible grâce à l'apprentissage de nombreuses techniques d'auto-défense au travers d'enchaînements spécifiques appelés "katas". Ici, chaque "karatéka" doit apprendre à maîtriser les attaques de son adversaire par de rapides blocages. Le tout, en faisant appel à toutes les parties du corps : poings, pieds, coudes.
On traduit le plus souvent le mot "karaté" par "main vide", au sens de lutter à mains nues, mais il est à noter que les origines bouddhiques du karaté nous renvoient également à des conceptions plus philosophiques et méditatives.
C'est ainsi que l'on peut relever sous cette appellation l'idée d'avoir les mains vides au sens de se décharger de son quotidien. On associera alors la pratique de cet art martial au concept de lâcher-prise. En ce sens, le karaté devient un outil de gestion du stress et un moyen de mettre une distance entre soi et ses soucis.
Les méthodes de travail respiratoire que l'on peut retrouver dans certains katas - notamment Sanchin et Tenshō, qui sont des katas du Gojū Ryu - reposent sur des préceptes de modulation et de positionnement de la respiration issus du yoga.
La pratique du karaté constitue un cheminement au plus profond de son être. Il confronte les gens à leurs instincts de violence, à leurs fantasmes de domination ou à leur peur de la confrontation et amène chacun, pas à pas, à gérer les conflits qui naissent chaque jour dans la vie en les purgeant de leur caractère dramatique. "Le karaté, chemin vers un plus grand moi", est alors la voie de la sérénité.
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Source et suite : Wikipédia
Voir aussi Des bienfaits physiques multiples (Tendances.Orange)
EFT
Le point Karaté se situe sur la tranche de la main, entre la base de l’auriculaire et le début du poignet, l’endroit dont on se sert dans la pratique des Arts martiaux pour trancher un objet d’un coup sec. Lors d'une séance de EFT, on frappe vigoureusement et en continu ce point du plat des doigts de l’autre main.
Une activité gymnique
Le karaté peut être pratiqué comme une activité gymnique. Ainsi, chaque partie du corps peut être sollicitée, et la pratique adaptée à chaque morphologie. (Wikipédia)
Taper dans un sac de frappe comme dans la boxe, lui donner des coups de pieds en levant haut la jambe comme au karaté... fait travailler les abdominaux, dont le transverse.
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Voir
Exercices debout pour les abdominaux
Renforcer la ceinture abdominale (FP Ooreka)
Attention ! Tous les exercices visant à muscler les abdominaux ne font pas maigrir du ventre ! Pour éliminer la graisse abdominale vous devez parallèlement pratiquer régulièrement des activités physiques de type cardio et adopter une alimentation saine et équilibrée.
Voir aussi Comment avoir un ventre plat (FP Ooreka)
Faire du karaté et de la musculation, parmi les interdictions de l'URSS !
Le karaté est devenu populaire dans les années 1960, lorsqu’un grand nombre de films d’arts martiaux ont été diffusés dans les cinémas. Cependant, la version soviétique du karaté avait certaines spécificités : elle était populaire parmi les membres de la pègre et les policiers ordinaires ne comprenaient pas comment faire face à des combattants aussi entraînés.
Le karaté est aussi devenu dangereux au sens politique. Lors d’émeutes en Pologne, des karatékas ont même réussi à percer un cordon de police. Le Kremlin ne voulait pas de tels combattants en URSS : en 1981, le karaté a officiellement été interdit.
Le même sort était réservé aux culturistes, mais pour des raisons idéologiques : construire des montagnes de muscles juste pour faire de l’effet était considéré comme une occupation antisoviétique. Les fans de gonflette se cachaient donc dans des sous-sols et fuyaient la police. L’interdiction a été levée en 1987.
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Russia Beyond 20/03/2023 [archive]
Voir
Systema (Russie) dans Techniques d'autodéfense en images
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Sources principales
Arts martiaux généralités
- À propos d'Arts Martiaux (Série)
- À propos d'Arts Martiaux et de Muscu
- Arts martiaux & Sports de combat
- Connexion entre les arts martiaux et le yoga (Fit People)
Arts martiaux Japon
- Aïkibudo
- Aïkido
- Aïki(bu)do ! – "Quelques notes" de Sensei André
- Goshindo ("voie de la protection du corps")
- Jiu-jitsu (Différentes disciplines)
- Judo ("voie de la souplesse")
- Jū-jutsu ("art de la souplesse")
- Karaté Jutsu (fiamt.fr) voir À propos du dernier Samouraï
- Kendo ("voie du sabre") – Kenjutsu ("technique du sabre")
- Kuatsu (Lexique "sportif")
- Kyudo ou la voie de l'arc
- Samourai – du Jutsu au Dō
- Sumo
etc.
Divers
- Aïkibudo Glossaires (+ les chutes)
- Capoeira (danses du monde)
- Ikigaï
- La résilience
- Lâcher-prise de Maryse Lehoux
- MMA : techniques et abécédaire
- Signification de 5 noms d'arts martiaux
- Le kihon (qui signifie "technique de base") consiste à répéter individuellement, et la plupart du temps en groupe, des techniques, positions et déplacements. Pratiqué avec un partenaire de façon codifiée, on parle alors de kihon-kumite.